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mais dont le sabot n’est pas divisé (Lév. 11:5; Deut. 14:7). Toutefois, le zoologiste Hubert Hendrichs étudia des damans au jardin zoologique de Hellabrunn, près de Munich, et remarqua que ces animaux mastiquent et avalent les aliments d’une façon très particulière. Il constata qu’en réalité les damans ruminent la nuit. Un journal de Munich, le Stuttgarter Zeitung du 12 mars 1966, commenta ainsi sa découverte: “Jusqu’à présent, ce fait était inconnu des zoologistes, mais en réalité il est pas nouveau. Il est énoncé au onzième chapitre du Lévitique.”
On a également prétendu que les pattes du daman se terminent par un sabot fendu par le milieu. Cependant, on peut difficilement comparer au sabot fendu d’une vache, par exemple, les pattes de devant du daman qui comptent quatre doigts garnis de petits sabots et celles de derrière dont les trois doigts sont également ongulés.
Les Écritures parlent de la sagesse instinctive de ce petit animal qui n’est peut-être pas “puissant”, mais qui compense sa faiblesse en se réfugiant dans les rochers inaccessibles. — Ps. 104:18; Prov. 30:26.
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DAMARIS
{Article non traduit.}
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DAMAS
Grande et ancienne ville de Syrie. Damas est située au pied de la chaîne de l’Anti-Liban, non loin du désert Syro-arabique qui s’étend vers l’est (Cant. 7:4). Au sud-ouest de la ville, le sommet enneigé du mont Hermon, qui culmine à 2 814 mètres, marque l’extrémité sud de la chaîne de l’Anti-Liban.
Damas, qui est située sur un plateau à 700 mètres au-dessus du niveau de la mer, jouit d’un climat agréable, la température moyenne variant approximativement entre 7 degrés centigrades en hiver et 30 en été. Sur cette terre très fertile, il y a de magnifiques oliveraies, de beaux vergers de figuiers et d’abricotiers ainsi que de riches champs de céréales. Toutefois, la prospérité de la ville provenait essentiellement des échanges commerciaux et de sa situation géographique qui faisait d’elle un marché naturel pour les tribus nomades; elle rivalisait avec Pétra dans ce domaine. Le prophète Ézéchiel appelle Damas un ‘marchand de Tyr’. Elle échangeait du vin, provenant de la ville voisine de Helbon, et de la laine d’un gris rougeâtre contre des articles manufacturés de Tyr (Ézéch. 27:18). Les “rues” de Damas que Ben-Hadad invita le roi Achab à assigner à Israël désignaient probablement certains droits liés au commerce international. — I Rois 20:34.
SON HISTOIRE
Josèphe présente l’opinion traditionnelle juive selon laquelle Damas fut fondée par Uz, fils d’Aram et petit-fils de Sem (Histoire ancienne des Juifs, liv. I, chap. VI, par. 10), bien que, semble-t-il les descendants d’Uz aient résidé plus au sud (Gen. 10:21-23; voir UZ). Abraham passa probablement par Damas ou à proximité de cette ville lorsqu’il se rendit en Terre promise. Éliézer, serviteur d’Abraham, alors sans enfant, était “un homme de Damas”. (Gen. 15:2.) Quand les rois envahisseurs emmenèrent Lot captif, Abraham les poursuivit jusqu’à Hobah, au nord de Damas, pour délivrer son neveu. — Gen. 14:1-16.
Damas s’oppose à Israël
Après cela, Damas disparaît des récits bibliques pendant près de mille ans, et quand elle réapparaît, c’est généralement en tant qu’ennemie de la nation d’Israël. C’était alors la capitale d’un des nombreux royaumes araméens de Syrie. Lors David combattit et vainquit le roi Zobah, “la Syrie de Damas” vint au secours des vaincus. David l’abattit donc à son tour, mit des garnisons dans le royaume damascène et lui fit payer un tribut (II Sam. 8:3-6; I Chron. 18:5, 6). Toutefois, durant le règne de Salomon, Rézon, un homme qui s’était sauvé du royaume araméen de Zobah, prit le pouvoir à Damas et s’y établit comme roi. Il épanchait sa haine pour Israël par des agressions contre ce pays. — I Rois 11:23-25.
Le roi Ben-Hadad Ier de Damas conclut une alliance avec Baascha, du royaume septentrional d’Israël, mais il fut acheté par le roi Asa de Juda (977-937 av. n. è.) et envahit le territoire de son ancien allié (I Rois 15:18-20; II Chron. 16:2-4). Ben-Hadad II, son successeur, envahit à deux reprises le royaume septentrional d’Israël à la tête d’une coalition du 32 rois, mais chaque fois il essuya une défaite (I Rois 20:1, 16-22, 26-34). Bien que capturé lors de sa deuxième tentative, il fut relâché par le roi Achab (vers 940-919). Plus tard, lors de la bataille de Ramoth-Galaad, il lança ses chars contre les forces alliées de Juda et d’Israël et l’emporta, causant la mort d’Achab (I Rois 22:29-37). Durant le règne du roi Joram d’Israël (vers 917-905), Ben-Hadad II fit une dernière tentative pour s’emparer de Samarie, mais il fut miraculeusement mis en déroute. — II Rois 6:24; 7:6, 7.
Achevant la mission qui avait été confiée à Élie, son prédécesseur, le prophète Élisée se rendit à Damas pour annoncer à Hazaël qu’il remplacerait Ben-Hadad II sur le trône de Syrie (I Rois 19:15; II Rois 8:7-13). Avant la mort de Ben-Hadad, Damas avait été le centre de ralliement de la résistance syrienne à l’expansion de l’Empire assyrien, qui cherchait à étendre sa domination sur les territoires bordant la Méditerranée. La position de Damas, carrefour sur la route principale reliant la Mésopotamie à la Méditerranée, en faisait une cible de première importance. À la tête d’une coalition de royaumes voisins, Damas résista assez bien à une série d’attaque du roi Salmanasar III d’Assyrie. Une inscription de ce roi signale qu’Hazaël se saisit du trône syrien. Après un violent combat, Salmanasar enferma Hazaël dans Damas, assiégea la ville, mais fut incapable de la prendre.
Devenu roi de Damas, Hazaël poursuivit la politique agressive de son pays envers Israël (II Rois 10:32). Il étendit la domination damascène jusqu’à la ville philistine de Gath, envahissant même Juda et intimidant Joas (898-858), au point que ce roi judéen dut payer un lourd tribut pour éviter que les Syriens n’attaquent Jérusalem (II Rois 12:17, 18; 13:3, 22; II Chron. 24:23, 24). Sous le règne du successeur d’Hazaël, Ben-Hadad III, le roi Joas d’Israël (vers 859-844) rompit le joug que Damas faisait peser sur le territoire d’Israël en infligeant trois défaites à la Syrie (II Rois 13:24, 25). quelque temps plus tard, Jéroboam II d’Israël (vers 844-803) pénétra profondément en territoire syrien, jusqu’à “l’entrée de Hamath”, et “rendit Damas et Hamath à Juda en Israël”. (II Rois 14:23-28.) On comprend généralement ces paroles dans le sens que ces royaumes durent livrer le tribut à Israël, tout comme au temps de David et Salomon. — I Rois 4:21.
Les jugements de Jéhovah contre Damas
Toutefois, un siècle plus tard, Damas paraît avoir repris sa place à la “tête de la Syrie”. (És. 7:8.) Durant le règne du roi Achaz de Juda (761-745), le roi Rezin de Damas et son allié, le roi Pécah d’Israël, envahirent Juda jusqu’à Élath, sur le golfe d’Aqaba. Alors, le roi Achaz prit peur et soudoya Tiglath-Piléser III pour qu’il allégeât la pression que la Syrie exerçait sur Juda. L’Assyrien s’empressa d’attaquer Damas. Il la prit, mit Rezin à mort et exila de nombreux Damascènes (II Rois 16:5-9; II Chron. 28:5, 16). C’est ainsi que se réalisèrent les prophéties de Jéhovah, prononcées par l’entremise d’Ésaïe et d’Amos (És. 8:4; 10:5, 8, 9; Amos 1:3-5). Malgré cela, quand Achaz alla rencontrer Tiglath-Piléser à Damas (et probablement lui rendre hommage), il fut assez insensé pour faire faire une reproduction de l’autel païen qu’il vit dans cette ville et pour offrir ensuite sur lui des sacrifices aux “dieux de Damas”. — II Rois 16:10-13; II Chron. 28:23.
Après cela, Damas ne fut plus jamais une menace pour Israël. Bien que faible militairement, il semble que la ville retrouva son dynamisme commercial, comme l’indique la prophétie d’Ézéchiel (Ézéch. 27:18). Mais le prophète Jérémie annonça aussi que Damas, ville tellement louée dans le passé, connaîtrait la détresse à cause de la mauvaise nouvelle qui parviendrait de Hamath et d’Arpad, au nord de la Syrie, nouvelle qui concernait sans doute la conquête brutale des royaumes araméens par les armées babyloniennes de Nébucadnezzar (Jér. 49:23-27). Damas, le joyau du désert, n’échapperait pas aux effets de cette conquête. Damas fait partie des villes que Jéhovah condamne plus tard encore, dans une déclaration solennelle transmise par son prophète Zacharie en 518 avant notre ère. Apparemment, cette prophétie s’accomplit au temps d’Alexandre le Grand, lorsqu’il occupa la Syrie et la Phénicie après sa victoire d’Issos en 333 avant notre ère. — Zach. 9:1-4.
Au premier siècle de notre ère
Quand Saul de Tarse se mit en route pour Damas, lors de sa campagne de persécution contre les chrétiens, la ville comptait quelques synagogues juives (Actes 9:1, 2). Elle appartenait alors au domaine du roi nabatéen Arétas IV et elle était placée sous l’autorité d’un gouverneur nommé par ce roi (II Cor. 11:32, 33). Devenu aveugle après sa conversion, Paul fut conduit dans une maison située dans une rue appelée “la Droite”. Cette rue traversait toute la ville de Damas et passait à proximité de son centre. À cette époque, il semble que cette rue était bordée de colonnades et qu’elle était vraiment magnifique. Paul (Saul) prêcha un certain temps dans les synagogues de Damas, mais un complot visant à le tuer l’obligea à s’enfuir de nuit par une ouverture de la muraille de la ville. — Actes 9:11, 17-25; 26:20; Gal. 1:16, 17.
[Illustration, page 358]
Damas telle qu’on la voit aujourd’hui.
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DAMASCÉNIENS
{Article non traduit.}
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DAME
Voir REINE.
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DAN
(juge).
1. Le cinquième des douze fils de Jacob, né à Paddan-Aram (Gen. 35:25, 26). Dan était le premier-né
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