BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Levain
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • L’apôtre Paul employa le même symbolisme lorsqu’il ordonna à la congrégation chrétienne de Corinthe d’expulser un homme immoral du milieu d’elle. Il déclara: “Ne savez-​vous pas qu’un peu de levain fait fermenter toute la masse? Ôtez le vieux levain pour être une masse nouvelle, dans la mesure où vous êtes exempts de ferment. Car Christ notre Pâque a vraiment été sacrifié.” Ensuite, il montra clairement ce qu’il entendait par “levain”: “Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec du levain de malice et de méchanceté, mais avec les gâteaux non fermentés de la sincérité et de la vérité.” (I Cor. 5:6-8). Ici, Paul se sert de la signification symbolique de la fête juive des Gâteaux non fermentés qui suivait immédiatement la célébration de la Pâque. Tout comme un petit morceau de pâte aigrie fait rapidement lever toute la masse de pâte à pain, de même la congrégation dans son ensemble deviendrait impure aux yeux de Jéhovah si elle ne se débarrassait pas de l’influence corruptrice de l’homme immoral. Il fallait donc qu’elle ôte le “levain” du milieu d’elle, tout comme les Israélites devaient enlever de chez eux toute trace de levain pendant la fête.

      Le levain était associé à la corruption même dans l’esprit des peuples de l’Antiquité autres que les Hébreux. Ainsi Plutarque, un biographe grec, parla du levain comme “de la progéniture de la corruption, qui corrompt la masse de pâte à laquelle elle est mélangée”.

      C’est par ironie qu’aux jours d’Amos Jéhovah déclara aux transgresseurs israélites: “Avec ce qui a levé faites fumer un sacrifice d’action de grâces, et proclamez des offrandes volontaires.” (Amos 4:5). Dieu leur disait que tout le culte qu’ils lui rendaient à Béthel et à Guilgal était un péché contre lui; aussi n’avaient-​ils pas besoin de se priver. Outre le pain sans levain, qu’ils offrent aussi du pain levé sur l’autel! De toute façon, ce serait en vain puisqu’ils pratiquaient l’idolâtrie.

  • Lever du soleil, coucher du soleil
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • LEVER DU SOLEIL, COUCHER DU SOLEIL

      {Article non traduit.}

  • Lévi
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • LÉVI

      (“attachement, union”).

      1. Troisième fils de Jacob par sa femme Léa, né à Paddan-Aram (Gen. 35:23, 26). À sa naissance, Léa déclara: “Cette fois-​ci, mon mari se joindra à moi, car je lui ai enfanté trois fils.” Le garçon fut donc appelé Lévi, Léa associant de toute évidence la signification de ce nom à son espoir de voir s’établir un nouveau lien d’affection entre elle et Jacob (Gen. 29:34). Lévi devint père de Guerschon (Guerschom), de Kohath et de Mérari, les fondateurs des trois principales familles des Lévites. — Gen. 46:11; I Chron. 6:1, 16.

      Accompagné de son frère Siméon, Lévi réagit violemment contre ceux qui avaient souillé leur sœur Dinah (Gen. 34:25, 26, 31). Jacob réprouva cette manifestation de violente colère et il prophétisa que les descendants de Lévi seraient dispersés en Israël. Cette prophétie s’accomplit lorsque les Lévites furent effectivement répartis dans les quarante-huit villes qui leur furent réservées, villes disséminées dans les territoires des différentes tribus d’Israël, au pays de Canaan (Gen. 49:7; Josué 21:41). Lévi accompagna Jacob en Égypte où il mourut à l’âge de 137 ans. — Ex. 1:1, 2; 6:16; voir LÉVITES.

      2. Collecteur d’impôts (Marc 2:14; Luc 5:27, 29) qui devint apôtre de Jésus Christ et qui était également connu sous le nom de Matthieu. — Mat. 9:9; 10:2-4; voir MATTHIEU.

  • Léviathan
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • LÉVIATHAN

      (héb. liwyâthân).

      Ce terme hébreu apparaît six fois dans la Bible. On pense qu’il vient d’une racine qui signifie “tordre”, “torsader” ou “enrouler”. Il désignerait donc quelque chose qui est “enroulé en spirale”. La plupart des Bibles transcrivent purement et simplement ce nom. — Voir CROCODILE.

      En Psaume 74 où il est question des interventions de Dieu pour sauver son peuple Israël, les versets 13 et 14 74:13, 14 rappellent en termes symboliques comment il l’a délivré d’Égypte. Là, l’expression “monstres marins” (héb. thanninim ou tannin) est employée comme une expression parallèle à “Léviathan”. L’écrasement des têtes du Léviathan peut très bien se rapporter à la défaite écrasante que subirent Pharaon et son armée lors de l’exode. Les targums araméens portent ici “les puissants de Pharaon” à la place de “chefs du Léviathan”. (Voir Ézéchiel 29:3-5 où Pharaon est comparé à un “grand monstre marin” qui est au milieu des canaux du Nil; voir aussi Ézéchiel 32:2.) En Ésaïe 27:1, le nom Léviathan semble être utilisé comme symbole d’un empire, d’une organisation d’importance internationale. Il s’agit d’une des prophéties annonçant la restauration d’Israël, aussi lorsqu’il est dit que Jéhovah “tournera son attention vers Léviathan”, Babylone doit être concernée. Toutefois, les versets 12 et 13 27:12, 13 parlent également de l’Assyrie et de l’Égypte. Par conséquent, ici le terme Léviathan se rapporte de toute évidence à une organisation ou empire international qui s’oppose à Jéhovah et à ses adorateurs.

  • Lévirat
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • LÉVIRAT

      (du latin levir, qui signifie frère du mari).

      La loi relative au lévirat énoncée en Deutéronome 25:5, 6 se lit comme suit: “Quand des frères habiteront ensemble, et que l’un d’eux viendra à mourir sans avoir de fils, la femme du mort ne devra pas devenir au-dehors l’épouse d’un homme étranger. Son beau-frère devra aller vers elle, et il devra la prendre pour femme et s’unir à elle comme beau-frère. Et il devra arriver que le premier-né qu’elle enfantera devra succéder au nom du frère qui est mort, afin que son nom ne soit pas effacé d’Israël.” Il ne fait pas de doute que cette loi s’imposait, que le frère survivant fût marié ou non (un exemple de lévirat dans les temps patriarcaux est donné en Genèse 38).

      Jéhovah, celui “à qui toute famille au ciel et sur la terre doit son nom” (Éph. 3:15), attache du prix à la préservation du nom de famille et de la lignée familiale. Ce principe était appliqué aux temps patriarcaux et fut inclus dans l’alliance de la Loi avec Israël. La femme ne devait pas devenir “au-dehors l’épouse d’un homme étranger”, autrement dit il ne fallait pas qu’elle se marie avec un homme d’une autre famille que la sienne. Une fois que son beau-frère l’avait prise, son premier-né devait porter le nom du défunt et non pas celui du beau-frère. Cela ne veut pas dire que l’enfant allait toujours porter ce nom, mais plutôt qu’il perpétuait la lignée familiale, et la possession héréditaire demeurait dans la maison du père.

      La phrase “quand des frères habiteront ensemble” ne veut sans doute pas dire dans la même maison, mais dans le même endroit. Il va de soi que si les frères vivaient loin l’un de l’autre, le survivant aurait eu du mal à s’occuper à la fois de son propre héritage et de celui de son frère défunt jusqu’à ce qu’un héritier puisse s’en charger. Cependant, le Talmud dit que cette expression désigne la même époque et non la même localité.

      Sous la Loi, dans le cas où un beau-frère refusait d’assumer son devoir, la veuve devait faire constater la chose par les anciens de la ville. Le beau-frère comparaissait alors devant eux et déclarait son refus d’épouser la veuve. Là-dessus, celle-ci lui retirait sa sandale et lui crachait au visage. Et en Israël, on devait “appeler [l’homme] de ce nom: ‘La maison de celui à qui l’on a retiré la sandale.’” C’était là un sujet d’opprobre pour toute sa maisonnée. — Deut. 25:7-10.

      Le geste consistant à enlever la sandale a peut-être son origine dans le fait que lorsqu’on prenait possession d’un terrain on y posait le pied et on affirmait son droit de possession en se tenant sur ce terrain, les pieds dans ses sandales. En enlevant sa sandale pour la remettre à un autre, l’homme renonçait à sa position et à son droit de propriété en présence de témoins officiels, savoir les anciens qui siégeaient à la porte de la ville.

      Le livre de Ruth éclaire encore le sujet. Un Judéen du nom d’Élimélech mourut, ainsi que ses deux fils, laissant veuves Naomi et ses deux belles-filles. Or, Élimélech avait un proche parent, un frère peut-être, appelé “un tel” dans la Bible, qui était donc le goʼél ou racheteur. Refusant de remplir son devoir, il retira sa sandale et abandonna à Boaz, qui venait après lui, le droit de rachat. Boaz acheta alors la terre d’Élimélech et prit de ce fait Naomi; toutefois, comme elle avait passé l’âge d’enfanter, c’est Ruth, la belle-fille veuve, qui devint la femme de Boaz afin de donner un enfant pour le nom d’Élimélech. À la naissance d’Obed, les femmes du voisinage dirent: “Un fils est né à Naomi!”, car elles considéraient l’enfant comme le fils d’Élimélech et de Naomi. Boaz et Ruth accomplirent un service pour Jéhovah, le nom donné à leur enfant signifiant “serviteur”. Jéhovah bénit cette disposition puisque Obed devint l’ancêtre de David et figure ainsi dans la lignée directe de Jésus Christ. — Ruth chap. 4.

      De toute évidence, le droit du lévirat allait au parent mâle le plus proche, comme cela ressort de la loi sur le droit à l’héritage, c’est-à-dire au frère aîné, aux autres frères, selon leur âge, puis à l’oncle paternel, etc. (Nomb. 27:5-11). Selon Matthieu 22:23-28 et Luc 20:27-33, où il est fait mention du lévirat, l’obligation d’épouser la veuve du défunt sans enfants incombait successivement aux frères de celui-ci, dans le cas où ils mouraient l’un après l’autre. L’un des frères ne pouvait manifestement pas supplanter le frère aîné, qui était le premier à devoir s’acquitter de cette responsabilité, à moins que celui-ci ne se soit soustrait à cette obligation.

      Selon les Sadducéens, la loi du lévirat ne concernait que les vierges fiancées, mais les Pharisiens, eux, l’appliquaient aux veuves. D’après le récit du livre de Ruth, Naomi était bien une veuve qui avait enfanté deux fils, morts tous les deux sans laisser d’héritiers.

  • Lévites
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • LÉVITES

      Descendants de Lévi, troisième fils de Jacob par Léa (Gen. 29:32-34). Ce terme s’applique parfois à la tribu tout entière, mais, en général, il exclut la famille sacerdotale d’Aaron (Josué 14:3, 4; 21:1-3), aussi l’expression “les prêtres et les Lévites” est-​elle courante (I Rois 8:4; I Chron. 23:2; Esdras 1:5; Jean 1:19). Les fonctions sacerdotales étaient confiées aux hommes de la famille d’Aaron; quant aux Lévites, le reste de la tribu, ils devaient les aider dans leur tâche (Nomb. 3:3, 6-10). Cette disposition prit effet avec l’érection du tabernacle, car auparavant aucune tribu ou famille n’avait été désignée pour offrir des sacrifices. — Ex. 24:5.

      ILS SERVENT DE PRIX DE RACHAT POUR LES PREMIERS-NÉS

      Jéhovah choisit les Lévites en remplacement de tous les premiers-nés des autres tribus (Ex. 13:1, 2, 11-16; Nomb. 3:41). Le total des Lévites, comptés depuis l’âge d’un mois et au-dessus, fut de 22 000 mâles, qui pouvaient être donnés en échange du nombre équivalent des premiers-nés mâles appartenant aux autres tribus. Le recensement effectué dans le désert du Sinaï révéla qu’il y avait 22 273 fils premiers-nés dans les autres tribus. Par conséquent, Dieu ordonna qu’un prix de rachat s’élevant à cinq sicles soit versé à Aaron et à ses fils pour chacun des 273 premiers-nés qui étaient en excédent sur le nombre des Lévites. — Nomb. 3:39, 43, 46-51.

      TÂCHES DES LÉVITES

      Les Lévites se composaient de trois familles issues des fils de Lévi, savoir Guerschon (Guerschom), Kohath et Mérari (Gen. 46:11; I Chron. 6:1). Un emplacement près du tabernacle dans le désert fut attribué à chacune de ces familles. La famille kohathite d’Aaron campait devant le tabernacle, à l’est. Les autres Kohathites campaient au sud, les Guerschonites, à l’ouest, et les Mérarites, au nord (Nomb. 3:23, 29, 35, 38). Les Lévites étaient chargés de dresser, de démonter et de transporter le tabernacle. Quand venait le moment de lever le camp, Aaron et ses fils descendaient le rideau séparant le Saint du Très-Saint et couvraient l’arche du témoignage, les autels et le reste du mobilier et des ustensiles sacrés. Puis les Kohathites portaient ces choses. Les Guerschonites transportaient les toiles de tente, les couvertures, les écrans protecteurs et les cordes de tente (de toute évidence, les cordes du tabernacle lui-​même). Quant aux Mérarites, ils se chargeaient des cadres de panneaux, des colonnes, des socles mortaisés, des piquets de tente et des cordes des cordes pour la cour entourant le tabernacle). — Nomb. 1:50, 51; 3:25, 26, 30, 31, 36, 37; 4:4-33; 7:5-9.

      Les tâches des Lévites furent très bien organisées sous David, qui nomma des surveillants, des préposés, des juges, des gardiens et des trésoriers, ainsi qu’un grand nombre d’assistants chargés de se tenir à la disposition des prêtres pour le service au temple, dans les cours et les salles à manger en rapport avec les offrandes, les sacrifices, la purification, les mesures de grandeur et de quantité et pour les différentes gardes. Les Lévites musiciens étaient répartis en vingt-quatre groupes, semblables aux classes de la prêtrise, et servaient par un système de roulement. On jeta les sorts pour désigner à chacun son service. On fit de même pour attribuer les portes aux classes de portiers. — I Chron. chaps 23, 25, 26; II Chron. 35:3-5, 10.

      Un âge était fixé pour le début du service d’un Lévite au temple et pour la cessation de son service obligatoire. Certains ont prétendu qu’il y a contradiction entre Nombres 4:3, 30, 31, où l’âge auquel un Lévite commençait son service est fixé à 30 ans, et Nombres 8:24-26, où il est question de 25 ans. Or, cette différence semble s’expliquer par le fait qu’il s’agit de

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager