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ImageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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sujet de son empire. En raison de la grande affinité entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, et parce que ces nations agissent généralement de concert, elles sont souvent désignées de nos jours sous le nom de Puissance mondiale anglo-américaine, puissance qui domine aujourd’hui l’histoire de notre planète.
Le mélange de fer et d’argile qui compose les orteils de la grande image illustre la condition que devait connaître l’expression finale de la domination politique mondiale. Dans d’autres passages des Écritures, l’argile est associée à l’homme charnel, fait de la poussière du sol (Job 10:9; És. 29:16; Rom. 9:20, 21). Par conséquent, dans l’interprétation de Daniel, l’argile semble correspondre à “la progéniture des humains” qui, en se mélangeant au fer, rend fragile ce qui est symbolisé par les dix orteils de la statue. Cela laisse entendre que la force semblable au fer de la forme finale de la domination mondiale par les royaumes terrestres connaîtrait un affaiblissement et un manque de cohésion.
L’image d’or que Nébucadnezzar dressa plus tard dans la plaine de Dura n’a pas de rapport direct avec l’image immense vue en rêve. Les dimensions de la statue — soixante coudées (vingt-sept mètres) de hauteur et seulement six coudées (deux mètres soixante-dix) de largeur (soit un rapport de dix pour un) — suggèrent qu’elle ne devait pas représenter une forme humaine, à moins que son piédestal n’ait été très haut, plus élevé que la statue elle-même. En effet, la proportion entre la hauteur et la largeur du corps humain n’est que de quatre pour un. On peut donc penser que l’image était surtout de nature symbolique et sa forme comparable à celle des obélisques de l’Égypte antique.
L’IMAGE DE LA BÊTE SAUVAGE
Après avoir vu une bête sauvage à sept têtes monter de la mer, l’apôtre Jean aperçut en vision une bête à deux cornes qui montait de la terre. Celle-ci parlait comme un dragon et disait aux habitants de la terre de “faire une image de la bête sauvage [à sept têtes]”. (Rév. 13:1, 2, 11-14.) La signification de la bête sauvage à sept têtes et de la bête sauvage à deux cornes est examinée dans l’article BÊTES SYMBOLIQUES. Comme le montre cet article, dans la Bible les bêtes servent toujours à symboliser des gouvernements politiques. L’image de la bête sauvage à sept têtes doit donc être une organisation qui reflète les caractéristiques et la volonté du système politique qui domine le globe, lequel est représenté par la bête sauvage à sept têtes. Logiquement, cette image devrait avoir sept têtes et dix cornes, comme la bête sauvage qui est montée de la mer et dont elle est la représentation. Aussi notera-t-on avec intérêt que Révélation chapitre dix-sept décrit une autre bête à sept têtes, différente de celle qui est montée de la mer.
Après avoir été mentionnée une première fois en Révélation chapitre treize, l’image de la bête est toujours associée à la bête sauvage, particulièrement lorsqu’il s’agit d’adorer cette dernière et de recevoir sa marque, ce à quoi participe l’image de la bête. — Rév. 14:9-11; 15:2; 16:2; 19:20; 20:4; voir MARQUE.
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Image de la bêteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMAGE DE LA BÊTE
Voir IMAGE.
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ImlahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMLAH
{Article non traduit.}
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ImmerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMMER
{Article non traduit.}
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ImmersionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMMERSION
Voir BAPTÊME.
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ImmigrantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMMIGRANT
Voir RÉSIDENT ÉTRANGER.
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Immonde (Chose)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMMONDE (CHOSE)
La prophétie de Daniel annonçait ‘une chose immonde (...) qui cause la désolation’. (Dan. 9:27.) Les commentateurs ont généralement suivi la tradition juive ancienne en appliquant cette prophétie à la profanation du temple de Jéhovah à Jérusalem en 168 avant notre ère par Antiochus IV Épiphane, roi syrien. Dans une tentative visant à déraciner le culte de Jéhovah, Antiochus construisit un autel sur le grand autel des holocaustes de Jéhovah et il y sacrifia un porc en l’honneur de Zeus Olympios (Jupiter). Une expression comparable à celle qui figure dans le livre de Daniel (‘une chose immonde (...) qui cause la désolation’) se retrouve dans le livre apocryphe de I Maccabées (1:57), où elle est appliquée à cet événement.
Mais ce n’est là qu’une interprétation juive et non pas une révélation inspirée. Jésus Christ montra que ce point de vue est erroné lorsqu’il donna cet avertissement à ses disciples: “Quand donc vous verrez la chose immonde qui cause la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, se tenir en un lieu saint, (que le lecteur exerce son discernement,) alors, que ceux qui seront en Judée se mettent à fuir vers les montagnes.” (Mat. 24:15, 16). Par ces paroles, Jésus montrait que “la chose immonde qui cause la désolation” n’était pas du domaine du passé, mais à venir.
La profanation païenne de l’autel du temple par Antiochus, aussi immonde fût-elle aux yeux de Dieu, n’aboutit à aucune désolation, ni pour le temple ni pour la nation juive. Par contre, trente-trois ans après la mort de Jésus, les chrétiens ‘virent la chose immonde qui cause la désolation (...) se tenir en un lieu saint’. (Mat. 24:15.) En effet, en l’an 66, les armées païennes de Rome encerclèrent Jérusalem qui était devenue le centre de la révolte juive contre la Puissance romaine. La “désolation” qui devait être causée par la chose immonde était donc proche. Ce fut pour les chrétiens usant de discernement le signal final qui leur disait de “fuir vers les montagnes”. (Mat. 27:25; 24:15, 16; Luc 19:43, 44; 21:20-22.) Après leur fuite, ce fut la désolation de la ville et de la nation. Jérusalem fut détruite en 70, et Massada, la dernière forteresse juive, fut prise par les Romains en 73. — Voir Daniel 9:25-27.
LES CHOSES IMMONDES DE BABYLONE LA GRANDE
Une vision prophétique consignée en Révélation chapitre 17 décrit une femme symbolique immorale, Babylone la Grande. Elle est appelée “la mère des prostituées et des choses immondes de la terre”. Elle a aussi à la main “une coupe d’or pleine de choses immondes et des impuretés de sa fornication” avec les rois de la terre. Bien qu’elle recherche la faveur des royaumes de la terre et qu’elle soit assise sur une bête sauvage symbolique composée de ces royaumes, le temps vient où cette “bête” refuse de la porter, se retourne contre elle et la détruit complètement.
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ImmortalitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMMORTALITÉ
(gr. athanasia).
Le terme grec est composé du préfixe privatif a suivi d’une forme du mot “mort” (thanatos). Par conséquent, il a pour sens premier “qualité de ce qui ne meurt pas”.
Les expressions “immortel” ou “immortalité” ne figurent pas dans les Écritures hébraïques. Celles-ci montrent toutefois que Jéhovah Dieu, en tant que Source de toute vie, n’est pas sujet à la mort, donc qu’il est immortel (Ps. 36:7, 9; 90:1, 2; Hab. 1:12). C’est également ce qu’affirme catégoriquement l’apôtre Paul lorsqu’il parle de Dieu comme du “Roi d’éternité, incorruptible”. — I Tim. 1:17.
Comme l’explique l’article sur l’ÂME, les Écritures hébraïques font clairement ressortir que l’immortalité n’est pas inhérente à l’homme. De nombreux textes indiquent que l’âme humaine (héb. nèphèsh) meurt, qu’elle s’approche de la tombe et qu’elle peut être détruite (Gen. 17:14; Josué 10:32; Job 33:22; Ps. 22:29; 78:50; Ézéch. 18:4, 20). En harmonie avec les Écritures hébraïques, les Écritures grecques chrétiennes parlent de la mort de l’âme (gr. psukhê) (Mat. 26:38; Marc 3:4; Actes 3:23; Jacq. 5:20; Rév. 8:9; 16:3). Par conséquent, elles ne contredisent ni n’altèrent les enseignements inspirés des Écritures hébraïques, savoir que l’âme humaine, ou être humain, est mortelle et sujette à la mort. Les Écritures grecques chrétiennes, cependant, révèlent le dessein de Dieu qui est d’accorder l’immortalité à certains de ses serviteurs.
L’IMMORTALITÉ DU CHRIST
La première personne décrite dans la Bible comme ayant reçu le don de l’immortalité est Jésus Christ. Les paroles inspirées de l’apôtre en Romains 6:9 révèlent qu’il ne possédait pas l’immortalité avant d’être ressuscité par Dieu. Elles déclarent, en effet: “Christ, du moment qu’il a été relevé d’entre les morts, ne meurt plus; la mort n’a plus autorité sur lui.” (Voir Révélation 1:17, 18). C’est pourquoi, lorsque I Timothée 6:15, 16 décrit Jésus comme “le Roi de ceux qui règnent en rois et le Seigneur de ceux qui dominent comme seigneurs”, cela signifie qu’il se distingue de tous les autres rois et seigneurs en ce qu’il est “le seul qui possède l’immortalité”. En effet, ces rois et ces seigneurs sont sujets à la mort, comme l’étaient aussi les grands prêtres d’Israël. Par contre, Jésus glorifié, le grand prêtre établi par Dieu à la manière de Melchisédek, possède “une vie indestructible”. — Héb. 7:15-17, 23-25.
Ici, le mot “indestructible” traduit le terme grec akatalutos qui signifie fondamentalement “indissoluble”. Il est composé du préfixe privatif a suivi d’autres mots associés à l’idée de “désagrégation”, comme dans la déclaration de Jésus relative aux pierres du temple de Jérusalem qui devaient se détacher l’une de l’autre ou être renversées (Mat. 24:1, 2). On retrouve cette signification dans les paroles de Paul concernant la dissolution de la “tente” terrestre des chrétiens, c’est-à-dire de leur vie terrestre dans des corps de chair (II Cor. 5:1). Ainsi donc, la vie immortelle que Jésus reçut à sa résurrection n’est pas seulement une vie sans fin, elle est hors de toute détérioration ou dissolution, hors de toute destruction.
LES HÉRITIERS DU ROYAUME REÇOIVENT L’IMMORTALITÉ
Les chrétiens oints appelés à régner avec le Christ dans les cieux (I Pierre 1:3, 4) reçoivent la promesse qu’ils auront part à une résurrection semblable à la sienne (Rom. 6:5). Par conséquent, tout comme leur Seigneur et Chef, les membres oints de la congrégation chrétienne qui meurent fidèles ressuscitent pour la vie immortelle en tant qu’esprits, de sorte que ‘ceci, qui est mortel, revêt l’immortalité’. (I Cor. 15:50-54.) Comme pour Jésus, pour eux l’immortalité ne signifie pas simplement la vie éternelle ou la libération de la mort. En effet, que les cohéritiers du Christ obtiennent eux aussi “la puissance d’une vie indestructible”, c’est ce qui ressort des paroles de l’apôtre Paul qui associe l’incorruptibilité à l’immortalité qui leur est conférée (I Cor. 15:42-49). Sur eux, “la seconde mort n’a pas de pouvoir”. — Rév. 20:6.
Ce don de l’immortalité en faveur des héritiers du Royaume est d’autant plus transcendant et remarquable que même les anges de Dieu sont mortels, bien que leurs corps ne soient pas charnels, mais spirituels. Il ne fait aucun doute que les anges peuvent mourir vu la condamnation à mort du fils spirituel qui est devenu l’adversaire de Dieu, ou Satan, et celle des anges qui, s’engageant dans la voie satanique, “n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur propre demeure”. (Jude 6; Mat. 25:41; Rév. 20:10, 14.) Par conséquent, en faisant don d’une “vie indestructible” (Héb. 7:16) ou “indissoluble” aux chrétiens qui accèdent au privilège de régner avec le Fils de Dieu dans le Royaume céleste, Dieu démontre merveilleusement sa confiance en eux. — Voir ANGE; CIEL (L’accès à la vie céleste); VIE.
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ImnaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMNA
{Article non traduit.}
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ImnahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMNAH
{Article non traduit.}
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ImnitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMNITES
{Article non traduit.}
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ImpartialitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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IMPARTIALITÉ
Absence de parti pris ou de favoritisme; équité. Dans la Bible, les termes hébreux et grecs rendus par “partial” ou “partialité” signifient se faire une opinion et juger d’après les apparences, témoigner une préférence. Par conséquent, être impartial, c’est juger ou traiter quelqu’un sans être influencé ni par son aspect extérieur, comme sa position sociale, ses richesses, son pouvoir, etc., ni par des présents; inversement, il ne faut pas céder au sentimentalisme envers le pauvre. C’est s’assurer que chacun est traité d’une manière juste et équitable, selon ses mérites et ses besoins. — Prov. 3:27.
JÉHOVAH EST IMPARTIAL
Jéhovah dit qu’il “ne traite personne avec partialité et [qu’il] n’accepte pas de présent”. (Deut. 10:17; II Chron. 19:7.) Après que Dieu l’eut envoyé annoncer la bonne nouvelle à Corneille, un Gentil ou non-Juif incirconcis, l’apôtre Pierre déclara: “En vérité, je me rends compte que Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable.” — Actes 10:34, 35; Rom. 2:10, 11.
Jéhovah étant le Créateur et l’Être suprême, on ne peut contester ses décisions et ses actions. Il peut faire ce qu’il veut de sa création et il ne doit rien à personne (Rom. 9:20-24; 11:33-36; Job 40:2). Il traite avec des individus, des groupes, voire des nations selon son dessein et les temps qu’il a lui-même fixés (Actes 17:26, 31). Il n’empêche que Dieu est impartial. Il rétribue chacun en fonction de ce qu’il est et de ce qu’il fait, sans tenir compte de son apparence ou de sa richesse (I Sam. 16:7; Ps. 62:12; Prov. 24:12). Son Fils Jésus Christ adopte la même attitude impartiale. — Mat. 16:27.
Pas de partialité en faveur d’Israël
Certains ont prétendu que dans le passé Jéhovah s’est montré partial en faisant d’Israël son peuple et en le favorisant. Cependant, un examen honnête de ses
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