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    • un autel bien en vue sur les bords du Jourdain, ce qui provoqua une crise temporaire parmi les autres tribus jusqu’à ce qu’il fût établi que la construction de cet autel n’était pas un acte apostat, mais simplement un témoignage de fidélité à Jéhovah, le vrai Dieu. — Josué 22:10-34.

      D’autres autels furent bâtis, mais pour des occasions particulières et non pour un usage permanent. C’était généralement lors de l’apparition d’un ange ou sur l’ordre de l’un d’eux. Citons, par exemple, l’autel qui fut bâti à Bochim et ceux que dressèrent Gédéon et Manoah (Juges 2:1-5; 6:24-32; 13:15-23). Le récit concernant la construction d’un autel à Béthel, lorsque les Israélites cherchaient comment empêcher la disparition de la tribu de Benjamin, ne nous dit pas si cette construction fut approuvée par Dieu ou s’il s’agissait d’une action typique de cette époque où “chacun avait coutume de faire ce qui était juste à ses propres yeux”. (Juges 21:4, 25.) En sa qualité de représentant de Dieu, Samuel offrit un sacrifice à Mizpah et bâtit un autel à Ramah (I Sam. 7:5, 9, 10, 17). C’était peut-être parce que la présence de Jéhovah n’était plus évidente au tabernacle de Siloh depuis l’enlèvement de l’Arche. — I Sam. 4:4, 11; 6:19-21; 7:1, 2; comparez avec Psaume 78:59-64.

      Construction et utilisation des autels par les rois

      Saül offrit un sacrifice à Guilgal et bâtit un autel à Aijalon (I Sam. 13:7-12; 14:33-35). Dans le premier cas, il fut condamné pour n’avoir pas attendu Samuel, sans qu’il soit précisé si le choix du lieu pour le sacrifice était bon ou non. Dans le second, par contre, le récit dit que “c’est avec celui-là qu’il commença à bâtir les autels à Jéhovah”, ce qui laisse peut-être entendre que Saül multiplia à tort le nombre des autels pour le culte. — Comparez avec Genèse 4:26.

      Pour expliquer son absence à la table de Saül le jour de la nouvelle lune, David demanda à Jonathan de dire à son père qu’il assistait à un sacrifice annuel pour toute sa famille à Bethléhem. Comme il s’agissait d’un subterfuge, on ne sait si un tel sacrifice fut réellement offert (I Sam. 20:6, 28, 29). Plus tard, devenu roi, David bâtit un autel sur l’aire de battage d’Araunah (Ornan), mais ce fut sur l’ordre de Jéhovah (II Sam. 24:18-25; I Chron. 21:18-26; 22:1). Quand il est dit, en I Rois 9:25, que Salomon ‘offrait des sacrifices de communion sur l’autel’, il faut évidemment entendre qu’il faisait offrir ces sacrifices par la prêtrise habilitée pour cela. — Comparez avec II Chroniques 8:12-15.

      Une fois le temple de Jérusalem construit, l’autel fut dressé “au lieu que Jéhovah, votre Dieu, choisira, (...) et c’est là que tu devras venir”. (Deut. 12:5.) À l’exception de l’autel qu’Élie utilisa sur le mont Carmel lors de l’épreuve par le feu avec les prêtres de Baal (I Rois 18:26-35), tous les autres autels furent bâtis par les apostats. Salomon lui-​même, influencé par ses femmes étrangères, fut le premier à se rendre coupable d’une telle apostasie (I Rois 11:3-8). Jéroboam, roi du royaume du nord qui venait d’être constitué, s’efforça de détourner ses sujets du temple de Jérusalem en érigeant des autels à Béthel et à Dan (I Rois 12:28-33). Alors, un prophète annonça que durant le règne de Josias, futur roi de Juda, les prêtres qui officieraient à l’autel de Béthel seraient égorgés sur cet autel et que des ossements d’hommes morts seraient brûlés sur celui-ci. En guise de présage, l’autel se fendit en deux. Quant à la prophétie, elle se réalisa entièrement plus tard. — I Rois 13:1-5; II Rois 23:15-20; comparez avec Amos 3:14.

      Au cours du règne d’Achab sur Israël, les autels païens se multiplièrent (I Rois 16:31-33). Aux jours d’Achaz, roi de Juda, il y avait “des autels à tous les coins de Jérusalem” ainsi que sur les nombreux “hauts lieux”. (II Chron. 28:24, 25.) Manassé alla jusqu’à bâtir des autels dans la maison de Jéhovah et d’autres, pour pratiquer l’astrologie, dans les cours du temple. — II Rois 21:3-5.

      Bien que, périodiquement, des rois fidèles aient démoli ces autels impurs (II Rois 11:18; 23:12, 20; II Chron. 14:3; 30:14; 31:1; 34:4-7), Jérémie put dire avant la chute de Jérusalem: “Tes dieux sont devenus aussi nombreux que tes villes, ô Juda; et vous avez mis des autels pour la chose honteuse, aussi nombreux que les rues de Jérusalem, des autels pour faire de la fumée sacrificielle à Baal.” — Jér. 11:13.

      Pendant l’exil et à l’époque des apôtres

      D’après les papyrus d’Éléphantine, les Juifs qui, au moment de l’exil, s’étaient enfuis à Éléphantine, en haute Égypte, bâtirent un temple et un autel. Quelques siècles plus tard, des juifs firent de même près de Léontopolis (Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, liv. XIII, chap. VI; La guerre des Juifs, liv. VII, chap. XXXVI, pars 3, 4). Le temple et l’autel de Léontopolis furent bâtis par le prêtre Onias qui croyait accomplir ainsi Ésaïe 19:19, 20.

      Quand, au début de notre ère, il s’adressa aux Athéniens, l’apôtre Paul fit allusion à un autel sur lequel était écrit: “À un Dieu inconnu.” (Actes 17:23). De nombreux faits historiques confirment ses paroles. Par exemple, Apollonios de Tyane, qui visita Athènes quelque temps après Paul, écrivit: “C’est faire preuve de grande sagesse et de modération que de parler en bien de tous les dieux, notamment à Athènes, où des autels sont érigés en l’honneur de dieux inconnus.” Au deuxième siècle, dans sa Description de la Grèce, le géographe Pausanias rapporte qu’il a vu sur la route qui conduit du port de Phalère à la ville d’Athènes des “autels dédiés à des dieux inconnus et à des héros”. Il parle aussi d’un “autel dédié à des dieux inconnus” à Olympie. En 1909, on a découvert un autel semblable à Pergame, dans l’enceinte du temple de Démèter. Sur le mont Palatin, à Rome, il y a un autel qui date de 100 avant notre ère et sur lequel on peut lire: “Dédié à un dieu ou à une déesse.”

  • Autorité
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    • AUTORITÉ

      Le principe fondamental de l’autorité est énoncé en ces termes en I Corinthiens 11:3: “Le chef de tout homme, c’est le Christ, et (...) le chef de la femme, c’est l’homme; et (...) le chef du Christ, c’est Dieu.”

      LA PLACE DE L’HOMME

      la première partie de ce conseil concerne l’homme, qui n’est ni indépendant ni dispensé de reconnaître l’existence d’un “chef” au-dessus de lui. Bien au contraire, il doit suivre les instructions et le modèle donnés par Christ, son chef (I Jean 2:6), tant dans ses activités religieuses (Mat. 28:19, 20) que dans sa vie privée. Par exemple, s’il est marié, il doit suivre, par respect pour son chef, Christ, le conseil qui l’encourage à demeurer avec sa femme selon la connaissance, ‘lui assignant de l’honneur comme à un vase plus faible’. Il doit en outre faire de sérieux efforts pour éduquer convenablement ses enfants (I Pierre 3:7; Éph. 6:4). Ce conseil a été consigné dans la Bible à l’intention de tous les membres de la congrégation de Christ; c’est donc respecter l’autorité que de s’y conformer. — Éph. 5:23.

      Comme l’homme a été créé le premier, il a la préséance sur la femme (I Tim. 2:12, 13). Faite à partir d’une côte de l’homme, celle-ci est devenue l’os de ses os, la chair de sa chair (Gen. 2:22, 23). Elle a été créée pour l’homme, et non l’homme pour elle (I Cor. 11:9). Par conséquent, dans l’organisation familiale prévue par Dieu, la femme allait toujours être soumise à son mari dont elle ne devrait pas usurper l’autorité (Éph. 5:22, 23; I Pierre 3:1). En outre, dans la congrégation chrétienne, la femme ne doit pas enseigner les autres hommes voués à Dieu ni prendre autorité sur eux. — I Tim. 2:12.

      Dans les temps bibliques, les Hébreux reconnaissaient l’autorité de l’homme dans l’organisation familiale et tribale. Sara se soumettait à Abraham qu’elle appelait son “seigneur”. La Bible la loue pour sa soumission à l’autorité (Gen. 18:12; I Pierre 3:5, 6). La Loi soulignait la prééminence des hommes. C’est à eux seulement qu’elle ordonnait de s’assembler pour célébrer les trois fêtes prescrites par Jéhovah au lieu choisi par lui, bien que, il est vrai, les femmes y fussent présentes (Deut. 16:16). Selon les rites, une femme était “impure” deux fois plus longtemps après la naissance d’une fille qu’après celle d’un garçon. — Lév. 12:2, 5.

      LA PLACE DE LA FEMME

      Dans les temps anciens, la femme devait, dans certaines circonstances, se couvrir la tête en signe de soumission (Gen. 24:65). Traitant de l’autorité au sein de la congrégation chrétienne, l’apôtre Paul expliqua que si une femme priait ou prophétisait, assumant alors un rôle que Dieu a confié à l’homme, elle devait se couvrir la tête. En s’acquittant temporairement d’une telle tâche parce qu’il n’y avait aucun chrétien voué à Dieu pour l’accomplir, la chrétienne ne pouvait prétexter que ses cheveux longs suffisaient à indiquer sa soumission. Il lui fallait faire quelque chose pour démontrer qu’elle se soumettait à l’homme et reconnaissait son autorité. Cet acte consistait pour la femme à porter une coiffure comme “signe d’autorisation”. Elle agissait ainsi “à cause des anges” qui observent les actions des chrétiens et se soucient de la congrégation chrétienne, dont ils sont les serviteurs publics. En portant une coiffure chaque fois que cela est nécessaire pour des raisons d’ordre spirituel, la chrétienne reconnaît l’autorité établie par Dieu. — I Cor. 11:5-16; Héb. 1:14.

      Le bon ordre théocratique prévu dans la congrégation et dans la famille n’empêche pas la femme de servir Dieu ni n’entrave ses efforts pour effectuer ses tâches et assumer ses responsabilités au sein de son foyer. Il lui laisse l’entière liberté, définie par les Écritures, de servir à la place qui lui est réservée, tout en étant agréable à Dieu conformément à ce principe: “Dieu a placé les membres dans le corps, chacun d’eux comme il lui a plu.” (I Cor. 12:18). Dans l’Antiquité, de nombreuses femmes ont reconnu l’autorité de l’homme, ce qui ne les a pas empêchées de goûter à de merveilleux privilèges et de mener une vie heureuse et pleinement satisfaisante. Citons, entre autres, Sara, Rébecca, Abigaïl et des chrétiennes telles que Priscille et Phœbé.

      RESPONSABILITÉS QUI DÉCOULENT DE L’AUTORITÉ

      Celui qui détient l’autorité légitime bénéficie de certains droits, mais elle lui impose aussi des devoirs et des obligations. Étant le “chef de la congrégation”, Christ a le droit de prendre des décisions à son sujet et d’exercer son autorité sur elle (Éph. 5:23). Mais, du fait même de son autorité sur la congrégation, il a aussi des devoirs; il doit veiller sur elle et endosser la responsabilité de ses décisions. Pareillement, un mari, qui détient l’autorité, a des droits, celui de prendre les décisions finales et d’exercer une surveillance sur sa famille. Mais il a aussi des devoirs et des obligations envers elle, notamment de pourvoir à ses besoins matériels et spirituels. — I Tim. 5:8.

  • Autorités supérieures
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    • AUTORITÉS SUPÉRIEURES

      Expression qui désigne de toute évidence les autorités gouvernementales elles-​mêmes (Rom. 13:1). Bien que ces institutions n’aient pas été créées par Jéhovah Dieu (voir Matthieu 4:8, 9; I Jean 5:19; Rév. 13:1, 2), celui-ci a permis qu’elle viennent à l’existence, et c’est avec sa permission qu’elles continuent d’exister. Toutefois, lorsqu’il le juge bon, Dieu peut supprimer, diriger ou manœuvrer ces autorités pour qu’elles accomplissent sa volonté. Voici ce que le prophète Daniel déclara à propos de Jéhovah: “Il change les temps et les époques, enlevant des rois et établissant des rois.” (Dan. 2:21). Et en Proverbes 21:1 nous lisons: “Le cœur d’un roi est comme des ruisseaux d’eau dans la main de Jéhovah. Il le dirige partout où il lui plaît de le diriger.” — Voir Néhémie 2:3-6; Esther 6:1-11.

      RAISONS DE LA SOUMISSION DU CHRÉTIEN

      Comme il n’y a aucune raison pour que les chrétiens s’opposent à une disposition permise par Dieu, il convient qu’ils se soumettent aux autorités supérieures. Bien que les dirigeants puissent être eux-​mêmes corrompus, ils ne punissent généralement pas ceux qui font le bien, c’est-à-dire qui obéissent aux lois du pays. En revanche, quiconque se rend coupable de vol, de meurtre ou d’autres actes commis au mépris de la loi, celui-là peut s’attendre à ce que les autorités en place exécutent un jugement contre lui. Par exemple, le meurtrier volontaire risque l’exécution

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