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ÂmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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23:10; Josué 2:13, 14; Juges 5:18; 16:16, 30; I Rois 20:31, 32; Ps. 22:29; Ézéch. 18:4, 20; Mat. 2:20; 26:38; Marc 3:4; Héb. 10:39; Jacq. 5:20); qu’il meurt “retranché” ou détruit (Gen. 17:14; Ex. 12:15; Lév. 7:20; 23:29; Josué 10:28-39; Ps. 78:50; Ézéch. 13:19; 22:27; Actes 3:23; Rév. 8:9; 16:3), tué par l’épée (Josué 10:37; Ézéch. 33:6) ou par suffocation (Job 7:15); qu’il risque de périr par noyade (Jonas 2:5, 6); qu’il descend dans la fosse ou dans le Schéol (Job 33:22; Ps. 89:48) ou qu’il en est délivré. — Ps. 16:10; 30:3; 49:15; Prov. 23:14.
Âme morte
Les Écritures emploient souvent l’expression ‘âme morte ou décédée’ pour parler tout simplement d’une ‘personne morte’. — Lév. 19:28; 21:1, 11; 22:4; Nomb. 5:2; 6:6; Aggée 2:13; comparez avec Nombres 19:11, 13.
Le désir
Parfois le mot néphésh est employé pour parler du désir d’une personne, désir qui l’envahit jusqu’à ce qu’il atteigne son but. Par exemple, Proverbes 13:2 dit à propos de ceux qui agissent avec traîtrise que ‘leur âme est violence’, c’est-à-dire qu’ils sont ‘entièrement’ pour la violence, qu’ils sont en fait la violence personnifiée (comparez avec Psaumes 27:12; 35:25; 41:2). Les faux bergers d’Israël sont appelés des “chiens forts par [le désir de] l’âme” qui ne connaissent pas la satiété. — És. 56:11, 12; comparez avec Proverbes 23:1-3; Habacuc 2:5.
SERVIR DE TOUTE SON ÂME
Comme nous l’avons vu, l’“âme” désigne fondamentalement la personne tout entière. Pourtant, certains textes nous exhortent à aimer et à servir Dieu ‘de tout notre cœur et de toute notre âme’. (Deut. 4:29; 11:13, 18.) Nous lisons en Deutéronome 6:5: “Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force vitale.” Quant à Jésus, il déclara qu’il faut servir de toute son âme, de toute sa force et aussi de ‘tout son esprit’. (Marc 12:30; Luc 10:27.) D’aucuns se sont demandé pourquoi d’autres choses sont mentionnées en plus de l’âme si celle-ci les englobe toutes. Illustrons par un exemple le sens probable de ces paroles: quelqu’un peut se vendre (ou vendre son âme) comme esclave et devenir ainsi la propriété de son maître ou propriétaire. Cependant, il ne servira pas forcément celui-ci de tout son cœur, motivé par le désir de lui plaire, et il n’utilisera peut-être pas toute sa force ni toutes ses facultés mentales pour servir les intérêts de son maître (comparez avec Éphésiens 6:5; Colossiens 3:22). Ainsi, ces parties de l’âme sont manifestement mentionnées pour que nous leur accordions toute notre attention, pour que nous ne les laissions pas de côté quand nous servons Dieu, notre Propriétaire, et son Fils, dont la vie constitue la rançon avec laquelle nous avons été achetés. Pour servir Dieu “de toute notre âme”, il faut donc que nous y mettions toute notre personne, sans oublier une partie de notre corps, une de nos fonctions ou de nos capacités, ou un de nos désirs. — Comparez avec Matthieu 5:28-30; Luc 21:34-36; Éphésiens 6:6-9; Philippiens 3:19; Colossiens 3:23, 24.
LA DISTINCTION ENTRE L’ÂME ET L’ESPRIT
Il ne faut pas confondre l’“esprit” (héb. rûaḫ; gr. pneuma) et l’“âme” (héb. néphésh; gr. psukhê), car ils désignent deux choses différentes. Ainsi, Hébreux 4:12 dit que la parole de Dieu “pénètre jusqu’à diviser l’âme et l’esprit, et les jointures et leur moelle”. (Comparez avec Philippiens 1:27; I Thessaloniciens 5:23.) Comme nous l’avons montré, l’âme (néphésh; psukhê) est la créature elle-même. L’esprit (rûaḫ; pneuma) désigne généralement la force de vie de la créature ou âme vivante, bien que les termes originaux puissent également revêtir d’autres sens.
Pour illustrer la différence entre les deux mots grecs psukhê et pneuma, on peut considérer ce que Paul écrit dans sa première lettre aux Corinthiens à propos de la résurrection des chrétiens pour la vie spirituelle. Il oppose “ce qui est physique [psukhikon, littéralement “d’âme”]” à “ce qui est spirituel [pneumatikon]”. Il montre ainsi que jusqu’à leur mort les chrétiens oints ont un corps “d’âme”, tout comme le premier homme Adam, mais qu’à leur résurrection il leur sera donné un corps spirituel, comme celui de Jésus Christ glorifié (I Cor. 15:42-49). Jude fait une comparaison du même genre en parlant d’“hommes animaux [psukhikoï, littéralement (hommes) “d’âme”], qui n’ont pas de spiritualité [littéralement “qui n’ont pas d’esprit (pneuma)”]”. — Jude 19.
EN QUEL SENS DIEU A-T-IL UNE ÂME?
Étant donné ce qui précède, les textes dans lesquels Dieu parle de ‘son âme’ (Lév. 26:11, 30; Ps. 24:4; És. 42:1) sont autant d’exemples d’anthropomorphisme, procédé qui consiste à attribuer à Dieu des qualités physiques et humaines dans un souci de meilleure compréhension, comme lorsqu’on dit de Dieu qu’il a des yeux, des mains, etc. En disant ‘mon néphésh’, Jéhovah entend manifestement “moi-même” ou “ma personne”. “Dieu est esprit [pneuma].” — Jean 4:24; voir JÉHOVAH (Description de sa présence).
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AmenAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AMEN
(héb. ʼâmên; gr. amên).
Ce mot est une transcription de l’hébreu en grec et en français. Son sens premier est “sûr”, “vraiment”, “qu’il en soit ainsi”, “vérité”. Il vient d’une racine hébraïque (ʼâman) dont le sens littéral est “construire, soutenir”, et le sens figuré “être ferme, fidèle”.
Dans les Écritures hébraïques, ce mot est utilisé comme une expression solennelle que l’on prononce pour s’imposer légalement un serment ou une alliance, avec les conséquences qui en découlent (Nomb. 5:22; Deut. 27:15-26; Néh. 5:13), ou encore pour donner son adhésion à une prière qui vient d’être dite (I Chron. 16:36), à des paroles de louange (Néh. 8:6) ou à un projet qui vient d’être exposé (I Rois 1:36; Jér. 11:5). Chacun des quatre premiers livres ou recueils des Psaumes se termine par cette expression, peut-être pour indiquer qu’il était d’usage, à la fin du cantique ou du psaume, que la congrégation d’Israël s’associe au chant en prononçant l’“Amen”. — Ps. 41:13; 72:19; 89:52; 106:48.
Le mot hébreu ʼâman est utilisé pour qualifier Jéhovah de “Dieu fidèle” (Deut. 7:9; És. 49:7) et pour montrer que les avertissements et les promesses divines sont ‘dignes de foi’ et ‘fidèles’. (Ps. 19:7; 89:28, 37.) Dans les Écritures grecques chrétiennes, le titre “Amen” est appliqué à Jésus Christ en tant que “témoin fidèle et vrai”. (Rév. 3:14.) Jésus utilisa de façon particulière cette expression dans sa prédication et son enseignement. Il la prononça très souvent avant d’énoncer un fait, une promesse ou une prophétie, soulignant ainsi que ses paroles étaient dignes de foi et véridiques (Mat. 5:18; 6:2, 5, 16; 24:34; etc.). Dans ces cas-là, le mot grec (amên) est traduit par “en vérité” (“vraiment”, Amiot) ou par “en toute vérité” quand il est répété deux fois, comme dans l’Évangile de Jean (Jean 1:51). Jésus utilisa le mot “amen” dans un sens qui lui est propre et qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans la littérature sacrée, ce qui convenait tout à fait à l’autorité que Dieu lui avait conférée. — Mat. 7:29.
Toutefois, comme Paul le montre en II Corinthiens 1:19, 20, le titre “Amen” ne s’applique pas à Jésus uniquement parce qu’il dit la vérité ou qu’il est un prophète ou un porte-parole véridique pour Dieu. Il est aussi l’“Amen” en ce sens que c’est en lui que toutes les promesses divines se réalisent et que sa fidélité et son obéissance jusqu’à sa mort sacrificielle confirment et rendent possible la réalisation de toutes ces promesses et ces desseins. Jésus était la Vérité vivante de ces révélations concernant le dessein de Dieu et au sujet desquelles Jéhovah avait juré. — Comparez avec Jean 1:14, 17; 14:6; 18:37.
L’expression “amen” est utilisée maintes fois dans les lettres, notamment dans celles de Paul, après que le rédacteur a adressé des paroles de louange à Dieu (Rom. 1:25; 16:27; Éph. 3:21; I Pierre 4:11) ou a exprimé le souhait que Dieu accorde d’une manière ou d’une autre sa faveur aux destinataires de sa lettre (Rom. 15:33; Héb. 13:20, 21). Ce mot est également utilisé par le rédacteur pour souscrire de tout cœur à ce qui est dit. — Rév. 1:7; 22:20.
La prière rapportée en I Chroniques 16:36, celles qui sont contenues dans les Psaumes (41:13; 72:19; 89:52; 106:48) ainsi que les expressions que l’on trouve dans les lettres canoniques, tout cela montre qu’il est parfaitement correct d’utiliser l’expression “amen” à la fin des prières. Il est vrai que toutes les prières consignées dans l’Écriture ne se terminent pas ainsi. C’est le cas, par exemple, de la dernière prière de David pour Salomon (I Chron. 29:19) et de celle que Salomon prononça lors de la dédicace du temple (I Rois 8:53-61), bien que le mot ait très bien pu être prononcé (voyez I Chroniques 29:20). Pareillement, l’expression “amen” ne figure pas dans les prières de Jésus (Mat. 26:39, 42; Jean 17:1-26) ni dans celle des disciples qui est consignée en Actes 4:24-30. Toutefois, les faits cités précédemment ont suffisamment de poids et démontrent avec force qu’il est tout à fait correct de prononcer le mot “amen” à la fin d’une prière. D’ailleurs, les paroles de Paul en I Corinthiens 14:16 indiquent en particulier que les membres de l’assemblée chrétienne avaient coutume de prononcer en chœur l’Amen à la fin des prières. De plus, nous avons l’exemple des créatures célestes dont il est question en Révélation 5:13, 14; 7:10-12 et 19:1-4. Elles justifient l’usage du mot “amen” pour souscrire à des prières ou à des déclarations solennelles, en exprimant de cette manière la confiance, l’approbation vigoureuse et l’espérance sincère qui habitent leur cœur.
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AméthysteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AMÉTHYSTE
Pierre semi-précieuse, variété de quartz, de couleur pourpre ou violette, utilisée en joaillerie. On la trouve sous la forme de cristaux hexagonaux, et elle doit sa couleur à des traces de manganèse ou de fer. L’améthyste occidentale est une variété de quartz, mais l’améthyste précieuse, ou orientale, est une variété de corindon ou de saphir. L’appellation “améthyste” vient du mot grec amethustos qui signifie “ne pas enivrer”.
Une améthyste figurait en troisième position dans la troisième rangée du “pectoral de jugement” brodé que portait le grand prêtre d’Israël (Ex. 28:2, 15, 19, 21; 39:12). Dans sa vision de la “Nouvelle Jérusalem”, Jean nota que le douzième fondement de la muraille de la ville sainte était d’améthyste. — Rév. 21:2, 10, 19, 20.
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ʽAm haʼarètsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ʽAM HAʼARÈTS
{Article non traduit.}
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AmiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AMI
Dans la Bible, un véritable ami est plus attaché qu’un frère, et sa fidélité et son amitié sont permanentes. Il vient en aide à son compagnon qui est dans la détresse et le conseille en toute loyauté (Prov. 18:24; 17:17; 27:6, 9). En revanche, le riche et celui qui fait des dons ont de nombreux amis qui s’intéressent uniquement aux avantages qu’ils peuvent retirer d’une telle amitié (Prov. 14:20; 19:4, 6, 7). C’est donc fort justement que Jésus Christ nous conseille de ne pas inviter à un repas du soir des amis qui pourraient nous le rendre, mais plutôt des gens qui n’en ont pas les moyens (Luc 14:12-14). Il donna lui-même l’exemple en aidant spirituellement des hommes qu’on méprisait. C’est pourquoi, d’ailleurs, on l’accusa d’être l’“ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs”. (Mat. 11:19.) Cependant, Jésus laissa entendre que seuls ceux qui obéissaient à ses commandements étaient ses véritables amis. Il démontra son amour en donnant son âme pour eux et il les encouragea à s’aimer les uns les autres comme il les avait lui-même aimés. — Jean 15:12-14.
Il est digne de remarque qu’au premier siècle les chrétiens parlaient de leurs compagnons en général comme de leurs “amis”. (III Jean 14). Bien sûr, cela n’exclut pas qu’un chrétien puisse être plus attaché à certains membres de la congrégation qu’à d’autres, à cause de leurs relations familiales ou de leurs fréquentations plus étroites du fait des circonstances, en raison d’un passé ou d’intérêts identiques, à cause de leurs personnalités semblables ou des belles qualités chrétiennes qu’il a discernées chez eux en les fréquentant. Pierre, Jacques et Jean avaient des qualités qui incitèrent Jésus à les prendre avec lui pour goûter à des privilèges particuliers, tels que la possibilité d’assister à sa transfiguration. Ce faisant, Jésus pouvait penser à l’avenir, aux choses qu’il allait peut-être
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