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  • Grande Mer
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    • Joppé et à Césarée (Actes 10:5, 6, 24). Paul, quant à lui, s’est rendu à Paphos, à Troas, à Néapolis, à Cenchrées, à Éphèse, à Assos, à Mitylène et à Milet (Actes 13:13; 16:11; 18:18, 19; 20:14, 15). La Grande Mer est connue pour ses violentes tempêtes qui ont provoqué quantité de naufrages où beaucoup d’hommes ont trouvé la mort.

  • Grande route, route
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    • GRANDE ROUTE, ROUTE

      {Article non traduit.}

  • Grand Prêtre
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    • GRAND PRÊTRE

      (héb. hakkôhên haggâdhôl, “le prêtre grand”; gr. arkhiéréus, “prêtre en chef, grand prêtre”).

      La Bible emploie de nombreuses autres formules pour désigner le grand prêtre. Ainsi on l’appelle parfois “le prêtre, l’oint” (Lév. 4:3), “le chef” (II Chron. 24:6) ou, plus simplement, “le prêtre”. (II Chron. 24:6) ou, plus simplement, “le prêtre”. (II Chron. 26:17.) Dans ce dernier cas, le contexte montre souvent sans équivoque s’il est question du grand prêtre. Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’expression “prêtre en chef” s’applique, selon toute vraisemblance, aux principaux personnages de la prêtrise, ce qui pouvait comprendre d’anciens grands prêtres qui avaient été déposés et, peut-être, les chefs des vingt-quatre divisions sacerdotales. — Mat. 2:4; Marc 8:31.

      En vertu de la règle selon laquelle “nul homme ne s’approprie de soi-​même cet honneur, mais seulement quand il est appelé par Dieu”, c’est Jéhovah qui conféra à Aaron son office de premier grand prêtre d’Israël (Héb. 5:4). Chez les Israélites, la charge de grand prêtre qui échu d’abord à Aaron se transmit ensuite du père au fils aîné, à moins que ce dernier fût décédé ou qu’il ne remplît plus les conditions requises. Cela se vérifia pour les deux premiers fils d’Aaron, qui péchèrent contre Jéhovah et moururent (Lév. 10:1, 2; voir INSTALLATION). Le roi Salomon destitua un grand prêtre, en accomplissement d’un prophétie divine, et il installa à sa place un autre homme de la lignée d’Aaron qui remplissait les conditions requises (I Rois 2:26, 27, 35). Par la suite, lorsque Israël était sous la férule d’autres nations, les rois non juifs ôtaient et nommaient des grands prêtres selon leur bon plaisir. Il semble néanmoins que, tout au long de l’histoire de la nation juive, la charge de grand prêtre est restée la prérogative de la lignée d’Aaron, sauf, peut-être dans quelque cas d’exception, tel Ménélas (Ménélaüs), également appelé Onias (voir Histoire ancienne des Juifs, liv. XII, chap. VI, par. 1), qui, selon II Maccabées 3:4, 5 et 4:23 (AC), aurait été benjaminite.

      LES CONDITIONS REQUISES ET LES OBLIGATIONS DU GRAND PRÊTRE

      En raison de la dignité de sa fonction, de l’intimité dont il jouissait avec Jéhovah lorsqu’il représentait la nation devant lui et de la signification typique de son sacerdoce, le grand prêtre devait satisfaire à des exigences très strictes.

      En Lévitique 21:16-23, nous trouvons une liste de tous les défauts physiques qui pouvaient rendre quelqu’un inapte à la prêtrise en général. Toutefois, le grand prêtre, pour sa part, était aussi soumis à des restrictions supplémentaires. Ainsi, il ne pouvait épouser qu’une vierge d’Israël. Il ne lui était donc pas permis de se marier avec une veuve (Lév. 21:13-15). En outre, il n’avait pas le droit de se souiller pour les morts, c’est-à-dire de toucher un cadavre humain, pas même celui de son père ou de sa mère, car cela l’aurait rendu impur. Il ne devait pas non plus laisser sa tête devenir échevelée, ni déchirer ses vêtements pour les morts. — Lév. 21:10-12.

      La Bible ne spécifie pas l’âge minimum requis pour être nommé grand prêtre. Si elle montre que les Lévites cessaient leur service à l’âge de cinquante ans, elle ne fait, en revanche, aucune mention d’une retraite pour les prêtres. De plus, elle indique que le grand prêtre était nommé à vie (Nomb. 8:24, 25). Aaron avait quatre-vingt-trois ans lorsqu’il se présenta avec Moïse devant Pharaon. Apparemment, il fut oint comme grand prêtre l’année suivante (Ex. 7:7). Par ailleurs, il devait avoir à peu près cent vingt ans lorsqu’il mourut. Pendant toutes les années qui s’écoulèrent entre ces deux derniers événements, il accomplit son service sans prendre de retraite (Nomb. 20:28; 33:39). La loi relative aux villes de refuge montre également que le grand prêtre assumait sa charge jusqu’à sa mort. En effet, elle enjoignait à l’homicide involontaire de rester dans la ville jusqu’à la mort du grand prêtre. — Nomb. 35:25.

      SES VÊTEMENTS OFFICIELS

      S’il portait des vêtements de lin semblables à ceux des sous-prêtres quand il vaquait à ses activités courantes (Lév. 16:4), le grand prêtre devait néanmoins revêtir des vêtements spéciaux, splendides et glorieux, dans certaines circonstances. Les chapitres 28 et 39 du livre de l’Exode 28, 39 les décrivent ainsi que leur confection, exécutée sous la supervision de Moïse selon ce que Dieu avait ordonné. Son vêtement de dessous (sans parler de caleçons de lin qui allaient “des hanches jusqu’aux cuisses” et que tous les prêtres devaient porter “pour couvrir la chair nue”; Ex. 28:42) était la tunique (héb. kuttônéth) de fin lin (probablement blanc), ouvrage à carreaux. Cette tunique, apparemment à manches longues, qui descendait jusqu’aux chevilles était vraisemblablement tissée d’une seule pièce. En outre, une écharpe de fin lin retors, de fil bleu, violet rougeâtre et d’écarlate de cochenille entourait le corps, probablement au-dessus de la taille. — Ex. 28:39; 39:29.

      Le turban, qui différait vraisemblablement de la coiffure des sous-prêtres, était lui aussi de fin lin (Ex. 28:39). Une plaque brillante en or pur attachée sur le devant du turban portait l’inscription suivante, gravée: “La sainteté appartient à Jéhovah.” (Ex. 28:36). Cette plaque était appelée “le saint signe de la mise à part [ou consécration]”. — Ex. 29:6; 39:30.

      Par-dessus la tunique de lin, le grand prêtre mettait la tunique sans manches bleue (héb. meʽîl). Cette tunique-​là était probablement, elle aussi, tissée d’une seule pièce, avec une bordure résistante tout autour de l’ouverture qui l’empêchait de se déchirer. On la passait donc par la tête. Ce vêtement était plus court que la tunique de lin; des clochettes d’or et des grenades en fil bleu, violet rougeâtre et écarlate, étaient fixées en alternance sur son bord inférieur. On pouvait entendre les clochettes tintinnabuler tandis que le grand prêtre officiait dans le sanctuaire. — Ex. 28:31-35.

      L’éphod, une sorte de tablier qui recouvrait le dos et la poitrine et qui ne devait pas beaucoup descendre au-dessous de la taille, était porté par tous les prêtres, et même parfois par des gens qui n’appartenaient pas à la prêtrise (I Sam. 2:18; II Sam. 6:14). En revanche, l’éphod qui faisait partie de la tenue magnifique du grand prêtre était un ouvrage brodé, coûteux et particulièrement recherché. Il se composait de fin lin retors, de laine teinte avec de la pourpre d’un violet rougeâtre, d’écarlate de cochenille et de fil d’or que l’on préparait en battant des plaques d’or en feuilles minces, puis en les découpant en fils (Ex. 39:2, 3). Cet éphod comportait des épaulières qui étaient peut-être tissées avec la partie de devant et qui descendaient de chaque côté depuis les épaules jusqu’à la ceinture. Les deux parties de l’éphod étaient reliées sur les épaules par deux attaches en or, chacune sertie d’une pierre d’onyx. Chaque pierre portait, gravés, six noms des fils d’Israël (Jacob), selon l’ordre de leurs naissances. Une ceinture du même tissu devait assujettir l’éphod à la taille. Cette ceinture se trouvait “sur” l’éphod, peut-être attachée à ce vêtement dont elle faisait partie. — Ex. 28:6-14.

      Le pectoral du jugement, qui consistait sans aucun doute la partie la plus somptueuse de la tenue du grand prêtre, était fabriqué du même tissu que l’éphod. Il était de forme rectangulaire, deux fois plus long que large. Toutefois, on le pliait en deux, si bien qu’il ne formait plus qu’un carré d’un peu plus de vingt-deux centimètres de côté. Quand on le fermait ainsi, le pectoral devenait une sorte de poche ou de sac. Il était orné de douze pierres précieuses montées dans de l’or, chacune gravée du nom d’un des fils d’Israël. Le rubis, la topaze, l’émeraude et les autres pierres précieuses étaient disposés en quatre rangées. Deux chaînes d’or tressées comme des cordes étaient placées sur le pectoral, tandis que des anneaux d’or étaient fixés aux angles. Les anneaux du haut étaient attachés aux épaulières de l’éphod par des chaînes d’or. Les deux anneaux du bas, quant à eux, étaient reliés par des cordonnets bleus aux épaulières de l’éphod, mais juste au-dessus de la ceinture. — Ex. 28:15-28.

      Moïse plaça “dans le pectoral” l’Urim et le Thummim (dont les noms signifient, pense-​t-​on, “lumières et perfections”, au pluriel d’excellence) (Lév. 8:8). On ne sait pas au juste en quoi consistaient l’Urim et le Thummim. Certains biblistes sont d’avis qu’il s’agissait de sorts qu’on jetait ou qu’on tirait du pectoral sous la direction divine et qui répondaient essentiellement par “oui” ou par “non” aux questions posées. Si tel était le cas, ils pouvaient être placés sous la “poche” du pectoral (Ex. 28:30, Bible du Centenaire). C’est peut-être ce que laisse entendre I Samuel 14:41, 42. D’autres croient que l’Urim et le Thummim avaient un rapport avec les pierres du pectoral mais cette hypothèse paraît moins probable. On trouvera d’autres allusions à l’Urim et au Thummim en Nombres 27:21; Deutéronome 33:8; I Samuel 28:6; Esdras 2:63 et Néhémie 7:65, voir URIM ET THUMMIM.

      Le grand prêtre portait ces vêtements magnifiques lorsqu’il s’approchait de Jéhovah pour l’interroger sur une affaire importante (Nomb. 27:21; Juges 1:1; 20:18, 27, 28). Par ailleurs, le Jour des Propitiations, lorsqu’il avait fini de présenter les offrandes pour le péché, il ôtait ses vêtements de lin blanc pour revêtir ces habits superbes (Lév. 16:23, 24). Apparemment, il portait également cette tenue en d’autres circonstances.

      Les instructions relatives au Jour des Propitiations consignées en Lévitique, chapitre 16, ne spécifient pas que le grand prêtre devait lever les mains pour bénir le peuple après avoir mis ses vêtements splendides. Cependant, le récit de la cérémonie de propitiation qui se tint le lendemain de l’installation de la prêtrise, cérémonie qui ressemblait beaucoup à celle du Jour des Propitiations, donne la précision suivante: “Alors Aaron leva ses mains vers le peuple et il les bénit.” (Lév. 9:22). Jéhovah avait expliqué en quoi cette bénédiction devait consister quand il avait donné l’ordre suivant à Moïse: “Parle à Aaron et à ses fils, en disant: ‘C’est ainsi que vous devrez bénir les fils d’Israël, en leur disant: “Que Jéhovah te bénisse et te garde! Que Jéhovah fasse briller sa face vers toi et qu’il te favorise! Que Jéhovah lève sa face vers toi et t’assigne la paix!”’” — Nomb. 6:23-27.

      SES RESPONSABILITÉS ET SES DEVOIRS

      En indiquant que les péchés du grand prêtre pouvaient faire venir la culpabilité sur le peuple, la Loi soulignait la dignité et le sérieux de son fonction, ainsi que les responsabilités qui lui incombaient (Lév. 4:3). Seul le grand prêtre pouvait se rendre dans la partie du sanctuaire dénommée Très-Saint, et encore ne pouvait-​il le faire qu’une fois l’an, le Jour des Propitiations (Lév. 16:2). C’était lui qui officiait pour toutes les cérémonies du Jour des Propitiations. Il faisait également propitiations pour sa maison et pour le peuple dans d’autres circonstances particulières (Lév. 9:7) et il sollicitait Jéhovah en faveur des Israélites lorsque sa colère flambait contre eux (Nomb. 15:25, 26; 16:43-50). Quand des questions d’importance nationale étaient soulevées, c’est lui qui interrogeait Jéhovah à l’aide de l’Urim et du Thummim (Nomb. 27:21). C’est encore lui qui présidait à l’égorgement et à l’incinération de la vache rousse dont les cendres devaient entrer dans la composition de l’eau de purification. — Nomb. 19:1-5, 9.

      Selon toute vraisemblance, le grand prêtre pouvait s’il le désirait, assumer toutes les fonctions sacerdotales et participer à n’importe quelle cérémonie. À l’époque du roi David, les prêtres étaient devenus très nombreux. Aussi David les répartit-​il en vingt-quatre divisions pour permettre à tous d’accomplir leur sacerdoce (I Chron. 24:1-18). Ce système de classes allait subsister aussi longtemps que la prêtrise. Cependant, contrairement aux sous-prêtres, le grand prêtre n’était pas tenu de limiter son service au sanctuaire à des époques bien déterminées. Il pouvait prendre part au culte n’importe quand (les sous-prêtres, de leur côté, pouvaient assister au culte en tout temps, mais certaines tâches étaient réservées à la division de service). Tout comme les sous-prêtres, c’est pendant les époques de fête que le grand prêtre était le plus occupé.

      Le sanctuaire, son service et son trésor étaient placés sous la surveillance du grand prêtre (II Rois 12:7-16; 22:4). Il semble qu’un prêtre en second, son principal adjoint, l’assistait dans cette tâche (II Rois 25:18). Par la suite, cet adjoint, appelé “Sagan”, remplaçait aussi le grand prêtre quand celui-ci était frappé d’incapacité pour quelque raison. Une surveillance particulière fut confiée à Éléazar, fils d’Aaron. — Nomb. 4:16.

      Le grand prêtre était le principal responsable de l’instruction religieuse de la nation (Lév. 10:8-11; Deut. 17:9-11). Les dirigeants temporels (Josué, les juges ou le roi au temps suprêmes (Deut. 17:9, 12; II Chron. 19:10, 11). Plus tard, lorsque le Sanhédrin fut formé, le grand prêtre en était le président (d’après certaines traditions, il ne le présidait que lorsqu’il le désirait) (Mat. 26:57; Actes 5:21). Le grand prêtre Éléazar s’occupa avec Josué de la répartition de la Terre promise entre les douze tribus (Josué 14:1; 21:1-3). La mort du grand prêtre devait être proclamée dans toutes les villes de refuge du pays. En effet, elle signifiait la liberté pour ceux qui étaient confinés à l’intérieur des limites de ces villes parce qu’ils s’étaient rendus coupables d’un homicide involontaire. — Nomb. 35:25-29.

      LA LIGNÉE DU GRAND PRÊTRE

      On trouvera la lignée du grand prêtre ainsi que les noms de ceux qui ont effectivement assumé cette charge dans le tableau de l’article. La Bible ne nomme expressément que quelques grand prêtres, mais elle nous fournit les listes généalogiques de la lignée d’Aaron. Bon nombre de ceux qui sont cités dans ces listes ont sans doute été grands prêtres, bien que la Bible n’ait pas eu lieu de décrire leurs actes ni même de préciser qu’ils avaient occupé cette fonction. En fait, les quelques grands prêtres qu’elle désigne comme tels auraient difficilement pu combler tout le temps qui s’est écoulé, en particulier depuis l’institution de la prêtrise, en 1512 avant notre ère, jusqu’à la destruction de Jérusalem, en 607 avant notre ère. D’autre part, des noms ont souvent été sautés dans les listes généalogiques, si bien que certains grands prêtres eux-​mêmes ont pu ne pas être nommés. C’est pourquoi notre tableau n’est pas tant destiné à fournir une liste exhaustive et d’une exactitude absolue qu’à aider le lecteur à se faire une meilleure idée de la lignée des grands prêtres.

      LA PRÊTRISE DE MELCHISÉDEK

      Le premier prêtre mentionné dans la Bible se nommait Melchisédek. Il était “prêtre du Dieu Très-Haut”

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