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EspritAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de devenir le Grand Prêtre de Dieu. — I Cor. 6:11; II Thess. 2:13; Héb. 9:14; I Pierre 1:1, 2.
En raison de cet appel et de leur héritage célestes, les disciples de Jésus qui avaient reçu l’onction de l’esprit possédaient une vie spirituelle, tout en étant des créatures de chair imparfaites. Selon toute apparence, c’est à cette vie que pensait Paul lorsqu’il opposa les pères terrestres à Jéhovah Dieu, le “Père de notre vie spirituelle [littéralement ‘le Père des esprits’]”. (Héb. 12:9; comparez avec le verset 23 9:23.) Les cohéritiers du Christ, qui doivent ressusciter avec un corps spirituel portant son image céleste, doivent vivre sur terre comme “un seul esprit” uni au Seigneur Jésus, leur Chef, sans se laisser dominer par les désirs ou par les tendances immorales de leur chair, lesquels risqueraient même de les amener à devenir “une seule chair” avec une prostituée. — I Cor. 6:15-18; 15:44-49; Rom. 8:5-17.
Comment acquérir et garder l’esprit de Dieu?
L’esprit saint est “le don gratuit” de Dieu, un don qu’il accorde avec joie à qui le recherche et le demande sincèrement (Actes 2:38; Luc 11:9-13). Si, pour l’obtenir, la condition essentielle est un cœur droit (Actes 15:8), la connaissance et l’obéissance à la volonté divine n’en sont pas moins indispensables (comparez avec Actes 5:32; 19:2-6). Le chrétien qui a reçu l’esprit de Dieu doit veiller à ne pas le ‘peiner’, par exemple en en faisant peu de cas (Éph. 4:30; comparez avec Ésaïe 63:10), en suivant une voie contraire à sa direction, en se fixant des objectifs autres que ceux qu’il nous indique et vers lesquels il nous pousse, en rejetant la Parole inspirée de Dieu et en ne suivant pas ses conseils (Actes 7:51-53; I Thess. 4:8; comparez avec Ésaïe 30:1, 2). Celui qui ‘mettrait à l’épreuve’ la puissance de l’esprit saint par lequel Jésus dirige la congrégation, en usant hypocritement de “tromperie” envers cet esprit, s’engagerait dans une voie désastreuse (Actes 5:1-11; comparez avec Romains 9:1). Celui qui s’oppose délibérément à la manifestation évidente de l’esprit de Dieu et qui se rebelle contre elle peut même commettre un péché impardonnable, le blasphème contre l’esprit. — Mat. 12:31, 32; Marc 3:29, 30; comparez avec Hébreux 10:26-31.
LE SOUFFLE; LE SOUFFLE DE VIE; LA FORCE VITALE
Selon le récit de la création, Dieu forma l’homme de la poussière du sol “et souffla [nâphaḫ] dans ses narines le souffle [neshâmâh] de vie, et l’homme devint une âme [néphésh] vivante”. (Gen. 2:7.) Comme l’explique l’article l’ÂME, le terme néphésh peut signifier littéralement “un respirant”, c’est-à-dire une créature qui respire, homme ou animal. En fait, le terme neshâmâh signifie habituellement “chose [ou créature] qui respire”, ce qui en fait pratiquement un synonyme de néphésh, l’“âme”. (Comparez avec Deutéronome 20:16; Josué 10:39, 40; 11:11; I Rois 15:29.) Le récit de la Genèse (2:7) emploie neshâmâh pour décrire comment Dieu a donné la vie au corps d’Adam, de sorte qu’il devint une âme vivante”. Cependant, d’autres textes montrent qu’il ne s’agissait pas simplement de la respiration. En Genèse 7:22, en effet, la destruction de la vie des hommes et des animaux qui ne se trouvaient pas dans l’arche au moment du déluge est décrite ainsi: “Tout ce en quoi le souffle [neshâmâh] de la force [ou “esprit”, rûaḫ] de vie était en action dans les narines, c’est-à-dire tout ce qui était sur le sol ferme, mourut.” Ce texte relie donc directement neshâmâh, le “souffle”, à rûaḫ, qui désigne ici l’“esprit” ou la “force vitale” qui est en action dans tous les êtres vivants, dans toutes les âmes humaines ou animales.
Voici ce qu’un dictionnaire biblique (Theological Dictionary of the New Testament, t. VI, p. 336) déclare à ce propos: “Le souffle n’est perceptible que par le mouvement [lorsque la poitrine se gonfle ou quand les narines se dilatent]; c’est aussi un signe, une condition et un principe de la vie, laquelle semble particulièrement liée à la respiration.” Par conséquent, le souffle proprement dit ou neshâmâh est, d’une part, le résultat de la force vitale ou rûaḫ et, de l’autre, le moyen principal d’entretenir cette force vitale chez les êtres vivants. Par exemple, d’après les études scientifiques, la vie loge dans chacune des cellules qui composent le corps, cellules qui continuent de se reproduire alors que des milliards d’entre elles meurent chaque minute. La force vitale qui est en action dans chaque cellule vivante dépend de l’oxygène qui pénètre dans le corps par la respiration, puis qui est distribué à toutes les cellules par le sang. Privées d’oxygène, certaines cellules meurent en quelques minutes, alors que d’autres peuvent subsister plus longtemps. Bien qu’on puisse survivre à une apnée de quelques minutes, les hommes sont totalement incapables de réanimer celui qui n’a plus de force vitale dans ses cellules. De toute évidence, les Écritures hébraïques, inspirées par l’Auteur et le Créateur de l’homme, emploient donc le terme rûaḫ pour décrire cette force vitale qui est le principe même de la vie, alors qu’elles emploient neshâmâh pour désigner le souffle qui l’entretient.
Comme on ne peut dissocier le souffle et la vie, rûaḫ et neshâmâh figurent dans plusieurs parallélismes évidents. Ainsi, Job proclama sa détermination de fuir l’injustice, et ce, dit-il, “tant que le souffle [neshâmâh] sera encore entier au-dedans de moi, et que l’esprit [rûaḫ] de Dieu sera dans ses narines”. (Job 27:3-5.) De son côté, Élihu déclara: “S’il [Dieu] ramène à lui l’esprit [rûaḫ] et le souffle [neshâmâh] de celui-là, toute chair expirera [ou rendra son souffle] ensemble, et l’homme terrestre retournera à la poussière.” (Job 34:14, 15). De même, voici ce que nous lisons en Psaume 104:29 au sujet des créatures terrestres, humaines et animales: “Si tu [Dieu] retires leur esprit, ils expirent, et à leur poussière ils retournent.” Ésaïe 42:5 présente Jéhovah comme “Celui qui a étalé la terre et son produit, Celui qui donne le souffle au peuple qui est sur elle, et l’esprit à ceux qui y marchent”. Le souffle (neshâmâh) entretient la vie, alors que l’esprit (rûaḫ) donne l’énergie; c’est la force vitale qui permet à l’homme d’être une créature animée, de se mouvoir, de marcher, bref, d’être doué d’une vie active (comparez avec Actes 17:28), ce qui le différencie des idoles inertes, produit des mains de l’homme, qui n’ont ni vie ni souffle. — Ps. 135:15, 17; Jér. 10:14; 51:17; Hab. 2:19.
Si neshâmâh (“souffle”) et rûaḫ (“esprit”, force agissante ou force vitale) sont parfois mis en parallèle, ils n’en sont pas pour autant synonymes. Si l’on utilise parfois le mot “esprit” (rûaḫ) pour décrire la respiration (neshâmâh) elle-même, c’est probablement pour la simple raison que le souffle constitue le premier signe visible indiquant que la force vitale opère dans le corps. — Job 9:18; 19:17; 27:3.
Le prophète Ézéchiel (37:1-10) décrit dans une vision symbolique une vallée d’ossements desséchés, où les os se rassemblent, puis se couvrent de tendons, de chair et de peau, mais “pour ce qui est du souffle [rûaḫ], il n’y en avait pas en eux”. Ézéchiel reçut l’ordre de prophétiser au “vent [rûaḫ]”, en ces termes: “Des quatre vents [rûaḫ], entre, ô vent, et souffle sur ces tués, pour qu’ils viennent à la vie.” Puisqu’on parle de quatre vents, il convient effectivement de rendre ici rûaḫ par vent. Cependant, lorsque ce “vent”, qui n’est que de l’air en mouvement, entre dans les narines des morts de la vision, il devient leur “souffle”, une autre force d’air en mouvement. C’est pourquoi il est préférable, dans cette partie du récit (v. 37:10), de traduire rûaḫ par “souffle” plutôt que par “esprit” ou “force vitale”. De plus, Ézéchiel pouvait voir ces corps se mettre à respirer, mais il ne pouvait pas voir la force vitale ou l’esprit qui agissait en eux.
Comme les versets 11 à 14 37:11-14 l’indiquent, cette vision symbolisait la revivification spirituelle (et non physique) du peuple d’Israël, qui se trouvait momentanément dans une condition de mort spirituelle en raison de son exil à Babylone. Puisque les Israélites étaient déjà physiquement dotés de la vie et du souffle, il est logique de traduire rûaḫ par “esprit” au verset 14 37:14, quand Dieu déclare qu’il mettra ‘son esprit’ en eux pour qu’ils viennent à la vie, spirituellement parlant.
En Révélation chapitre 11, une vision symbolique analogue décrit “deux témoins” qui sont tués, puis laissés dans la rue pendant trois jours et demi. Ensuite, “l’esprit [ou souffle, pneuma] de vie, venant de Dieu, est entré en eux, et ils se sont tenus sur leurs pieds”. (Rév. 11:1-11.) Cette vision puise, elle aussi, dans la réalité physique pour illustrer une revivification spirituelle. Elle indique également que le mot grec pneuma, comme l’hébreu rûaḫ, peut désigner la force vivifiante issue de Dieu qui anime l’âme ou la personne humaine, comme le souligne Jacques (2:26) en ces termes: “Le corps sans esprit [pneuma] est mort.” — Kingdom Interlinear Translation.
Par conséquent, lorsque Dieu créa l’homme en Éden et souffla dans ses narines le “souffle [neshâmâh] de vie”, il a dû lui donner aussi, en même temps, l’esprit [rûaḫ] ou force vitale nécessaire pour animer toutes les cellules de son corps. — Gen. 2:7; comparez avec Psaume 104:30; Actes 17:25.
Les parents transmettent la force vitale à leurs enfants lors de la conception. Puisque Dieu est à la fois la Source première de cette force vitale et l’Auteur de la procréation, il convient de reconnaître que nous lui devons la vie, bien qu’il ne nous l’ait pas donnée directement, mais par l’entremise de nos parents. — Comparez avec Job 10:9-12; Psaume 139:13-16; Ecclésiaste 11:5.
L’esprit: une force vitale impersonnelle
Comme nous l’avons vu, les Écritures ne mentionnent pas seulement la force vitale ou rûaḫ de l’homme, mais encore celle des animaux (Gen. 6:17; 7:15, 22). D’après Ecclésiaste 3:18-22, la mort de l’homme est semblable à celle des bêtes, car “ ils ont tous un même esprit [rûaḫ], de sorte qu’il n’y a pas de supériorité de l’homme sur la bête”, du moins pour ce qui est de leur force vitale commune. De ce fait, il apparaît que cet “esprit” ou force vitale (rûaḫ) est impersonnel. On pourrait le comparer à l’électricité, une autre énergie invisible qui peut faire fonctionner différents appareils. Ainsi, par cette même énergie, un four peut dégager de la chaleur, un ventilateur propulser de l’air, un ordinateur résoudre des problèmes, et un récepteur de télévision transmettre des images, des voix ou d’autres sons. Cependant, le courant électrique ne s’imprègne jamais des caractéristiques des machines qu’il fait fonctionner.
De même, au sujet de l’homme, Psaume 146:3, 4 dit que “son esprit [rûaḫ] sort, il retourne à son sol; en ce jour-là périssent ses pensées”. L’esprit ou force vitale qui opère dans les cellules du corps humain, par exemple dans les neurones qui contribuent à l’élaboration de la pensée, ne conserve pas les caractéristiques de ces cellules. Si l’esprit ou force vitale (rûaḫ; pneuma) était doté d’une personnalité, alors les enfants des veuves israélites qui furent ressuscités par les prophètes Élie et Élisée auraient eu quelque part une existence consciente pendant leur mort. Tel aurait été le cas de Lazare, qui fut ressuscité environ quatre jours après sa mort (I Rois 17:17-23; II Rois 4:32-37; Jean 11:38-44). Ils se seraient certainement rappelé une telle existence consciente, et l’on aurait raisonnablement pu s’attendre à ce qu’ils la décrivent, ou du moins à ce qu’ils en fassent mention. Pourtant, rien n’indique qu’aucun d’entre eux ait parlé de la sorte. Par conséquent, l’esprit qui cesse d’opérer dans les cellules de l’homme à sa mort ne perpétue pas sa personnalité.
En Ecclésiaste 12:7, nous lisons qu’à la mort le corps humain retourne à la poussière “et l’esprit retourne au vrai Dieu qui l’a donné”. Puisque la personne n’a jamais vécu au ciel avec Dieu, seule sa force vitale, qui lui a permis de vivre, peut “retourner” à lui.
En raison du caractère impersonnel de la force vitale ou de l’esprit de l’homme et des animaux, la déclaration de David, consignée en Psaume 31:5 et reprise par Jésus au moment de sa mort (Luc 23:46), savoir: “En ta main je confie mon esprit”, représentait de toute évidence un appel à Dieu pour qu’il garde sa force vitale et qu’il en prenne soin (comparez avec Actes 7:59). Cela ne signifie pas que cette force doit être transmise littéralement depuis notre planète jusqu’en la présence céleste de Dieu. Tout comme Dieu ‘sentait’ l’odeur agréable des sacrifices d’animaux (Gen. 8:20, 21) alors que leur parfum ne sortait certainement pas de l’atmosphère terrestre, il pouvait aussi, figurément parlant, ‘reprendre’ ou accepter cet esprit qui lui était confié, sans qu’aucun transfert réel d’énergie fût nécessaire (Job 34:14; Luc 23:46). Celui qui confie son esprit à Dieu place sans aucun doute son espérance en lui pour qu’il lui restitue plus tard sa force vitale par la résurrection. — Comparez avec Nombres 16:22; 27:16; Job 12:10; Psaume 104:29, 30.
UNE FORCE D’IMPULSION
Les termes rûaḫ et pneuma désignent souvent la force qui incite une personne à adopter une certaine attitude, à éprouver un sentiment, à entreprendre une action ou à suivre une certaine voie. Si cette force intérieure est invisible, elle n’en produit pas moins des effets visibles. Cet emploi des termes hébreu et grec traduits par “esprit” et dont le sens premier a trait au souffle ou à l’air en mouvement correspond en grande partie à certaines expressions françaises. Ainsi nous parlons de quelqu’un qui ‘prend de grands airs’, qui a ‘un air calme’, ou qui a ‘mauvais esprit’. Nous dirons peut-être qu’une personne découragée a ‘l’esprit abattu’. De même, lorsqu’il s’agit de la force d’impulsion ou de la motivation d’un groupe de personnes réunies pour quelque événements, on pourra parler de “se mettre dans l’ambiance” de leur réunion ou faire allusion à “l’esprit de révolte” qui les caractérise. Nous emploierons des métaphores semblables en décrivant “une atmosphère de mécontentement” ou en parlant du “vent de réforme ou de révolution qui souffle sur une nation”. Par toutes ces expression, nous entendons une force d’impulsion invisible qui opère chez les gens et les pousse à parler ou à agir comme ils le font.
Pareillement, nous apprenons qu’Isaac et Rébecca ont éprouvé de “l’amertume d’esprit” lorsque Ésaü se maria avec des femmes hittites (Gen. 26:34, 35). La Bible nous parle aussi de la tristesse d’esprit d’Achab, qui lui fit perdre l’appétit (I Rois 21:5) et de “l’esprit de jalousie” qui pouvait inciter un homme à suspecter sa femme au point de l’accuser d’adultère. — Nomb. 5:14, 30.
Dans le même sens fondamental de force qui ‘pousse’ ou qui ‘incite’ à agir et à parler, on décrit Josué comme un “homme en qui se trouve de l’esprit”. (Nomb. 27:18.) Nous apprenons aussi que Caleb a manifesté “un esprit différent” de celui de la majorité des Israélites, démoralisés par le mauvais rapport de dix espions (Nomb. 14:24). Élie se montra énergique et fort dans le service zélé qu’il rendait à Dieu, et son successeur Élisée s’efforça d’obtenir “deux parts” de son esprit (II Rois 2:9, 15). Jean le Baptiseur montra le même zèle et le même ‘dynamisme’ qu’Élie ce qui lui permit d’avoir un puissant impact sur ses auditeurs, de sorte qu’on put dire qu’il était venu “avec l’esprit et la puissance d’Élie”. (Luc 1:17.) En revanche, la reine de Schéba fut tellement ébahie par la richesse et la sagesse de Salomon qu’“il n’y eut plus d’esprit en elle”. (I Rois 10:4, 5.) Dans le même sens général, l’esprit ou force d’impulsion de l’homme peut être ‘excité’, ‘éveillé’ (I Chron. 5:26; Esdras 1:1, 5; Aggée 1:14; comparez avec Ecclésiaste 10:4), ‘agité’, ‘irrité’ (Gen. 41:8; Dan. 2:1, 3; Actes 17:16) ou ‘calmé’ (Juges 8:3); il peut connaître “la détresse”, ‘défaillir’ (Job 7:11; Ps. 142:2, 3; comparez avec Jean 11:33; 13:21), “reprendre vie” ou se voir “réconforté”. — Gen. 45:27, 28; És. 57:15, 16; I Cor. 16:17, 18; II Cor. 7:13; comparez avec II Corinthiens 2:13.
La Bible insiste sur l’importance de maîtriser son esprit. “Comme une ville forcée, sans muraille, tel est l’homme qui ne contient pas son esprit.” (Prov. 25:28). Si on l’irrite, un tel homme risque d’agir comme le stupide dépourvu de patience qui “laisse sortir” “tout son esprit”, tandis que le sage “le fait rester calme jusqu’au bout”. (Prov. 29:11; comparez avec 14:29, 30.) Lorsque les Israélites “aigrirent son esprit”, Moïse s’irrita à l’excès et “se mit à parler légèrement de ses lèvres”, à son propre détriment (Ps. 106:32, 33). Vraiment donc, “celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un homme puissant, et celui qui maîtrise son esprit vaut mieux que celui qui s’empare d’une ville”. (Prov. 16:32.) Il faut être humble pour y parvenir (Prov. 16:18, 19; Eccl. 7:8, 9); c’est pourquoi “celui qui est humble d’esprit saisira la gloire”. (Prov. 29:23.) La connaissance et le discernement aident l’homme à rester “calme d’esprit” en retenant sa langue (Prov. 17:27; 15:4). Jéhovah, qui “jauge les esprits”, juge ceux qui ‘ne se tiennent pas sur leurs gardes quant à leur esprit’. — Prov. 16:2; Mal. 2:14-16.
L’esprit d’un groupe de personnes
Comme un individu, un groupe de personnes ou corps collectif peut manifester un certain esprit (Gal. 6:18; I Thess. 5:23). La congrégation chrétienne devait être unie dans l’esprit et refléter l’esprit de son Chef, Jésus Christ. — II Cor. 11:4; Phil. 1:27; comparez avec II Corinthiens 12:18; Philippiens 2:19-21.
Paul oppose “l’esprit du monde” à l’esprit de Dieu (I Cor. 2:12). Puisque le monde gît au pouvoir de l’ennemi de Dieu (I Jean 5:19), son esprit caractérisé par la poursuite des désirs égoïstes de la chair déchue s’oppose totalement à Dieu (Éph. 2:1-3; Jacq 4:5). Les motivations impures du monde, comme celles de l’Israël infidèle, poussent à la fornication spirituelle ou littérale ainsi qu’à l’idolâtrie. — Osée 4:12, 13; 5:4; Zach. 13:2; comparez avec II Corinthiens 7:1.
2. Dans certaines versions des Écritures grecques chrétiennes, le mot “esprit” traduit plusieurs mots grecs apparentés qui, eux, décrivent divers attributs du cerveau, comme la faculté de réflexion, la perception mentale, l’intelligence, la raison, la pensée, l’état mental, l’inclination mentale, la disposition d’esprit ou les facultés mentales. Alors que des traductions emploient parfois ce terme “esprit”, d’autres préfèrent utiliser les termes plus précis et plus évocateurs que nous venons de citer.
“RENOUVELÉS DANS LA FORCE QUI INCLINE VOTRE ESPRIT”
L’esprit de l’homme imparfait est naturellement enclin aux mauvais raisonnement. C’est pourquoi la Bible en parle comme d’une “mentalité charnelle”. (Col. 2:18.) Les chrétiens doivent se rappeler qu’ils étaient autrefois ennemis de Dieu, parce que leur esprit était tourné vers les œuvres méchantes. — Col. 1:21.
Contrairement à l’esprit de l’homme “spirituel”, celui de l’homme “physique” (ou, littéralement, de l’homme “d’âme”) est orienté vers les choses matérielles. La force intérieure qui incline son esprit est façonnée par ce qu’il a appris et vécu. Lorsqu’il est confronté à un problème, cette force pousse ou dirige son esprit dans un sens matérialiste. Par conséquent, les chrétiens reçoivent le commandement suivant: “Vous devez être renouvelés dans la force [ou l’esprit, au sens de force d’impulsion] qui incline votre esprit.” (Éph. 4:23). Ils peuvent transformer cette force d’impulsion grâce à l’étude de la Parole véridique de Dieu et à l’action de son esprit saint, afin d’incliner leur attitude d’esprit vers le bien. Dès lors, quand un problème surgira, cette force inclinera leur esprit vers la voie spirituelle qu’il convient de suivre. — I Cor. 2:13, 15.
Par conséquent, la connaissance et les facultés intellectuelles ne saurait, à elles seules, procurer à l’homme la faveur divine, ni renouveler son esprit dans le sens de la volonté de Dieu (Rom. 12:2). Voici ce que dit Jéhovah: “Je ferai périr la sagesse des sages et je rejetterai l’intelligence des intellectuels.” (I Cor. 1:19). Sans l’aide de l’esprit de Dieu, on ne peut obtenir l’intelligence (Prov. 4:5-7; I Cor. 2:11), la sagesse et le bon sens véritables (Éph. 1:8, 9). Celui qui désire devenir un serviteur mûr de Dieu doit mettre en œuvre son cœur comme son esprit.
‘LA LOI DE L’ESPRIT’
L’apôtre Paul appelle loi de l’esprit ce qui dirige l’action de l’esprit qui est ainsi renouvelé. Cette loi régit l’esprit selon la “loi de Dieu”, à laquelle le nouvel esprit du chrétien prend plaisir. Néanmoins, celui-ci connaît une lutte intérieure constante, car la “loi du péché” qui agit dans sa chair déchue combat la ‘loi de l’esprit’. Peut-il cependant obtenir la victoire? Oui, “grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur!”. En vertu du sacrifice propitiatoire du Christ, Dieu, par sa faveur imméritée, lui accorde le pardon des péchés de sa chair imparfaite et l’aide de l’esprit saint. Le chrétien se trouve donc dans une situation différente de celle de l’incroyant, situation que Paul résume en ces termes: “Ainsi donc, moi-même, par mon esprit, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma chair, esclave de la loi du péché.” — Rom. 7:21-25; 8:5:11; Gal. 5:16, 17.
L’AMOUR ISSU DE L’ESPRIT
Jéhovah avait prédit la conclusion d’une nouvelle alliance sous laquelle l’esprit saint écrirait ses lois dans l’esprit et dans le cœur des membres de son peuple (Héb. 8:10; 10:16). C’est ainsi qu’ils seraient en mesure d’observer les commandements auxquels toute la Loi et les Prophètes étaient suspendus, savoir: “aimer Jéhovah ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit”, et “ton prochain comme toi-même”. (Mat. 22:37-40; Luc 10:27, 28.) Il faut donc aimer de tout son cœur (lequel désigne surtout les mobiles et les sentiments), de toute son âme (c’est-à-dire de toute sa vie et de tout son être) et, enfin de tout son esprit. D’après cette dernière expression, les chrétiens ne doivent pas se contenter de manifester de l’amour par leurs sentiments, leurs émotions et leur force; ils doivent encore employer pleinement leur esprit pour absorber la connaissance de Dieu et du Christ (Jean 17:3), pour acquérir l’intelligence (Marc 12:33; Éph. 3:18), pour servir Dieu et ses desseins et pour proclamer la bonne nouvelle. Les Écritures leur conseillent de ‘tenir leur esprit fixé sur les choses d’en haut’ (Col. 3:2), de ‘raidir leur esprit pour l’activité’ et ‘de garder tout leur équilibre’. (I Pierre 1:13.) L’apôtre Pierre comprenait la nécessité de ‘réveiller leur faculté de réfléchir lucidement’ pour qu’ils se souviennent de ce qu’ils avaient appris (II Pierre 3:1, 2). Ils ne doivent ‘jamais oublier la présence du jour de Jéhovah’ et toujours garder cet événement présent à l’esprit. — II Pierre 3:11, 12.
Lorsqu’il parla des dons miraculeux de l’esprit saint qui existaient dans la congrégation chrétienne du premier siècle, l’apôtre Paul souligna l’importance d’utiliser son esprit. Comme il l’expliqua, s’il priait dans une langue sans pouvoir la traduire, son intelligence serait stérile; d’une part, s’il chantait des louanges dans une telle langue, quel profit en retirerait celui qui ne les comprendrait pas? Par conséquent, Paul ajoute qu’il préférait dire cinq paroles avec son intelligence afin d’instruire ses auditeurs, plutôt que dix mille dans une langue, et il conclut en exhortant ses frères à devenir des adultes sous le rapport des facultés de compréhension. — I Cor. 14:13-20.
L’UNITÉ DE L’ESPRIT CHEZ LES CHRÉTIENS
Les serviteurs de Jéhovah doivent être “étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée”. (I Cor. 1:10; Phil. 2:2; I Pierre 3:8.) Cela signifie, bien sûr, qu’ils doivent être unis dans les choses importantes, qui concernent le culte pur, et non dans les goûts personnels ou dans des questions secondaires qui seront réglées lorsqu’ils atteindront la maturité (Rom. 14:2-6, 17). Ils doivent “être bien d’accord dans le Seigneur” (Phil. 4:2), et ‘penser en harmonie’ au lieu de se quereller. — II Cor. 13:11.
LA PENSÉE DE DIEU ET DU CHRIST
Les chrétiens doivent s’efforcer de mieux connaître Dieu, dans la mesure où il leur révèle sa pensée sur certains sujets (Rom. 11:33, 34). Ils doivent aussi adopter l’attitude d’esprit soumise et humble de Jésus, pour avoir “la pensée de Christ”. (I Cor. 2:15, 16.) Paul encouragea ses frères à oublier les choses qui sont derrière et à tendre vers celles qui sont devant (Phil. 3:13-15). Pareillement, Pierre donna le conseil suivant: “Puisque Christ a souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même disposition d’esprit.” — I Pierre 4:1.
LA CORRUPTION ET L’ENGOURDISSEMENT MENTAUX
Les Israélites qui, au mont Sinaï, n’avaient pas tourné complètement leur cœur vers Jéhovah, eurent leurs facultés mentales engourdies, comme ceux qui restèrent sous la Loi après que Dieu l’eut abolie par Jésus Christ (II Cor. 3:13, 14). Ces derniers ne voyaient pas que la Loi les dirigeait vers Jésus (Col. 2:17). Quant à ceux qui n’ont pas jugé bon de garder Dieu dans la connaissance exacte, mais qui ont adoré la création, “Dieu les a livrés à une mentalité désapprouvée”; ils sont mentalement dans les ténèbres et pratiquent toutes sortes de choses stériles, qui ne conviennent pas (Rom. 1:28; Éph. 4:17, 18). Dès l’époque de Moïse, des hommes à l’esprit corrompu ont fait opposition à la vérité, comme d’autres ont combattu plus tard le véritable christianisme; parmi eux, certains prétendaient même être chrétiens, tout en essayant de diviser et de démolir les congrégations (II Tim. 3:8; Phil. 3:18, 19; I Tim. 6:4, 5). Puisque leur esprit et leur conscience sont souillés, rien n’est pur pour eux; c’est pourquoi ils s’efforcent, par de vains discours, de leurrer l’intelligence des vrais chrétiens et de les asservir à des enseignements d’hommes (Tite 1:10-16). Il est donc essentiel que tous les chrétiens, et plus particulièrement ceux qui assument des responsabilités, fassent montre de bon sens. — Rom. 12:3; I Tim. 3:2; Tite 2:6; I Pierre 4:7.
C’est “le dieu de ce système de choses”, le Diable, qui a aveuglé l’esprit des incrédules pour qu’ils ne voient pas la lumière de la bonne nouvelle au sujet du Christ (II Cor. 4:4). Par conséquent, le grand adversaire de Dieu risquerait de séduire les chrétiens par sa ruse, de corrompre leur esprit, l’amenant à s’écarter “de la sincérité et de la chasteté dues au Christ”. (II Cor. 11:3.) C’est pourquoi ceux-ci doivent se montrer raisonnables, unis dans l’esprit, et persévérer dans la prière, afin que la paix de Dieu, “surpasse toute pensée”, garde leurs facultés mentales par l’entremise de Christ Jésus. — Phil. 4:2, 5-7.
GUÉRIR OU OUVRIR L’ESPRIT
Jésus rétablit la santé mentale d’un possédé, démontrant par là son pouvoir de rendre sains d’esprit ceux-là même que les démons ont rendus fous (Marc 5:15; Luc 8:35). Il peut aussi ouvrir l’esprit de ceux qui ont la foi pour qu’ils saisissent le sens des Écritures (Luc 24:45). Les timides et ceux qui pensent être intellectuellement inférieurs aux autres puiseront du réconfort dans ces paroles de l’apôtre Jean: “Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence afin que nous parvenions à la connaissance du véritable [Jéhovah].” — I Jean 5:20.
L’apôtre Paul expliqua aux chrétiens de Corinthe qu’il était sain d’esprit lorsqu’il parlait en vue de leur édification, mais qu’il pouvait leur paraître déraisonnable (ou “hors de son bon sens”) lorsqu’il se glorifiait des preuves de son apostolat par des propos qu’un chrétien ne tient pas habituellement. Toutefois, comme il le dit lui-même, il fut contraint de leur parler ainsi. En effet, ils s’étaient tournés vers de faux apôtres qui les trompaient. Il devait donc les empêcher de s’égarer et les ramener à Dieu. — II Cor. 5:13; 11:16-21; 12:11, 12, 19-21; 13:10.
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Esprit, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ESPRIT, II
{Voir ESPRIT (entrées “Mind” et “Spirit” regroupées).}
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Esprit saintAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ESPRIT SAINT
{Article non traduit.}
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EstAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EST
(héb. mizrâḫ, levant [Deut. 3:27; I Chron. 4:39]; qédhém, devant, en face de [Ézéch. 48:2]).
Les Hébreux avaient coutume de se tourner vers le soleil levant pour s’orienter, de sorte que l’est se trouvait devant eux, l’ouest derrière, le nord à gauche et le sud à droite.
Parfois, le terme qédhém signifiait l’orient ou la direction de l’est en général, comme en Genèse 11:2. En revanche, il pouvait aussi désigner l’“est” par rapport à un endroit précis, par exemple en Nombres 34:11, où l’on trouve l’expression “à l’est d’Aïn”. Dans d’autres cas encore, il se rapportait à toute la région qui s’étendait à l’est et au nord-est, d’Israël, y compris les pays de Moab et d’Ammon, le désert Arabique, la Babylonie, la Perse, l’Assyrie et l’Arménie.
Les divers peuples qui vivaient dans les pays désignés par le terme “est” ou “orient” étaient eux-mêmes appelés les “Orientaux”. Ainsi, Job, qui vivait dans cette région, est dépeint comme “le plus grand de tous les Orientaux”. (Job 1:3.) Lorsque Jacob s’en fut chercher une femme en Mésopotamie, il se rendit, lisons-nous, dans le “pays des Orientaux”. (Gen. 29:1.) Le terme “Orientaux” désigne aussi les peuples qui habitaient à l’est d’Israël en Juges 6:3; 8:10.
En Palestine, le vent brûlant d’est, qui venait des pays désertiques situés vers l’orient, était fatal à la végétation (Ézéch. 19:12). C’est de là que vient l’expression ‘se remplir le ventre de vent d’est’. — Job 15:2.
Le tabernacle était orienté vers l’est (Nomb. 3:38), tout comme les temples de Salomon et de Zorobabel, même lorsque ce dernier fut restauré ou reconstruit par Hérode. Pareillement, le temple qu’Ézéchiel contempla dans sa vision était tourné vers l’est (Ézéch. 47:1). Des lors, on pouvait s’attendre à ce que Jéhovah et Jésus arrivent au temple par l’est.
En Ésaïe 46:11, nous lisons que Cyrus, roi de Perse, vient de l’“Orient”. (Jé; “du levant”, MN.) Les nouvelles qui doivent venir de “l’Orient” (Jé) proviennent, littéralement, du “levant” (mizrâḫ) (Dan. 11:44). Le livre de la Révélation évoque le souvenir des rois Darius et Cyrus, lesquels représentaient “les rois venant du soleil levant” qui devraient jouer un rôle dans l’assèchement d el’Euphrate symbolique, au temps du jugement de Babylone la Grande. — Rév. 16:12, 19.
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EstherAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ESTHER
(héb. Hadhassâh, myrte, joie; ʼEstêr, myrte fraîche).
Orpheline juive de la tribu de Benjamin dont les ancêtres, comme d’autres habitants de Jérusalem, avait été déportés avec le roi Jéhoïakin (Jéconias) en 617 avant notre ère (Esther 2:5-7). C’était la fille d’Abihaïl, l’oncle de Mardochée (2:15), son cousin plus âgé et tuteur, lequel était encore l’un des “serviteurs du roi, qui étaient à la porte du roi” au palais de Suse, sous le règne du souverain perse Assuérus (Xerxès Ier, Ve s. av. n. è.) (2:7; 3:2). Après avoir déposé la reine Vaschti, coupable d’insoumission, Assuérus ordonna de rassembler toutes les jeunes filles vierges de belle apparence pour une période de massages spéciaux et de soins de beauté. Il choisirait ensuite l’une d’entre elles comme reine à la place de Vaschti. Esther était du nombre des jeunes filles rassemblées à la maison du roi sous la surveillance de Hégaï, le gardien des femmes. Suivant les instructions de Mardochée, elle ne révéla pas qu’elle était juive (2:8, 10). Dans la septième année du règne d’Assuérus, c’est Esther qui fut choisie pour reine (2:16, 17). Toutefois, elle continua de rester en relation avec Mardochée et de suivre ses conseils. Lorsque son cousin découvrit un complot contre le roi, elle parla à Assuérus en son nom. — 2:20, 22.
La douzième année du règne d’Assuérus, son premier ministre Haman, l’Agaguite, projeta d’exterminer tous les Juifs des 127 districts juridictionnels de l’empire. Il obtint du roi l’autorisation de promulguer un décret à cet effet (Esther 3:7-13). Informée et conseillée par Mardochée, Esther révéla alors au roi le but inique du complot d’Haman. Le comportement de l’Agaguite, quand il se vit, découvert, ajouta encore à la fureur du roi, qui le fit pendre (4:7 à 7:10). À la demande d’Esther, le roi promulgua un second décret qui autorisait les Juifs à défendre leur vie le jour prévu pour leur extermination (7:10; 8:3-14). En raison du décret du roi et de leur crainte de Mardochée, qui remplaçait Haman à la fonction de premier ministre, les gouverneurs et les fonctionnaires de l’empire aidèrent les Juifs à triompher de leurs ennemis (chap. 9). Ensuite, Esther confirma les instructions de Mardochée qui ordonnaient aux Juifs de célébrer chaque année la fête des Purim, coutume qui subsiste encore aujourd’hui. — 9:20, 21, 29.
Le livre d’Esther ne mentionne pas le nom de Dieu. Toutefois, les actions de Mardochée et d’Esther révèlent qu’ils étaient tous les deux de fidèles serviteurs du vrai Dieu, Jéhovah. Esther manifestait les qualités qui caractérisent celui qui met sa confiance dans la loi de Dieu. Elle était “jolie de forme et belle d’apparence” (Esther 2:7), mais, mieux encore, elle possédait la parure de “la personne cachée du cœur, dans le vêtement incorruptible de l’esprit calme et doux”. (I Pierre 3:4.) Grâce à ces qualités, elle obtint la faveur de Hégaï, le gardien des femmes, ainsi que celle du roi lui-même. Elle n’accordait pas beaucoup d’importance aux parures voyantes, si bien qu’elle “ne demanda rien d’autre que ce que se mit à mentionner Hégaï”. (Esther 2:15.) Elle fit preuve de beaucoup de délicatesse et de maîtrise de soi. Elle était soumise à son mari, Assuérus, devant lequel elle se présenta avec tact et respect quand sa vie et celle de son peuple furent menacées. Elle sut se taire quand il était sage de le faire, mais lorsque cela devint nécessaire, elle parla hardiment, sans crainte et au bon moment (2:10; 7:3-6). Elle accepta de suivre les conseils de son cousin Mardochée, un homme mûr, même au péril de sa vie (4:12-16). En agissant en faveur des Juifs, elle fit preuve d’amour et de fidélité envers son peuple, qui était aussi en relations d’alliance avec Dieu.
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Est (Porte de l’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EST (PORTE DE L’)
{Article non traduit.}
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