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EthbaalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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une alliance politique avec Lui. Ethbaal est de toute évidence l’Ithobal que Josèphe, citant l’historien Ménandre, présente comme le prêtre de la déesse Astarté (Aschtoreth). Ce prêtre avait accédé au trône en assassinant Phélète, descendant d’Hiram, ce roi de Tyr avec qui Salomon avait eu affaire à l’occasion de la construction du temple. Sur les soixante-huit années de sa vie, Ethbaal aurait, dit-on régné trente-deux ans (Contre Apion, liv. I, chap. V, par. 8). Ménandre indique qu’Ethbaal fit construire Auzate, en Libye, ce qui illustre l’essor que connut le commerce à son époque. Ce même historien nous apprend qu’une année de sécheresse survint au cours du règne d’Ethbaal. — Histoire ancienne des Juifs, liv. VIII, chap. VII, par. 4.
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Eth-CazinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ETH-CAZIN
{Article non traduit.}
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ÉtherAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉTHER
{Article non traduit.}
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ÉthiopieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉTHIOPIE
ÉTHIOPIEN (gr. Aithiopia, c’est-à-dire “région des visages brûlés”).
Les Grecs désignaient sous ce nom la région de l’Afrique qui s’étend au sud de l’Égypte. Il correspondait donc grosso modo avec le terme hébreu “Cusch”, qui, à l’origine, s’appliquait à la foi au Soudan actuel et au nord de l’Éthiopie moderne. Dans les textes égyptiens, cette région est également appelée “Kêsh”. Lorsque les traducteurs de la Septante rencontrèrent le mot “Cusch” dans l’hébreu, ils le rendirent uniformément en grec par “Éthiopie”, sauf en deux passages. — Gen. 10:6-8; I Chron. 1:8-10.
La région qui portait jadis le nom d’Éthiopie comprend aujourd’hui les plaines semi-arides au nord, des savanes et des plateaux au centre, puis une forêt alimentée par la pluie tropicale au sud. Dans l’Antiquité, les capitales de l’Éthiopie furent Napata et Méroé; d’ailleurs, cette dernière était le siège d’une dynastie où la royauté était transmise par la lignée féminine, et non par les hommes. L’héritier recevait donc de la reine mère le droit d’accéder au trône, et celle-ci dans certains cas, pouvait très bien être le véritable chef du pays. D’après des auteurs grecs et latins, plusieurs de ces reines d’Éthiopie portèrent le titre de Candace. La reine mentionnée en Actes 8:27 était vraisemblablement l’une d’entre elles.
L’EUNUQUE ÉTHIOPIEN
De toute évidence, l’eunuque éthiopien placé ‘au-dessus de tous les trésors’ de la reine Candace et à qui Philippe prêcha était un prosélyte juif circoncis (Actes 8:27-39). On ne le considérait donc pas comme un Gentil, et, sous ce rapport, il n’a pas devancé Corneille, le premier non-Juif incirconcis qui se convertit au christianisme (Actes chap. 10). Pour que cet Éthiopien puisse prendre part au culte rendu au temple de Jérusalem, il fallait au préalable qu’il se soit converti à la religion juive et qu’il ait été circoncis (Ex. 12:48, 49; Lév. 24:22). Puisque la loi de Moïse ne permettait pas aux castrats de faire partie de la congrégation d’Israël (Deut. 23:1), il est évident que cet Éthiopien ne pouvait être eunuque au sens restreint du terme. — Voir EUNUQUE.
L’Éthiopie (Cusch) est l’un des pays dans lesquels les exilés juifs se dispersèrent après que les Babyloniens eurent conquis Juda (És. 11:11). Dès lors, ce haut fonctionnaire éthiopien avait très bien pu entrer en contact avec des Juifs, soit dans son pays, soit en Égypte, où résidaient aussi nombre d’entre eux. Son exemplaire du rouleau d’Ésaïe était probablement une copie de la version grecque des Septante, qui avait été traduite à Alexandrie, en Égypte. Comme l’hellénisation partielle du royaume d’Éthiopie remontait à Ptolémée II (309-246 av. n. è.), il n’y avait rien d’étonnant à ce que ce haut fonctionnaire sache lire le grec. Sa conversion au judaïsme, en tant que prosélyte, puis au christianisme accomplissait Psaume 68:31.
LA LANGUE ÉTHIOPIENNE
On ne sait pas exactement quelle langue était parlée à l’origine en Éthiopie. Vers la fin du huitième siècle avant notre ère, les inscriptions officielles éthiopiennes se composaient de hiéroglyphes égyptiens. À partir du siècle qui a précédé notre ère et pendant quelques siècles encore, on y parlait et on y écrivait une langue indigène, dite méroïtique. Le guèze ou éthiopien classique devint la langue vernaculaire à partir du début de notre ère et le resta jusqu’à XIVe siècle. Il s’agissait d’une langue sémitique, tout comme l’éthiopien moderne, l’amharique. l’Encyclopédie américaine (éd. de 1956, t. X, p. 547) montre que sous l’administration romaine quantité d’Arabes affluèrent dans cette région, si bien que depuis le IVe siècle la population est en majeure partie arabe.
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ÉthnanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉTHNAN
{Article non traduit.}
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EthniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ETHNI
{Article non traduit.}
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ÉtienneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉTIENNE
(couronne, guirlande).
Le premier martyr chrétien. Bien que son nom fût grec, il faisait partie du fidèle reste de Juifs qui accepta et suivit le Messie. — Actes 7:2.
NOMMÉ POUR UN MINISTÈRE SPÉCIAL
Le nom d’Étienne apparaît pour la première fois dans le récit biblique qui rapporte la nomination de certains hommes pour un service spécial dans la congrégation chrétienne de Jérusalem (Actes 6:1-4). Peut-être était-il déjà un “ancien” ou “surveillant”, comme les six autres chrétiens qui durent superviser la distribution des vivres. Ces hommes étaient “pleins d’esprit et de sagesse”, ce qui était indispensable pour faire face à la situation. En effet, leur tâche ne consistait pas simplement à distribuer directement la nourriture (peut-être des céréales ou d’autres denrées de base), mais il s’agissait aussi d’une fonction administrative. Peut-être ont-ils dû s’occuper des achats, tenir des registres, etc. Dès lors, bien que ce genre de travail, sur une petite échelle ou d’autres circonstances, aurait pu être confié à un diakonos ou “serviteur ministériel” et non à un “surveillant” ou “ancien”, la situation était délicate, puisque des problèmes et des désaccords s’étaient déjà manifestés dans la congrégation. Il fallait donc des hommes connus pour leur bon jugement, leur discernement, leur intelligence et leur expérience. La défense qu’Étienne présenta devant le Sanhédrin montre qu’il remplissait bien ces conditions requises.
Tout en assumant ses fonctions ministérielles, Étienne continua de prêcher énergiquement le christianisme. L’historien Luc rapporte qu’Étienne, “plein de charme et de puissance”, qui “opérait parmi le peuple de grands présages et de grands signes”, rencontra l’opposition violente des Juifs de la synagogue dite des Affranchis, ainsi que d’autres hommes d’Asie et d’Afrique. Mais ceux-ci ne purent tenir tête à la sagesse et à l’esprit avec lesquels il parlait. Comme dans le cas de Jésus, ces ennemis incitèrent en secret de faux témoins à l’accuser de blasphème devant le Sanhédrin.
SA DÉFENSE DEVANT LE SANHÉDRIN
Étienne, plein de hardiesse, rappela les actions de Dieu envers les Hébreux, depuis le temps de leur ancêtre Abraham, et conclut sa défense par des accusations cinglantes à l’adresse de son auditoire, composé de chefs religieux. Tandis qu’ils se mettaient à grincer des dents contre lui, piqués au vif dans leur cœur par ses paroles, il fut donné à Étienne de contempler dans une vision la gloire de Dieu, et de voir Jésus debout à la droite de son Père. Lorsqu’il décrivit sa vision, toute l’assemblée se mit à crier et se précipita sur lui comme un seul homme, l’entraînant hors de la ville. Puis, après avoir déposé leurs vêtements aux pieds de Saul, tous le lapidèrent. Juste avant de ‘s’endormir dans la mort’, Étienne prononça cette prière: “Jéhovah, ne leur compte pas ce péché.” Certains hommes pieux vinrent ensuite l’ensevelir et se lamenter sur lui. Une grande persécution s’abattit sur les chrétiens, qui se dispersèrent (à l’exception des apôtres, qui restèrent à Jérusalem), de sorte que la bonne nouvelle ne s’en répandit que mieux. — Actes 6:8 à 8:2; 11:19; 22:20.
Le discours qu’Étienne prononça devant le Sanhédrin nous livre plusieurs détails de l’histoire des Juifs qui ne figurent pas dans les Écritures hébraïques: la culture égyptienne de Moïse, le fait qu’il était âgé de quarante ans lorsqu’il s’enfuit d’Égypte, les quarante années qu’il passa à Madian avant de retourner en Égypte, ainsi que le rôle des anges dans la transmission de la loi de Moïse. — Actes 7:22, 23, 30, 32, 38.
Étienne fut le premier qui attestât avoir vu en vision Jésus à la droite de Dieu après son retour au ciel, ce qui s’accorde avec la prophétie consignée en Psaume 110:1. — Actes 7:55, 56.
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ÉtoffeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉTOFFE
Voir COTON; LAINE; LIN.
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ÉtoileAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ÉTOILE
(héb. kôkhâbh; gr. astêr, astron).
Ces termes hébreu et grecs s’appliquent, de façon générale, à tous les corps lumineux de l’espace, sauf au soleil et à la lune qui, eux, sont désignés par d’autres noms.
LE NOMBRE DES ÉTOILES
En s’adressant à l’homme, Dieu s’est servi des étoiles pour décrire une multitude innombrable, comparable aux grains de sable sur le bord de la mer (Gen. 22:17; 15:5; Ex. 32:13; comparez avec Néhémie 9:23; Nahum 3:15, 16; Hébreux 11:12). Puisque seuls quelques milliers d’étoiles sont vraiment visibles à l’œil nu, beaucoup ont jadis pensé qu’il s’agissait d’une comparaison disproportionnée. Mais aujourd’hui, tout montre que le nombre des étoiles est effectivement comparable à celui de tous les grains de sable de la terre.
Bien que, selon les paroles de Moïse, Israël vît la promesse faite à Abraham s’accomplir dans une certaine mesure, il est intéressant de remarquer que les recensements rapportés dans la Bible ne comprenaient jamais tous les membres de la nation (Deut. 1:10; 10:22; 28:62). Plus tard, on précise que David s’abstint de relever le nombre de “ceux qui étaient âgés de vingt ans et au-dessous, car Jéhovah avait promis de rendre Israël aussi nombreux que les étoiles des cieux”. (I Chron. 27:23.) Par cette notion du caractère innombrable des corps célestes, les écrits bibliques se distinguent vraiment de toutes les conceptions des peuples de l’Antiquité.
L’ORDRE DES ÉTOILES
En outre, l’ordre qui règne parmi les corps célestes est soulignée dans de nombreux textes de la Bible, où l’on parle de leurs “ordonnances”, de leurs “prescriptions” et de leurs “orbites” (“trajectoires”, VB) (Jér. 31:35-37; Juges 5:20; comparez avec Jude 13). Les forces incommensurables qui unissent certaines constellations, selon les lois physiques, sont évoquées dans ces questions que Dieu posa à Job: “Peux-tu nouer les liens de la constellation de Kimah ou peux-tu dénouer les cordes de la constellation de Késil? Peux-tu faire sortir la constellation de Mazzaroth en son temps fixé? (...) Sais-tu les ordonnances des cieux, ou pourrais-tu établir son autorité sur la terre?” (Job 38:31-33; voir ASCH [CONSTELLATION D’]; KÉSIL [CONSTELLATION DE]; KIMAH [CONSTELLATION DE]; MAZZAROTH [CONSTELLATION DE]). C’est pourquoi un dictionnaire biblique (The New Bible Dictionary, éd. de Douglas, p. 1215) tire cette conclusion: “Nous affirmons donc que la Bible suppose toujours un univers entièrement rationnel et immense, contrairement aux conceptions caractéristiques du monde de l’époque qui décrivaient un univers irrationnel et pas plus vaste que les humains ne pouvaient le percevoir sans autre instruments que leurs sens.”
On apprécie davantage encore la remarque de l’apôtre Paul relative aux particularités des astres grâce aux découvertes de l’astronomie moderne sur les différences qui existent entre les étoiles en matière de couleur, de taille, de luminosité, de température et même de densité relative. — I Cor. 15:40, 41.
LE CULTE DES ÉTOILES
Alors que le culte des étoiles était florissant dans les nations antiques du Moyen-Orient, les fidèles serviteurs de Dieu, qui partageaient l’opinion de la Bible, considéraient ces astres comme de simples corps matériels soumis aux lois et à la puissance divines, qui ne devaient pas dominer l’homme, mais servir de luminaires et de signes pour compter le temps (Gen. 1:14-18; Ps. 136:3, 7-9; 148:3). Lorsqu’il mit les Israélites en garde contre toute tentative visant à se représenter Jéhovah, le vrai Dieu, Moïse leur ordonna de ne pas se laisser entraîner à adorer le soleil, la lune et les étoiles, “que Jéhovah, ton Dieu, a assignés en partage à tous les peuples sous tous les cieux”. (Deut. 4:15-20; comparez avec II Rois 17:16; 21:5; 23:5; Sophonie 1:4, 5.) En revanche, les païens identifiaient leurs dieux nationaux à certaines étoiles, adoptant ainsi une optique nationaliste des corps célestes. Par exemple, on pense que Saccuth et Kaiwan, dieux adorés par l’Israël apostat, selon Amos 5:26, sont aussi les noms babyloniens de la planète Saturne, qu’Étienne nomme Réphan lorsqu’il cite ce passage (Actes 7:42, 43). Le culte des étoiles jouait surtout un rôle prépondérant à Babylone, mais il ne fut d’aucune utilité pour cette ville au temps de sa destruction. — És. 47:12-15; voir ASTROLOGUES.
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