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AbigaïlAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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savoir à Abigaïl qu’il désirait la prendre pour femme, ce qu’elle accepta sans hésiter. Elle partagea l’amour de David avec Ahinoam, une Jizréelite, que David avait épousée auparavant. Mical, la première femme de David, avait déjà été donnée à un autre homme par Saül, son père. — I Sam. 25:36-44.
Abigaïl suivit David à Gath, dans les plaines de Philistie, puis dans la région montagneuse de Ziclag. Durant l’absence de David, une bande d’Amalécites venus du sud firent une incursion à Ziclag, incendièrent la ville et emmenèrent captifs les femmes et les enfants, y compris Abigaïl et Ahinoam. Assurés par Jéhovah du succès de leur entreprise, David et ses hommes se lancèrent à leur poursuite et, grâce à une attaque surprise, ils vainquirent les Amalécites, délivrèrent les captifs et récupérèrent tous leurs biens. — I Sam. 30:1-19.
Trois jours plus tard, alors qu’ils étaient revenus à Ziclag, la nouvelle de la mort de Saül parvint à David (II Sam. 1:1, 2). Abigaïl accompagna alors son mari à Hébron de Juda où David fut oint une première fois comme roi. C’est là qu’elle donna naissance à un fils, Kiléab (II Sam. 3:3), appelé aussi Daniel en I Chroniques 3:1. David eut jusqu’à six femmes à Hébron, et le récit ne fait plus aucune mention d’Abigaïl ni de son fils. — II Sam. 3:2-5.
2. L’une des sœurs de David (I Chron. 2:13-17). Certains biblistes pensent qu’elle n’était que sa demi-sœur, qu’ils avaient la même mère, mais pas le même père. En effet, en II Samuel 17:25, Abigaïl est appelée “fille de Nahasch”. Selon la tradition rabbinique, Nahasch n’était qu’un autre nom de Jessé, le père de David. La version des Septante donne “Jessé” au lieu de “Nahasch” dans ce verset. Un certain nombre de traductions modernes font de même (voir Dh; Os; Jé). Toutefois, il est intéressant de noter qu’en I Chroniques 2:13-16, Abigaïl et Zéruïah ne sont pas appelées ‘filles de Jessé’, mais “sœurs” des fils de Jessé, dont David. Il est donc possible que leur mère ait d’abord été mariée à un homme appelé Nahasch, dont elle aurait eu Abigaïl et Zéruïah, avant de devenir la femme de Jessé et la mère de ses fils. On ne peut donc pas affirmer qu’Abigaïl était la fille de Jessé.
Selon les Écritures, Abigaïl, sœur de David, n’aurait donné naissance qu’à un seul fils, Amasa. Son mari est appelé Ithra, l’Israélite, en II Samuel 17:25, mais ailleurs il est appelé Jéther (I Rois 2:5, 32). Et I Chroniques 2:17 en parle comme de “Jéther, l’Ismaélite”. Peut-être Abigaïl avait-elle épousé Jéther à l’époque où Jessé et sa famille habitaient au pays de Moab (I Sam. 22:3, 4). Amasa, son fils, ne semble pas avoir particulièrement attiré l’attention durant le règne de David jusqu’à la rébellion d’Absalom. Ce dernier, son cousin, le plaça à la tête de ses armées. Cependant, après la mort d’Absalom, le roi David traita avec Amasa, son neveu, pour obtenir son soutien afin de remonter sur le trône. Une fois rétabli, le roi nomma Amasa chef de son armée à la place de Joab (II Sam. 19:11-14). Cette nomination entraîna peu après la mort du fils d’Abigaïl des mains de son cousin Joab, furieux d’avoir été limogé. — II Sam. 20:4-10.
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AbihaïlAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIHAÏL
{Article non traduit.}
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AbihuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIHU
(lui est son père; il est mon père).
L’un des quatre fils d’Aaron et d’Élischéba, sa femme; frère de Nadab, Éléazar et Ithamar (Ex. 6:23; I Chron. 6:3; 24:1). Né en Égypte, le deuxième fils d’Aaron était un homme d’âge mûr au moment de l’exode, son père ayant alors quatre-vingt-trois ans. — Nomb. 33:39.
Jéhovah autorisa Nadab et Abihu, en leur qualité de fils aînés, à accompagner leur père et soixante-dix des anciens d’Israël lorsqu’ils s’approchèrent du mont Sinaï pour y contempler à distance une vision magnifique de la gloire de Dieu (Ex. 24:1, 9-11). Jéhovah honora les fils d’Aaron en les nommant à la fonction de prêtres auprès de leur père, le grand prêtre, et en prescrivant que le successeur d’Aaron soit choisi par eux. Dans l’exercice de leur prêtrise, ils devaient porter des tuniques et des coiffures “pour la gloire et pour la beauté”. Moïse devait “les oindre, et remplir leur main de pouvoirs, et les sanctifier” pour qu’ils servent Dieu (Ex. 28:1, 40-43). La prêtrise devait devenir leur “en ordonnance pour des temps indéfinis”. (Ex. 29:8, 9.) Après cela, ils furent toujours concernés par les instructions que Dieu donna au sujet de la prêtrise et de ses fonctions (Ex. 29:10-46; 30:26-38). En outre, Dieu leur rappela avec insistance, ainsi qu’à la nation tout entière, l’importance vitale de respecter la sainteté des choses rattachées à son culte, y compris l’autel pour l’encens et les ustensiles accessoires. Leur vie dépendait de leur respect des ordonnances divines.
Un an après le début de l’exode, le moment vint de dresser le tabernacle et d’installer la prêtrise (1512 avant notre ère). La nation tout entière se rassembla devant l’entrée de la tente de réunion pour les cérémonies d’installation. Elle vit Aaron ainsi qu’Abihu et ses frères, lavés et enturbannés, recevoir l’onction en tant que prêtres de Dieu pour la représenter devant lui. Ensuite, les prêtres nouvellement établis restèrent à l’entrée de la tente de réunion pendant sept jours pour achever leur installation et, comme le leur dit Moïse, “‘pour remplir votre main de pouvoirs’. (...) Et Aaron et ses fils se mirent en devoir de faire toutes les choses que Jéhovah avait ordonnées par le moyen de Moïse”. — Lév. 8:1-3, 13-36.
Le huitième jour, Aaron commença à officier, assisté d’Abihu et de ses frères (Lév. 9:1-24). Ils furent témoins de la glorieuse manifestation de la présence divine. Pourtant, et sans doute avant même la fin de cette journée, “Nadab et Abihu [les deux fils aînés], prenant chacun son porte-feu, l’apportèrent et y mirent du feu et placèrent sur lui de l’encens, et ils se mirent à offrir devant Jéhovah un feu irrégulier qu’il n’avait pas prescrit pour eux. Alors un feu sortit de devant Jéhovah et les consuma, de sorte qu’ils moururent devant Jéhovah”. (Lév. 10:1, 2.) Sur l’ordre de Moïse, des cousins d’Aaron emportèrent leurs corps hors du camp. Dieu demanda à leur père et à leurs deux frères de ne pas se lamenter sur les deux hommes qui avaient été ainsi retranchés de la congrégation. — Lév. 10:4-7.
Aussitôt après, Dieu interdit à Aaron et à ses fils de consommer des boissons alcooliques au moment de servir au tabernacle, “afin que vous ne mouriez pas”. Le livre The Pentateuch and Haftorahs, publié par J. Hertz (Lévitique, p. 446), déclare au sujet de ce verset: “Les rabbins lient l’affaire de Nadab et d’Abihu à l’ordre interdisant la consommation de boissons alcooliques avant d’officier dans le Sanctuaire.” Il se peut donc que Nadab et Abihu aient été ivres quand ils ont commis leur grave péché, mais la véritable cause de leur mort fut leur transgression des exigences divines relatives au culte pur, c’est-à-dire leur offrande à Jéhovah d’“un feu irrégulier qu’il n’avait pas prescrit pour eux”.
Abihu jouit d’un grand honneur de la part de Dieu et d’une position particulièrement en vue devant toute la nation. Mais, que ce soit par ambition, par orgueil ou par légèreté envers les instructions divines, il ne garda ses privilèges que très peu de temps et il mourut sans descendance. — Nomb. 3:2-4; 26:60, 61; I Chron. 24:1, 2.
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AbihudAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIHUD
{Article non traduit.}
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AbijahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIJAH
(mon père est Jah).
Un des vingt-huit fils de Roboam, appelé également Abijam. Deuxième roi de Juda, le royaume des deux tribus, il régna de 980 à 977 avant notre ère (I Rois 14:31 à 15:8). C’était un descendant royal de David, à la fois par son père et par sa mère, la seizième génération depuis Abraham, dans la lignée royale de Jésus Christ (I Chron. 3:10; Mat. 1:7). Roboam avait dix-huit femmes et soixante concubines, mais Maacah (appelée Micaïah en II Chroniques 13:2), petite-fille d’Absalom, était celle qu’il aimait le plus. Elle fut favorisée par rapport aux autres en ce que son fils, Abijah, fut choisi comme héritier du trône, bien qu’il ne fût pas le fils premier-né de Roboam. — II Chron. 11:20-22.
Avec l’accession au trône d’Abijah, la dix-huitième année du règne de Jéroboam Ier d’Israël, les hostilités reprirent entre les royaumes du nord et du sud, et une guerre sanglante s’ensuivit. Jéroboam et ses 800 000 guerriers se rangèrent en bataille contre l’armée d’élite de Juda composée de 400 000 hommes de guerre puissants. Aucunement ébranlé par cette supériorité numérique, Abijah adressa un discours passionné aux troupes de Jéroboam dans lequel il condamna leur culte idolâtrique du veau et leur rappela l’alliance que Jéhovah avait faite avec David pour un royaume qui ne prendrait jamais fin. “Avec nous, à la tête, il y a le vrai Dieu”, déclara Abijah, aussi, “ne combattez pas contre Jéhovah (...), car vous n’aurez pas de succès”. (II Chron. 12:16; 13:1-12.) Dans le violent combat qui s’ensuivit, l’embuscade dressée par Jéroboam fut providentiellement déjouée, et un demi-million de ses hommes périrent, ce qui ruina la puissance militaire de ce roi. Même la ville de Béthel, où Jéroboam avait installé un des abominables veaux d’or ainsi qu’une prêtrise apostate, fut prise. Tout cela arriva parce qu’Abijah et ses hommes “s’étaient appuyés sur Jéhovah”. (II Chron. 13:13-20.) Cependant, Abijah continua à marcher dans les péchés de son père Roboam en tolérant dans le pays les hauts lieux, les poteaux sacrés et même les prostitués sacrés. “Son cœur ne fut pas complet à l’égard de Jéhovah, son Dieu.” (I Rois 14:22-24; 15:3). Abijah eut quatorze femmes et trente-huit enfants, et à sa mort son fils Asa lui succéda sur le trône. — II Chron. 13:21; 14:1.
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AbijamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIJAM
{Article non traduit.}
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AbilèneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABILÈNE
(en grec, pays de prairies; vient probablement de l’hébreu ʽâbel, prairie).
District romain, ou tétrarchie, dans la région de l’Anti-Liban, au nord du mont Hermon. Il tient son nom de sa capitale Abila, qui est située sur les bords de l’Abanah (aujourd’hui le Barada), dans une gorge pittoresque, à environ trente kilomètres au nord-ouest de Damas, site actuellement occupé par le village d’es-Sûk. — Voir la carte “La Palestine romaine avec ses divisions”.
Luc 3:1 nous apprend que dans la quinzième année du règne de Tibère César (28/29 de notre ère), ce district était gouverné par Lysanias. Cela fut confirmé par la découverte à Abila d’une inscription relative à la dédicace d’un temple qui date du règne de Tibère et sur laquelle on trouve le nom de “Lysanias le tétrarque”. Auparavant, l’Abilène avait fait partie du royaume d’Hérode le Grand, mais après la mort de celui-ci aux environs de l’an 1 avant notre ère, le district fut incorporé à la province de Syrie. Josèphe note que la “tétrarchie de Lysanias” fut rattachée à la Palestine en 37 de notre ère, sous Hérode Agrippa Ier, et que Claude l’octroya ensuite à Hérode Agrippa II, en 53.
[Carte, page 16]
(Voir la publication)
LA PALESTINE ROMAINE AVEC SES DIVISIONS
PHÉNICIE
GALILÉE
SAMARIE
JUDÉE
IDUMÉE
PÉRÉE
ABILÈNE
ITURÉE
TRACHONITIDE
Jourdain
Mer Salée
LA GRANDE MER
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AbimaëlAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABIMAËL
{Article non traduit.}
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AbîmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ABÎME
(en grec abussos).
Dans le grec, ce mot est formé du préfixe augmentatif a et de bussos, forme ionique de buthos (II Cor. 11:25), qui signifie “fond” ou “étendue”. Ce mot veut donc dire “très ou extrêmement profond” (Parkhurst), ou encore “insondable, infini”. (Liddell et Scott.) La version des Septante l’utilise régulièrement pour traduire l’hébreu tehôm (les flots ou les eaux de l’abîme), comme en Genèse 1:2; 7:11.
Abussos apparaît neuf fois dans les Écritures grecques chrétiennes, dont sept dans la Révélation. C’est
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