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AutoritéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LA PLACE DE L’HOMME
la première partie de ce conseil concerne l’homme, qui n’est ni indépendant ni dispensé de reconnaître l’existence d’un “chef” au-dessus de lui. Bien au contraire, il doit suivre les instructions et le modèle donnés par Christ, son chef (I Jean 2:6), tant dans ses activités religieuses (Mat. 28:19, 20) que dans sa vie privée. Par exemple, s’il est marié, il doit suivre, par respect pour son chef, Christ, le conseil qui l’encourage à demeurer avec sa femme selon la connaissance, ‘lui assignant de l’honneur comme à un vase plus faible’. Il doit en outre faire de sérieux efforts pour éduquer convenablement ses enfants (I Pierre 3:7; Éph. 6:4). Ce conseil a été consigné dans la Bible à l’intention de tous les membres de la congrégation de Christ; c’est donc respecter l’autorité que de s’y conformer. — Éph. 5:23.
Comme l’homme a été créé le premier, il a la préséance sur la femme (I Tim. 2:12, 13). Faite à partir d’une côte de l’homme, celle-ci est devenue l’os de ses os, la chair de sa chair (Gen. 2:22, 23). Elle a été créée pour l’homme, et non l’homme pour elle (I Cor. 11:9). Par conséquent, dans l’organisation familiale prévue par Dieu, la femme allait toujours être soumise à son mari dont elle ne devrait pas usurper l’autorité (Éph. 5:22, 23; I Pierre 3:1). En outre, dans la congrégation chrétienne, la femme ne doit pas enseigner les autres hommes voués à Dieu ni prendre autorité sur eux. — I Tim. 2:12.
Dans les temps bibliques, les Hébreux reconnaissaient l’autorité de l’homme dans l’organisation familiale et tribale. Sara se soumettait à Abraham qu’elle appelait son “seigneur”. La Bible la loue pour sa soumission à l’autorité (Gen. 18:12; I Pierre 3:5, 6). La Loi soulignait la prééminence des hommes. C’est à eux seulement qu’elle ordonnait de s’assembler pour célébrer les trois fêtes prescrites par Jéhovah au lieu choisi par lui, bien que, il est vrai, les femmes y fussent présentes (Deut. 16:16). Selon les rites, une femme était “impure” deux fois plus longtemps après la naissance d’une fille qu’après celle d’un garçon. — Lév. 12:2, 5.
LA PLACE DE LA FEMME
Dans les temps anciens, la femme devait, dans certaines circonstances, se couvrir la tête en signe de soumission (Gen. 24:65). Traitant de l’autorité au sein de la congrégation chrétienne, l’apôtre Paul expliqua que si une femme priait ou prophétisait, assumant alors un rôle que Dieu a confié à l’homme, elle devait se couvrir la tête. En s’acquittant temporairement d’une telle tâche parce qu’il n’y avait aucun chrétien voué à Dieu pour l’accomplir, la chrétienne ne pouvait prétexter que ses cheveux longs suffisaient à indiquer sa soumission. Il lui fallait faire quelque chose pour démontrer qu’elle se soumettait à l’homme et reconnaissait son autorité. Cet acte consistait pour la femme à porter une coiffure comme “signe d’autorisation”. Elle agissait ainsi “à cause des anges” qui observent les actions des chrétiens et se soucient de la congrégation chrétienne, dont ils sont les serviteurs publics. En portant une coiffure chaque fois que cela est nécessaire pour des raisons d’ordre spirituel, la chrétienne reconnaît l’autorité établie par Dieu. — I Cor. 11:5-16; Héb. 1:14.
Le bon ordre théocratique prévu dans la congrégation et dans la famille n’empêche pas la femme de servir Dieu ni n’entrave ses efforts pour effectuer ses tâches et assumer ses responsabilités au sein de son foyer. Il lui laisse l’entière liberté, définie par les Écritures, de servir à la place qui lui est réservée, tout en étant agréable à Dieu conformément à ce principe: “Dieu a placé les membres dans le corps, chacun d’eux comme il lui a plu.” (I Cor. 12:18). Dans l’Antiquité, de nombreuses femmes ont reconnu l’autorité de l’homme, ce qui ne les a pas empêchées de goûter à de merveilleux privilèges et de mener une vie heureuse et pleinement satisfaisante. Citons, entre autres, Sara, Rébecca, Abigaïl et des chrétiennes telles que Priscille et Phœbé.
RESPONSABILITÉS QUI DÉCOULENT DE L’AUTORITÉ
Celui qui détient l’autorité légitime bénéficie de certains droits, mais elle lui impose aussi des devoirs et des obligations. Étant le “chef de la congrégation”, Christ a le droit de prendre des décisions à son sujet et d’exercer son autorité sur elle (Éph. 5:23). Mais, du fait même de son autorité sur la congrégation, il a aussi des devoirs; il doit veiller sur elle et endosser la responsabilité de ses décisions. Pareillement, un mari, qui détient l’autorité, a des droits, celui de prendre les décisions finales et d’exercer une surveillance sur sa famille. Mais il a aussi des devoirs et des obligations envers elle, notamment de pourvoir à ses besoins matériels et spirituels. — I Tim. 5:8.
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Autorités supérieuresAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AUTORITÉS SUPÉRIEURES
Expression qui désigne de toute évidence les autorités gouvernementales elles-mêmes (Rom. 13:1). Bien que ces institutions n’aient pas été créées par Jéhovah Dieu (voir Matthieu 4:8, 9; I Jean 5:19; Rév. 13:1, 2), celui-ci a permis qu’elle viennent à l’existence, et c’est avec sa permission qu’elles continuent d’exister. Toutefois, lorsqu’il le juge bon, Dieu peut supprimer, diriger ou manœuvrer ces autorités pour qu’elles accomplissent sa volonté. Voici ce que le prophète Daniel déclara à propos de Jéhovah: “Il change les temps et les époques, enlevant des rois et établissant des rois.” (Dan. 2:21). Et en Proverbes 21:1 nous lisons: “Le cœur d’un roi est comme des ruisseaux d’eau dans la main de Jéhovah. Il le dirige partout où il lui plaît de le diriger.” — Voir Néhémie 2:3-6; Esther 6:1-11.
RAISONS DE LA SOUMISSION DU CHRÉTIEN
Comme il n’y a aucune raison pour que les chrétiens s’opposent à une disposition permise par Dieu, il convient qu’ils se soumettent aux autorités supérieures. Bien que les dirigeants puissent être eux-mêmes corrompus, ils ne punissent généralement pas ceux qui font le bien, c’est-à-dire qui obéissent aux lois du pays. En revanche, quiconque se rend coupable de vol, de meurtre ou d’autres actes commis au mépris de la loi, celui-là peut s’attendre à ce que les autorités en place exécutent un jugement contre lui. Par exemple, le meurtrier volontaire risque l’exécution capitale pour son crime. Étant donné que Jéhovah Dieu autorisa la condamnation à mort de l’homicide après le déluge (Gen. 9:6), en exécutant celui qui a ainsi enfreint la loi, l’autorité humaine agit en qualité de “ministre de Dieu, vengeresse pour manifester le courroux envers celui qui pratique le mal”. — Rom. 13:2-4; Tite 3:1; I Pierre 2:11-17.
Les chrétiens ne se soumettent pas aux autorités supérieures uniquement parce que celles-ci ont le pouvoir de châtier les délinquants. Pour eux, il s’agit d’une question de conscience. Ils sont soumis parce qu’ils reconnaissent que cette attitude est conforme à la volonté divine (Rom. 13:5; I Pierre 2:13-15). En conséquence, la soumission aux autorités supérieures, savoir les institutions politiques du monde, n’est en aucun cas absolue. Il est impossible au chrétien de garder une bonne conscience, s’il transgresse la loi de Dieu sous la pression des autorités. Voilà pourquoi la soumission aux autorités supérieures doit toujours être considérée à la lumière de la déclaration suivante faite par les apôtres au Sanhédrin juif: “On doit obéir à Dieu comme à un chef, plutôt qu’aux hommes.” — Actes 5:29.
Comme les autorités rendent des services appréciables aux citoyens pour assurer leur sécurité et leur bien-être, elles ont droit aux impôts et aux taxes en compensation des services rendus. Les gouvernements peuvent être qualifiés de “serviteurs publics de Dieu”, parce qu’ils rendent d’importants services (Rom. 13:6, 7). Il est arrivé qu’ils soient venus directement en aide aux serviteurs de Dieu, comme lorsque le roi Cyrus autorisa les Juifs à retourner en Juda et à Jérusalem pour y reconstruire le temple (II Chron. 36:22, 23; Esdras 1:1-4). La plupart du temps, ces services sont ceux dont chacun bénéficie grâce à une bonne administration gouvernementale. Citons, entre autres, les tribunaux chargés de rendre la justice, l’entretien des routes, les organismes chargés de nous protéger contre les malfaiteurs, les soulèvements populaires, etc. — Phil. 1:7; Actes 21:30-32; 23:12-32.
Il va de soi qu’un dirigeant qui abuse de son autorité devra en rendre compte à Dieu. L’apôtre Paul écrivit: “Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ au courroux; car il est écrit: ‘La vengeance est à moi; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah.’” — Rom. 12:19; Eccl. 5:8.
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AutrucheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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AUTRUCHE
(héb. bath hayyaʽanâh; renânîm [au pluriel]).
Le premier de ces noms hébreux signifierait soit “fille du vorace” ou “fille du sol aride”, termes qui peuvent très bien s’appliquer à l’autruche. Le second nom, qui désigne généralement un “oiseau aux cris perçants”, convient également à l’autruche, dont le cri qu’on dit être “rauque et plaintif a été comparé au rugissement du lion”. — The Smithsonian Series, vol. IX, p. 105; voir Michée 1:8.
L’autruche est le plus grand des oiseaux que l’on connaisse; sa taille peut atteindre deux mètres, au sommet de la tête, et son poids excède parfois 130 kilogrammes. Sa tête est plutôt petite et plate; ses yeux sont très grands; son cou flexible a un mètre de long, et, tout comme ses pattes robustes, sa tête et son cou sont dépourvus de plumes. En revanche, son plumage est luxuriant; les longues plumes duveteuses des ailes et de la queue étaient très prisées dans le passé et le sont toujours aujourd’hui. Le plumage luisant noir et blanc du mâle contraste avec celui de la femelle, qui est gris-brun et terne. De tous les oiseaux, l’autruche est la seule a avoir deux doigts à chaque pied; l’un d’eux est constitué d’une griffe cornée qui peut devenir une arme redoutable quand l’oiseau est obligé de se défendre. Sa haute taille et sa vue perçante lui permettent généralement de repérer au loin ses ennemis et de prendre immédiatement la fuite.
Bien que l’autruche se nourrisse essentiellement de substances végétales, il lui arrive aussi de manger des serpents, des lézards et même des petits oiseaux. Elle figure au nombre des oiseaux ‘impurs’, interdits par la Loi mosaïque (Lév. 11:13, 16; Deut. 14:12, 15). Les anciens l’appelaient “oiseau-chameau”; en effet, l’autruche est très résistance à la sécheresse et peut ainsi vivre dans les solitudes arides. Elle est citée dans la Bible avec les chacals et autres créatures semblables pour représenter les habitants du désert (És. 43:20) et comme signe de la désolation qui attendait Édom et Babylone (És. 13:21; 34:13; Jér. 50:39). Alors qu’il était rejeté et haï de tous, qu’il criait de douleur assis au milieu de la cendre, Job se compara à “un frère pour les chacals”, et à “un compagnon pour les filles de l’autruche”. — Job 30:29.
MISE EN CONTRASTE AVEC LA CIGOGNE
Jéhovah Dieu attira l’attention de Job sur l’autruche, et la description qu’il en fit illustre bien quelques-unes des caractéristiques peu communes de cet oiseau (Job 39:13-18). Contrairement à la cigogne qui, dotée d’ailes puissantes, vole haut et avec grâce, l’autruche est inapte au vol, ses ailes ne pouvant porter son poids. Son sternum plat est dépourvu de bréchet ou crête osseuse qui sert d’insertion aux muscles pectoraux des volatiles. Les plumes de l’autruche, quoique belles, ne possèdent même pas les barbules qui relient les barbes de plumes et offrent aux ailes la résistance à l’air, ce qui rend le vol possible. — V. 39:13.
Contrairement à la cigogne qui construit solidement son grand nid à la cime des arbres (Ps. 104:17), sur les toits ou sur les rochers élevés, l’autruche se contente de creuser un trou dans le sol et de disposer autour une sorte de remblai. Puis la femelle y pond ses œufs, le poids d’un œuf pouvant atteindre 1 400 grammes. Comme l’autruche est souvent polygame (à l’encontre de la cigogne qui est réputée pour sa fidélité à un seul compagnon), il n’est pas rare que deux ou trois femelles pondent dans un nid commun. La couvaison est assurée par le mâle la nuit, et par la femelle le jour; mais il est bien connu que celle-ci n’hésite pas à abandonner le nid quand le soleil est brûlant. À ces moments-là et bien qu’ils soient convenablement recouverts, les œufs n’en sont pas moins exposés à tous les périls, qu’ils soient d’origine humaine ou animale. — Job 39:14, 15.
“ELLE SE MONTRE DURE POUR SES FILS”
La déclaration selon laquelle l’autruche “se montre dure pour ses fils, comme s’ils n’étaient pas à elle”
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