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IncorruptibilitéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de Dieu, comme cela ressort on ne peut plus clairement de la première lettre de Paul aux Corinthiens.
LA RÉSURRECTION QUI MÈNE À L’IMMORTALITÉ ET À L’INCORRUPTIBILITÉ
Ainsi que nous l’avons vu dans l’article IMMORTALITÉ, Jésus Christ a acquis l’immortalité par suite de sa résurrection, de sorte qu’il possède “une vie indestructible”. (I Tim. 6:15, 16; Héb. 7:15-17.) Étant “la représentation exacte de [l’]être même” de son Père, le Dieu incorruptible (Héb. 1:3; I Tim. 1:17), Jésus Christ, une fois ressuscité, jouit également de l’incorruptibilité.
Unis à Jésus par la ressemblance de sa résurrection, ses cohéritiers sont aussi ressuscités pour acquérir, non pas seulement la vie éternelle dans l’esprit, mais l’immortalité et l’incorruptibilité. Comme ils ont vécu et servi Dieu fidèlement, puis sont morts dans leur corps humain corruptible, ils reçoivent alors un corps spirituel incorruptible, ainsi que Paul l’explique en I Corinthiens 15:42-54. Dès lors, le terme immortalité définit selon toute vraisemblance la qualité de leur vie, éternelle et indestructible, tandis que le mot incorruptibilité se rapporte apparemment à l’organisme ou au corps que Dieu leur donne, corps qui est, par nature, à l’abri de la déchéance, de la décrépitude ou de la destruction. Il semble donc que Dieu leur accorde la faculté de subsister indépendamment, sans avoir à recourir à des sources d’énergie extérieures comme doivent le faire ses autres créatures de chair ou d’esprit. Dieu leur témoigne ainsi une confiance extraordinaire. Toutefois, cette existence indépendante et indestructible ne les soustrait pas à la direction divine. À l’instar de Jésus Christ, leur Chef, ils demeurent soumis à la volonté et aux directives de leur Père. — I Cor. 15:23-28.
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IndeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INDE
(héb. Hôddou; comparer avec le mot sanscrit Sindhu, qui signifie “mer, grande rivière”, et qui s’appliquait certainement en premier lieu au fleuve Indus).
Il est impossible de déterminer avec certitude quelle région précise la Bible entendait par le mot “Inde”. (Esther 8:9.) Les biblistes pensent généralement que ce nom désigne le pays drainé par l’Indus et ses affluents, c’est-à-dire la région du Pendjab et peut-être aussi celle du Sind. Selon l’historien Hérodote (III, 88, 94; IV, 44), l’“Inde” fut annexée à l’Empire perse sous le règne de Darius Hystaspe (vers 522-486 av. n. è.). Au temps d’Assuérus (probablement Xerxès Ier, fils de Darius Hystaspe), l’Inde constituait encore la limite orientale de l’empire (Esther 1:1). Des inscriptions de Xerxès Ier mentionnent elles aussi l’Inde comme faisant partie de son domaine.
Des découvertes archéologiques indiquent qu’il y avait une civilisation brillante dans la vallée de l’Indus des siècles avant la période perse. Les sites les plus anciens révèlent que les villes étaient bâties suivant des plans et qu’elles disposaient d’un système sanitaire. Les rues étaient tracées avec soin, à la perpendiculaire, et un système d’égouts reliait les maisons à un collecteur dont les parois étaient en briques. Ces villes étaient également dotées de grands bains publics.
La vallée de l’Indus fut sans doute habitée peu de temps après que le langage des bâtisseurs de Babel fut confondu. En effet, une comparaison entre l’ancienne civilisation de la vallée de l’Indus et celle de la Mésopotamie révèle des ressemblances. Citons entre autres des édifices comparables aux ziggourats de la Mésopotamie, des sculptures de forme humaine dont les têtes semblables à des masques sont typiques des antiques sculptures mésopotamiennes, ainsi que des signes pictographiques assez similaires de forme à ceux de la première époque mésopotamienne. L’assyriologue Samuel Kramer a émis l’idée que la vallée de l’Indus a été colonisée par une peuplade qui s’était enfuie de Mésopotamie lorsque les Sumériens s’étaient emparés de cette région.
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Injure, parler en malAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INJURE, PARLER EN MAL
{Article non traduit.}
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InondationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INONDATION
{Article non traduit.}
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InsectesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INSECTES
Ces animaux invertébrés possèdent à l’état adulte un corps composé de trois parties: la tête, le thorax et l’abdomen; ils ont six pattes, une paire d’antennes et, généralement, deux ou quatre ailes. Le développement des insectes s’effectue selon deux processus différents. Pour certains, tels le papillon et la mite, il y a transformation de l’œuf en larve, puis en nymphe et enfin en animal adulte; c’est ce qu’on appelle la métamorphose complète. Toutefois, d’autres insectes, comme les sauterelles, ne passent que par deux stades après être sortis de l’œuf. C’est la métamorphose incomplète ou progressive. L’insecte sort de l’œuf à l’état de nymphe et parvient à l’état adulte par une série de mues.
Dans le langage pittoresque de la Bible, il est dit des insectes qu’ils ‘marchent sur quatre pieds’. Évidemment, Moïse n’ignorait pas que les insectes ont six pattes. Il faisait donc certainement allusion à leur façon de se déplacer plutôt qu’au nombre de leurs pattes. Certains insectes ailés, comme les abeilles, les mouches ou les guêpes, marchent, avec leurs six pattes, de la même manière que les quadrupèdes. Il existe aussi des insectes, telles les sauterelles, qui possèdent deux pattes conformées pour le saut et se servent par conséquent des quatre autres pour marcher. — Lév. 11:20-23.
Les plus de 800 000 variétés d’insectes connues diffèrent de multiples façons. Alors que certains sont de couleur sombre, d’autres sont parés de teintes éclatantes formant de ravissants dessins. Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel y sont représentées. Les insectes varient également par leur dimension, depuis les coléoptères assez petits pour passer par le trou d’une aiguille jusqu’à ces étonnants phasmes qui mesurent plus de trente centimètres de long. Certains insectes forment des communautés organisées. On trouve aussi parmi eux des bâtisseurs, des cultivateurs et des artisans; il y en a également qui sont capables de voler longtemps, de sauter, de nager ou de creuser avec adresse. Par l’étude et l’observation, l’homme peut apprendre beaucoup des insectes et notamment discerner qu’ils sont des créatures de Dieu dotées d’une sagesse instinctive qui n’est pas le produit du hasard, mais qui leur vient de Jéhovah, la Source de toute sagesse. — Job 12:7-9.
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Inspection (Porte de l’)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INSPECTION (PORTE DE L’)
{Article non traduit.}
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InspirationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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INSPIRATION
En II Timothée 3:16, l’apôtre Paul écrivit: “Toute Écriture est inspirée de Dieu.” Ici, l’expression “inspirée de Dieu” traduit le mot grec composé théopnéustos, qui signifie littéralement “soufflé de Dieu” ou “soufflé par Dieu”.
C’est là le seul texte des Écritures où ce terme grec apparaît. Par cette expression, Paul salue sans équivoque en Dieu la Source et l’Auteur des Saintes Écritures, la Bible. On rencontre toutefois une formule analogue dans les Écritures hébraïques, en Psaume 33:6. Nous lisons: “Par la parole de Jéhovah les cieux eux-mêmes ont été faits, et par l’esprit [ou le souffle] de sa bouche toute leur armée.”
LES RÉSULTATS DE L’OPÉRATION DE L’ESPRIT DE DIEU
C’est par l’entremise de l’esprit saint de Dieu, sa force agissante, que “toute Écriture” a été inspirée (voir ESPRIT). Cet esprit saint a agi envers les hommes, a opéré sur eux, afin de les inciter à coucher le message de Dieu par écrit et de les guider dans cette tâche. C’est pourquoi, au sujet des prophéties de la Bible, l’apôtre Pierre déclara: “Car vous savez d’abord ceci: qu’aucune prophétie de l’Écriture ne provient de quelque interprétation privée. En effet, la prophétie n’a jamais été apportée par la volonté de l’homme, mais c’est portés par de l’esprit saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu.” (II Pierre 1:20, 21). On peut évidemment en dire autant de tous les écrits qui font partie de la Bible. L’esprit de Dieu a agi sur l’intelligence et sur le cœur des rédacteurs pour les porter au but que Dieu se proposait d’atteindre. Le roi David reconnut: “C’est l’esprit de Jéhovah qui a parlé par moi, et sa parole a été sur ma langue.” — II Sam. 23:2; voir Matthieu 22:43.
Tout comme l’esprit de Jéhovah a incité des humains à se charger d’autres missions divines ou les a dotés des aptitudes voulues, par exemple pour confectionner les vêtements sacerdotaux et fabriquer le matériel destiné au tabernacle (Ex. 28:3; 35:30-35), s’acquitter de charges administratives (Deut. 34:9) ou commander des forces militaires (Juges 3:9, 10; 6:33, 34), de même cet esprit a donné à certains hommes le pouvoir de rédiger les Écritures. Grâce à cette force agissante, les rédacteurs ont reçu la sagesse, l’intelligence, la connaissance, le conseil et la puissance au delà de ce qui était normal et selon leurs besoins propres (És. 11:2; Michée 3:8; I Cor. 12:7, 8). Pareillement, Jésus assura à ses apôtres que l’esprit de Dieu les aiderait, les instruirait, les guiderait, leur rappellerait ce qu’ils lui avaient entendu dire et leur révélerait les choses à venir (Jean 14:26; 16:13). Cela garantissait la véracité et la précision des Évangiles, qui comprennent de nombreuses et longues citations des discours de Jésus, bien que l’Évangile de Jean, pour ne citer que lui, fût écrit de nombreuses années après la mort du Christ.
La direction de la “main de Jéhovah”
Les rédacteurs de la Bible furent donc placés sous la “main” de Jéhovah, c’est-à-dire sous sa direction et sous sa surveillance (II Rois 3:15, 16; Ézéch. 3:14, 22). Cette “main”, qui pouvait inciter les serviteurs de Dieu à parler ou à se taire selon le moment (Ézéch. 3:4, 26, 27; 33:22), était aussi en mesure de les pousser à écrire ou de les retenir, les amenant à traiter certaines questions ou les empêchant d’en aborder d’autres. Ainsi, dans tous les cas, le résultat était conforme au souhait de Jéhovah.
LES MOYENS QUE DIEU À EMPLOYÉS POUR DIRIGER LA RÉDACTION DE LA BIBLE
Comme le dit l’apôtre Paul, Dieu a parlé “de bien des manières” à ses serviteurs des temps préchrétiens (Héb. 1:1, 2). Au moins une fois, pour les Dix Commandements, qui sont également connus sous le nom de Décalogue, les renseignements ont été communiqués aux humains par écrit. Moïse n’eut donc qu’à les recopier sur des rouleaux ou sur un autre support (Ex. 31:18; Deut. 10:1-5). Dans certains cas, le texte fut dicté oralement, mot à mot. Quand il présenta à Moïse le grand code de lois et d’ordonnances relatives à l’alliance qu’il avait conclue avec Israël, Dieu lui donna l’ordre suivant: “Écris pour toi ces paroles.” (Ex. 34:27). Les prophètes, eux aussi, eurent souvent des messages précis à transmettre, messages qui furent rédigés par la suite pour devenir partie intégrante des Écritures. — I Rois 22:14; Jér. 1:7; 2:1; 11:1-5; Ézéch. 3:4; 11:5.
Dieu livra également les connaissances nécessaires aux rédacteurs de la Bible par des rêves ou des visions. Les rêves ou ‘visions nocturnes’, comme on les appelait parfois, projetaient vraisemblablement une représentation du message ou du dessein divin dans l’esprit de la personne endormie (Dan. 2:19; 7:1). Plus fréquemment encore, les rédacteurs ont contemplé des visions qui leur transmettaient les pensées de Dieu alors qu’ils étaient en état de veille. La révélation était alors imprimée à l’aide d’images dans leur pensée (Ézéch. 1:1; Dan. 8:1; Rév. 9:17). Par ailleurs, il arrivait que le prophète tombe en extase pour recevoir une vision. Dans cet état, bien que conscient, il était, semble-t-il, tellement absorbé par la révélation qu’il en oubliait tout ce qui se passait autour de lui. — Actes 10:9-17; 11:5-10; 22:17-21; voir VISION.
Des anges ont été très souvent porteurs des messages divins (Héb. 2:2). En fait, le rôle de ces messagers fut quelquefois plus important qu’il n’y paraît. Ainsi, selon le récit biblique, la Loi donnée à Moïse fut énoncée par Dieu. Toutefois, Étienne et Paul révélèrent qu’en réalité Jéhovah avait fait transmettre ce code de lois par ses anges (Actes 7:53; Gal. 3:19). Puisque les anges parlaient au nom de Dieu, le message qu’ils présentaient pouvait à juste titre être appelé “la parole de Jéhovah”. — Gen. 22:11, 12, 15-18; Zach. 1:7, 9.
Par conséquent, quels que soient les moyens que Dieu a choisis pour divulguer les renseignements qui s’y trouvent, les diverses parties des Écritures ont la même qualité; toutes sont inspirées ou “soufflées de Dieu”.
LE RÔLE DE L’ÉCRIVAIN DANS LA RÉDACTION DES ÉCRITURES
Cependant, tout porte à croire que les hommes employés par Dieu pour rédiger les Écritures n’ont pas agi comme des automates, qu’ils ne se sont pas bornés à écrire un texte dicté. Par exemple, nous lisons que la Révélation “soufflée de Dieu” fut présentée à l’apôtre Jean “en signes” par l’intermédiaire d’un ange, et qu’ensuite Jean “a attesté la parole que Dieu a donnée et le témoignage de Jésus Christ, oui, toutes les choses qu’il a vues”. (Rév. 1:1, 2.) C’est “par inspiration [littéralement “dans l’esprit”]” que Jean ‘s’est trouvé au jour du Seigneur’ et qu’il s’entendit dire: “Ce que tu vois, écris-le dans un rouleau.” (Rév. 1:10, 11). Dès lors, il semble que Jéhovah jugea bon de laisser les rédacteurs de la Bible exercer leurs facultés mentales dans le choix des termes et des expressions qu’ils allaient utiliser pour décrire leurs visions (Hab. 2:2), tout en les guidant et en les contrôlant suffisamment afin que le texte soit non seulement exact et véridique, mais encore conforme à son dessein (Prov. 30:5, 6). La déclaration consignée en Ecclésiaste 12:9, 10 montre que l’écrivain devait fournir un effort personnel, peser les idées, faire des recherches et mettre en ordre les pensées, afin de “trouver les paroles qui plaisent et la manière d’écrire d’exactes paroles de vérité”. — Voir Luc 1:1-4.
Cela explique sans doute les différents styles qui marquent les livres de la Bible, ainsi que les expressions qui reflètent vraisemblablement le passé de chaque rédacteur. Les aptitudes naturelles des écrivains constituaient peut-être l’un des facteurs qui ont amené Dieu à les choisir pour leur confier cette mission spéciale. Par ailleurs, Dieu a également pu les former à l’avance pour qu’ils servent son dessein de cette façon.
Même quand le rédacteur dit qu’il a reçu la “parole de Jéhovah” ou une “déclaration solennelle”, il est possible que celle-ci ne lui ait pas été communiquée textuellement. Dieu, en effet, a pu lui donner une image mentale de son dessein en lui laissant le soin de l’exprimer par des mots. C’est peut-être ce qu’il faut comprendre lorsque le rédacteur déclare avoir ‘vu’ (et non pas ‘entendu’) la “déclaration solennelle” ou “la parole de Jéhovah”. — És. 13:1; Michée 1:1; Hab. 1:1; 2:1, 2.
Ceux qui furent employés pour rédiger les Écritures ont donc coopéré avec l’esprit saint de Jéhovah. Ces hommes de bonne volonté étaient soumis à la direction de Dieu (És. 50:4, 5), ardemment désireux de connaître sa volonté et ses directives (És. 26:9). Bien souvent, ils visaient certains objectifs (Luc 1:1-4) ou s’efforçaient de répondre à un besoin impérieux (I Cor. 1:10, 11; 5:1; 7:1), et Dieu les a dirigés de façon que leurs écrits coïncident avec son dessein et le réalisent. — Prov. 16:9.
Ainsi donc, l’esprit saint s’est manifesté par une “diversité d’opérations” envers ou sur les rédacteurs de la Bible (I Cor. 12:6). Une bonne partie des renseignements nécessaires leur étaient humainement accessibles, certains ayant déjà été couchés par écrit. Tel était le cas des généalogies et de quelques récits historiques (Luc 1:3; 3:23-38; Nomb. 21:14, 15; I Rois 14:19, 29; II Rois 15:31; 24:5). L’esprit de Dieu est alors intervenu pour empêcher les inexactitudes ou les erreurs de se glisser dans le livre divin et pour présider au choix des matériaux qui pourraient être inclus. En revanche, les connaissances relatives à l’histoire de la terre avant l’apparition de l’homme (Gen. 1:1-26) ainsi qu’aux événements et aux activités célestes (Job 1:6-12, etc.), les prophéties, les révélations des desseins de Dieu et des doctrines n’étaient pas à la portée de l’homme. Dès lors, Dieu a dû communiquer ces données-là par voie surnaturelle, au moyen de son esprit. Enfin, pour ce qui est des paroles et des conseils de sagesse, il est vrai que le rédacteur avait pu acquérir une grande expérience personnelle et apprendre davantage encore en étudiant et en mettant en pratique les parties des Écritures déjà rédigées. Néanmoins, l’opération de l’esprit de Dieu était toujours nécessaire, afin que les idées présentées remplissent bien les conditions requises pour faire partie intégrante de la Parole de Dieu, Parole qui “est vivante et fait sentir son action, (...) [et qui] peut discerner les pensées et les intentions du cœur”. — Héb. 4:12.
C’est ce que l’on peut déduire des expressions que l’apôtre Paul emploie dans sa première lettre aux Corinthiens, lorsqu’il donne des conseils sur le mariage et le célibat. Sur une première question, il déclare: “Quant aux autres, je dis, oui moi, non le Seigneur (...).” Plus loin, il écrit: “Or, pour ce qui est des vierges, je n’ai pas d’ordre du Seigneur, mais je donne mon avis.” Enfin, à propos de la veuve, il s’exprime ainsi: “Elle est pourtant plus heureuse, à mon avis, si elle demeure comme elle est. Or je pense avoir moi aussi l’esprit de Dieu.” (I Cor. 7:12, 25, 40). Manifestement, Paul voulait dire par là qu’il ne pouvait citer aucun enseignement explicite du Seigneur Jésus sur certains sujets. C’est pourquoi il donnait son avis personnel, en sa qualité d’apôtre rempli de l’esprit. Néanmoins, ses conseils étaient “soufflés de Dieu” et, à ce titre, ils furent inclus dans les Écritures saintes et sont revêtus de la même autorité que le reste de la Bible.
Il faut, bien entendu, distinguer les écrits inspirés qui composent la Bible d’autres écrits qui, s’ils reflètent dans une certaine mesure la direction de l’esprit, ne peuvent être à bon droit rangés parmi les Saintes Écritures. Comme nous l’avons montré, outre les livres canoniques des Écritures hébraïques, il existait d’autres écrits, tels que les annales officielles des rois de Juda et d’Israël. Beaucoup de ces textes furent peut-être rédigés par des hommes dévoués à Dieu. Du reste, les écrivains qui, sous l’inspiration divine, ont couché par écrit une portion des Saintes Écritures ont fait des recherches dans ces ouvrages. Il en était de même aux temps apostoliques. En effet, hormis les lettres qui ont été incluses dans le canon de la Bible, les apôtres et les anciens écrivirent sans doute au fil des années de nombreuses autres lettres aux congrégations qui se multipliaient. Si leurs auteurs étaient guidés par l’esprit, Dieu n’a pas pour autant apposé sa garantie à ces autres écrits pour en faire une partie de sa Parole infaillible. Les écrits hébreux non canoniques renfermaient peut-être certaines erreurs. Il se peut que les écrits non canoniques des apôtres aient reflété dans une certaine mesure l’intelligence incomplète qui prévalait dans la congrégation chrétienne au cours de ses premières années (voir Actes 15:1-32; Galates 2:11-14; Éphésiens 4:11-16). Cependant, tout comme Dieu avait accordé à quelques chrétiens “le discernement des déclarations inspirées” par son esprit ou force agissante, de même
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