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  • Généalogie de Jésus Christ
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    • Pédaïah en réalité, fut par la suite considéré, du point de vue légal, comme fils de Shéaltiel, ainsi que cela a été expliqué plus haut. — Comparez avec Matthieu 1:12; Luc 3:27; I Chroniques 3:17-19.

      Ensuite, les récits indiquent que Zorobabel eut deux fils, Rhésa et Abiud, et les lignées se séparent de nouveau à ce point (peut-être ne s’agissait-​il pas vraiment de fils, mais de descendants, ou l’un d’entre eux, au moins, pouvait être un gendre) (Luc 3:27; Mat. 1:13). Ici, les généalogies selon Matthieu et Luc diffèrent de la liste consignée en I Chroniques, chapitre 3, peut-être parce que Matthieu aurait omis délibérément un certain nombre de noms. D’ailleurs, il se peut aussi que Luc en ait fait autant. Toutefois, nous devons nous rappeler que ces divergences dans les listes généalogiques de Matthieu et de Luc existaient probablement déjà dans les registres généalogiques qui étaient alors utilisés et pleinement acceptés par les Juifs, et qu’il ne s’agissait sans doute pas de modifications apportées par Matthieu et par Luc.

      Nous pouvons donc parvenir à la conclusion suivante: Les deux listes de Matthieu et de Luc rassemblent ces deux vérités: 1) Jésus était vraiment le Fils de Dieu, l’héritier naturel du Royaume, en vertu de sa naissance miraculeuse par l’entremise de la vierge Marie, laquelle était issue de la famille de David, et 2) il en était aussi l’héritier légal dans la lignée masculine de David et de Salomon par Joseph, son père adoptif (Luc 1:32, 35; Rom. 1:1-4). Si les Juifs hostiles avaient accusé Jésus d’être un enfant illégitime, le fait que Joseph, conscient de la situation épousa Marie et lui accorda la protection de son beau nom et de son ascendance royale aurait suffi à réduire les calomniateurs au silence.

  • Génération
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    • GÉNÉRATION

      (héb. dôr, époque, âge; les hommes vivant à une période donnée; aram. dâr [Dan. 4:3, 34]; gr. généa, ce qui est engendré, famille; les différents chaînons d’une généalogie; l’ensemble des hommes qui sont contemporains les uns des autres).

      La définition du mot français “génération” s’accorde avec celle de ces termes hébreu et grec. C’est en considérant le contexte biblique dans lequel ces mots s’inscrivent qu’on peut en déterminer la signification particulière.

      DIVERS SENS

      En Genèse 6:9, le terme “générations” est employé au sens de “contemporains”. En effet, à propos de Noé nous lisons: “Il se montrait sans défaut parmi ses contemporains [littéralement ‘générations’].” (NW, éd. de 1953, note en bas de page). En Job 42:16, le mot “génération” désigne le temps qui sépare la naissance des parents de celle des enfants.

      Les générations d’hommes issues du pécheur Adam ont été bien éphémères, lorsqu’on les compare à la terre, qui, elle, subsiste à jamais (Eccl. 1:4; Ps. 104:5). En revanche, les expressions “des générations sans nombre” ou “mille générations” s’appliquent à ce qui demeure pour des temps indéfinis (I Chron. 16:15; És. 51:8). Les Juifs reçurent l’ordre de célébrer la Pâque “dans toutes [leurs] générations”; il devaient donc continuer d’observer cette fête jusqu’à un temps qui n’était pas encore défini à cette époque-​là (Ex. 12:14). S’adressant à Moïse, Dieu déclara que son propre nom Jéhovah, était un Mémorial pour “des temps indéfinis”, “de génération en génération”, c’est-à-dire pour toujours (Ex. 3:15). De son côté, l’apôtre Paul montra que la gloire doit revenir à Dieu “pour toutes les générations”, ajoutant: “à tout jamais.” — Éph. 3:21.

      Le mot génération peut désigner une classe de gens caractérisés par des qualités ou par d’autres traits. Ainsi, la Bible parle de “la génération du juste” (Ps. 14:5; 24:6; 112:2), mais aussi d’une “génération de perversité”. (Deut. 32:5, 20.) Lorsqu’il était sur terre, Jésus Christ parla ainsi de la nation juive au sein de laquelle il vivait. L’apôtre Paul, quant à lui, applique ce genre d’expression au monde ennemi de Dieu en général, tel qu’il était à son époque. — Mat. 12:39; 16:4; 17:17; Marc 8:38; Phil. 2:14, 15.

      Un autre terme hébreu, tôldhôth, est parfois rendu par “générations”, “parenté” ou “postérité” (Nomb. 3:1; Ruth 4:18), mais aussi par “descendants”, “familles” ou “généalogies” (I Chron. 5:7; 7:2, 4, 9) ainsi que par “histoire”, “genèse” ou “livret de famille”. — Gen. 2:4; 5:1; 6:9; comparez Da; Dh; Jé; Os; TOB et d’autres traductions.

      DURÉE

      Lorsque le mot “génération” s’applique aux gens qui vivent à une époque donnée, on ne peut déterminer exactement la période de temps qu’il représente. Pour définir le sens de l’expression “cette génération”, il nous faut avoir recours au contexte. Jésus conclut les accusations qu’il avait portées contre les chefs religieux juifs en ces termes: “En vérité je vous le dis: tout cela viendra sur cette génération.” L’Histoire rapporte que, conformément à cette prédiction, la génération contemporaine de Jésus vécut la destruction de Jérusalem trente-sept ans après (en l’an 70) (Mat. 23:36). Plus tard dans la même journée, Jésus tint des propos pratiquement identiques, disant: “En vérité je vous le dis: Non, cette génération ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent.” (Mat. 24:34). Cependant, cette fois-​là, Jésus ne parlait pas seulement des choses qui s’abattraient sur l’Israël selon la chair. Il répondait plutôt aux apôtres, qui lui avaient demandé quel “signe” devrait marquer sa “présence” et “la conclusion du système de choses”. — Mat. 24:3.

      En notre vingtième siècle, la génération qui vit depuis 1914 a vu de nombreux événements terrifiants et plus graves que jamais se produire simultanément. Elle a connu des guerres internationales, de grands tremblements de terre, de terribles pestes, des famines généralisées, la persécution des chrétiens et d’autres conditions conformes au tableau que Jésus avait brossé en Matthieu, chapitre 24, en Marc, chapitre 13, et en Luc, chapitre 21.

  • Générosité
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    • GÉNÉROSITÉ

      Empressement noble et chaleureux à bénir autrui en donnant libéralement, de bon cœur. C’est là une idée que les rédacteurs bibliques ont souvent exprimée dans leurs écrits. Il s’agit en fait d’un sens plus profond que celui qu’on attache généralement aux mots français ‘généreux’ et ‘libéral’. Jéhovah est l’exemple même de la générosité, Celui qui pourvoit à tous les besoins de ses créatures obéissantes “selon sa volonté”. (I Jean 5:14; Phil. 4:19.) Tout beau don et tout présent parfait vient de lui, ce qui est également vrai d’un bien aussi impalpable que la sagesse. — Jacq. 1:5, 17.

      Moïse invita ses frères Israélites à cultiver cette qualité divine, même lorsqu’il s’agissait de prêter sur gages (Deut. 15:7-11). Le proverbe déclare: “L’âme généreuse [littéralement “l’âme avec un don de bénédiction”] engraissera [prospérera], et celui qui arrose libéralement autrui sera lui aussi, libéralement arrosé.” (Prov. 11:25). Oui, pour reprendre les paroles de Jésus, “il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir”. — Actes 20:35; voir aussi Luc 6:38.

      Il faut remarquer que ces textes bibliques relatifs à la générosité et à la libéralité ne s’opposent nullement à ceux qui condamnent les ingrats et les paresseux. Ainsi, le paresseux qui ne laboure pas pendant qu’il fait froid ne méritera aucun don lorsqu’il mendiera, au temps de la moisson. Celui qui refuse de travailler n’a aucun droit à la générosité de ses semblables (Prov. 20:4; II Thess. 3:10). Les veuves ne pouvaient figurer sur la liste qui leur permettait de recevoir des secours à moins de remplir les conditions requises (I Tim. 5:9, 10). Les contributions qui provenaient des congrégations de Galatie, de Macédoine et d’Achaïe n’étaient pas destinées aux païens nécessiteux en général, mais aux “saints” qui étaient dans le besoin. — I Cor. 16:1; II Cor. 9:1, 2; voir aussi Romains 12:8; II Corinthiens 8:1-4; 9:6-13; Hébreux 13:16.

  • Genèse (Livre de la)
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    • GENÈSE (LIVRE DE LA)

      (gr. génésis, origine, génération; création ou naissance).

      Le premier livre du Pentateuque (terme d’origine grecque qui signifie “cinq rouleaux” ou “volume quintuple”). Le nom “Genèse” est donné au premier livre de cette série par la version des Septante. En revanche, le titre hébreu de cet ouvrage, Berêʼshîth (“Au commencement”), lui vient du premier mot de la phrase d’introduction.

      LIEU ET DATE DE RÉDACTION

      Puisque, selon toute vraisemblance, le livre de la Genèse n’était à l’origine qu’une partie d’un seul grand écrit (la Torah), il fut peut-être achevé par Moïse dans le désert du Sinaï, en 1513 avant notre ère. Sans parler de Genèse 1:1, 2 (texte qui se rapporte à la création des cieux et de la terre), ce livre embrassa logiquement des milliers d’années, soit le temps nécessaire à l’aménagement de la terre en demeure pour l’homme, à la création de la faune marine, des animaux terrestres et des oiseaux, après quoi il traite la période qui s’étend de la création de l’homme à l’an 1657 avant notre ère, date de la mort de Joseph.

      RÉDACTEUR

      Certains sceptiques affirmaient autrefois que l’écriture n’existait pas au temps de Moïse, mais aujourd’hui cette objection est généralement rejetée. Comme P. Wiseman le montre dans son livre (New Discoveries in Babylonia About Genesis), les recherches archéologiques ont amplement démontré que l’art de l’écriture a pris naissance dès le début des temps historiques qui nous sont connus. D’ailleurs, pratiquement tous les savants modernes reconnaissent que l’écriture existait au moins mille ans avant l’époque de Moïse (lequel vivait au second millénaire avant notre ère). Des expressions comme celles-ci, qu’on trouve en Exode 17:14: “Écris cela en Mémorial dans le livre”, démontrent à l’évidence que l’écriture était communément utilisée à l’époque du prophète.

      LES MATÉRIAUX

      Tous les renseignements consignés dans le livre de la Genèse se rapportent à des événements qui se sont produits avant la naissance de Moïse. Celui-ci a pu les recevoir directement par une révélation divine. Manifestement, il a bien fallu que quelqu’un apprenne de cette façon ce qui s’était passé avant la création de l’homme, que ce soit Moïse ou une autre personne avant lui (Gen. 1:1-27; 2:7, 8). Ces connaissances, ainsi que le reste des matériaux de ce livre, ont aussi pu parvenir à Moïse par la tradition orale. En raison de la longévité exceptionnelle des hommes de l’époque, seuls cinq chaînons ont été nécessaires pour que ces données soient transmises d’Adam à Moïse. Il s’agissait de Métuschélah, de Sem, d’Isaac, de Lévi et d’Amram. il se peut enfin que Moïse ait reçu une bonne partie des renseignements nécessaires à la rédaction de la Genèse grâce à des écrits ou documents antérieurs. Quoi qu’il en soit, cette vérité fondamentale demeure: Jéhovah guida le prophète Moïse, de sorte qu’il écrivit sous l’inspiration divine. — II Pierre 1:21.

      Les faits rapportés dans la Genèse allaient constituer un guide divinement inspiré pour les générations futures. On devrait fréquemment les lire au peuple (Deut. 31:10-12; II Rois 23:2, 3; Néh. 8:2, 3, 18). De leur côté, les rois d’Israël y puiseraient des enseignements utiles. — Deut. 17:18, 19.

      HISTORICITÉ

      La Genèse est le seul ouvrage connu qui retrace une histoire logique et cohérente depuis le commencement. Si nous ne disposions pas du récit historique relatif au premier couple humain, nous en serions réduits à accepter les sagas extravagantes ou les explications allégorique de l’origine de l’homme qui composent les récits païens de la création. Une comparaison entre le livre de la Genèse et ces légendes païennes fait ressortir l’éclatante supériorité du récit biblique.

      Ainsi, à en croire le principal mythe babylonien, Marduk, le plus grand dieu de Babylone, tua la déesse Tiamat, puis s’empara de son cadavre et “la trancha comme un coquillage en ses deux parties. Il en éleva une moitié pour en faire un plafond, le ciel”. C’est ainsi que la terre et le ciel auraient été créés. Pour ce qui est de la création humaine, cette légende raconte que les dieux se saisirent de Kingu, un de leurs congénères, qu’ils “le châtièrent pour sa culpabilité et lui tranchèrent des vaisseaux sanguins). C’est de son sang qu’ils ont façonné l’humanité”. (Ancient Near Eastern Texts, de Pritchard, pp. 67, 68.) De même, les fables égyptiennes font intervenir plusieurs dieux, sans s’accorder sur l’identité de celui de dieu Memphis ou le dieu de Thèbes qui aurait conçu la création. L’une de ces légendes raconte que Râ, le dieu soleil, aurait créé les hommes à partir de ses larmes. Les mythes grecs sont semblables à ceux des Babyloniens. Les anciens récits d’un intérêt purement local ou temporaire.

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