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  • Fête des Gâteaux non fermentés
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    • au levain des Pharisiens, qui est l’hypocrisie.” (Luc 12:1). En rapport avec la fête des gâteaux non fermentés, l’apôtre Paul prête un sens analogue au levain, lorsqu’il décrit l’attitude que les chrétiens doivent adopter. — I Cor. 5:6-8.

      Le 16 Nisan, le deuxième jour de la fête des Gâteaux non fermentés, le grand prêtre balançait les prémices de la moisson des orges, la première récolte de l’année. Il s’agissait donc, en quelque sorte, des premières prémices du pays (Lév. 23:10, 11). Fait éloquent, Jésus Christ fut ressuscité ce jour-​là, le 16 Nisan de l’an 33. — Voir PRÉMICES.

  • Fête des Huttes
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    • FÊTE DES HUTTES

      On l’appelle aussi fête de la Récolte ou fête des Tabernacles. En Lévitique 23:39, elle est encore désignée par l’expression “fête de Jéhovah”. On trouve les instruction relatives à sa célébration en Lévitique 23:34-43, Nombres 29:12-38 et Deutéronome 16:13-15. La fête avait lieu du 15 au 21 Éthanim, et une assemblée solennelle, ou sabbat, se tenait le 22. À l’origine, Éthanim (Tischri; septembre-​octobre) était le premier mois du calendrier juif. Cependant, après l’exode, il devint le septième mois de l’année sacrée, puisque Abib (Nisan; mars-​avril), qui était précédemment le septième mois, devint alors le premiers mois de cette année sacrée (Ex. 12:2). La fête des Huttes célébrait la récolte des fruits du sol, du grain et du vin, “le produit de la terre”. (Lév. 23:39.) On la présente aussi comme “la fête de la Récolte, au tournant de l’année”. Le sabbat du huitième jour fournissait une conclusion solennelle au cycle des fêtes de l’année. — Ex. 34:22; Lév. 23:34-38.

      La fête des Huttes clôturait effectivement l’année agricole des Israélites. C’était donc une époque de réjouissances et d’action de grâces pour la bénédiction que Jéhovah avait accordée à toutes leurs récoltes. D’autre part, puisque le jour des Propitiations n’avait eu lieu que cinq jours auparavant, le peuple avait le sentiment d’être en paix avec Jéhovah. Bien que seuls les mâles fussent tenus d’y assister, des familles entières s’y rendaient. Les participants devaient habiter dans des huttes pendant les sept jours que durait la fête. En règle générale, on dressait une hutte par famille (Ex. 34:23; Lév. 23:42). Ces huttes étaient construites dans les cours et sur les toits des maisons, ainsi que dans les cours du temple, sur les places publiques et sur les routes, jusqu’à la distance du chemin d’un jour de sabbat de Jérusalem. — Néh. 8:16.

      Pendant cette fête on offrait plus de sacrifices que pour aucune autre célébration de l’année. La nation sacrifiait treize taureaux le premier jour, puis un taureau de moins chaque jour. Ainsi, on offrait durant la fête 70 taureaux, ainsi que 119 autres victimes, agneaux, béliers et chevreaux, outre les offrandes céréalières et les libations. De plus, au cours de la semaine, les participants à la fête apportaient des milliers d’offrandes (Nomb. 29:12-34, 39). Le huitième jour, où l’on ne devait faire aucun travail pénible, on présentait un taureau, un bélier et sept agneau mâle âgés d’un an en holocauste, ainsi que des offrandes céréalières et des libations, et un bouc comme offrande pour le péché (Nomb. 29:35-38). On présentait aussi pendant la fête les prémices des dernières récoltes de l’année. En effet, la Pentecôte, quatre mois auparavant, n’avait marqué que la fin de la première moisson.

      Chaque année sabbatique, on lisait la Loi à tout le peuple au cours de la fête (Deut. 31:10-13). La première des vingt-quatre divisions sacerdotales établies par David commençait sans doute son service au temple construit par Salomon fut inauguré à l’époque de cette fête, en 1027 avant notre ère. — I Rois 6:37, 38; I Chron. 24:1-18; II Chron. 5:3; 7:7-10.

      Les actions de grâces joyeuses constituaient la caractéristique essentielle de cette fête et la distinguaient de toutes les autres. Jéhovah voulait que son peuple se réjouisse en lui. Nous lisons: “Vous devrez vous réjouir devant Jéhovah, votre Dieu.” (Lév. 23:40). Cette fête donnait aux Israélites l’occasion de rendre grâce pour la récolte. En effet, non seulement les céréales étaient rentrées mais on avait aussi récolté l’huile et le vin, qui contribuaient pour beaucoup aux joies de la vie. Pendant cette fête, les Israélites pouvaient se rappeler que leur prospérité et l’abondance de choses excellentes dont ils jouissaient ne venaient pas de leur propre force. Au contraire, ils devaient leur bien-être à la sollicitude de Jéhovah. Il convenait donc qu’ils méditent profondément sur ces choses. — Deut. 8:14, 18.

      COUTUMES ADOPTÉES PLUS TARD

      On en vint à adopter plus tard une coutume dont les Écritures hébraïques ne parlent pas, mais à laquelle les Écritures grecques chrétiennes font peut-être allusion (Jean 7:37, 38). Elle consistait à aller puiser de l’eau à l’étang de Siloam et à la verser, avec du vin, sur l’autel, à l’heure du sacrifice du matin. D’après la plupart des autorités, cela se faisait les sept jours de la fête, mais pas le huitième jour. Le prêtre se rendait à l’étang de Siloam avec la cruche en or (sauf le premier jour de la fête, qui était un sabbat; ce jour-​là, on prenait l’eau qui se trouvait dans un vase d’or du temple et que l’on était allé puiser la veille à Siloam). Il s’arrangeait pour revenir de Siloam au moment où les prêtre du temple étaient prêts à déposer les morceaux du sacrifice sur l’autel. Quand il entrait par la Porte des Eaux, d’autres prêtres l’annonçaient par une triple sonnerie de trompette. L’eau était ensuite versée dans un bassin et s’écoulait à la base de l’autel, tandis que l’on versait aussi le vin dans un bassin. À ce moment-​là, les musiciens du temple accompagnaient le chant du Hallel (Psaumes 113 à 118), tandis que les adorateurs agitaient leurs palmes en direction de l’autel. Cette cérémonie était destinée, pensait-​on, à rappeler aux Israélites que Dieu leur avait fourni l’eau du rocher dans le désert. Par ailleurs, c’était aussi une manière de demander à Dieu la pluie pour les cultures de l’année qui commençait, puisque, pour certaines d’entre elles, les semailles allaient bientôt débuter. — Ex. 17:6; Nomb. 20:8-11; Deut. 8:15.

      Une autre coutume quelque peu similaire voulait que les prêtre fassent une procession autour de l’autel chacun des sept jours de la fête, en chantant: “Ah! Jéhovah, sauve, s’il te plaît! Jéhovah, accorde le succès, s’il te plaît!” (Ps. 118:25). Cependant, le septième jour, ils devaient faire sept fois le tour de l’autel.

      Selon certaines sources rabbiniques, on suivait une autre coutume particulièrement intéressante à l’époque où Jésus était sur la terre. Cette cérémonie commençait à la fin du 15 Tischri, le premier jour de la fête, ou, plus exactement, au début du 16 Tischri, le second jour, et on la renouvelait les cinq soirs suivants. Dans la Cour des femmes, théâtre des préparatifs, on dressait quatre gigantesques porte-lampes d’or, chacun étant pourvu de quatre grands bols d’or. Quatre jeunes gens de famille sacerdotale montaient à des échelles avec de grandes cruches d’huile pour remplir les bols. Les vêtements usagés des prêtre servaient de mèches. Selon certains auteurs juifs, ces lampes répandaient une lumière si intense qu’on la voyait de très loin et qu’elle illuminait les cours des maisons de Jérusalem. Certains hommes, y compris des anciens, dansaient en tenant des torches enflammées et chantaient des louanges, accompagnés par des instruments de musique.

      Jésus fit probablement allusion au sens spirituel de la fête des Huttes, et peut-être à la cérémonie de l’eau de Siloam. En effet, “le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, debout, cria en disant: ‘Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive! Celui qui a foi en moi, comme l’a dit l’Écriture: “Du tréfonds de lui-​même couleront des torrents d’eau vive.”’” (Jean 7:37, 38). Peut-être pensait-​il aussi à l’illumination de Jérusalem par les lampes et les torches de l’esplanade du temple lorsque, un peu plus tard, il s’adressa aux Juifs en ces termes: “Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera absolument pas dans les ténèbres, mais il possédera la lumière de la vie.” (Jean 8:12). Peu après cet entretien avec les Juifs, Jésus a peut-être établi un rapport entre Siloam et les lumières de la fête quand il rencontra un aveugle-né. Après avoir répété à ses disciples: “Je suis la lumière du monde”, il cracha par terre, fit de l’argile avec sa salive, mit cet argile sur les yeux de l’homme et lui dit: “Va te laver à l’étang de Siloam.” — Jean 9:1-7.

      Assurément donc, la fête des Huttes fournissait une excellente conclusion à l’année agricole et au cycle des fêtes annuelles. Tout ce qui s’y rapportait respirait la joie, la bénédiction de Jéhovah, la paix et la vie.

  • Fête des Sorts
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    • FÊTE DES SORTS

      Voir PURIM.

  • Fête des Trompettes
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    • FÊTE DES TROMPETTES

      Cette fête avait lieu le premier jour (soit à la nouvelle lune) du septième mois, Éthanim (ou Tischri). Ce jour marquait le début de l’année civile chez les Juifs et, dès lors, cette fête se distinguait par son importance de la fête de la nouvelle lune, qui se tenait les onze autres mois. De plus, les instructions relatives à la fête des Trompettes précisaient que ce jour devait être mis à part, comme un jour de saint rassemblement où l’on ne pouvait faire aucun travail pénible.

      Cette fête tire son nom du commandement suivant: “Il faudra qu’ait lieu pour vous un repos complet, un Mémorial aux sonneries de la trompette.” “Ce devra être pour vous un jour de sonneries de trompette.” Ce jour-​là, on sacrifiait une jeune taureau, un bélier, sept agneaux mâles en parfait état, chacun âgé d’un an, le tout accompagné d’une offrande céréalière de fleur de farine arrosée d’huile et d’un chevreau mâle comme offrande pour le péché. Tout cela venait s’ajouter aux offrandes journalières constantes, ainsi qua’aux sacrifices spéciaux offerts à chaque nouvelle lune. — Lév. 23:24; Nomb. 29:1-6.

      En Lévitique 23:24, où l’on ordonne précisément de sonner de la trompette pour la nouvelle lune du septième mois, le terme traduit par “trompette” vient de l’hébreu ḫatsôtserâh. Ce nom désigne une trompette droite, un cornet, par opposition au cor ou shôphâr, qui, lui, était fabriqué dans une corne d’animal. Comme l’indique Psaume 81:3, il semble que l’on sonnait aussi du cor ou shôphâr à cette occasion, ainsi que pour les autres jours de nouvelle lune. Par ailleurs, la tradition affirme également qu’on se servait de ces deux instruments pour la fête des Trompettes.

  • Fête du Sabbat
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    • FÊTE DU SABBAT

      La Bible cite le sabbat du septième jour en rapport avec les fêtes et les nouvelles lunes établies. Ce jour devait surtout être consacré à la méditation des choses spirituelles et à l’enseignement de la Loi de Dieu. Certains jours de fête, comme les nouvelles lunes, étaient aussi des sabbats. Toutefois, en règle générale, le sabbat hebdomadaire limitait davantage les activités de la vie courante que la plupart des saints rassemblements ou sabbats des fêtes. Le jour du sabbat, on ne pouvait faire aucun travail, fût-​ce une activité pénible, commerciale ou domestique, pas même allumer un feu ou ramasser du bois dans cette intention. Dans le désert, lorsque le sabbat fut institué, il n’y avait pas de manne à ramasser ce jour-​là. C’est pourquoi il fallait en ramasser deux fois plus le sixième jour. — Ex. 16:22-27; 20:8; 35:2, 3; Nomb. 15:32-36; voir SABBAT (JOUR DU); SABBATIQUE (ANNÉE).

  • Fétiche
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    • FÉTICHE

      Objet que certaines personnes possèdent ou portent en guise de porte-bonheur, pour se protéger contre le mal ou la sorcellerie. Dans l’Antiquité, on employait toutes sortes d’amulettes: colliers, pierres précieuses, ornements et parchemins portant diverses inscriptions. Des prières ou des incantations étaient parfois écrites sur ces fétiches. Superstitieux, celui qui possédait un fétiche s’imaginait qu’il le protégeait contre les accidents, la maladie et les démons. Ceux qui voulaient avoir des fétiches sur eux les perçaient généralement afin de les porter en pendentif.

      Les Hébreux et les chrétiens fidèles ne portaient pas d’amulettes. Cependant, les “filles de Sion”, infidèles et hautaines, portaient certains objets qui n’étaient pas de simples ornements, mais des fétiches. Il s’agissait, entre autres choses, d’“ornement en forme de lunes”, c’est-à-dire d’amulettes qui avaient la forme d’un croissant renversé, lequel était peut-être la représentation symbolique de la déesse Astarté (És. 3:18). Les Madianites avaient des ornements en forme de lunes du même genre. Ils en suspendaient au cou de leurs chameaux, probablement dans l’intention de les rendre plus féconds (Juges 8:21, 26). Les “filles de Sion” portaient aussi des “bandeaux”, ou, plus littéralement, de “petits soleils”. Leurs ornements en forme de lunes et leurs “petits soleils” pouvaient ressembler aux croissants lunaires et aux disques solaires trouvés à Ras Shamra, et ils étaient peut-être liés au culte d’une déesse de la fertilité.

      Les fétiches égyptiens avaient souvent la forme de créatures associées à diverses fausses divinités. Ce pouvaient être des modèles réduits de taureaux, de crocodiles,

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