BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Généalogie
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • renseignements dont ils avaient besoin. Ils se sont servis de ces listes pour prouver valablement tout ce qui était alors à prouver. Selon toute vraisemblance, les généalogies qu’ils ont dressées étaient tout à fait acceptées par leurs contemporains, qui aussi, étaient au courant des faits et avaient accès aux registres. En toute logique, nous devons tenir compte de la situation qui préoccupait les rédacteurs. Ainsi, Esdras et Néhémie s’intéressèrent à ces questions en temps de réorganisation. Or les généalogies qu’ils compilèrent étaient nécessaires au bon fonctionnement d’institutions essentielles à la nation.

      Ces généalogies variaient forcément d’une époque à l’autre. En effet, de nouveaux noms étaient ajoutés, tandis que d’autres étaient retranchés. Bien souvent on ne nommait que les chefs des familles principales, surtout s’ils appartenaient à un passé lointain. Dans certains cas les personnages moins connus pouvaient être mentionnés parce que leur nom avait un intérêt à cette époque-​là. Parfois les sources de renseignements ne fournissaient peut-être que des listes partielles. Par exemple, certaines portions de la généalogie pouvaient manquer, à moins que le chroniqueur lui-​même n’aient sauté plusieurs parties qui n’étaient pas indispensables pour atteindre le but qu’il s’était fixé. D’ailleurs, nous n’en avons pas davantage besoin aujourd’hui.

      Pour reprendre les termes de l’apôtre Paul, “toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l’homme de Dieu soit tout à fait qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne”. (II Tim. 3:16, 17.) Nous pouvons donc nous servir des généalogies consignées dans la Bible avec une entière confiance. Elles fournissaient des statistiques démographiques, utiles tant pour l’époque de leur rédaction que pour notre temps. Du point de vue généalogique, elles nous donnent la certitude que Jésus Christ était bien la postérité d’Abraham, promise et attendue depuis de nombreux siècles. Elles nous aident grandement à faire remonter la chronologie jusqu’à l’époque d’Adam, ce qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs. Elles nous montrent que “d’un seul homme [Dieu] a fait toutes les nations d’hommes pour habiter sur toute la surface de la terre, et il a établi par décret les temps assignés et les limites fixées de l’habitation des hommes”. (Actes 17:26.) Grâce à elles, nous voyons bien que “quand le Très-Haut donna aux nations un héritage, quand il sépara l’un de l’autre les fils d’Adam, alors il fixa la limite des peuples eu égard au nombre des fils d’Israël” (Deut. 32:8), et nous nous faisons une meilleure idée des liens de parenté qui unissent les nations.

      Connaissant l’origine de l’homme et sachant qu’Adam était au début “fils de Dieu” (Luc 3:38), nous saisissons toute la justesse de cette déclaration: “De même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché.” (Rom. 5:12). Cette connaissance nous montre clairement comment Jésus Christ peut être “le dernier Adam” et le “Père éternel”. Puisque tous les hommes descendent d’Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus à la vie”. (És. 9:6; I Cor. 15:22, 45.) Nous percevons mieux encore le dessein de Dieu, qui veut amener tous les humains obéissants à devenir “enfants de Dieu” et à jouir avec lui des relations qui en découlent (Rom. 8:20, 21). Nous remarquons que Jéhovah témoigne de la bonté de cœur envers ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements “jusqu’à mille générations”. (Deut. 7:9.) Nous voyons combien ce Dieu fidèle à son alliance est véridique, comment il a préservé avec soin un récit historique sur lequel nous pouvons fonder notre foi en toute sûreté. Oui, comme d’autres aspects de la Bible, la généalogie démontre que Dieu est le grand Historien qui a rapporté et conservé les événements.

      LE CONSEIL DE PAUL SUR LES GÉNÉALOGIES

      Entre 61 et 64 de notre ère, l’apôtre Paul conseilla à Timothée de ne pas prêter attention à “des fables et à des généalogies qui ne mènent à rien, mais qui donnent lieu à des questions pour les recherches plutôt qu’à la dispensation de quelque bien par Dieu, pour ce qui est de la foi”. (I Tim. 1:4.) Nous nous ferons une meilleure idée de la portée de cet avertissement en considérant l’attitude extrémiste que les Juifs adoptèrent plus tard envers les recherches généalogiques, ainsi que la minutie avec laquelle ils faisaient des recherches sur la moindre divergence éventuelle. Ainsi, à en croire le Talmud, ‘on pourrait charger neuf cent chameaux avec les commentaires qui ont été écrits sur I Chroniques 8:37 à 9:44’. (Une partie de la Bible consacrée aux généalogies.) Pareillement, une encyclopédie juive (The Jewish Encyclopedia, 1903, t. 5, p. 597) déplore l’orgueil que beaucoup de Juifs tirent de leur arbre généalogique.

      Il était inutile de se livrer à des études et à des discussions sur ce genre de sujets, et ce d’autant plus à l’époque où Paul écrivit à Timothée. En effet, la préservation des registres généalogiques avait perdu de son importance, puisque Dieu n’admettait plus aucune distinction entre Juifs et Gentils dans la congrégation chrétienne (Gal. 3:28). De plus, les généalogies avaient déjà démontré que le Christ était issu de la lignée de David. Enfin, peu après cette exhortation de Paul, Jérusalem allait être détruite et, avec elle, les registres de la nation juive. Dieu n’a pas jugé bon de les préserver davantage. C’est pourquoi Paul désirait ardemment que Timothée et les congrégations chrétiennes ne se détournent pas des choses importantes pour consacrer leur temps à des recherches et à des controverses sur des généalogies personnelles, ce qui n’édifierait en rien leur foi chrétienne. La généalogie biblique suffit à prouver que Jésus est bel et bien le Messie. Dans ce domaine, c’est là la question la plus chère aux chrétiens. Les autres généalogies des Écritures attestent l’authenticité du texte biblique, démontrant à l’évidence qu’il s’agit vraiment d’un récit historique.

  • Généalogie de Jésus Christ
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GÉNÉALOGIE DE JÉSUS CHRIST

      Le premier chapitre de Matthieu rapporte la généalogie de Jésus à partir d’Abraham. De son côté, la généalogie consignée en Luc, chapitre 3, remonte jusqu’à “Adam, fils de Dieu”. En fait, la généalogie de Jésus est la seule qui figure dans les Écritures grecques chrétiennes. On la retrouve en partie dans les chapitres 1 à 3 du premier livre des Chroniques, tout au moins depuis Adam jusqu’aux fils d’Élioénaï, en passant par Jéconias (Jéhoïakin) et Zorobabel, membres de la lignée royale issue de Salomon. Les livres de la Genèse et de Ruth fournissent à eux deux la généalogie d’Adam à David.

      Ces trois dernières listes sont en parfait accord depuis Adam jusqu’à Arpacschad (Arphaxad), avec quelques petites variantes pour certains noms, comme dans le cas de Kénan, qui est appelé “Caïnan” en Luc 3:37. Ensuite, les listes de Genèse et de Ruth s’accordent avec celle des Chroniques jusqu’à David, tandis que Luc ajoute un autre “Caïnan” entre Arpacschad et Schalah (Luc 3:35, 36). De Salomon à Zorobabel, le récit des Chroniques et celui de Matthieu concordent dans l’ensemble, bien que Matthieu omette certains noms.

      LES DIFFICULTÉS DE LA GÉNÉALOGIE SELON MATTHIEU

      Matthieu divise la généalogie d’Abraham à Jésus en trois parties de quatorze génération chacune (Mat. 1:17). Il s’agissait peut-être d’un procédé mnémonique. Toutefois, lorsque l’on compte les noms, on en trouve quarante et un, et non quarante-deux. On a donc pensé que ces noms pouvaient être classés comme suit:

      Quatorze noms se succèdent d’Abraham à David. Ensuite, on considère que David est le premier des quatorze noms qui suivent et qui se terminent par Josias. Enfin, on peut faire commencer la troisième série de quatorze noms par Jéconias (Jéhoïakin), pour aboutir à Jésus. À ce sujet, il est intéressant de remarquer que Matthieu répète le nom de David, le mentionnant d’abord comme le dernier de la première série des quatorze noms qui suivent. Ensuite, il répète pareillement l’expression “la déportation à Babylone”, qu’il associe à Josias et à ses fils. — Mat. 1:17.

      Matthieu a pu copier intégralement sa liste sur le registre public dont il s’est servi, à moins qu’il n’ait volontairement omis certains chaînons par souci d’aider la mémoire de ses lecteurs. Toujours est-​il que, pour expliquer l’omission des trois rois de la lignée de David entre Joram et Ozias (Azariah), on a avancé l’explication suivante: Joram a épousé Athalie, une femme méchante de la maison d’Achab et fille de Jézabel, faisant ainsi entrer une lignée maudite dans la dynastie des rois de Juda (I Rois 21:20-26; II Rois 8:25-27). Matthieu nommerait donc Joram, le premier à faire partie de cette sinistre alliance, puis il omettrait les noms des trois rois suivants (jusqu’à la quatrième génération), savoir Achaziah, Joas et Amasiah, qui n’étaient que les fruits de l’alliance en question. — Comparez Matthieu 1:8 avec I Chroniques 3:10-12.

      Matthieu présente Zorobabel comme le fils de Shéaltiel (Mat. 1:12), ce qui correspond avec d’autres passages de la Bible (Esdras 3:2; Néh. 12:1; Aggée 1:14; Luc 3:27). Pourtant, selon I Chroniques 3:19, Zorobabel était, selon la chair, le fils de Pédaïah, mais, du point de vue légal, celui de Schéaltiel, à la suite d’un mariage par lévirat. Il se peut aussi qu’après la mort de Pédaïah, son père Zorobabel ait été élevé par Schéaltiel comme son fils, et qu’il ait de ce fait été légalement reconnu pour tel.

      UN PROBLÈME DANS LA GÉNÉALOGIE SELON LUC

      Luc insère un second “Caïnan” entre Arphaxad (Arpacschad) et Schélah (Luc 3:35, 36; comparez avec Genèse 10:24; 11:12; I Chroniques 1:18, 24). La plupart des biblistes pensent qu’il s’agit d’une erreur de copiste. En effet, on ne trouve pas de “Caïnan” à cet endroit dans les listes généalogiques, ni selon les textes hébreux ou samaritains, ni selon les Targums, ni dans d’autres versions, excepté la Septante. D’ailleurs, ce nom ne semble même pas figurer dans la plus ancienne copie de cette dernière traduction. Josèphe, qui suit généralement la leçon de la Septante, présente directement Salé (Schélah) comme le fils d’Arphaxad (Arpacschad) (Histoire ancienne des Juifs, liv. I, chap. VI, par. 12). Irénée, Africanus, Eusèbe et Jérôme, écrivains des premiers siècles de notre ère, rejetèrent le second “Caïnan” qui figurait dans les copies de l’Évangile selon Luc, le considérant comme interpolation.

      COMPARAISON DES GÉNÉALOGIES SELON MATTHIEU ET LUC

      L’immense majorité des différences entre la généalogie de Jésus selon Luc et celle qui a été dressée par Matthieu se résolvent d’elles-​mêmes, sachant que Luc a établi sa généalogie en passant par Nathan, fils de David, et par Salomon, comme le fit Matthieu (Luc 3:31; Mat. 1:6, 7). Selon toute vraisemblance, Luc énumère les ascendants de Marie, montrant ainsi que Jésus descendait réellement et naturellement de David. En revanche, Matthieu, lui, prouve que Jésus pouvait légalement prétendre au trône de David, puisqu’il descendait de Salomon par Joseph, qui était du point de vue légal, le père de Jésus. Matthieu et Luc spécifient tous deux que Joseph n’était pas vraiment le père de Jésus, mais seulement son père adoptif, qui lui transmettait un droit légal. Matthieu rompt le style de toute sa généalogie lorsqu’il arrive à Jésus. Il écrit: “Jacob devint père de Joseph, l’époux de Marie, de laquelle naquit Jésus, qui est appelé le Christ.” (Mat. 1:16). Comme nous le remarquons, il ne dit pas que Joseph ‘devint père de Jésus’, mais qu’il était “l’époux de Marie, de laquelle naquit Jésus”. Luc, quant à lui, est encore plus explicite. En effet, après avoir montré que Jésus était le Fils de Dieu né de Marie (Luc 1:32-35), il déclare: “Jésus (...) étant, comme on le pensait, fils de Joseph, fils de Héli.” — Luc 3:23.

      Puisque Jésus n’était pas réellement fils de Joseph, mais Fils de Dieu, Luc rédigea sa généalogie afin de démontrer que le Christ était bel et bien, de par sa naissance humaine, un véritable fils de David, par l’intermédiaire de Marie qui, elle, était vraiment sa mère. Fait intéressant, le Talmud (Haghigha, 77, 4) présente Marie comme une fille de Héli.

      En fait, les deux généalogies (selon Matthieu et Luc) montrent que Jésus descendait de David, à la fois par Salomon et par Nathan (Mat. 1:6; Luc 3:31). En confrontant les listes de Matthieu et de Luc, nous remarquons qu’après s’être séparées, l’une passant par Salomon, l’autre par Nathan, elles se rejoignent en deux personnes, savoir Schéaltiel, fils de Jéconias, a peut-être épousé la fille de Néri, devenant le gendre de ce dernier, et étant appelé “fils de Néri”. Il est également possible que Néri n’ait pas eu de fils, de sorte que Shéaltiel aurait aussi été appelé son fils pour cette raison. Zorobabel, qui était probablement fils de Pédaïah en réalité, fut par la suite considéré, du point de vue légal, comme fils de Shéaltiel, ainsi que cela a été expliqué plus haut. — Comparez avec Matthieu 1:12; Luc 3:27; I Chroniques 3:17-19.

      Ensuite, les récits indiquent que Zorobabel eut deux fils, Rhésa et Abiud, et les lignées se séparent de nouveau à ce point (peut-être ne s’agissait-​il pas vraiment de fils, mais de descendants, ou l’un d’entre eux, au moins, pouvait être un gendre) (Luc 3:27; Mat. 1:13). Ici, les généalogies selon Matthieu et Luc diffèrent de la liste consignée en I Chroniques, chapitre 3, peut-être parce que Matthieu aurait omis délibérément un certain nombre de noms. D’ailleurs, il se peut aussi que Luc en ait fait autant. Toutefois, nous devons nous rappeler que ces divergences dans les listes généalogiques de Matthieu et de Luc existaient probablement déjà dans les registres généalogiques qui étaient alors utilisés et pleinement acceptés par les Juifs, et qu’il ne s’agissait sans doute pas de modifications apportées par Matthieu et par Luc.

      Nous pouvons donc parvenir à la conclusion suivante: Les deux listes de Matthieu et de Luc rassemblent ces deux vérités: 1) Jésus était vraiment le Fils de Dieu, l’héritier naturel du Royaume, en vertu de sa naissance miraculeuse par l’entremise de la vierge Marie, laquelle était issue de la famille de David, et 2) il en était aussi l’héritier légal dans la lignée masculine de David et de Salomon par Joseph, son père adoptif (Luc 1:32, 35; Rom. 1:1-4). Si les Juifs hostiles avaient accusé Jésus d’être un enfant illégitime, le fait que Joseph, conscient de la situation épousa Marie et lui accorda la protection de son beau nom et de son ascendance royale aurait suffi à réduire les calomniateurs au silence.

      [Tableau, pages 585, 586]

      LES LISTES GÉNÉALOGIQUES DE JÉSUS DANS LA BIBLE

      Genèse I Chroniques Matthieu Luc

      et Ruth chaps 1, 2, 3 chap 1 chap 3

      Adam Adam Adam

      Seth Seth Seth

      Énosch Énosch Énosch

      Kénan Kénan Caïnan

      Mahalalel Mahalalel Mahalaléel

      Jarèd Jarèd Jarèd

      Hénoch Hénoch Hénoch

      Métuschélah Métuschélah Métuschélah

      Lamech Lamech Lamech

      Noé Noé Noé

      Sem Sem Sem

      Arpacschad Arpacschad Arphaxad

      Caïnan

      Schélah Schélah Schélah

      Éber Éber Éber

      Péleg Péleg Péleg

      Réu Réu Réu

      Serug Serug Serug

      Nahor Nahor Nahor

      Térah Térah Térah

      Abram Abraham Abraham Abraham

      (Abraham)

      Isaac Isaac Isaac Isaac

      Jacob Jacob Jacob Jacob

      (Israël)

      Juda Juda Juda Juda

      (et Tamar) (et Tamar)

      Pérès Pérès Pérès Pérès

      Hesron Hesron Hesron Hesron

      Ram Ram Ram Arni (Ram?)

      Amminadab Amminadab Amminadab Amminadab

      Nahschon Nahschon Nahschon Nahschon

      Salmon Salmon (Salma, Salmon Salmon

      I Chron. 2:11) (et Rahab)

      Boaz Boaz Boaz Boaz

      (et Ruth) (et Ruth)

      Obed Obed Obed Obed

      Jessé Jessé Jessé Jessé

      David David David David

      (et Bath-Schéba)

      Salomon Salomon Nathana

      Roboam Roboam Mattatha

      Abijah Abijah Menna

      Méléa

      Asa Asa Éliakim

      Josaphat Josaphat Jonam

      Joseph

      Joram Joram Judas

      Achaziah Syméon

      Joas Lévi

      Amasiah Matthat

      Azariah (Ozias) Ozias Jorim

      (Azariah)

      Jotham Jotham Éliézer

      Achaz Achaz Jésus

      Ézéchias Ézéchias Er

      Manassé Manassé Elmadam

      Cosam

      Amon Amon Addi

      Josias Josias Melchi

      Jéhoïakim

      Jéconias Jéconias Néri

      (Jéhoïakin)

      Schéaltiel Schéaltiel Schéaltielb

      (Pédaïah)c

      Zorobabeld Zorobabel Zorobabel

      Rhésa

      Hananiah Abiud Joanan

      Joda

      Jéschaïah Éliakim Josech

      Sémeïn

      Réphaïah Azor Mattathias

      Maath

      Arnan Zadoc Naggaï

      Esli

      Obadiah Achim Nahum

      Amos

      Schécaniah Éliud Mattathias

      Joseph

      Schémaïah Éléazar Jannaï

      Melchi

      Néariah Matthan Lévi

      Élioénaï Matthat

      Jacob Héli

      (père de

      Marie)

      Joseph Joseph

      (gendre)

      Jésus Jésus

      (fils adoptif) (fils de

      Marie)

      [Notes du tableau]

      a À partir de Nathan, Luc dresse la généalogie de Jésus par son ascendance maternelle, tandis que Matthieu, lui, établit sa généalogie paternelle.

      b Schéaltiel, fils de Jéconias, était logiquement le gendre de Néri. — I Chron. 3:17; Luc 3:27.

      c Selon toute vraisemblance, Zorobabel était le véritable fils de Pédaïah, mais, du point de vue légal, le fils de Schéaltiel à la suite d’un mariage par lévirat, à moins qu’il n’ait été élevé par Schéaltiel après la mort de Pédaïah, son père, étant ainsi légalement reconnu comme fils de Schéaltiel. — I Chron. 3:17-19; Esdras 3:2; Luc 3:27.

      d Les listes se rejoignent en Schéaltiel et Zorobabel, après quoi elles se séparent de nouveau. Cette séparation s’opère peut-être par deux descendants de Zorobabel, à moins que l’une des trois listes ne fasse mention d’un de ses gendres.

  • Génération
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GÉNÉRATION

      (héb. dôr, époque, âge; les hommes vivant à une période donnée; aram. dâr [Dan. 4:3, 34]; gr. généa, ce qui est engendré, famille; les différents chaînons d’une généalogie; l’ensemble des hommes qui sont contemporains les uns des autres).

      La définition du mot français “génération” s’accorde avec celle de ces termes hébreu et grec. C’est en considérant le contexte biblique dans lequel ces mots s’inscrivent qu’on peut en déterminer la signification particulière.

      DIVERS SENS

      En Genèse 6:9, le terme “générations” est employé au sens de “contemporains”. En effet, à propos de Noé nous lisons: “Il se montrait sans défaut parmi ses contemporains [littéralement ‘générations’].” (NW, éd. de 1953, note en bas de page). En Job 42:16, le mot “génération” désigne le temps qui sépare la naissance des parents de celle des enfants.

      Les générations d’hommes issues du pécheur Adam ont été bien éphémères, lorsqu’on les compare à la terre, qui, elle, subsiste à jamais (Eccl. 1:4; Ps. 104:5). En revanche, les expressions “des générations sans nombre” ou “mille générations” s’appliquent à ce qui demeure pour des temps indéfinis (I Chron. 16:15; És. 51:8). Les Juifs reçurent l’ordre de célébrer la Pâque “dans toutes [leurs] générations”; il devaient donc continuer d’observer cette fête jusqu’à un temps qui n’était pas encore défini à cette époque-​là (Ex. 12:14). S’adressant à Moïse, Dieu déclara que son propre nom Jéhovah, était un Mémorial pour “des temps indéfinis”, “de génération en génération”, c’est-à-dire pour toujours (Ex. 3:15). De son côté, l’apôtre Paul montra que la gloire doit revenir à Dieu “pour toutes les générations”, ajoutant: “à tout jamais.” — Éph. 3:21.

      Le mot génération peut désigner une classe de gens caractérisés par des qualités ou par d’autres traits. Ainsi, la Bible parle de “la génération du juste” (Ps. 14:5; 24:6; 112:2), mais aussi d’une “génération de perversité”. (Deut. 32:5, 20.) Lorsqu’il était sur terre, Jésus Christ parla ainsi de la nation juive au sein de laquelle il vivait. L’apôtre Paul, quant à lui, applique ce genre d’expression au monde ennemi de Dieu en général, tel qu’il était à son époque. — Mat. 12:39; 16:4; 17:17; Marc 8:38; Phil. 2:14, 15.

      Un autre terme hébreu, tôldhôth, est parfois rendu par “générations”, “parenté” ou “postérité” (Nomb. 3:1; Ruth 4:18), mais aussi par “descendants”, “familles” ou “généalogies” (I Chron. 5:7; 7:2, 4, 9) ainsi que par “histoire”, “genèse” ou “livret de famille”. — Gen. 2:4; 5:1; 6:9; comparez Da; Dh; Jé; Os; TOB et d’autres traductions.

      DURÉE

      Lorsque le mot “génération” s’applique aux gens qui vivent à une époque donnée, on ne peut déterminer exactement la période de temps qu’il représente. Pour définir le sens de l’expression “cette génération”, il nous faut avoir recours au contexte. Jésus conclut les accusations qu’il avait portées contre les chefs religieux juifs en ces termes: “En vérité je vous le dis: tout cela viendra sur cette génération.” L’Histoire rapporte que, conformément à cette prédiction, la génération contemporaine de Jésus vécut la destruction de Jérusalem trente-sept ans après (en l’an 70) (Mat. 23:36). Plus tard dans la même journée, Jésus tint des propos pratiquement identiques, disant: “En vérité je vous le dis: Non, cette génération ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent.” (Mat. 24:34). Cependant, cette fois-​là, Jésus ne parlait pas seulement des choses qui s’abattraient sur l’Israël selon la chair. Il répondait plutôt aux apôtres, qui lui avaient demandé quel “signe” devrait marquer sa “présence” et “la conclusion du système de choses”. — Mat. 24:3.

      En notre vingtième siècle, la génération qui vit depuis 1914 a vu de nombreux événements terrifiants et plus graves que jamais se produire simultanément. Elle a connu des guerres internationales, de grands tremblements de terre, de terribles pestes, des famines généralisées, la persécution des chrétiens et d’autres conditions conformes au tableau que Jésus avait brossé en Matthieu, chapitre 24, en Marc, chapitre 13, et en Luc, chapitre 21.

  • Générosité
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GÉNÉROSITÉ

      Empressement noble et chaleureux à bénir autrui en donnant libéralement, de bon cœur. C’est là une idée que les rédacteurs bibliques ont souvent exprimée dans leurs écrits. Il s’agit en fait d’un sens plus profond que celui qu’on attache généralement aux mots français ‘généreux’ et ‘libéral’. Jéhovah est l’exemple même de la générosité, Celui qui pourvoit à tous les besoins de ses créatures obéissantes “selon sa volonté”. (I Jean 5:14; Phil. 4:19.) Tout beau don et tout présent parfait vient de lui, ce qui est également vrai

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager