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  • Fêtes
  • « Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
  • Intertitres
  • Les chrétiens ne sont pas tenus d’observer certains jours de fête
  • Ne font pas partie du monde ; ont l’ordre de ne pas aimer le monde des incroyants et leur mode de vie ; ne prennent pas part à leurs festivités
  • Les anniversaires de naissance
  • Les Écritures font seulement mention d’anniversaires célébrés par des païens
  • L’histoire atteste que les fidèles serviteurs de Dieu se gardaient de pareilles observances
  • L’anniversaire de naissance n’est pas ce qu’il y a de plus important
  • La Noël
  • Jésus ordonna à ses disciples de commémorer sa mort et non sa naissance
  • L’observance de la naissance de Jésus ne commença que des siècles plus tard ; de nombreuses Églises continuèrent de considérer cette pratique comme païenne
  • Jésus n’est pas né au mois glacial de décembre ; la date vient du paganisme
  • “L’étoile” apparut aux astrologues païens et non aux bergers ; elle les mena à Hérode qui tenta de faire mourir Jésus ; elle ne venait pas de Dieu
  • Offrir des présents à Noël ou à l’Épiphanie, c’est faire comme les astrologues et d’autres païens ; les bergers rendirent simplement gloire à Dieu
  • Le carême est d’origine païenne ; Jésus ne l’a pas prescrit
  • Jeûner par formalisme n’est pas approuvé par la Parole de Dieu
  • “Le Vendredi Saint”
  • Le 14 nisan, jour de la mort de Jésus, ne tombe pas le même jour, de la semaine chaque année, selon notre calendrier
  • La commémoration de la mort de Jésus n’est pas une occasion d’apparat
  • Pâques
  • N’était pas une fête des premiers chrétiens
  • Liée au culte païen
  • Les fêtes en l’honneur des “esprits des morts” perpétuent la croyance païenne en l’immortalité inhérente à l’âme humaine
  • Il n’est pas prescrit aux chrétiens de se priver, certains jours, de viande ou d’autre nourriture
  • Les chrétiens fuient les fêtes qui deviennent des occasions d’excès
  • Les fêtes qui tendent à rendre un culte idolâtre à certains humains (pères, mères, “saints”, etc.) et concentrent toute l’attention sur eux, sont contraires aux principes bibliques
  • Nul besoin de jours spéciaux pour montrer du respect à ses parents
  • Les “saints” ne peuvent pas intercéder auprès de Dieu ; Christ est le seul médiateur
  • Les fêtes qui honorent le soleil la lune et d’autres corps célestes renient le vrai Dieu
« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
ms p. 215-222

Les fêtes

Les chrétiens ne sont pas tenus d’observer certains jours de fête

Gal. 4:9-11 “Maintenant que vous êtes venus à connaître Dieu, ou plutôt maintenant que vous êtes connus de Dieu, comment pouvez-​vous retourner aux choses élémentaires, faibles et misérables, et vouloir travailler de nouveau comme des esclaves pour elles ? Vous observez scrupuleusement les jours et les mois et les saisons et les années. Pour vous, je crains que de façon ou d’autre j’aie travaillé en vain en ce qui vous concerne.”

Col. 2:16, 17 “Que personne donc ne vous juge dans le manger et le boire ou à propos d’une fête ou de l’observance de la nouvelle lune ou d’un sabbat ; car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité appartient au Christ.”

Ne font pas partie du monde ; ont l’ordre de ne pas aimer le monde des incroyants et leur mode de vie ; ne prennent pas part à leurs festivités

Jean 15:19 “Si vous faisiez partie du monde, le monde serait épris de ce qui serait sien. Mais parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.”

I Jean 2:15, 16 “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde — le désir de la chair et le désir des yeux et l’orgueilleux étalage de ses ressources — ne vient pas du Père mais vient du monde.”

Rom. 12:2 “Cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-​mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.”

Les anniversaires de naissance

Les Écritures font seulement mention d’anniversaires célébrés par des païens

Gen. 40:20-22 (Li) “Le troisième jour, jour anniversaire de sa naissance, Pharaon donna un festin à tous ses serviteurs ; (...) il rétablit le chef des échansons dans son office d’échanson (...) et le chef des panetiers fut pendu.”

Mat. 14:6-10 “Mais, comme on célébrait l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa et plut tant à Hérode qu’il lui promit par serment de lui donner ce qu’elle demanderait. Sa mère lui ayant fait la leçon, elle dit : ‘Donne-​moi ici sur un plat la tête de Jean le Baptiste.’ Bien qu’il en fût attristé, le roi, par égard pour ses serments et pour ceux qui étaient étendus auprès de lui, commanda de la lui donner ; et il envoya décapiter Jean dans la prison.” (Voir aussi Marc 6:21.)

L’histoire atteste que les fidèles serviteurs de Dieu se gardaient de pareilles observances

“La commémoration d’anniversaires était une notion tout à fait étrangère aux conceptions chrétiennes de cette période en général.” — The History of the Christian Religion and Church During the First Centuries (New York ; 1848), par Augustus Neander (traduit par Henry John Rose), p. 190.

“La Bible ne mentionne aucun exemple d’anniversaire de naissance observé par les Juifs eux-​mêmes. L’exemple d’Hérode le tétrarque, qui célébra son anniversaire de naissance, ce qui coûta la vie à Jean-Baptiste, peut difficilement être considéré comme tel, car la famille à laquelle il appartenait était connue pour avoir adopté des coutumes païennes. En fait, les Juifs de l’époque postérieure, du moins, considéraient les anniversaires comme faisant partie d’un culte idolâtrique, et cela probablement à cause des rites idolâtriques pratiqués en l’honneur de ceux qui étaient considérés comme dieux patrons du jour où était né l’intéressé.” — Cyclopædia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature (New York ; 1882), par John M’Clintock et James Strong, tome I, p. 817.

“Il n’est dit d’aucun des saints hommes dont parlent les Écritures, qu’il a donné un grand festin le jour de son anniversaire. Ce ne sont que les impies qui fêtent leur jour de naissance.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1911), tome X, p. 709 (tiré d’Origène Adamantius du troisième siècle).

L’anniversaire de naissance n’est pas ce qu’il y a de plus important

Eccl. 7:1, 8 (CT) “Mieux vaut bonne renommée qu’huile précieuse, et le jour de la mort que le jour de la naissance. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement.”

La Noël

Jésus ordonna à ses disciples de commémorer sa mort et non sa naissance

I Cor. 11:24-26 “Après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : ‘Ceci signifie mon corps qui est pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’ Il fit de même en ce qui concerne la coupe aussi, après qu’il eut pris le repas du soir, disant : ‘Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang. Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.’ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous ne cessez de proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive.”

L’observance de la naissance de Jésus ne commença que des siècles plus tard ; de nombreuses Églises continuèrent de considérer cette pratique comme païenne

“Noël ne comptait pas parmi les premières fêtes de l’Église. Irénée et Tertullien l’omettent de leur liste de fêtes. (...) Les premiers indices de cette fête se trouvent en Égypte.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1908), tome III, p. 724.

“L’observance de la Noël n’est pas une institution divine ni n’a son origine dans le Nouveau Testament. Le jour de la naissance du Christ ne peut se déterminer d’après le Nouveau Testament ni d’après une autre source, quelle qu’elle soit. Les pères des trois premiers siècles ne parlent d’aucune observance particulière de la nativité. (...) Mais il est reconnu de par l’histoire que la fête de Noël proprement dite ‘est une institution relativement récente’.” — Cyclopædia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature (New York ; 1882), par John M’Clintock et James Strong, tome II, p. 276.

“La première mention précise de l’observance de la [Noël] date du pontificat de Libère (352-366). Il semble qu’à cette date elle ait été une fête bien connue à Rome. À l’est, elle fut introduite quelques années plus tard. En 386, Chrysostome déclara qu’elle était connue à Antioche depuis moins de dix ans.” — History of the Christian Church (New York ; 1894), par Henry C. Sheldon, tome I, p. 489, 490.

“Avant la fin du Moyen Âge, la fête de la Toussaint avait sa place dans le calendrier catholique. Cependant, après la Réforme, les protestants rejetèrent cette fête ainsi que d’autres fêtes importantes comme Noël et Pâques.” — The Encyclopædia Britannica, édition de 1959, tome XI, p. 107.

“Au sein de l’Église, on critiquait cette observance, parce qu’elle ressemblait aux rites païens, que c’était le culte du soleil, (...) et jusqu’en 1644, pendant l’influence puritaine, le Parlement anglais interdit l’observance de cette fête.” — Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York ; 1949), tome I, p. 229.

Voir aussi “Les célébrations”, pages 70, 71.

Jésus n’est pas né au mois glacial de décembre ; la date vient du paganisme

“Les troupeaux restaient une grande partie de l’année en plein air : on les faisait sortir la semaine avant la Pâque et on ne les rentrait qu’à la mi-novembre, à la première pluie de marschevan. Ils passaient l’hiver dans des bergeries, et ce détail suffit à prouver que la date traditionnelle de Noël en hiver a peu de chances d’être exacte, puisque l’Évangile nous dit que les bergers étaient aux champs.” — La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus de Daniel-Rops, 1961, p. 280.

“La fête solaire bien connue du Natalis Invicti, célébrée le 25 décembre, a contribué pour une grande part à notre choix de cette date.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1908), tome III, p. 727.

“Il est généralement admis que le choix du 25 décembre comme jour de la fête [la Noël] fut fait pour la première fois vers le milieu du quatrième siècle. (...) Les raisons qui ont conduit les Églises occidentales à fixer au 25 décembre la fête de la nativité, ne sont pas clairement établies. Certains catholiques et de nombreux protestants pensent que ce jour fut choisi parce que c’était le jour où les Romains célébraient leur fête du natalis solis invicti ou fête du soleil passant le solstice austral et commençant à revenir au nord, (...) et parce que l’institution d’une fête chrétienne de plusieurs jours, à cette époque de l’année, pouvait supplanter les Saturnales et les autres fêtes licencieuses des païens. (...) Cependant, depuis les jours d’Augustin et de Chrysostome jusqu’à notre époque, on rencontre de nombreux chrétiens fervents qui désapprouvent la manière païenne d’observer cette fête et qui s’efforcent de lui donner un caractère plus chrétien. Les vacances de Noël, — qui, suivant une loi de Théodose le Grand (empereur de 383 à 395 apr. J.-C.), devaient comprendre 14 jours, soit les sept jours avant la Noël et les sept jours après, présentent une ressemblance si étroite, partout où elles ont été observées, avec les Saturnales romaines, Sigillaires, etc., et à la fête de Juel célébrée par les anciens Goths, qu’elles font fortement présumer une alliance peu heureuse entre elles dès le début.” — Institutes of Ecclesiastical History, Ancient and Modern (New York ; 1845), par John Von Mosheim (Traduction de James Murdock), tome  I, p. 279, 280, note en bas de page (12).

“L’étoile” apparut aux astrologues païens et non aux bergers ; elle les mena à Hérode qui tenta de faire mourir Jésus ; elle ne venait pas de Dieu

Mat. 2:1, 2, 7, 12, 13 “Après que Jésus fut né à Bethléhem de Judée, aux jours d’Hérode le roi, voici, des astrologues des régions d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : ‘Où est celui qui est né roi des Juifs ? Car nous avons vu son étoile quand nous étions en Orient, et nous sommes venus lui rendre hommage.’ Alors Hérode fit appeler secrètement les astrologues et s’enquit soigneusement auprès d’eux de l’époque de l’apparition de l’étoile. Cependant, divinement avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin. Après qu’ils se furent retirés, voici, l’ange de Jéhovah apparut en songe à Joseph et lui dit : ‘Lève-​toi, prends le petit enfant et sa mère et fuis en Égypte ; et restes-​y jusqu’à ce que je t’avertisse. Car Hérode est sur le point de faire rechercher le petit enfant pour le détruire.’”

Offrir des présents à Noël ou à l’Épiphanie, c’est faire comme les astrologues et d’autres païens ; les bergers rendirent simplement gloire à Dieu

Mat. 2:7, 9, 11 “Alors Hérode fit appeler secrètement les astrologues et s’enquit soigneusement auprès d’eux de l’époque de l’apparition de l’étoile. Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue quand ils étaient en Orient allait devant eux jusqu’à ce qu’elle vînt s’arrêter au-dessus de l’endroit où était le petit enfant. Et lorsqu’ils furent entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère, et, tombant à genoux, lui rendirent hommage. Ils ouvrirent leurs trésors et lui firent des dons : de l’or, de l’oliban et de la myrrhe.”

“La plupart des coutumes de Noël qui prévalent actuellement en Europe, ou qui viennent du passé, ne sont pas d’authentiques coutumes chrétiennes, mais des coutumes païennes qui ont été absorbées ou tolérées par l’Église. (...) Les Saturnales romaines sont à la base de la plupart des joyeuses coutumes de l’époque de Noël. (...) La Noël a hérité la gaieté générale sous une forme plus contenue (n’est excessive que dans le manger et le boire) : les jeux, les cadeaux (en particulier aux enfants), la profusion de sucreries et, comme éléments faisant plus cérémonie, les cierges allumés et le bain avant la fête.” — Encyclopædia of Religion and Ethics (Édimbourg ; 1911), édité par James Hastings, tome III, p. 608, 609.

“Dès l’institution de cette fête les nations occidentales y ont introduit, semble-​t-​il, bon nombre de folies et de coutumes blâmables qui prévalaient dans les fêtes païennes de la même saison, telles que celle d’orner bizarrement les églises et d’associer au culte des spectacles de marionnettes et des drames, la pratique des fêtes et des réjouissances universelles, des visites et des salutations, des cadeaux et de la jovialité, des divertissements et de l’ivresse.” — Institutes of Ecclesiastical History, Ancient and Modern (New York ; 1845), par John Von Mosheim (Traduction de James Murdock), tome I, p. 280, note en bas de page (12).

Luc 2:15, 20 “Et lorsque les anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se disaient entre eux : ‘Allons donc jusqu’à Bethléhem et voyons cette chose qui a eu lieu et que Jéhovah nous a fait connaître.’ Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour toutes les choses qu’ils avaient vues et entendues, comme celles-ci leur avaient été dites.”

Le carême est d’origine païenne ; Jésus ne l’a pas prescrit

“Nous pouvons en conclure sans crainte de nous tromper qu’Irénée, vers l’an 190, ne connaissait aucun jeûne pascal de quarante jours. On doit tirer la même conclusion des écrits de Tertullien datant de quelques années plus tard. (...) On constate le même silence chez tous les Pères antérieurs au concile de Nicée, bien que beaucoup d’entre eux aient eu l’occasion de parler d’une telle institution, si elle avait existé. — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1910), tome IX, p. 152.

“‘Il faut savoir, dit le moine Cassien de Marseille, écrivant au Vème siècle et comparant l’Église primitive avec celle de son époque, que l’observation des 40 jours n’existait pas, aussi longtemps que la pureté de cette église demeura intacte.’ D’où venait cette observation ? Les 40 jours de jeûne du carême étaient directement empruntés aux adorateurs de la déesse babylonienne. Ce jeûne de 40 jours au printemps de l’année est encore observé par les Yezidis ou adorateurs païens du Diable dans le Kourdistan ; ils l’ont emprunté à leurs anciens maîtres, les Babyloniens. Les païens du Mexique célébraient la même coutume. Humboldt [Recherches mexicaines de Humboldt, tome I, p. 404], en effet, nous donne les détails suivants sur les usages des Mexicains : ‘Trois jours après l’équinoxe du printemps commençait un jeûne solennel de 40 jours en l’honneur du soleil.’ Il en était de même en Égypte, comme on peut le voir en consultant Wilkinson [Antiquités égyptiennes, tome I, p. 278]. — Ce jeûne égyptien de 40 jours, nous dit Landseer dans ses Recherches sabéennes [p. 112], était expressément pratiqué en souvenir d’Adonis ou Osiris le grand dieu médiateur. (...) Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection de Tammuz.” — Les deux Babylones (Paris ; 1886), d’Alexander Hislop (Traduit par J.-E. Cerisier), p. 153, 154.

Jeûner par formalisme n’est pas approuvé par la Parole de Dieu

Mat. 6:16-18 “Quand vous jeûnez, cessez de prendre un air triste comme les hypocrites, car ils se déforment le visage pour que les hommes voient qu’ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont leur pleine récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins-​toi la tête et lave-​toi le visage, afin qu’il soit manifeste que tu jeûnes, non pas aux hommes, mais à ton Père qui est dans le secret.”

Voir aussi És. 58:4-8.

“Le Vendredi Saint”

Le 14 nisan, jour de la mort de Jésus, ne tombe pas le même jour, de la semaine chaque année, selon notre calendrier

Mat. 26:1, 2 “Quand Jésus eut achevé toutes ces paroles, il dit à ses disciples : ‘Vous savez que la pâque aura lieu dans deux jours, et le Fils de l’homme doit être livré pour être mis au poteau.’” (Voir aussi Jean 19:14-16.)

Lév. 23:4, 5 “Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque.”

“Le 14 nisan (...) peut tomber un vendredi ou n’importe quel autre jour de la semaine.” — The New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge (Grand Rapids, Mich.; 1958), édité par Samuel Jackson, tome IV, p. 44.

Le quatorzième jour du mois [nisan] ne tombait pas toujours le même jour de la semaine.” — Historical Commentaries on the State of Christianity During the First Three Hundred and Twenty-five Years (New York ; 1853), John Laurence Von Mosheim, tome I, p. 531.

La commémoration de la mort de Jésus n’est pas une occasion d’apparat

Luc 22:19, 20 “Il prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci signifie mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi ! De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’”

Pâques

N’était pas une fête des premiers chrétiens

“On ne trouve aucune trace de l’observance de Pâques en tant que fête chrétienne dans le Nouveau Testament ou les écrits des Pères apostoliques. La sainteté de jours spéciaux est une notion tout à fait étrangère aux premiers chrétiens. (...) Socrate, historien ecclésiastique, affirme avec raison que ni le Christ ni ses apôtres n’imposèrent l’observance de cette fête ou de n’importe quelle autre. ‘Les apôtres, écrit-​il, ne songeaient nullement à établir des jours de fête ; ils se préoccupaient d’aider les chrétiens à mener une vie irréprochable et pieuse’ ; il attribue l’introduction de la fête de Pâques dans l’Église au désir de perpétuer une vieille coutume. ‘C’est de la même façon, dit-​il, que de nombreuses autres coutumes ont été consacrées.’” — The Encyclopædia Britannica (New York ; 1910), tome VIII, p. 828.

Liée au culte païen

“De nombreuses coutumes païennes destinées à accueillir le retour du printemps, se rattachèrent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps. (...) Le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1909), tome V, p. 227.

“Selon le Vénérable Bède, historien anglais du début du huitième siècle, le mot [Easter, angl. = Pâques] dérive du mot nordique Ostara ou Eostre, qui signifie la fête du printemps, à l’équinoxe de printemps le 21 mars, moment où la nature ressuscite après l’hiver. D’où les lapins, connus pour leur fécondité, les œufs, coloriés comme les rayons du soleil revenu, et les lumières ou aurores boréales du nord.” — The Encyclopedia Americana (New York ; 1956), tome IX, p. 506.

“La fête chrétienne qui commémore la résurrection du Christ coïncida avec la pâque des Juifs et fut mêlée, depuis les premiers jours du christianisme, de rites européens païens pour la saison renouvelée. (...) De nombreuses coutumes païennes subsistent encore, telles que les nouveaux feux allumés à l’aube, chez les Mayas aussi bien qu’en Europe, aux fins de guérisons, de renouveau de la vie et de protection des récoltes. (...) En Angleterre, les enfants font rouler les œufs de Pâques. Partout, c’est la coutume de chercher les œufs de Pâques multicolores apportés par le lapin de Pâques. Il ne s’agit pas là d’un simple jeu enfantin mais d’un vestige du rite de la fécondité, celle-ci étant symbolisée par l’œuf et le lapin. En outre, le lapin était l’attribut de la déesse germanique Ostera qui a donné son nom à la fête de Pâques dans l’allemand Ostern.” — Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York ; 1949), tome I, p. 334, 335.

Voir aussi “Les célébrations”, pages 71, 72.

Les fêtes en l’honneur des “esprits des morts” perpétuent la croyance païenne en l’immortalité inhérente à l’âme humaine

Ézéch. 18:4 “Voici, toutes les âmes sont à moi ; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra.”

“Le Jour des morts, c’est essentiellement l’adaptation d’une coutume presque universelle, qui consiste à réserver aux morts une partie de l’année (généralement la dernière). Les Babyloniens observaient une fête des morts chaque mois ; des sacrifices étaient alors offerts par les prêtres. Chez les Grecs, la fête commémorative des Morts avait lieu le dernier jour des Anthesteries ; les Romains célébraient la leur au cours des Parentales qui tombaient du 13 au 21 février, à la fin de l’année romaine. La fête bouddhiste des Morts est célébrée le 15 avril, date de la mort de Bouddha et de son accession à l’état de Bouddha. En Chine et au Japon, la cérémonie en l’honneur des morts est connue sous le nom de fête des Lanternes. Dans de nombreux pays catholiques, la croyance que ce jour-​là les morts reviennent est si forte, qu’on laisse des aliments sur les tables (Tyrol, Italie) et des gens (France, Italie, Allemagne) décorent encore les tombes de leurs morts.” — Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York ; 1949), tome I, p. 38.

“Le Jour des Morts est le jour que l’Église catholique romaine a réservé à la commémoration des fidèles trépassés. Cette célébration est fondée sur la croyance que les âmes des fidèles, lesquelles, à leur mort, n’avaient pas été purifiées de leurs péchés véniels ou n’avaient pas expié leurs transgressions passées, ne peuvent atteindre la Vision Béatifique. Elles peuvent y être aidées par la prière et par le sacrifice de la messe. (...) Certaines croyances populaires liées au Jour des Morts sont d’origine païenne et remontent à une antiquité très reculée. Voilà pourquoi, dans de nombreux pays catholiques, les paysans croient que les morts reviennent dans leur ancienne demeure la nuit du Jour des Morts et partagent la nourriture des vivants.” — The Encyclopædia Britannica (New York ; 1910), 11ème édition, tome I, p. 709.

Il n’est pas prescrit aux chrétiens de se priver, certains jours, de viande ou d’autre nourriture

I Cor. 8:8 “Un aliment ne nous recommandera pas auprès de Dieu ; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins, et si nous en mangeons, nous n’avons aucun mérite pour nous-​mêmes.”

I Tim. 4:1-3 “Cependant la parole inspirée dit expressément que, dans les dernières périodes certains se détourneront de la foi : prêtant attention à des paroles inspirées trompeuses et à des enseignements de démons, (...) interdisant de se marier, ordonnant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour être pris avec actions de grâces par ceux qui ont la foi et qui connaissent exactement la vérité.”

Voir aussi Col. 2:20-23.

Les chrétiens fuient les fêtes qui deviennent des occasions d’excès

I Pierre 4:3 “Il suffit que, dans le temps qui est passé, vous ayez accompli la volonté des nations, quand vous avanciez dans les actes de conduite dissolue, les désirs, les excès de vin, les orgies, les soûleries et les idolâtries illégales.”

Gal. 5:19-21 “Or les œuvres de la chair sont manifestes, et ce sont (...) les beuveries, les orgies, et choses semblables. Quant à ces choses, je vous préviens, comme déjà je vous en ai prévenus, que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas le royaume de Dieu.”

Rom. 13:13 “Comme en plein jour, marchons avec décence, non dans les orgies et les beuveries, ni dans les relations illicites et la conduite dissolue.”

Les fêtes qui tendent à rendre un culte idolâtre à certains humains (pères, mères, “saints”, etc.) et concentrent toute l’attention sur eux, sont contraires aux principes bibliques

Rom. 1:25 “Ceux qui ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge et ont vénéré la création, et lui ont rendu un service sacré plutôt qu’à Celui qui a créé, lequel est béni éternellement.”

Rév. 19:10 “Alors je me prosternai à ses pieds pour l’adorer. Mais il me dit : ‘Fais attention ! Ne fais pas cela ! Tout ce que je suis, c’est ton compagnon d’esclavage et celui de tes frères qui ont l’œuvre consistant à témoigner pour Jésus. Adore Dieu.’”

Actes 14:11-15 “Les foules, voyant ce que Paul avait fait, élevèrent la voix et dirent dans la langue lycaonienne : ‘Les dieux sont devenus comme des humains et sont descendus vers nous !’ (...) Cependant lorsque les apôtres Barnabas et Paul l’eurent appris, ils déchirèrent leurs vêtements de dessus et bondirent dans la foule en s’écriant : ‘Hommes, pourquoi faites-​vous ces choses ? Nous aussi, nous sommes des humains ayant les mêmes infirmités que vous, et nous vous déclarons la bonne nouvelle pour que, de ces choses vaines, vous vous tourniez vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel et la terre et la mer et toutes les choses qui y sont.’”

Actes 12:21-23 “À un jour fixé, Hérode revêtit le costume royal et s’assit sur le siège de justice, et il leur faisait une allocution publique. De son côté, le peuple rassemblé criait : ‘La voix d’un dieu et non d’un homme !’ À l’instant même l’ange de Jéhovah le frappa, parce qu’il n’avait pas donné la gloire à Dieu ; et, étant rongé de vers, il expira.”

Nul besoin de jours spéciaux pour montrer du respect à ses parents

Éph. 6:1-3 “Enfants, soyez obéissants envers vos parents en union avec le Seigneur, car cela est juste : ‘Honore ton père et ta mère’ ; ce qui est le premier commandement avec une promesse : ‘Pour que tu t’en trouves bien et subsistes longtemps sur la terre.’”

Ex. 20:12 “Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.”

Les “saints” ne peuvent pas intercéder auprès de Dieu ; Christ est le seul médiateur

I Tim. 2:5 “Il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, Christ Jésus.”

Rom. 8:34 “Christ Jésus est celui qui est mort, oui, plutôt celui qui a été ressuscité d’entre les morts, qui est à la droite de Dieu, qui plaide aussi pour nous.”

I Jean 2:1 “Mes petits enfants, je vous écris ces choses pour que vous ne commettiez pas de péché. Et cependant, si quelqu’un commet un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus-Christ, un juste.”

Les fêtes qui honorent le soleil la lune et d’autres corps célestes renient le vrai Dieu

Deut. 4:15-19 “Veillez attentivement sur vos âmes (...) de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte : ce sont des choses que l’Éternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier.”

Job 31:26-28 “Si j’ai regardé le soleil quand il brillait, la lune quand elle s’avançait majestueuse, et si mon cœur s’est laissé séduire en secret, si ma main s’est portée sur ma bouche ; c’est encore un crime que doivent punir les juges, et j’aurais renié le Dieu d’en haut !”

Ézéch. 8:16, 17 “Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l’Éternel. Et voici, à l’entrée du temple de l’Éternel, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l’Éternel et le visage vers l’orient ; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil. Et il me dit : Vois-​tu, fils de l’homme ? Est-​ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ?”

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