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Bâton, baguetteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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romain, il fut maltraité; on se moqua de lui, on lui cracha dessus, on le frappa et finalement on le tua. Les conducteurs juifs furent les premiers à user de leur autorité contre Jésus, puis ils rendirent le “bâton” plus lourd encore en déférant Jésus au gouvernement romain pour qu’il fût mis à mort. Le prophète Michée avait annoncé ces mauvais traitements, en disant: “Avec la baguette ils frapperont sur la joue le juge d’Israël.” (Michée 5:1). Après la mort et la résurrection du Christ, les chefs juifs usèrent de leur autorité pour persécuter ses disciples. De même, Rome et les autres gouvernements de la terre firent bien souvent un mauvais usage du bâton qu’est leur autorité. Ils devront rendre des comptes à Dieu. — Jean 19:8-11; II Thess. 1:6-9.
L’autorité des parents
Le bâton ou la “baguette” est aussi utilisé comme symbole de l’autorité des parents sur leurs enfants. Le livre des Proverbes parle fréquemment de ce “bâton”, dont le sens englobe toutes les formes de discipline employées par les parents, y compris l’utilisation du bâton proprement dit pour corriger un enfant. Les parents ont effectivement reçu de Dieu la responsabilité d’exercer cette autorité, de recourir à ce bâton symbolique, pour éduquer leurs enfants. S’ils ne le font pas, ils attireront la ruine et la mort sur leurs enfants, mais aussi la honte et la désapprobation de Dieu sur eux-mêmes (Prov. 10:1; 15:20; 17:25; 19:13). “La sottise est liée au cour du garçon; la baguette [ou le bâton] de la discipline, voilà ce qui l’éloignera de lui.” “Ne retiens pas la discipline loin du garçon. Si tu le frappes avec la baguette, il ne mourra pas. Tu dois le frapper toi-même avec la baguette, pour délivrer son âme du Schéol.” (Prov. 22:15; 23:13, 14). En fait, “celui qui retient sa baguette hait son fils, mais c’est celui qui l’aime qui le cherche avec discipline”. — Prov. 13:24; 19:18; 29:15; I Sam. 2:27-36.
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Bâton de commandantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BÂTON DE COMMANDANT
Long bâton, insigne du pouvoir de commander, du droit de donner des ordres que détient un commandant.
Lorsqu’il était assis, un commandant posait généralement ce bâton debout contre les plis de sa robe, entre ses jambes. C’est ce qui explique ces paroles de bénédiction que Jacob, alors sur son lit de mort, adressa à Juda: “Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de commandant d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne Schilo.” — Gen. 49:10.
Des sculptures antiques représentent des monarques avec un long bâton ou un sceptre à la main. Par exemple, sur un bas-relief de son palais de Khorsabad, le roi assyrien Sargon II est représenté tenant un bâton. Puisqu’un “sceptre” est un bâton, certains pourraient en conclure qu’il n’y a pas lieu d’établir une différence entre le “sceptre” et le “bâton de commandant” mentionnés en Genèse 49:10. Toutefois, il semble que Jacob désirait faire une distinction entre les deux. En poésie, on rencontre souvent des expressions parallèles. Bien que les termes de ces expressions soient synonymes, quand on les examine de plus près on constate qu’ils suggèrent deux idées légèrement différentes, ce qui contribue fréquemment à une meilleure compréhension de la pensée exprimée. Il semble que Jacob ait utilisé ce procédé quand il a béni ses fils. Par exemple, il déclara que Dan se révélerait “être un serpent au bord de la route, une vipère cornue au bord du chemin”. (Gen. 49:17.) Il utilisa ces expressions parallèles dans un sens favorable pour indiquer que Dan serait dangereux pour les ennemis d’Israël.
Dieu lui-même déclara: “Juda est mon bâton de commandant.” (Ps. 60:7; 108:8). Alors que le “bâton de commandant” indiquait que son possesseur était un chef investi du pouvoir de commander, le sceptre dans la main d’un monarque signifiait que celui-ci exerçait la domination royale et jouissait des prérogatives propres à un roi (Ps. 45:6). Par conséquent, l’emploi des termes “sceptre” et “bâton de commandant” en Genèse 49:10 laissait probablement entendre que la tribu de Juda finirait par détenir une autorité et un pouvoir importants. Toutefois, il est évident que l’autorité et la domination ne s’exerceraient pas uniquement par rapport aux autres tribus, car au Schilo, qui devait venir de cette tribu, “appartiendra l’obéissance des peuples”. Il s’agissait donc de l’autorité et du pouvoir royal sur les peuples. Quand David, descendant de Juda, devint roi d’Israël, le sceptre et le bâton de commandant furent alors en la possession de la tribu de Juda et ils devaient le rester jusqu’à la venue du Schilo, le Messie (II Sam. 7:8-16). Dieu a effectivement donné le Schilo promis, Jésus Christ, descendant de Juda et de David, comme “un conducteur et un commandant pour les groupements nationaux”. (És. 55:4.) Il a été prophétisé que ce roi messianique exercerait la domination et le pouvoir sur les nations et sur les peuples (Ps. 2:8, 9; Dan. 7:13, 14). Par conséquent, il détient non seulement le “sceptre”, c’est-à-dire la domination royale, mais aussi le “bâton de commandant”, le pouvoir de commander. — Voir SCHILO.
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BattageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BATTAGE
Opération qui consiste à séparer le grain de la tige et de la bale. Différentes méthodes utilisées aux temps bibliques sont encore en usage aujourd’hui dans certaines parties du monde. Lorsque les glaneurs n’avaient qu’une petite quantité de grain à battre, ou si le grain était minuscule comme les graines de cumin, ou encore si le battage devait se faire discrètement en période de danger, on utilisait un bâton ou fléau pour battre le grain à la main, soit sur le sol ou dans le pressoir. — Juges 6:11; Ruth 2:17; És. 28:27.
Le terrain sur lequel on procédait à cette opération était l’aire de battage. La plupart du temps, elle était située en un lieu élevé et exposé au vent; il s’agissait d’une sorte de plate-forme circulaire d’une quinzaine de mètres de diamètre faite de pierre ou de terre battue. Les aires qui n’appartenaient pas à un particulier se trouvaient en général au même endroit, près d’un village, et étaient mises à la disposition de la communauté.
Les gerbes d’orge ou de blé, principales céréales de Palestine, étaient éparpillées sur le sol (aujourd’hui la couche varie entre 0,30 et 0,45 mètre). Les taureaux ou autres animaux qui foulaient les épis en tournant
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