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InconduiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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sa vie “avec les hommes à dette de sang, dans les mains desquels il y a l’inconduite”. — Ps. 26:9, 10.
Par l’entremise de ses prophètes Jérémie et Ézéchiel, Jéhovah avertit Israël des jugements qu’il exécuterait contre ceux qui pratiqueraient l’inconduite, tant sur le plan physique que spirituel. — Jér. 13:26, 27; Ézéch. 16:27, 43, 58; 22:9; 23:21-49; 24:13.
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IncorruptibilitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INCORRUPTIBILITÉ
Seules les Écritures grecques chrétiennes parlent explicitement de l’incorruptibilité. Dans leurs pages, ce terme traduit le grec aphtharsia, mot composé du préfixe privatif a et d’une forme du verbe phthéirô, qui signifie corrompre (II Cor. 7:2), gâter (I Cor. 15:33) ou saccager (Rév. 11:18), autrement dit réduire à une condition abaissée ou inférieure, ou encore mettre à mort ou détruire (II Pierre 2:12). On rencontre également la forme adjective aphthartos (incorruptible). Pour bien comprendre ce qu’est l’incorruptibilité, il s’avérera utile d’analyser tout d’abord l’emploi des termes grecs qui désignent la corruption et la corruptibilité, sans oublier, bien entendu, qu’il existe une différence entre ce qui est corrompu et ce qui est corruptible, c’est-à-dire susceptible de se corrompre.
CORRUPTION ET CORRUPTIBILITÉ
Les termes corruption et corruptibilité peuvent avoir une acception concrète ou abstraite. La couronne que les athlètes grecs ambitionnaient était corruptible, car elle pouvait pourrir, se détériorer ou se défaire (I Cor. 9:25). L’or (qui est soluble dans l’eau régale) et l’argent eux-mêmes sont corruptibles (I Pierre 1:18; voir Jacques 5:3). Les bateaux peuvent ‘faire naufrage’, ou, littéralement, être ‘corrompus de part en part’ (de la forme intensive diaphthéirô), quand leur structure se démantèle totalement (Rév. 8:9). L’homme, créature de chair, est également corruptible (Rom. 1:23), car, dans sa condition d’imperfection, son corps est sujet à des maladies dévastatrices et finit par se décomposer lorsqu’il meurt, quand les éléments qui le constituent se désagrègent (Actes 13:36). Dans le domaine de l’abstrait, les bonnes habitudes peuvent être corrompues ou gâtées par de mauvaises compagnies (I Cor. 15:33). De même, les hommes peuvent se corrompre mentalement et s’écarter de la sincérité, de la chasteté et de la vérité (II Cor. 11:3; I Tim. 6:5; II Tim. 3:8), ce qui entraîne une déchéance morale, une corruption de leur personnalité. — Éph. 4:22; Jude 10.
Même parfait, le corps humain est corruptible en ce sens qu’il n’est pas à l’abri de la dégradation ou de la destruction. C’est pourquoi l’apôtre Paul put dire qu’une fois ressuscité, Jésus n’était “plus destiné à retourner à la corruption”. (Actes 13:34.) En d’autres termes, il ne reviendra jamais à la vie avec un corps humain corruptible. Seule l’intervention de Dieu empêcha le corps de chair qui était celui de son Fils au cours de son existence terrestre de voir la corruption dans la tombe (Actes 2:31; 13:35-37). N’en déduisons cependant pas que ce corps-là fut conservé pour que Jésus s’en servît après sa résurrection, car l’apôtre Pierre déclara que Jésus avait été “mis à mort dans la chair, mais (...) rendu à la vie dans l’esprit”. (I Pierre 3:18.) Il semble donc évident que Dieu a fait disparaître ce corps par miracle, de façon à ne pas lui laisser subir l’altération qu’est la décomposition. — Voir CORPS (Le corps de chair du Christ).
D’après la Bible, tout esprits qu’ils sont, les anges ont aussi des corps corruptibles, car ils peuvent être détruits. — Mat. 25:41; II Pierre 2:4; voir Luc 4:33, 34.
Les hommes esclaves de la corruption
Si Adam avait un corps corruptible, même lorsqu’il était parfait, il ne connut toutefois la corruption qu’en raison de sa rébellion contre Dieu. En péchant, il tomba dans “l’esclavage de la corruption” et transmit cette condition servile à toute sa progéniture, le genre humain (Rom. 8:20-22). Cet esclavage de la corruption résulte du péché et de la transgression (Rom. 5:12) et entraîne l’imperfection corporelle qui, à son tour, engendre la dégénérescence, la maladie, le vieillissement et la mort. En conséquence, ‘celui qui sème en vue de la chair moissonne de sa chair la corruption’ et ne peut obtenir la vie éternelle promise à ceux qui sèment en vue de l’esprit. — Gal. 6:8; voir II Pierre 2:12, 18, 19.
DES CHRÉTIENS ATTEIGNENT L’INCORRUPTIBILITÉ
Comme nous l’avons déjà fait remarquer, les Écritures hébraïques ne parlent jamais expressément de l’incorruptibilité. En revanche, elles soulignent à maintes reprises la condition mortelle de l’âme humaine (voir ÂME; IMMORTALITÉ). C’est pourquoi l’apôtre déclara que Jésus Christ “a éclairé la vie et l’incorruptibilité grâce à la bonne nouvelle”. (II Tim. 1:10.) Par l’entremise de Jésus, en effet, Dieu a révélé le saint secret suivant: il se propose d’accorder aux chrétiens qu’il a oints le privilège de régner avec son Fils dans les cieux (Luc 12:32; Jean 14:2, 3; voir Éphésiens 1:9-11). En ressuscitant d’entre les morts Jésus Christ, leur Sauveur, Dieu a donné à ces disciples-là l’espérance vivante d’“un héritage incorruptible, immaculé et inflétrissable (...) réservé dans les cieux”. (I Pierre 1:3, 4, 18, 19; voir I Corinthiens 9:25.) Les chrétiens en question passent par “une nouvelle naissance” quand ils sont encore dans la chair, en ce sens qu’ils deviennent des fils spirituels de Dieu nés “par le fait d’une semence reproductrice incorruptible, grâce à la parole du Dieu vivant et permanent”. — I Pierre 1:23; voir I Jean 3:1, 9.
Bien que Dieu les traite comme ses fils spirituels et qu’ils aient reçu la promesse d’un héritage incorruptible, ces chrétiens appelés au Royaume céleste ne possèdent pas pour autant l’immortalité ni l’incorruptibilité tant qu’ils sont sur terre, dans leur corps de chair. Nous lisons en effet que, “par de l’endurance dans une œuvre qui est bonne, [ils] cherchent gloire, honneur et incorruptibilité”. (Rom. 2:6, 7.) Selon toute vraisemblance, l’incorruptibilité qu’ils recherchent n’est pas uniquement l’affranchissement de la corruption morale, car, en suivant l’exemple du Christ et en exerçant la foi dans son sacrifice rédempteur, ces chrétiens ont déjà “échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise”. (II Pierre 1:3, 4.) De plus ils “aiment notre Seigneur Jésus Christ avec intégrité [d’un amour incorruptible, Os]” et ‘font preuve d’intégrité dans leur enseignement’. (Éph. 6:24; Tite 2:7, 8.) Dès lors, l’incorruptibilité (accompagnée de gloire et d’honneur) qu’ils cherchent en endurant fidèlement est liée à la glorification qu’ils connaîtront lors de leur résurrection, quand ils deviendront effectivement fils spirituels de Dieu, comme cela ressort on ne peut plus clairement de la première lettre de Paul aux Corinthiens.
LA RÉSURRECTION QUI MÈNE À L’IMMORTALITÉ ET À L’INCORRUPTIBILITÉ
Ainsi que nous l’avons vu dans l’article IMMORTALITÉ, Jésus Christ a acquis l’immortalité par suite de sa résurrection, de sorte qu’il possède “une vie indestructible”. (I Tim. 6:15, 16; Héb. 7:15-17.) Étant “la représentation exacte de [l’]être même” de son Père, le Dieu incorruptible (Héb. 1:3; I Tim. 1:17), Jésus Christ, une fois ressuscité, jouit également de l’incorruptibilité.
Unis à Jésus par la ressemblance de sa résurrection, ses cohéritiers sont aussi ressuscités pour acquérir, non pas seulement la vie éternelle dans l’esprit, mais l’immortalité et l’incorruptibilité. Comme ils ont vécu et servi Dieu fidèlement, puis sont morts dans leur corps humain corruptible, ils reçoivent alors un corps spirituel incorruptible, ainsi que Paul l’explique en I Corinthiens 15:42-54. Dès lors, le terme immortalité définit selon toute vraisemblance la qualité de leur vie, éternelle et indestructible, tandis que le mot incorruptibilité se rapporte apparemment à l’organisme ou au corps que Dieu leur donne, corps qui est, par nature, à l’abri de la déchéance, de la décrépitude ou de la destruction. Il semble donc que Dieu leur accorde la faculté de subsister indépendamment, sans avoir à recourir à des sources d’énergie extérieures comme doivent le faire ses autres créatures de chair ou d’esprit. Dieu leur témoigne ainsi une confiance extraordinaire. Toutefois, cette existence indépendante et indestructible ne les soustrait pas à la direction divine. À l’instar de Jésus Christ, leur Chef, ils demeurent soumis à la volonté et aux directives de leur Père. — I Cor. 15:23-28.
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IndeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INDE
(héb. Hôddou; comparer avec le mot sanscrit Sindhu, qui signifie “mer, grande rivière”, et qui s’appliquait certainement en premier lieu au fleuve Indus).
Il est impossible de déterminer avec certitude quelle région précise la Bible entendait par le mot “Inde”. (Esther 8:9.) Les biblistes pensent généralement que ce nom désigne le pays drainé par l’Indus et ses affluents, c’est-à-dire la région du Pendjab et peut-être aussi celle du Sind. Selon l’historien Hérodote (III, 88, 94; IV, 44), l’“Inde” fut annexée à l’Empire perse sous le règne de Darius Hystaspe (vers 522-486 av. n. è.). Au temps d’Assuérus (probablement Xerxès Ier, fils de Darius Hystaspe), l’Inde constituait encore la limite orientale de l’empire (Esther 1:1). Des inscriptions de Xerxès Ier mentionnent elles aussi l’Inde comme faisant partie de son domaine.
Des découvertes archéologiques indiquent qu’il y avait une civilisation brillante dans la vallée de l’Indus des siècles avant la période perse. Les sites les plus anciens révèlent que les villes étaient bâties suivant des plans et qu’elles disposaient d’un système sanitaire. Les rues étaient tracées avec soin, à la perpendiculaire, et un système d’égouts reliait les maisons à un collecteur dont les parois étaient en briques. Ces villes étaient également dotées de grands bains publics.
La vallée de l’Indus fut sans doute habitée peu de temps après que le langage des bâtisseurs de Babel fut confondu. En effet, une comparaison entre l’ancienne civilisation de la vallée de l’Indus et celle de la Mésopotamie révèle des ressemblances. Citons entre autres des édifices comparables aux ziggourats de la Mésopotamie, des sculptures de forme humaine dont les têtes semblables à des masques sont typiques des antiques sculptures mésopotamiennes, ainsi que des signes pictographiques assez similaires de forme à ceux de la première époque mésopotamienne. L’assyriologue Samuel Kramer a émis l’idée que la vallée de l’Indus a été colonisée par une peuplade qui s’était enfuie de Mésopotamie lorsque les Sumériens s’étaient emparés de cette région.
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Injure, parler en malAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INJURE, PARLER EN MAL
{Article non traduit.}
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InondationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INONDATION
{Article non traduit.}
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InsectesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INSECTES
Ces animaux invertébrés possèdent à l’état adulte un corps composé de trois parties: la tête, le thorax et l’abdomen; ils ont six pattes, une paire d’antennes et, généralement, deux ou quatre ailes. Le développement des insectes s’effectue selon deux processus différents. Pour certains, tels le papillon et la mite, il y a transformation de l’œuf en larve, puis en nymphe et enfin en animal adulte; c’est ce qu’on appelle la métamorphose complète. Toutefois, d’autres insectes, comme les sauterelles, ne passent que par deux stades après être sortis de l’œuf. C’est la métamorphose incomplète ou progressive. L’insecte sort de l’œuf à l’état de nymphe et parvient à l’état adulte par une série de mues.
Dans le langage pittoresque de la Bible, il est dit des insectes qu’ils ‘marchent sur quatre pieds’. Évidemment, Moïse n’ignorait pas que les insectes ont six pattes. Il faisait donc certainement allusion à leur façon de se déplacer plutôt qu’au nombre de leurs pattes. Certains insectes ailés, comme les abeilles, les mouches ou les guêpes, marchent, avec leurs six pattes, de la même manière que les quadrupèdes. Il existe aussi des insectes, telles les sauterelles, qui possèdent deux pattes conformées pour le saut et se servent par conséquent des quatre autres pour marcher. — Lév. 11:20-23.
Les plus de 800 000 variétés d’insectes connues diffèrent de multiples façons. Alors que certains sont de couleur sombre, d’autres sont parés de teintes éclatantes formant de ravissants dessins. Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel y sont représentées. Les insectes varient également par leur dimension, depuis les coléoptères assez petits pour passer par le trou d’une aiguille jusqu’à ces étonnants phasmes qui mesurent plus de trente centimètres de long. Certains insectes forment des communautés organisées. On trouve aussi parmi eux des bâtisseurs, des cultivateurs et des artisans; il y en a également qui sont capables de voler longtemps, de sauter, de nager ou de creuser avec adresse. Par l’étude et l’observation, l’homme peut apprendre beaucoup des insectes et notamment discerner qu’ils sont des créatures de Dieu dotées d’une sagesse instinctive qui n’est pas le produit du hasard, mais qui leur vient de Jéhovah, la Source de toute sagesse. — Job 12:7-9.
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Inspection (Porte de l’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INSPECTION (PORTE DE L’)
{Article non traduit.}
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InspirationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INSPIRATION
En II Timothée 3:16, l’apôtre Paul écrivit: “Toute Écriture est inspirée de Dieu.” Ici, l’expression “inspirée de Dieu” traduit le mot grec composé théopnéustos, qui signifie littéralement “soufflé de Dieu” ou “soufflé par Dieu”.
C’est là le seul texte des Écritures où ce terme grec
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