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EnferAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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déclare (p. 81): “Le fait que les premiers traducteurs de la Bible ont invariablement rendu par enfer le mot hébreu Shéol et les termes grecs Hadès et Géhenne a été cause d’une grande confusion et d’interprétations erronées. La simple transcription de ces mots, par les traducteurs des éditions révisées de la Bible, n’a pas suffi à dissiper la confusion et les fausses conceptions.” Néanmoins, lorsque ces termes originaux sont uniformément transcrits, l’étudiant de la Bible est en mesure d’établir une comparaison détaillée des textes où ils sont employés pour en dégager, sans idée préconçue, le sens véritable.
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En-GannimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EN-GANNIM
{Article non traduit.}
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EngouleventAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ENGOULEVENT
(héb. lîlîth).
Ce terme hébreu, qu’on trouve dans la description de la désolation complète d’Édom et des créatures qui devaient occuper ses ruines (És. 34:14), a été traduit par “orfraie” (Ostervald), “spectre de la nuit” (Sg), “oiseaux de nuit” (de Genoude), “sirène” (Fillion; Lemaistre de Saci), alors que la Bible de Jérusalem préfère le transcrire simplement “Lilith”.
Dans un article de la revue Palestine Exploration Quarterly (1959, vol. XCI, p. 56), le professeur G. Driver rattache le terme hébreu lîlîth à une racine qui désigne ‘toute sorte de torsion et d’objet tordu’, tout comme le mot hébreu laylâh (ou layil), qui signifie “nuit”, évoque aussi l’idée de ‘voiler ou d’envelopper la terre’. D’après lui, cette origine du mot lîlîth décrit probablement l’“engoulevent” comme un oiseau de nuit connu pour son vol rapide, irrégulier et sinueux quand il chasse les papillons ou d’autres insectes nocturnes. Le naturaliste Tristram explique que les engoulevents ‘s’activent beaucoup vers le crépuscule et fondent très rapidement sur leur proie en décrivant des courbes complexes’.
On pense que l’engoulevent est apparenté au hibou, et l’on en rencontre tant en Europe qu’aux États-Unis. Le nom “engoulevent” signifie “qui avale le vent”. L’engoulevent ne mesure qu’environ 30 centimètres de long et 50 centimètres d’envergure; son plumage, comme celui du hibou, est mou et finement tacheté de gris et de brun. Les plumes molles de ses ailes lui permettent également de voler sans bruit, comme le hibou. Toutefois, contrairement au hibou, l’engoulevent se nourrit exclusivement d’insectes, grâce à son bec court mais largement fendu, muni sur les côtés de poils qui dirigent les insectes vers sa bouche. En raison, vraisemblablement, de la forme de son bec, une vieille légende qui prétendait qu’il suçait le lait des chèvres lui a valu son surnom de “tète-chèvre”.
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En-GuédiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EN-GUÉDI
(source du chevreau).
Nom d’une ville du territoire de Juda et du désert qui l’entourait (Josué 15:62; I Sam. 24:1). On identifie généralement cette ville à Tell el-Djurn, près de la localité moderne d’Aïn Djidî, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Jérusalem, au bord de la mer Morte.
La jeune Sulamite fait allusion à la fertilité de la région lorsqu’elle parle d’“grappe de henné, parmi les vignes d’En-Guédi”. (Cant. 1:14.) Toutefois, ces paroles n’évoquent que partiellement la végétation luxuriante qui y abonde encore aujourd’hui. En raison de la situation particulière d’En-Guédi dans la dépression de la mer Morte, qui facilite la croissance de palmiers, de baumiers, de nombreux arbres fruitiers et d’autres plantes semi-tropicales, l’oasis d’En-Guédi tranche sur l’aridité du désert avoisinant de Juda. — Voir JUDA (DÉSERT DE).
Outre la richesse de sa végétation, le caractère inaccessible de la région d’En-Guédi en fit une cachette idéale pour David à l’époque où il était poursuivi par le roi Saül. La Bible parle, en effet, de certains “lieux difficilement accessibles, à En-Guédi”. (I Sam. 23:29.) Ceux qui ont visité cette région de nos jours brossent le même tableau de ses cols rocheux, abrupt et dangereux. Sa nature hostile en certains endroits est confirmée par l’expression “les rochers dénudés des bouquetins”. (24:2.) Certains biblistes en font un nom propre, “Rocs des Bouquetins” (Jé; voir Os; TOB), qui désignerait un lieu particulier où les chèvres devaient se rassembler, comme elles le font encore près d’En-Guédi. Toutefois, d’autres y voient simplement une description des pics et des crêtes accidentés de cette région peuplée de chèvres. C’est probablement dans une des larges grottes dont les rochers d’En-Guédi sont criblés que David et ses hommes se cachèrent (24:3). Certains croient que les “enclos de pierres pour moutons” où Saül s’arrêta sont de simples grottes dont on aurait fermé l’entrée par un mur grossier pour protéger le bétail par mauvais temps. — 24:2-10.
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En-HaccoréAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EN-HACCORÉ
{Article non traduit.}
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En-HaddahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EN-HADDAH
{Article non traduit.}
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En-HazorAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EN-HAZOR
{Article non traduit.}
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ÉnigmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉNIGME
Sentence difficile. Les énigmes s’opposent aux paroles qui sont claires, donc faciles à comprendre (Nomb. 12:8). Ce mot s’emploie parfois comme un terme plus ou moins synonyme de “déclaration proverbiale”, car une énigme peut fort bien être une déclaration pleine de signification, mais énoncée sous une forme obscure (Ps. 49:4). Le même mot hébreu traduit par énigme est parfois aussi rendu par “questions difficiles” dans un contexte différent (II Chron. 9:1). Poser une énigme, laquelle renferme souvent une analogie obscure mais exacte, suppose un esprit vif, et la résoudre requiert une certaine habileté à saisir les choses dans leurs rapports entre elles; voilà pourquoi la Bible présente l’énigme comme le fruit de la réflexion du sage et comme une chose que seul un homme intelligent peut pénétrer. — Prov. 1:5, 6.
La Bible elle-même pose des énigmes relatives aux desseins de Jéhovah (Ps. 78:2-4). Il s’agit de déclarations qui peuvent, de prime abord, plonger le lecteur dans la perplexité; il se peut qu’elles aient été rendues obscures à dessein, proposant des comparaisons chargées de signification, mais qui ne devaient pas être comprises par les contemporains de celui qui les a consignées par écrit. Par exemple, en Zacharie 3:8, Jéhovah fait prophétiquement allusion à son “serviteur Germe” sans expliquer que ce “Germe” est un descendant de la lignée royale de David; en réalité, le “Germe” en question est le Fils de Dieu alors dans les cieux, mais appelé à naître d’une vierge de la descendance du roi David. Et en Révélation 13:18, il est question du “nombre de la bête sauvage” qui est “six cent soixante-six”, mais aucune explication n’est donnée quant à la signification de ce nombre.
Il arrivait que des énigmes soient posées, non pas dans le but de troubler les auditeurs, mais plutôt pour éveiller leur intérêt et donner plus de vie au message. C’est le cas de l’énigme des deux aigles et de la vigne, qui fut soumise à la maison d’Israël par le prophète Ézéchiel (Ézéch. 17:1-8). Immédiatement après avoir proposé cette énigme, le prophète devait, sur l’ordre de Jéhovah, demander aux Israélites s’ils en avaient saisi le sens, et ensuite, la résoudre pour eux.
Certaines énigmes furent posées pour que l’auditoire en devine le sens; elles étaient souvent en vers, comme celle que Samson soumit aux Philistins (Juges 14:12-18). C’est intentionnellement qu’il usa de comparaisons que ses auditeurs auraient du mal à déchiffrer, quand il dit: “Du mangeur est sorti quelque chose qui se mange, et du fort est sorti quelque chose de doux.” Son énigme reposait sur une expérience qu’il avait lui-même vécue peu de temps auparavant, lorsqu’il avait pris dans la carcasse d’un lion du miel laissé par un essaim d’abeilles. — Juges 14:8, 9.
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EnlèvementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ENLÈVEMENT
Action d’enlever, d’emmener et de retenir une personne contre sa volonté en employant illégalement la force, la tromperie ou l’intimidation (I Tim. 1:8-11). Sous la Loi mosaïque, un enlèvement était un crime puni de la peine capitale. Si un homme volait ou enlevait un autre homme et le vendait, ou si la personne enlevée était retrouvée chez le ravisseur, ce dernier devait être mis à mort (Ex. 21:16; Deut. 24:7). Avant que cette loi ne fût donnée à Israël, Joseph, fils de Jacob, avait été enlevé et vendu en esclavage (Gen. 37:27, 28; 40:15). Plus tard, en Égypte, Jéhovah changea ce malheur en bénédiction pour Joseph et celui-ci pardonna à ses frères leur action mauvaise. — Gen. 45:4, 5.
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En-MischpatAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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EN-MISCHPAT
Voir CADÈS, CADÈS-BARNÉA.
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EnnemiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ENNEMI
Voir HAINE; SATAN.
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ÉnoschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉNOSCH
ÉNOS (homme).
Fils de Seth qui lui naquit alors qu’il était âgé de 105 ans. Énosch avait 90 ans quand il devint à son tour père de Kénan, et il vécut en tout 905 ans (Gen. 5:6-11). Son nom figure dans les généalogies en I Chroniques 1:1 et Luc 3:38. À son époque, “on commença à invoquer le nom de Jéhovah”. (Gen. 4:26.) De toute évidence, cela ne veut pas dire que l’on se mit à invoquer Jéhovah avec foi par un culte pur, comme Abel l’avait fait plus de 105 ans avant la naissance d’Énosch. Certains hébraïsants préfèrent traduire ce texte par les expressions “on commença de manière sacrilège” ou “ce fut le début de la profanation de son nom”. Le Targum de Palestine dit ceci au sujet de l’époque d’Énosch: ‘C’est durant cette génération qu’ils commencèrent à s’égarer, à se faire des idoles et à les appeler du nom de la parole du Seigneur.’ D’après le Traité sur l’idolâtrie de Maimonide, ‘Énosch lui-même fut l’un de ceux qui s’égarèrent’. Il semble que l’on fit un mauvais usage ou application erronée du nom de Jéhovah. Peut-être certains se sont-ils donné son nom ou l’ont-ils décerné à d’autres hommes par l’intermédiaire desquels ils prétendaient adorer Dieu, à moins qu’ils ne l’aient appliqué à des objets qui leur servaient d’idoles.
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EnregistrementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ENREGISTREMENT
Les enregistrements consignés dans le Bible se faisaient généralement d’après le nom et la lignée, selon la tribu et la maison; ils ne consistaient pas en un simple recensement ou comptage des têtes. Ces enregistrements nationaux étaient ordonnés à différentes fins, savoir l’impôt, le service militaire ou (pour les Lévites enregistrés) le service au sanctuaire.
AU SINAÏ
Sur l’ordre de Jéhovah, le premier enregistrement eut lieu quand Israël campait dans le Sinaï, au deuxième mois de la deuxième année de sa sortie d’Égypte. Non seulement on enregistra tous les mâles depuis l’âge de 20 ans et au-dessus — aptes au service dans l’armée —, mais la Loi imposait aussi aux enregistrés un impôt d’un demi-sicle par tête pour le service du tabernacle (Ex. 30:11-16; Nomb. 1:1-3, 18, 19). Le nombre total des enregistrés s’éleva à 603 550, Lévites non compris, car ils n’auraient pas d’héritage dans le pays. Ils ne payaient pas non plus l’impôt du tabernacle et étaient exemptés du service militaire. — Nomb. 1:44-47; 2:32, 33; 18:20, 24.
Selon le livre des Nombres, on fit également le dénombrement des premiers-nés mâles des douze tribus et de tous les Lévites mâles, depuis l’âge d’un mois et au-dessus (Nomb. 3:14, 15). Ceci, parce qu’ils étaient devenus la propriété de Jéhovah le jour où il les avait achetés en les sauvant de la destruction des premiers-nés en Égypte. Désormais, il se servirait des Lévites comme d’une possession spécialement sanctifiée pour le service du sanctuaire. Israël était donc dans l’obligation de donner des Lévites à Jéhovah en vue du rachat des premiers-nés des autres tribus. Le compte montra qu’il y avait 22 000 Lévites mâles et 22 273 premiers-nés non Lévites (Nomb. 3:11-13, 39-43). Pour le rachat des 273 premiers-nés d’Israël, qui étaient en excédent sur le nombre des Lévites, on préleva une contribution de cinq sicles par personne pour le sanctuaire. — Nomb. 3:44-51.
On procéda également au dénombrement des Kohathites, des fils de Guerschon et des fils de Mérari entre 30 et 50 ans. Ils reçurent des affectations spéciales de service au sanctuaire (Nomb. 4:34-39). Pour aider Moïse dans cette tâche, un chef fut choisi par tribu et chargé de surveiller les opérations d’enregistrement dans sa tribu. — Nomb. 1:4-16.
DANS LES PLAINES DE MOAB
Le deuxième enregistrement consigné dans les Écritures est celui auquel il fut procédé dans les plaines de Moab à la suite du fléau qui frappa Israël parce qu’il avait péché en s’attachant au Baal de Péor. On nota alors que le nombre des hommes de 20 ans et au-dessus s’élevait à 601 730, soit 1 820 de mois qu’au recensement effectué quelque 39 ans plus tôt (Nomb. 26:1, 2, 51). Cette diminution était due en grande partie au décret pris par Dieu lorsque les espions étaient revenus avec un mauvais rapport (Nomb. 13:30-33; 14:28-30). Le nombre des Lévites, depuis l’âge d’un mois et au-dessus, s’élevait à 23 000, soit 1 000 de plus qu’au premier recensement. — Nomb. 26:57, 62.
L’ENREGISTREMENT FUNESTE ORDONNÉ PAR DAVID
Les Écritures font aussi mention d’un enregistrement fait à la fin du règne de David et qui eut des
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