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  • Fer rouge (Marques au)
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    • Loi, la seule marque qu’on pouvait faire à un esclave consistait à lui percer l’oreille s’il demandait, de son plein gré, à rester l’esclave de son maître pour “des temps indéfinis”. — Deut. 15:16, 17.

      S’adressant aux Galates, l’apôtre Paul écrivit: “Je porte sur mon corps les marques d’un esclave de Jésus.” (Gal. 6:17). Paul fut maltraité bien des fois dans sa chair à cause de son service chrétien. Il en avait certainement gardé des cicatrices, qui témoignaient qu’il était bien un fidèle esclave de Jésus Christ, comme il le prétendait (II Cor. 11:23-27). C’est peut-être à ces marques qu’il fit allusion, si ce n’est à la vie chrétienne qu’il menait, sous l’influence de l’esprit saint, ‘bourrant son corps de coups et l’emmenant comme esclave’ afin de produire le fruit de l’esprit et de s’acquitter de son ministère chrétien. — I Cor. 9:27.

  • Festus
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    • FESTUS

      (en fête, joyeux).

      Gouverneur de la province romaine de Judée après le rappel de Félix à Rome (Actes 24:27). On ne connaît pas avec certitude l’année de ce changement de gouverneur. Les seules sources d’information sont la Bible et Josèphe, et ni l’une ni l’autre ne nous éclairent sur la date à laquelle Néron fit cette nomination. Il existe deux écoles de critiques à ce propos. L’une situe l’arrivée de Porcius Festus en Judée dès l’année 55 et l’autre aussi tard que 60-​61. Commentant cette controverse, l’Encyclopédie britannique déclare: “On peut être certain de trouver la vérité entre ces deux extrêmes, car, dans les deux cas, les arguments invoqués semblent moins prouver un extrême que désapprouver l’opinion contraire.” L’année 58, donnée par Young (Analytical Concordance to the Bible), semble être la date la plus probable de l’accession de Festus au poste de gouverneur de Judée.

      Trois jours après son arrivée à Césarée, Festus se rendit à Jérusalem, probablement pour se familiariser avec les problèmes du peuple qu’il devait gouverner. Aussitôt, les prêtre en chef et les principaux personnages des Juifs lui demandèrent de faire venir Paul qui était prisonnier à Césarée et dont le cas était en suspens depuis l’administration de Félix, car ils préparaient un guet-apens pour le supprimer en chemin. Au lieu de cela, Festus décida que Paul serait jugé à nouveau et il ordonna aux accusateurs de paraître devant lui au tribunal de Césarée. Après le “procès”, Festus fut convaincu que Paul était innocent et il avoua plus tard au roi Agrippa II: “Je me suis rendu compte qu’il n’avait rien fait qui mérite la mort.” (Actes 25:25). Quelques jours auparavant, Festus, “qui désirait obtenir faveur auprès des Juifs”, avait demandé à Paul s’il acceptait de monter à Jérusalem pour y être jugé (Actes 25:9), mais Paul avait répondu: “Personne ne peut me livrer à eux par faveur. l’en appelle à César!” — Actes 25:11.

      Festus était maintenant confronté à un nouveau problème. En expliquant à Agrippa qu’il devait envoyer ce prisonnier à Rome alors qu’il n’avait aucune accusation à porter contre lui, il fit cette remarque: “Il me paraît déraisonnable, en effet, d’envoyer un prisonnier sans indiquer en même temps les charges qui pèsent sur lui.” (Actes 25:27). Agrippa proposa d’entendre Paul afin de résoudre le problème. Pour sa défense, Paul fit un discours si éloquent et si touchant que Festus s’exclama: “Tu deviens fou, Paul! Le grand savoir te mène à la folie!” (Actes 26:24). Paul adressa alors à Agrippa une puissante exhortation qui suscita cette remarque du roi: “Tu me persuaderais bientôt de devenir chrétien.” (Actes 26:28). Plus tard, Agrippa dit à Festus: “On aurait pu relâcher cet homme, s’il n’en avait pas appelé à César.” En fait, c’était là une décision tout à fait providentielle, car, auparavant, le Seigneur avait déclaré à Paul: “Courage! car (...) [il faut] encore que tu rendes témoignage à Rome.” — Actes 23:11; 26:32.

      Par rapport à l’administration médiocre et provocatrice de Félix, celle de Festus est bien notée en général. Il débarrassa le pays des bandits terroristes connus sous le nom d’Assassins ou Sicaires (homme au poignard) et s’efforça par d’autres moyens de faire appliquer la loi romaine. Toutefois, un de ses jugements fut annulé en appel à Rome: la salle à manger qu’Agrippa s’était fait bâtir donnait sur l’enceinte sacrée du temple, aussi les Juifs construisirent-​ils un mur pour en obstruer la vue. Festus ordonna la destruction du mur parce qu’il bouchait la vue des soldats. Mais quand l’affaire fut jugée à Rome, les Juifs obtinrent l’autorisation de conserver le mur. Festus mourut à son poste en l’an 62 et Albinus lui succéda.

  • Fête
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    • FÊTE

      (héb. ḫagh, dérivé d’un verbe qui exprime l’idée de forme ou de mouvement circulaire; observer par une fête ou par un banquet périodique, danser des rondes; célébrer une fête en ces occasions-​là; danses; môʽêdh, temps fixé ou lieu d’assemblée).

      Les fêtes faisaient partie intégrante du vrai culte, puisque Jéhovah en avait prescrit la célébration à Israël, son peuple choisi, par l’entremise de Moïse.

      On pourrait dresser la liste suivante des fêtes et autres jours spéciaux.

      I. Avant l’exil.

      A. Célébrations annuelles.

      1. Pâque, 14 Abib (Nisan).

      2. Fête des Gâteaux non fermentés, 15-​21 Abib (Nisan).

      3. Fête de la Moisson, des Semaines ou Pentecôte, 6 Sivan.

      4. Nouvel An, fête des Trompettes, 1er Éthanim (Tischri).

      5. Jour des Propitiations, 10 Éthanim (Tischri).

      6. Fête des Huttes, 15-​21 Éthanim (Tischri), avec un sabbat le 22.

      B. Célébrations périodiques.

      1. Sabbat hebdomadaire.

      2. Nouvelle lune.

      3. Année sabbatique (tous les sept ans).

      4. Année du Jubilé (tous les cinquante ans).

      II. Après l’exil.

      A. Fête de la Dédicace, 25 Kislev.

      B. Fête des Purim, 14, 15 Adar.

      (Nisan correspond en partie à mars-​avril, Éthanim [Tischri] à septembre-​octobre, Kislev à novembre-​décembre et Adar à février-​mars, selon le calendrier grégorien.)

      LES TROIS GRANDES FÊTES

      Les trois fêtes principales, celles qu’on appelle parfois “fêtes de pèlerinage”, parce que tous les mâles devaient se rassembler à Jérusalem pour les célébrer, avaient lieu à date fixe et étaient désignées à ce titre par l’expression “fêtes saisonnières”, selon la traduction de l’hébreu môʽêdh (Lév. 23:2, 4). Pourtant, lorsqu’on fait allusion exclusivement à ces trois fêtes, on les désigne souvent par le terme ḫâgh, qui suggère non seulement la périodicité, mais encore de grandes réjouissances. Ces trois grandes fêtes sont:

      1) La fête des Gâtes non fermentés (Ex. 23:15), qui commençait le lendemain de la Pâque et s’étendait donc du 15 au 21 Abib (ou Nisan). La Pâque, qui était célébrée le 14 Nisan, était en elle-​même une observance à part entière. Toutefois, comme elle était si proche de la fête des Gâteaux non fermentés, on désignait souvent ces deux fêtes par le nom de Pâque. — Mat. 26:17; Marc 14:12; Luc 22:7.

      2) La fête de la Moisson, des Semaines ou, comme elle fut appelée plus tard, la Pentecôte, était célébrée le cinquantième jour à compter du 16 Nisan, soit le 6 Sivan. — Ex. 23:16a; 34:22a.

      3) La fête de la Récolte (des Tabernacles ou des Huttes), avait lieu du 15 au 21 Éthanim (ou Tischri), le septième mois, et une assemblée solennelle se tenait le 22. — Lév. 23:34-36.

      Jéhovah avait fixé l’époque et le lieu de ces fêtes, ainsi que la façon de les célébrer. Comme l’indique l’expression “fêtes saisonnières de Jéhovah”, ces observances étaient liées à différentes saisons de l’année selon le calendrier sacré, savoir le début du printemps, la fin du printemps et l’automne. Ces dates avaient une grande importance. En effet, à ces époques-​là, les prémices des produits des champs et de la vigne comblaient de joie et de bonheur les habitants de Palestine, qui pouvaient ainsi témoigner leur reconnaissance envers Jéhovah, la Source de toute bonne chose.

      LES OBSERVANCES COMMUNES AUX TROIS FÊTES

      Aux termes de l’alliance de la Loi, tous les mâles devaient paraître chaque année “devant Jéhovah, [leur] Dieu, dans le lieu qu’il choisira” pour chacune des trois grandes fêtes annuelles (Deut. 16:16). Plus tard, Dieu choisit Jérusalem comme centre pour ces fêtes. La Bible ne dit pas si l’individu qui ne s’y rendait pas devait subir une peine précise, sauf dans le cas de la Pâque, où l’absent était passible de la peine de mort (Nomb. 9:9-13). Néanmoins, en faisant peu de cas des lois de Dieu, quelles qu’elles fussent, y compris des sabbats et des fêtes, les Israélites attireraient le jugement divin et le malheur sur leur nation (Deut. 28:58-62). La Pâque, elle, devait être célébrée le 14 Nisan ou, dans certains cas, un mois plus tard.

      Les femmes n’étaient pas obligées, comme les hommes, de faire le voyage pour les fêtes annuelles, mais la Bible montre que certaines y participaient. Tel était le cas d’Hannah, mère de Samuel (I Sam. 1:7) et de Marie, mère de Jésus (Luc 2:41). Les femmes israélites qui aimaient Jéhovah assistaient à ces fêtes dans toute la mesure du possible. D’ailleurs, selon le récit biblique, non seulement le père et la mère de Jésus s’y rendaient régulièrement, mais encore leurs parents et leurs connaissances les y accompagnaient. — Luc 2:44.

      Jéhovah avait fait cette promesse: “Nul ne désirera ton pays pendant que tu monteras pour voir la face de Jéhovah, ton Dieu, trois fois par an.” (Ex. 34:24). Bien qu’aucun homme ne restât pour garder les villes et le pays, il s’avéra effectivement qu’aucune nation étrangère ne tenta jamais de s’emparer du pays des Juifs pendant leur fêtes avant la destruction de Jérusalem en 70. Cependant, en 50, après que la nation juive eut rejeté le Christ, Cestius Gallus tua cinquante personnes à Lydda pendant la fête des Tabernacles. De plus, le culte de Jéhovah et l’observance des fêtes furent parfois négligés, surtout sous le règne des rois infidèles.

      Aucun assistant mâle ne devait se présenter les mains vides. Chacun devait apporter un don “en proportion de la bénédiction de Jéhovah, ton Dieu, celle qu’il t’aura donnée”. (Deut. 16:16, 17.) De plus, il devait manger et partager avec les Lévites à Jérusalem le ‘second’ dixième (par opposition avec celui qui était donné pour subvenir aux besoins des Lévites [Nomb. 18:26, 27]) du grain, du vin et de l’huile de l’année, ainsi que les premiers-nés du gros et du petit bétail. Cependant, si le chemin qu’il devait parcourir pour se rendre au lieu de la fête était trop long, la Loi autorisait à convertir ses biens en argent, argent qui pourrait à son tour être utilisé pour couvrir les frais (Deut. 14:22-27). Ces fêtes fournissaient aux Israélites l’occasion de démonter leur fidélité envers Jéhovah, et ils devaient tous les célébrer avec joie, résidents étrangers, orphelins de père et veuves y compris (Deut. 16:11, 14). Toutefois, les résidents étrangers ne pouvaient en profiter que s’ils étaient des adorateurs circoncis de Jéhovah (Ex. 12:48, 49). Outre les offrandes quotidiennes, on présentait toujours des sacrifices spéciaux, et l’on sonnait des trompettes en offrant les holocaustes et les sacrifices de communion. — Nomb. 10:10.

      Pendant les fêtes, certains jours devaient être l’occasion d’assemblées solennelles, de saints rassemblements ou de sabbats. Tout comme pour le sabbat hebdomadaire, il fallait alors interrompre complètement ses activités courantes et n’accomplir aucun travail profane. Une exception était faite aux règles du sabbat ordinaire. En effet, il était permis de travailler pour préparer les observances particulières de la fête, comme pour la confection de la nourriture, ce qui n’était pas permis lors du sabbat hebdomadaire (Ex. 12:16). On distinguait donc sous ce rapport les “saints rassemblements” prévus au cours des fêtes des sabbats hebdomadaires ordinaires (auxquels s’ajoutait le sabbat du dixième jour du septième mois, au jour des Propitiations, un jour de jeûne). En effet, ces jours-​là, aucune sorte de travail n’était permis, pas même le fait d’allumer un feu “dans aucun de [leurs] lieu d’habitation”. — Comparez Lévitique 23:3 et 26-32 avec les versets 7, 8, 21, 24, 25, 35, 36 23:7, 8, 21, 24, 25, 35, 36, et Exode 35:2, 3.

      L’IMPORTANCE DES FÊTES DANS LA VIE D’ISRAËL

      Les fêtes jouaient un rôle très important dans la vie de la nation. Alors les Israélites étaient encore esclaves en Égypte, Moïse évoqua la raison pour laquelle il demandait, pour eux et pour leur bétail, l’autorisation de quitter l’Égypte, en ces termes: “Nous avons une fête pour Jéhovah.” (Ex. 10:9). Plus tard, l’alliance de la Loi donna de nombreuses instructions détaillées sur la célébration des fêtes (Ex. 34:18-24; Lév. 23:1-44; Deut. 16:1-17). Conformément aux commandements divins, les fêtes aidaient tous ceux qui y assistaient à garder

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