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Jésus ChristAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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autres comme lui-même les avait aimés’. (Jean 15:10-14.) Il était capable de diriger des foules de plusieurs milliers de personnes (Marc 6:39-46). La formation constante et salutaire qu’il prodigua à ses disciples, hommes de condition modeste et peu instruits pour la plupart, s’avéra extrêmement efficace (Mat. 10:1 à 11:1; Marc 6:7-13; Luc 8:1). Plus tard, des érudits de haut rang s’étonneront d’entendre les apôtres parler avec tant de force et d’assurance. Ces “pêcheurs d’hommes” obtinrent des résultats surprenants; des milliers de gens réagirent favorablement à leur prédication (Mat. 4:19; Actes 2:37, 41; 4:4, 13; 6:7). L’intelligence des principes bibliques, que Jésus avait soigneusement implantée dans leur cœur, leur permit de devenir de véritables bergers du troupeau dans les années qui suivirent (I Pierre 5:1-4). Ainsi donc, en trois ans et demi seulement, Jésus posa un excellent fondement pour la congrégation internationale qui allait réunir des milliers de membres issus de nombreuses races.
Pourvoyeur capable et juge équitable
La prospérité qui marquera le règne de Jésus Christ dépassera celle qui a caractérisé le règne de Salomon, témoin sa capacité de diriger la pêche de ses disciples avec un succès défiant toute concurrence (Luc 5:4-9; voir Jean 21:4-11). Jésus, qui était né à Bethléhem (ville dont le nom signifie “maison du pain”), nourrit des milliers de gens et changea de l’eau en un vin excellent. Ce n’était là qu’un faible avant-goût du banquet par lequel le Royaume messianique de Dieu régalerait “tous les peuples”. (És. 25:6; voir Luc 14:15.) Non seulement son règne mettrait fin à la misère et à la faim, mais encore il aurait pour conséquence l’‘engloutissement de la mort’. — És. 25:7, 8.
Par ailleurs, ceux qui voyaient Jésus avaient tout lieu de compter sur la justice et l’équité judiciaire que son gouvernement instaurerait, conformément aux prophéties messianiques (És. 11:3-5; 32:1, 2; 42:1). Jésus, en effet, témoigna le plus grand respect pour la loi, notamment envers celle de son Dieu et Père, mais également à l’égard des lois promulguées par les “autorités supérieures” que Dieu laissait agir sur terre, en l’occurrence sous la forme des gouvernements établis par César (Mat. 5:17-19; 22:17-21; Jean 18:36). Il s’opposa aux gens qui s’efforçaient de le hisser sur la scène politique du moment en ‘le faisant roi’ par acclamation populaire (Jean 6:15; voir Luc 19:11, 12; Actes 1:6-9). Il n’outrepassa jamais ses pouvoirs (Luc 12:13, 14). Nul ne pouvait le ‘convaincre de péché’, non pas uniquement parce qu’il était né parfait, mais aussi parce qu’il avait sans cesse veillé à observer la Parole de Dieu (Jean 8:46, 55); il était ceint de justice et de fidélité comme d’une ceinture (És. 11:5). Son amour de la justice s’accompagnait de haine pour la méchanceté, l’hypocrisie et la tromperie, ainsi que d’indignation vis-à-vis des gens avides et insensibles aux souffrances d’autrui (Mat. 7:21-27; 23:1-8, 25-28; Marc 3:1-5; 12:38-40; voir les versets 41-44 12:41-44). Quant aux humbles, ils pouvaient prendre courage, sachant que son règne extirperait l’injustice et l’oppression. — És. 11:4; Mat. 5:5.
Jésus montra qu’il possédait un discernement aigu des principes, du sens véritable et de la raison d’être des lois de Dieu. Dans ces lois, il mit en valeur “les choses plus importantes”, savoir “la justice et la miséricorde et la fidélité”. (Mat. 12:1-8; 23:23, 24.) Il fit preuve d’impartialité et ne se rendit en aucun cas coupable de favoritisme, bien qu’il éprouvât une affection toute particulière pour l’un de ses disciples (Mat. 18:1-4; Marc 10:35-44; Jean 13:23; voir I Pierre 1:17). Certes, alors qu’il agonisait sur le poteau de supplice, il démontra encore qu’il se souciait de sa mère terrestre; toutefois, ses liens familiaux ne prirent jamais le pas sur ses relations spirituelles (Mat. 12:46-50; Luc 11:27, 28; Jean 19:26, 27). Conformément à ce qui avait été prédit à son sujet, il ne traitait pas les problèmes superficiellement, en se fondant ‘simplement sur ce qui se montrait à ses yeux, et il ne réprimandait pas uniquement d’après ce que ses oreilles entendaient’. (És. 11:3; voir Jean 7:24.) Il était capable de pénétrer le cœur des hommes et de discerner leurs mobiles (Mat. 9:4; Marc 2:6-8; Jean 2:23-25). En outre, il prêtait constamment attention à la Parole de Dieu et cherchait, non pas sa propre volonté, mais celle de son Père. C’était là une garantie attestant que les décisions qu’il prendrait en sa qualité de juge établi par Dieu seraient toujours justes et droites. — És. 11:4; Jean 5:30.
Un Prophète exceptionnel
Jésus remplissait les conditions requises pour être le Prophète semblable à Moïse et néanmoins plus grand que lui (Deut. 18:15, 18, 19; Mat. 21:11; Luc 24:19; Actes 3:19-23; voir Jean 7:40). Il annonça ses propres souffrances, la manière dont il allait mourir, la dispersion de ses disciples, le siège de Jérusalem ainsi que la destruction totale de la ville et de son temple (Mat. 20:17-19; 24:1 à 25:46; 26:31-34; Luc 19:41-44; 21:20-24; Jean 13:18-27, 38). En parlant de ces derniers événements, il énonça des prophéties qui ne devaient se réaliser qu’au temps de sa présence, lorsque le Royaume passerait à l’action. De plus, à l’instar des prophètes qui avaient vécu avant lui, il opéra des signes et des miracles, qui furent autant de preuves par lesquelles Dieu montra qu’il l’avait bien envoyé. Ses lettres de créance dépassaient celles de Moïse. En effet, il apaisa la mer de Galilée quand elle était démontée, il marcha sur ses eaux (Mat. 8:23-27; 14:23-34), guérit les aveugles, les sourds, les boiteux, ainsi que ceux qui souffraient de maladies graves comme la lèpre, et alla jusqu’à ressusciter les morts. — Luc 7:18-23; 8:41-56; Jean 11:1-46.
Le grand modèle d’amour
À travers ces divers aspects de la personnalité de Jésus, une qualité dominante se dégage: l’amour, celui qu’il vouait par-dessus tout à son Père, mais aussi celui qu’il éprouvait pour les autres créatures (Mat. 22:37-39). On comprend donc que cet amour doive être le trait distinctif de ses disciples (Jean 13:34, 35; voir I Jean 3:14). L’amour de Jésus ne relevait pas de la sentimentalité. Bien qu’il ait exprimé des sentiments très profonds, Jésus se laissait toujours guider par des principes (Héb. 1:9). Il se souciait avant tout de la volonté de son Père (voir Matthieu 16:21-23). Il démontra son amour pour Dieu en gardant ses commandements (Jean 14:30, 31; voir I Jean 5:3) et en s’évertuant à le glorifier en tout temps (Jean 17:1-4). La dernière nuit qu’il passa en compagnie de ses disciples, il employa plus de trente fois le mot amour ou le verbe aimer. Cette nuit-là, à trois reprises il leur ordonna de ‘s’aimer les uns les autres’. (Jean 13:34; 15:12, 17.) Il leur dit encore: “Personne n’a de plus grand amour que celui-ci: que quelqu’un se dessaisisse de son âme pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.” — Jean 15:13, 14; voir Jean 10:11-15.
En gage de son amour pour Dieu et pour l’humanité imparfaite, il se laissa ‘mener à l’abattage comme un mouton’; il fut jugé, giflé, battu à coups de poing; on lui cracha dessus, on le fouetta et, pour finir, on le cloua sur un poteau entre des criminels (És. 53:7; Mat. 26:67, 68; 27:26-38; Marc 14:65; 15:15-20; Jean 19:1). Par sa mort sacrificielle, il devint l’image et l’expression mêmes de l’amour que Dieu porte aux hommes (Rom. 5:8-10; Éph. 2:4, 5). En outre, devant un tel acte, ceux-ci peuvent être absolument convaincus de l’amour indéfectible qui le ne personnellement à ses fidèles disciples. — Rom. 8:35-39; I Jean 3:16-18.
Le récit biblique, quoique court de son propre aveu (Jean 21:25), nous trace indéniablement un portrait sublime du Fils de Dieu. Aussi la réalité devait-elle être plus transcendante encore. Si nous considérons, d’une part, l’humilité et la bonté exemplaires de Jésus Christ, qui nous réchauffent le cœur, et, d’autre part, la force qu’il mit au service de la justice et de l’équité, nous acquerrons la certitude que son Royaume répondra à tout ce que les hommes de foi ont attendu au fil des siècles, et, pour tout dire, qu’il dépassera leurs plus belles espérances (Rom. 8:18-22). Jésus laissa à ses disciples un modèle parfait sous tous les rapports et se montra totalement différent des dirigeants de ce monde (Mat. 20:25-28; I Cor. 11:1; I Pierre 2:21). Lui qui était leur Seigneur, il leur a lavé les pieds. Il se faisait ainsi le miroir de la prévenance, de la considération et de l’humilité qui devaient prédominer dans la congrégation composée de ses disciples oints de l’esprit, non seulement sur la terre, mais également au ciel (Jean 13:3-15). Bien qu’élevés sur leurs trônes célestes, constituant la “prêtrise royale” et partageant à ce titre, au cours de son règne de mille ans, le pouvoir absolu dont Jésus est revêtu “dans le ciel et sur la terre”, ils devront prendre soin de ses sujets terrestres et combler leurs besoins avec le même amour et la même humilité. — Mat. 28:18; Rom. 8:17; I Pierre 2:9; Rév. 1:5, 6; 20:6; 21:2-4.
DÉCLARÉ JUSTE ET DIGNE
En restant fidèle à Dieu sa vie durant, Jésus Christ accomplit le “seul acte de justification” révélant qu’il possédait les qualités requises pour remplir la fonction de Roi et Prêtre oint par Dieu au ciel (Rom. 5:17, 18). Lorsqu’il fut ressuscité d’entre les morts pour retrouver sa vie de Fils céleste de Dieu, il fut par là même “déclaré juste dans l’esprit”. (I Tim. 3:16.) Les autres créatures célestes reconnurent qu’il était également “digne de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et bénédiction”, parce qu’il avait défendu la justice et le jugement comme un lion, tout en se sacrifiant, tel un agneau, pour sauver les humains (Rév. 5:5-13). Jésus n’était pas simplement animé par des sentiments humanitaires. Son premier objectif consistait plutôt à sanctifier le nom de son Père (Mat. 6:9; 22:36-38). Pour ce faire, il ne se borna pas à employer ce nom; il révéla aussi à autrui la personne qu’il représente et en manifesta les qualités admirables, notamment l’amour, la sagesse, la justice et la puissance, donnant ainsi aux hommes qui l’entouraient la possibilité de savoir, pour l’avoir ressenti, ce que ce nom incarne (Mat. 11:27; Jean 1:14, 18; 17:6-12). Mais, par-dessus tout, il sanctifia le nom de Jéhovah en se faisant le champion de la souveraineté universelle de son Père et en montrant que son propre Royaume serait fondé solidement sur ce pouvoir suprême, source de toute autorité. C’est pourquoi l’on pouvait à bon droit lui adresser ces paroles: “Dieu est ton trône pour toujours.” — Héb. 1:8.
Ainsi donc, le Seigneur Jésus Christ est le “principal Instrument de notre foi, celui qui la mène à la perfection”. En réalisant les prophéties et en révélant les desseins que Dieu a conçus pour l’avenir, par ses paroles, ses actions et sa personne même, il a jeté le fondement inébranlable sur lequel doit reposer la foi véritable. — Héb. 12:2; 11:1.
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JÉTHER
{Article non traduit.}
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JÉTHETH
{Article non traduit.}
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JÉTHRO
(“excellence”).
Un Kénite, beau-père de Moïse (Ex. 3:1; Juges 1:16). Jéthro est aussi appelé Réuel (Nomb. 10:29), ce qui laisserait entendre que Jéthro (“excellence”) était peut-être un titre, et Réuel un nom personnel. Cependant, il n’était pas rare qu’un chef arabe eût deux noms, voire davantage, comme cela est attesté par de nombreuses inscriptions. Jéthro est orthographié “Jéther” dans le texte massorétique en Exode 4:18.
Jéthro est fort justement appelé “le prêtre [ou chef] de Madian”. En effet, il était le chef d’une famille d’au moins sept filles et un garçon (nominalement désigné) (Ex. 2:15, 16; Nomb. 10:29), et il avait la responsabilité non seulement de pourvoir aux besoins des siens, mais aussi de diriger le culte familial. Le seul fait que Jéthro soit présenté comme “le prêtre de Madian” ne signifie pas nécessairement qu’il adorait Jéhovah Dieu, mais il est possible que le vrai culte ait été inculqué à ses ancêtres et se soit perpétué d’une certaine manière dans sa famille. Toujours est-il que la conduite de Jéthro dénote à tout le moins un profond respect pour le Dieu de Moïse et d’Israël. — Ex. 18:10-12.
L’association de Jéthro et de son futur gendre commença peu de temps après que Moïse eut fui l’Égypte en 1553 avant notre ère. Ce dernier vint au secours des filles de Jéthro qui étaient sorties pour s’occuper du petit bétail de leur père et il les aida à l’abreuver. Elles racontèrent cela à leur père qui, en retour, offrit l’hospitalité à Moïse. Celui-ci habita ensuite avec la maisonnée de Jéthro et épousa finalement sa fille Zipporah. Alors que Moïse s’occupait depuis environ quarante ans du petit bétail de Jéthro dans les parages du mont Horeb (Sinaï), Jéhovah le rappela en Égypte. Il y retourna avec la bénédiction de son beau-père. — Ex. 2:15-22; 3:1; 4:18; Actes 7:29, 30.
Plus tard, quand il apprit la grande victoire que Jéhovah avait remportée sur les Égyptiens, Jéthro vint immédiatement vers Moïse à Horeb, amenant avec lui Zipporah et les deux fils de Moïse; ce furent des retrouvailles chaleureuses. Après que Moïse eut fait le récit des actions puissantes par lesquelles Jéhovah avait sauvé son peuple, Jéthro bénit Dieu et confessa: “À présent, je sais que Jéhovah est plus grand que tous
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