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FeuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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(Mat. 13:40-42, 49, 50; comparez avec Ésaïe 66:24; Marc 9:43-48; Matthieu 25:41). Pierre écrivit que “les cieux et la terre de maintenant sont (...) amassés pour le feu”. D’après le contexte, et à la lumière d’autres passages des Écritures, il est évident que ce feu-là n’est pas littéral, mais qu’il signifie la destruction éternelle. Le déluge du temps de Noé n’a pas anéanti les cieux et la terre à proprement parler. En fait, il n’a supprimé que les impies. De même, la révélation de Jésus Christ, avec ses anges puissants, dans un feu flamboyant, n’entraînera la destruction définitive que des méchants. — II Pierre 3:5-7, 10-13; II Thess. 1:6-10; comparez avec Ésaïe 66:15, 16, 22, 24.
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FèvesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FÈVES
(héb. pôl).
Le terme hébreu correspond au mot arabe fûl et on l’identifie à la fève, Vicia Faba L., une plante annuelle largement cultivée en Syrie et en Palestine (II Sam. 17:28; Ézéch. 4:9). On a découvert ce type de fève dans des sarcophages égyptiens, ce qui montre qu’elle était connue dans ce pays depuis les temps les plus reculés.
La fève est une plante de pleine terre dont la tige droite peut atteindre un mètre de haut. À la floraison, elle répand un parfum doux. Elle produit des gousses qui deviennent grandes et épaisses à maturité et qui renferment des graines brunes ou noires. On la plante après les pluies précoces d’automne et la récolte a généralement lieu vers la fin du printemps, au temps où s’achève la moisson de l’orge et du blé. On vanne les fèves à peu près de la même façon que le grain.
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FiançaillesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIANÇAILLES
Chez les Hébreux, les fiançailles et les négociations qu’elles nécessitaient dépendaient généralement des parents de chaque futur conjoint et du père en particulier (Gen. 24:1-4; 38:6; 21:21). Toutefois, on tenait souvent compte des désirs du jeune homme en la matière. D’autre part, les veuves ou les jeunes filles qui héritaient de la propriété ancestrale parce que leur père était mort sans descendant mâle pouvaient épouser l’homme de leur choix, à condition qu’il fût de leur tribu (Juges 14:2; Nomb. 36:6). En fait, c’est Jéhovah lui-même qui choisit une femme pour Isaac (Gen. 24:50, 51). Le choix de l’épouse et la demande en mariage, habituellement formulée par le père ou par les parents de l’époux, étaient suivis des fiançailles. Ces dernières constituaient un engagement formel ratifié par les parents de l’épouse, d’une part, et fréquemment, par un ami ou un représentant légal de l’époux, d’autre part. — Gen. 24:1-4; Jean 3:29.
Le môhar, c’est-à-dire la dot ou prix de l’épouse, jouait un rôle important dans les fiançailles. Le môhar est mentionné trois fois dans la Bible (Gen. 34:12; Ex. 22:16, 17; I Sam. 18:25). Il était généralement payé aux parents. Ainsi, le serviteur d’Abraham donna des “choses de choix” à la mère de Rébecca et à son frère Laban, lequel joua un rôle prédominant dans la conclusion de l’accord (Gen. 24:53). Le môhar pouvait également revêtir la forme de services rendus (Gen. 29:15-30; Josué 15:16). Exode 22:16, 17 montre que le père d’une jeune fille qui avait été séduite devait toucher le môhar comme indemnité pour l’offense subie, même s’il refusait de donner sa fille en mariage. Parfois, la mariée recevait un présent de son père en guise de “cadeau d’adieu”. D’autres fois, on lui offrait quelque chose au moment de ses fiançailles; c’est ce qui se passa pour Rébecca. — I Rois 9:16; Josué 15:17-19; Gen. 24:53.
Pour les Juifs, les fiançailles constituaient un engagement si sérieux que, dans le cas où le mariage n’avait pas lieu, soit parce que le fiancé changeait d’avis ou pour quelque raison valable, la jeune fille ne pouvait épouser un autre homme avant d’être légalement dégagée de cet accord par un acte de divorce (Mat. 1:19). Si la fiancée commettait la fornication, elle était considérée comme adultère et condamnée à mort (Deut. 22:23-26). Même lorsqu’un homme avait des rapports sexuels avec une esclave qui avait été promise à un autre homme, mais qui n’avait pas encore été rachetée, on les jugeait tous deux coupables et on les punissait. Toutefois, ils n’étaient pas mis à mort, parce que la femme n’était pas encore libre (Lév. 19:20-22). Le fiancé était exempté du service militaire. — Deut. 20:7.
En général, il ne se passait pas des années entre les fiançailles et le mariage, bien qu’un intervalle fût parfois nécessaire pour permettre à l’époux de payer le prix ou d’effectuer le service convenu. Dans le cas de Jacob, les fiançailles durèrent sept années, pendant lesquelles il servit pour obtenir Rachel, mais se vit donner Léa à la place. Il dut attendre encore une semaine pour s’unir à Rachel, et il continua de servir Laban sept ans de plus pour elle. — Gen. 29:20-28.
L’ÉPOUSE DU CHRIST
Jésus Christ est fiancé à sa future épouse, la congrégation chrétienne, qui est son corps (Éph. 1:22, 23). Le jour de la Pentecôte de l’an 33, les premiers membres de l’Épouse reçurent l’esprit saint accompagné du don miraculeux des langues. Il s’agissait, en quelque sorte, de cadeaux de fiançailles, qui constituaient pour l’Épouse spirituelle du Christ “un gage de [son] héritage, en vue de la libération par rachat de la possession personnelle de Dieu, à sa glorieuse louange”. (Éph. 1:13, 14.) L’apôtre Paul, s’adressant aux disciples à qui il avait fait connaître la vérité relative à Christ comme à des personnes promises en mariage, les exhorta à garder leur pureté pour le Christ, comme une vierge chaste (II Cor. 11:2, 3). Ceux qui sont promis au Christ sont considérés comme fiancés tant qu’ils sont sur la terre et ils sont invités au repas du mariage de l’Agneau, à son repas du soir. — Rév. 19:9.
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FidélitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIDÉLITÉ
Attachement loyal à un souverain ou à un gouvernement, à un chef, à une cause, etc. Ce terme évoque un attachement dévoué, un profond dévouement pour quelque chose ou pour quelqu’un, la sincérité manifestée à l’égard de celui ou de ceux envers qui l’on doit se montrer fidèle.
Dans les Écritures hébraïques, l’adjectif ḫâsîdh a été traduit par “fidèle”, “bon”, “saint” et par d’autres termes analogues. Le nom ḫêsêdh évoque la bonté, mais, outre l’idée de tendre attention ou de bonté motivée par l’amour, il désigne aussi la bonté qui s’attache avec amour à quelque chose ou à quelqu’un jusqu’à que le but recherché soit atteint. Telle est la bonté que Dieu manifeste envers ses serviteurs, bonté que ceux-ci doivent lui témoigner en retour. Elle s’apparente donc à la fidélité, à une fidélité juste, dévouée et sainte.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, le nom hosiotês et l’adjectif hosiôs expriment également l’idée de sainteté, de justice, de vénération, de dévotion et de piété, ainsi que le fait de d’acquitter avec soin de tous ses devoirs envers Dieu. Elle sous-entend de bonnes relations avec Dieu.
Il semble qu’aucun mot français n’exprime exactement la signification complète de ces termes hébreux et grecs, mais le mot “fidélité”, qui a le sens de loyauté et d’attachement lorsqu’on l’utilise par rapport à Dieu et à son service, en donne une bonne approximation. Le meilleur moyen de percevoir toute la portée des termes originaux est d’en examiner l’emploi dans la Bible.
LA FIDÉLITÉ DE JÉHOVAH
Jéhovah est le Dieu Très Saint, voué plus que tout autre à la justice, qui exerce une bonté de cœur indéfectible envers ceux qui le servent. Il agit avec justice et honnêtement même envers ses ennemis. Il est donc éminemment digne de foi (Rév. 15:3, 4). Sa fidélité à l’équité et à la droiture, alliée à son amour pour son peuple, l’incitent à agir pour rendre justice. — Rév. 16:5; comparez avec Psaume 145:17.
Jéhovah est fidèle à ses alliances (Deut. 7:9). À cause de l’alliance qu’il avait conclue avec Abraham, son ami, il a exercé la longanimité et la miséricorde envers la nation d’Israël pendant des siècles (II Rois 13:23; Jér. 3:12). Ceux qui lui sont fidèles peuvent avoir en lui une confiance totale (Ps. 37:27, 28). David, priant Dieu de lui prêter secours, déclara: “Avec celui qui est fidèle tu agiras avec fidélité; avec l’homme puissant, sans défaut, tu auras un comportement sans défaut.” — II Sam. 22:26.
Ceux qui sont fidèles à Jéhovah peuvent jouir de son intimité et compter sur son aide tant qu’ils restent fidèles. Ils peuvent se sentir totalement en sécurité, sachant qu’il se souviendra d’eux quoi qu’il arrive. Il garde leur voie (Prov. 2:8), leur vie ou leur âme. — Ps. 97:10.
JÉSUS CHRIST
Lorsqu’il était sur la terre, Jésus savait, grâce à la prophétie qui avait été donnée à son sujet, que Jéhovah n’abandonnerait pas l’âme de son principal “fidèle” au Schéol, et cela le fortifia grandement (Ps. 16:10). Le jour de Pentecôte de l’an 33, l’apôtre Pierre appliqua cette prophétie à Jésus en ces termes: “[David] a vu d’avance la résurrection du Christ et en a parlé, disant qu’il n’a pas été abandonné à l’Hadès et que sa chair non plus n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité: ce dont nous, nous sommes tous témoins.” (Actes 2:25-28, 31, 32; comparez avec Actes 13:32-37). Un commentaire sur Actes 2:27 (The Expositor’s Greek New Testament) explique que l’hébreu ḫâsîdh (employé en Psaume 16:10) ne désigne pas seulement l’homme pieux, mais aussi celui qui est l’objet de la bonté de cœur de Dieu.
DIEU EXIGE LA FIDÉLITÉ
Jéhovah exige que ses serviteurs se montrent fidèles. En fait, ils doivent l’imiter (Éph. 5:1). L’apôtre Paul invita les chrétiens à “revêtir la personnalité nouvelle qui a été crée selon la volonté de Dieu dans une justice et une fidélité vraies”. (Éph. 4:24.) En encourageant les congrégations à avoir recours à la prière, l’apôtre déclara: “Je veux donc qu’en tout lieu les hommes continuent à prier, en levant des mains fidèles, sans courroux ni discussions.” (I Tim. 2:8). La fidélité constitue l’une des principales conditions requises pour être nommé surveillant dans la congrégation de Dieu. — Tite 1:8; voir BONTÉ DE CŒUR.
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FielAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIEL
Liquide sécrété par le foie et qui s’accumule dans la vésicule biliaire, une petite poche en forme de poire appliquée sur la face inférieure droite du foie. La vésicule biliaire peut emmagasiner environ quatre centilitres de fiel ou bile. Il s’agit d’un liquide jaune ou verdâtre, extrêmement amer, qui sert à la digestion. On en vint à associer le fiel avec ce qui est amer ou toxique; c’est ainsi que la Bible emploie ce terme.
En décrivant sa cruelle épreuve, Job dit, figurément parlant, que sa vésicule biliaire est répandue à terre (Job 16:1, 13). Plus tard, employant lui aussi un langage figuré, Zophar accuse sournoisement Job d’avoir agi méchamment et dit que sa “nourriture” deviendra, au-dedans de lui, comme “un fiel [un venin] de cobras”. Il déclare qu’une arme transpercera “son fiel [sa vésicule biliaire]”. (Job 20:1, 14, 25.) Le terme hébreu qui est rendu ici par “fiel” est aussi traduit par “amer” dans de nombreuses versions françaises. — Deut. 32:32; Job 13:26; voir PLANTE VÉNÉNEUSE.
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FienteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIENTE
{Article non traduit.}
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Fiente de colombeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIENTE DE COLOMBE
(héb. ḫarêy yônîm).
Selon la description biblique, le siège que Ben-Hadad, roi de Syrie, avait mis devant Samarie engendra une famine si cruelle qu’“une tête d’âne [valait] quatre-vingts pièces d’argent, et un quart de cab de fiente de colombe, cinq pièces d’argent”. (II Rois 6:24, 25.) Ainsi donc, à cause du manque de nourriture, une tête d’âne, pourtant osseuse et peu charnue, devint un aliment coûteux (bien que l’âne fût un animal impur sous la Loi mosaïque), et même la fiente de colombe devint un bien de luxe. Peut-être utilisait-on la fiente comme combustible. S’il en est ainsi, le récit mentionne sans doute simplement le prix de la nourriture (une tête d’âne en l’occurrence) et celui du combustible nécessaire pour la faire cuire. Cette explication aurait au moins un parallèle biblique. En effet, le prophète Ézéchiel reçut l’ordre de décrire la situation tout aussi désespérée que connaîtrait Jérusalem en faisant cuire sa nourriture sur du fumier. — Ézéch. 4:12-17.
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FiertéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIERTÉ
Voir ORGUEIL.
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FièvreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FIÈVRE
La Bible désigne par ce terme toutes les maladies accompagnées d’une élévation de la température du corps. Le paludisme est l’une des maladies fébriles les plus répandues au Moyen-Orient. En Lévitique 26:16, le mot hébreu qaddaḫath, “fièvre brûlante, inflammation”, est traduit dans la version des Septante par une forme du mot grec iktéros ou “jaunisse”. Cette maladie, très fréquente elle aussi en Palestine, peut occasionner de la fièvre.
La dysenterie est une autre maladie fébrile dont la Bible parle en Actes 28:8. Cette affection se caractérise par une grave inflammation du côlon, qui déclenche parfois une évacuation de sang et de mucus et qui s’accompagne généralement d’une forte fièvre. Les écrivains médicaux de la Grèce antique alliaient souvent les deux mots “fièvre et dysenterie” pour désigner un état pathologique précis.
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