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DoigtAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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pour réaliser ses desseins, les serviteurs de Dieu devaient, dans un sens figuré, ‘lier ses commandements à leurs doigts’ comme un rappel constant qui les guiderait dans toutes leurs actions. — Prov. 7:2, 3; comparez avec Psaume 144:1.
Lorsqu’une délégation d’Israélites demanda au roi Roboam d’alléger le dur service que Salomon, son père, leur avait imposé, les jeunes serviteurs du roi lui conseillèrent de répondre que ‘son petit doigt serait assurément plus gros que les hanches de son père; cette métaphore signifiait qu’il leur imposerait un fardeau encore plus lourd (I Rois 12:4, 10, 11). Le terme hébreu traduit ici par “petit doigt” signifie “petit, moindre, de peu d’importance”.
Jésus Christ illustra de façon semblable la domination dure et arrogante des scribes et des Pharisiens. Pour montrer que ces chefs religieux répugnaient à aider aussi peu que ce soit le peuple à porter ses fardeaux, Jésus déclara: “Ils lient de lourdes charges et les posent sur les épaules des hommes, mais eux, ils ne veulent pas les bouger du doigt.” — Mat. 23:2-4.
2. La plus petite mesure linéaire dont parle la Bible. Un doigt équivalait à un quart de palme ou à un vingt-quatrième de coudée (soit un peu moins de deux centimètres). Le texte de Jérémie 52:21, précise que l’épaisseur du cuivre des colonnes appelées Jakin et Boaz était de quatre doigts (environ 7,4 cm). — I Rois 7:15, 21.
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Doigt, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DOIGT, II
{Voir DOIGT (entrées “Finger” et “Fingerbreadth” regroupées en français).}
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DominationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DOMINATION
Voir SOUVERAINETÉ.
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Dons, présentsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DONS, PRÉSENTS
Depuis les temps les plus reculés, les présents ont joué un rôle important dans la vie de tous les jours. Le vieux serviteur d’Abraham offrit des bijoux à Rébecca après avoir eu la preuve que Jéhovah l’avait choisie pour être la femme d’Isaac (Gen. 24:13-22). Puis, lorsque Laban et Béthuel donnèrent leur accord pour le mariage, le serviteur d’Abraham offrit d’autres cadeaux à Rébecca ainsi que “des choses de choix à son frère et à sa mère”. (Gen. 24:50-53.) Plus tard, quand Abraham transmit tous ses biens à Isaac, il ne manqua pas toutefois d’offrir des dons aux fils de ses concubines avant de les envoyer au loin. — Gen. 25:5, 6; comparez avec II Chroniques 21:3.
DONS EN VUE D’OBTENIR CERTAINS AVANTAGES
Les dons étaient souvent offerts dans le but d’obtenir quelque chose. Jacob prépara un don impressionnant de têtes de bétail pour Ésaü, afin de trouver faveur aux yeux de son frère (Gen. 32:13-18; 33:8). On comprend mieux pourquoi Jacob insista pour qu’Ésaü accepte son don quand on sait que, selon la coutume orientale, celui qui refusait un présent signifiait par là qu’il ne voulait pas accorder sa faveur au donateur (Gen. 33:10). Pour se concilier la bienveillance de l’administrateur des vivres égyptien qui leur avait parlé durement (et qui était en fait leur propre frère, Joseph), les fils de Jacob suivirent les conseils de leur père et prirent avec eux les plus beaux produits du pays pour les lui offrir. — Gen. 42:30; 43:11, 25, 26.
Celui qui fait des dons, peut en retirer directement des bienfaits, comme l’indique ce proverbe: “Le don d’un homme lui fera une grande ouverture, et il le mènera devant les grands.” (Prov. 18:16). Un don peut calmer la colère, mais il n’apaisera pas la rage de l’homme valide envers celui qui commet l’adultère avec sa femme, quel que soit le montant du présent que celui-ci pourrait lui offrir. — Prov. 21:14; 6:32-35.
DONS AUX ROIS ET AUX PROPHÈTES
Il semble que les personnes qui rendaient visite à un roi avaient coutume de lui apporter des présents. Il est dit au sujet des “hommes qui ne valaient rien” et qui méprisaient Saül, qu’ils ne lui apportèrent pas le don. Salomon, tout particulièrement, reçut des présents en grande quantité de la part de ceux qui venaient de pays lointains pour entendre sa sagesse. Les astrologues qui vinrent voir ‘celui qui étaient né roi des Juifs’ ne firent que suivre cette coutume quand ils offrirent des présents au jeune enfant Jésus (I Sam. 10:27; I Rois 10:10, 24, 25; Mat. 2:1, 2, 11; voir aussi II Rois 20:12; II Chroniques 17:5). De même, ceux qui s’adressaient à un prophète lui apportaient parfois un don (I Sam. 9:7; II Rois 8:8, 9). Toutefois, les prophètes de Dieu n’attendaient ni ne recherchaient de dons pour leur services, comme le montre le cas d’Élisée qui refusa le “présent de bénédiction” que lui offrit Naaman. — II Rois 5:15, 16.
EN RÉCOMPENSE ET EN SIGNE DE RÉJOUISSANCE
On faisait des dons pour récompenser ceux qui exécutaient une certaine tâche avec succès (II Sam. 18:11; Dan. 2:6, 48; 5:16, 17, 29). Selon la Loi, on ne devait pas renvoyer un esclave libéré les mains vides, mais il devait recevoir un don, quelque chose provenant du troupeau, de l’aire de battage et du pressoir à huile et à vin (Deut. 15:13, 14). Les occasions de grandes réjouissances pouvaient s’accompagner de distribution de présents. — Esther 9:20-22; comparez avec Révélation 11:10.
DONS CONCERNANT LE SANCTUAIRE
Dieu prit les Lévites comme un don pour la maison d’Aaron, comme ceux qui avaient été donnés à Jéhovah pour faire le service du sanctuaire (Nomb. 18:6, 7). De même, les Gabaonites et tous ceux qui furent constitués serviteurs au sanctuaire étaient appelés Néthinim, mot qui signifie “les donnés”. (Josué 9:27; I Chron. 9:2; Esdras 8:20.) En outre, on désignait sous le nom de dons les contributions versées au profit du service du sanctuaire ainsi que les sacrifices. — Ex. 28:38; Lév. 23:37, 38; Nomb. 18:29; Mat. 5:23, 24; Luc 21:1.
En tant que Créateur, Jéhovah possède toutes choses. Par conséquent, celui qui fait un don matériel pour l’avancement du vrai culte ne fait que rendre à Dieu une portion de ce qu’il a reçu de lui à l’origine. — Ps. 50:10; I Chron. 29:14.
CONSEILS RELATIFS AUX DONS
Les présents sous forme de pots-de-vin peuvent détruire le cœur et pervertir la justice, aussi les Écritures nous exhortent-elles à haïr de tels dons. Dieu condamne également ceux qui courent après les cadeaux (Deut. 16:19, 20; Eccl. 7:7; Prov. 15:27; És. 1:23). Enfin, “l’homme qui se glorifie d’un don dans le mensonge”, c’est-à-dire qui ne fait pas les actions dont il se vante, est comparé à des nuages vaporeux et à un vent sans pluie torrentielle (Prov. 25:14). Celui qui fait des dons peut avoir beaucoup de compagnons, mais ses largesses ne lui assurent pas des amitiés durables. — Prov. 19:6.
Les Écritures grecques chrétiennes censurent vigoureusement certaines pratiques relatives aux dons. Jésus condamna les scribes et les Pharisiens parce qu’ils passaient outre au commandement d’honorer son père et sa mère. D’après eux, si quelqu’un déclarait que ses biens matériels étaient un don voué à Dieu, il était libéré de l’obligation d’aider ses parents (Mat. 15:1-6; voir CORBAN). Il n’y a aucun mérite à donner parce qu’on attend quelque chose en retour (Luc 6:30-36; 14:12-14). Pour plaire à Jéhovah, nos dons doivent être désintéressés et faits sans ostentation. — Mat. 6:2-4; I Cor. 13:3.
LA GÉNÉROSITÉ CHRÉTIENNE
Les premiers chrétiens aidaient leurs frères dans le besoin au moyen de dons ou de contributions (Rom. 15:26; I Cor. 16:1, 2). Cependant, tous ces dons étaient volontaires, comme l’indiquent les paroles suivantes de Paul: “Que chacun fasse comme il l’a résolu dans son cœur, non avec regret ni par contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.” (II Cor. 9:7). Les chrétiens aidaient également ceux qui, comme l’apôtre Paul, se consacraient entièrement au “ministère de la parole”. Toutefois, tout en appréciant beaucoup la générosité de ses frères à son égard, Paul ne recherchait pas leurs dons. — Phil. 4:15-17.
Les chrétiens peuvent donner quelque chose de plus précieux encore qu’une aide matérielle. Ils procureront plus de bonheur en faisant don de leur temps et de leurs capacités pour édifier d’autres personnes mentalement et spirituellement. Le plus grand présent que l’on puisse faire à quelqu’un est de l’aider à comprendre la Parole de Dieu, puisque cela peut le conduire à la vie éternelle. — Jean 6:26, 27; 17:3; Actes 20:35; Rév. 22:17.
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Dons de DieuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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DONS DE DIEU
Les dons que Dieu accorde aux hommes sont une expression de sa faveur imméritée. Par lui-même, le mot kharisma (pl. kharismata), qui figure dix-sept fois dans les Écritures grecques chrétiennes, implique l’idée d’un don accompagné de faveur imméritée (kharis) de la part de Dieu (Rom. 6:23; I Cor. 12:4; II Tim. 1:6; I Pierre 4:10). Il convient donc que nous utilisions ces dons non seulement pour le bien de nos semblables, mais aussi pour la gloire de Jéhovah qui nous les a donnés (I Pierre 4:10, 11). Ces dons ne sont pas destinés à servir les intérêts égoïstes de celui qui les reçoit. Puisqu’il a “reçu gratuitement”, il est dans l’obligation de ‘donner gratuitement’. — Mat. 10:8.
“Tout beau don et tout présent parfait vient d’en haut.” (Jacques 1:17). Jéhovah donne généreusement, permettant aussi bien aux justes qu’aux méchants de bénéficier du soleil et de la pluie. En fait, il “donne à toutes les personnes la vie et le souffle et toutes choses”. Les dons de Dieu, y compris la nourriture, la boisson et le fait de voir le bien pour son dur travail, sont pour le plaisir de l’homme (Mat. 5:45; Actes 17:24, 25; Eccl. 3:12, 13; 5:19; I Tim. 6:17). Quand, dans sa faveur imméritée, Jéhovah a offert son Fils en sacrifice comme rançon, il a fait un don d’une valeur inestimable, et ceux qui exercent la foi dans ce sacrifice peuvent recevoir par ce moyen un don: la vie éternelle (Rom. 6:23; Jean 3:16). Le célibat comme le mariage sont des dons de Dieu, et nous pouvons en jouir dans les limites qu’il a prescrites. Puisque la personne non mariée dispose de plus de liberté pour se consacrer au service de Jéhovah sans en être distraite, le célibat est le meilleur des deux dons. — Prov. 18:22; Mat. 19:11, 12; I Cor. 7:7, 17, 32-38; Héb. 13:4.
“DONS EN HOMMES”
Les tâches confiées aux chrétiens dans l’organisation terrestre de Dieu sont vraiment des dons de Jéhovah (Nomb. 18:7; Rom. 12:6-8; Éph. 3:2, 7). Ceux qui ont le privilège de se voir confier une certaine fonction grâce à la faveur imméritée de Dieu sont aussi appelés des “dons en hommes”. En tant que représentant de Dieu et Chef de la congrégation, Jésus Christ a donné ces hommes à la congrégation, afin que chacun de ses membres soit édifié et parvienne à la maturité (Éph. 4:8, 11, 12). Pour s’acquitter fidèlement de ses responsabilités pour le bien des autres, celui qui a reçu un tel don doit continuer à le cultiver et ne jamais le négliger (I Tim. 4:14; II Tim. 1:6). Avec l’aide de Jéhovah, quiconque s’efforce résolument d’utiliser au mieux ses facultés et de surmonter les obstacles qui se présentent, peut cultiver la capacité d’accomplir n’importe quel service assigné par Dieu. — Phil. 4:13.
DONS DE L’ESPRIT
Au premier siècle de notre ère, des dons miraculeux accompagnèrent le baptême dans l’esprit saint. Ils faisaient fonction de signes et de présages, témoignant du fait que Dieu ne se servait plus de la congrégation juive, mais que son approbation reposait désormais sur la congrégation chrétienne établie par son Fils (Héb. 2:2-4). Le jour de la Pentecôte, des dons miraculeux accompagnèrent l’effusion de l’esprit saint et, dans tous les cas mentionnés par la suite dans les Écritures, ces dons miraculeux de l’esprit ne furent transmis qu’en présence d’un ou de plusieurs apôtres choisis directement par Jésus (Actes 2:1, 4, 14; 8:9-20; 10:44-46; 19:6). De toute évidence, la mort des apôtre mit fin à la transmission des dons miraculeux de l’esprit, et ceux-ci cessèrent complètement lorsque les chrétiens qui les avaient reçus disparurent de la scène terrestre.
Accomplir des œuvres apparemment miraculeuses n’est pas en soi une preuve que l’on a l’approbation divine; d’autre part, même si les serviteurs de Dieu sont incapables de faire des miracles avec l’aide de l’esprit de Dieu, cela ne doit pas laisser supposer qu’ils ne sont pas réellement employés par Lui (Mat. 7:21-23). Les chrétiens du premier siècle n’étaient pas tous capables d’accomplir des œuvres de puissance, de guérir, de parler en langues ou de traduire celles-ci. Paul et assurément d’autres chrétiens avaient reçu un
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