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MarieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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mère de Jacques le Mineur et de Joses (Mat. 27:56, 61; Jean 19:25). Bien que cela n’ait aucun fondement biblique, la tradition dit que Clopas était frère de Joseph, le père adoptif de Jésus. S’il en était ainsi, Marie et ses fils seraient respectivement la tante et les cousins de Jésus.
Marie n’était pas seulement parmi les femmes “qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée pour le servir”, mais elle fut aussi témoin oculaire de sa mise au poteau (Mat. 27:55; Marc 15:40, 41). Avec Marie Madeleine, elle s’attarda près du tombeau, à l’extérieur, en ce terrible après-midi du 14 Nisan (Mat. 27:61). Le troisième jour, les deux femmes et d’autres vinrent au tombeau avec des aromates et des huiles parfumées pour en frictionner le corps de Jésus, et à leur grande frayeur le tombeau était ouvert. Un ange leur dit que Jésus avait été relevé d’entre les morts et qu’elles devaient aller en informer ses disciples (Mat. 28:1-7; Marc 16:1-7; Luc 24:1-10). En chemin, Jésus ressuscité apparut à Marie et aux autres femmes. — Mat. 28:8, 9.
5. Marie, mère de Jean Marc. C’était aussi la tante de Barnabas (Actes 12:12; Col. 4:10). Les premiers chrétiens de la congrégation de Jérusalem se réunissaient chez elle. Son fils Marc était très lié avec l’apôtre Pierre qui, de toute évidence, a beaucoup contribué à la croissance spirituelle de Marc, puisqu’il l’appelle “Marc, mon fils”. (I Pierre 5:13.) Après avoir été libéré de la prison d’Hérode, Pierre se rendit aussitôt chez Marie, “où un assez grand nombre de personnes étaient réunies et priaient”. La maison devait être assez grande, et la présence de servantes suggère que Marie était riche (Actes 12:12-17). L’allusion faite à “la maison de Marie”, et non à celle de son époux, indique qu’elle était probablement veuve. — Actes 12:12.
6. Marie de Rome. Paul lui adresse des salutations dans sa lettre aux Romains et la félicite pour les “maints travaux” qu’elle a exécutés en faveur de la congrégation de Rome. — Rom. 16:6.
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MarinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARIN
Personne qui navigue ou qui participe à la manœuvre d’un navire (I Rois 9:26, 27; Ézéch. 27:8, 9; Rév. 18:17-19). Autrefois, la vie des marins était périlleuse. Ils étaient pratiquement impuissants face à la mer déchaînée. — Ps. 107:26-28.
Actes 27:15-19 fait un récit vivant des mesures prises par les marins en cas de tempête. On hissait à bord du bateau l’embarcation qu’il remorquait et qui servait sans doute de canot de sauvetage en cas de besoin. On utilisait des engins de secours, peut-être des cordages ou des chaînes, pour ceinturer le navire. L’opération consistait à les passer sous la coque, puis à les fixer sur le pont. On descendait les agrès, ce qui signifie probablement qu’on réduisait la voilure. Enfin, on jetait des objets à la mer pour alléger le bateau et accroître sa flottabilité. — Voir Jonas 1:5; Actes 27:38; voir BATEAU.
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MarmiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARMITE
Voir CUISINE, USTENSILES DE CUISINE.
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MarothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAROTH
{Article non traduit.}
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MarqueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARQUE
Autrefois, les marques, dont certaines avaient la forme d’un X, avaient divers usages (voir I Samuel 21:13). Les non-Israélites marquaient au fer rouge leurs animaux et même leurs esclaves en signe de possession. Dans le cas des humains, la marque du propriétaire était apposée en un endroit bien visible, au front par exemple. Les adorateurs de faux dieux se faisaient parfois connaître comme tels en portant la marque de leur dieu sur le front. Par contre, la loi que Dieu donna à Israël interdisait de défigurer les humains par des marques. Ce commandement servait à contrecarrer toute pratique idolâtrique et il enseignait à avoir pour la création de Dieu le respect qui lui est dû. — Lév. 19:28.
AU SENS FIGURÉ
Dans les Écritures, lorsqu’il est question d’humains qui reçoivent une marque, c’est toujours au sens figuré. Dans la vision d’Ézéchiel, un homme avec une écritoire de secrétaire reçoit l’ordre de passer au milieu de Jérusalem et de “mettre une marque sur le front des hommes qui soupirent et gémissent au sujet de toutes les choses détestables qui se commettent au milieu d’elle”. Par cette réaction, ils prouvent qu’ils sont des hommes justes, des serviteurs de Dieu, qui méritent donc d’être préservés quand viendra le moment où Jéhovah exécutera son jugement. La marque bien en vue sur leur front en témoigne. — Ézéch. chap. 9; voir II Pierre 2:6-8.
En revanche, dans la vision de Jean les personnes qui reçoivent la marque de la bête sauvage sur le front et (ou) sur la main sont vouées à la destruction. La marque sur le front les désigne comme des adorateurs de la bête sauvage, donc comme ses esclaves. Ceux-ci montrent ainsi qu’ils sont adversaires de Dieu, puisque la bête sauvage a reçu son autorité du dragon, Satan le Diable. La marque sur la main, logiquement, signifie que ces personnes soutiennent activement la bête sauvage, car la main sert à effectuer un travail. — Rév. 13:1, 2, 16-18; 14:9, 10; 16:1, 2; 20:4.
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Mars (Colline de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARS (COLLINE DE)
Voir ARÉOPAGE.
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MarsénaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARSÉNA
{Article non traduit.}
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MarteauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARTEAU
Outil de percussion; maillet. On s’en servait pour enfoncer des clous (Jér. 10:4) et des piquets de tente (Juges 4:21); pour fractionner la roche par des coups répétés, dans les carrières, ainsi que pour tailler les pierres de construction (I Rois 6:7) ou pour marteler le métal, dans la fabrication d’idoles par exemple (És. 41:7; 44:12). La tête des marteaux pouvait être en pierre, en métal ou en bois.
Figurément parlant, le jugement de Jéhovah est assimilé à un marteau à forger qui brise le rocher (Jér. 23:29). Babylone a également été comparée à un marteau à forger entre les mains de Dieu, marteau grâce auquel des nations et des royaumes ont été réduits en pièces. — Jér. 50:23; voir Jérémie 25:8, 9, 17-26.
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MartheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARTHE
(gr., translittération d’un nom propre araméen signifiant “dame, maîtresse”).
Juive, sœur de Lazare et de Marie de Béthanie (Jean 11:1, 2). Il semble que Jésus se soit souvent arrêté chez Marthe, Lazare et Marie lorsqu’il se rendait à Jérusalem. Il était attaché à eux trois par une profonde affection, car les Écritures disent expressément: “Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare.” — Jean 11:5.
À l’occasion d’une visite de Jésus, Marie, “s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole”, tandis que Marthe “était distraite par le soin de tâches multiples”. Marthe réclama l’aide de Marie en ces termes: “Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse faire le travail toute seule? Dis-lui donc de m’aider.” Marthe se souciait de toute évidence de satisfaire les besoins matériels de Jésus. Mais en la circonstance celui-ci souligna la valeur supérieure des choses spirituelles et lui fit gentiment ce reproche: “Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Peu de choses pourtant sont nécessaires, ou une seule même. Marie, elle, a choisi la bonne part, et elle ne lui sera pas enlevée.” (Luc 10:38-42). Jésus se serait satisfait d’un seul plat, si bien que Marthe aussi aurait pu tirer profit de son enseignement.
Il semble que Marthe se préoccupait exagérément des choses matérielles, mais il ne faut pas en conclure qu’elle s’intéressait peu aux valeurs spirituelles. Après la mort de Lazare, c’est elle qui est allée au-devant de Jésus qui arrivait à Béthanie, tandis que Marie était d’abord restée assise à la maison (peut-être à cause de son chagrin ou des nombreux amis venus les voir). Marthe démontra sa foi en Jésus lorsqu’elle lui dit que s’il avait été là Lazare ne serait pas mort. Elle reconnut en outre: “Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour”, prouvant ainsi qu’elle croyait à la résurrection. Au cours de la conversation, Jésus lui expliqua qu’il était “la résurrection et la vie”, et il précisa que même si un de ceux qui exerçaient la foi en lui mourait, il viendrait à la vie. Lorsqu’il demanda à Marthe: “Crois-tu cela?” elle donna une preuve évidente de sa foi en répondant: “Oui, Seigneur; je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, Celui qui vient dans le monde.” (Jean 11:19-27). Bien entendu, cela n’exclut pas qu’elle ait pu avoir quelques doutes quant à ce que Jésus pouvait ou allait faire sur-le-champ, dans le cas de la mort de son frère (comparer son attitude avec celle des apôtres, selon Luc 24:5-11). Au tombeau de Lazare, lorsque Jésus ordonna que la pierre soit ôtée, Marthe lui dit: “Seigneur, il doit sentir maintenant, car cela fait déjà quatre jours.” Mais en réponse Jésus lui demanda: “Ne t’ai-je pas dit que si tu croyais, tu verrais la gloire de Dieu?” Et elle la vit effectivement quand son frère fut ressuscité. — Jean 11:39-44.
Après la résurrection de Lazare, Jésus partit. Plus tard, il revint à Béthanie et se réunit avec ses disciples, dont Marthe, Marie et Lazare, dans la maison de Simon le lépreux. Un repas du soir avait été préparé et, à nouveau, “Marthe servait”. Lazare était à table, et ce fut à cette occasion que Marie oignit Jésus d’une huile parfumée très coûteuse (Jean 12:1-8; Mat. 26:6-13; Marc 14:3-9). Les Écritures passent sous silence les événements qui ont marqué ensuite la vie de Marthe et ne mentionnent pas davantage l’époque et les circonstances de sa mort.
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MartinetAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MARTINET
(héb. sis).
Alors qu’il se remettait d’une maladie, Ézéchias écrivit, après avoir médité, qu’il ‘pépiait sans trêve comme le martinet’. Quant au prophète Jérémie, il prit l’exemple du martinet migrateur lorsqu’il reprocha au peuple de Juda de ne pas discerner le temps du jugement de Dieu (És. 38:14; Jér. 8:7). Que l’hébreu sis désigne bien le martinet, c’est ce que confirme le fait que cet oiseau porte le même nom en arabe. Le cri du martinet a quelque chose de plaintif et de mélancolique; aussi la comparaison d’Ézéchias était-elle très appropriée.
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MaschAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MASCH
{Article non traduit.}
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MaschalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MASCHAL
{Article non traduit.}
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MaskilAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MASKIL
{Article non traduit.}
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MasrécahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MASRÉCAH
{Article non traduit.}
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MassaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MASSA
{Article non traduit.}
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MassahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MASSAH
(“épreuve”).
Un des noms du lieu proche de Réphidim où les Israélites ont été miraculeusement approvisionnés en eau. Sur les instructions de Jéhovah, Moïse et quelques-uns des anciens d’Israël allèrent au rocher d’Horeb. Alors Moïse frappa le rocher et l’eau commença à en sortir et à couler comme une rivière dans le désert. Moïse donna ensuite à ce lieu le nom de “Massah” (“épreuve”) parce que les Israélites avaient mis Jéhovah à l’épreuve en murmurant par manque de foi et, à cause de leur querelle, il l’appela aussi “Méribah” (“querelle, contestation, dispute”). — Ex. 17:1-7; Ps. 105:41.
Peu de temps avant sa mort, Moïse prévint les Israélites qu’ils ne devaient pas mettre Jéhovah à l’épreuve comme ils l’avaient fait à Massah (Deut. 6:16; voir aussi Deutéronome 9:22). Puis, en bénissant Israël, il mentionna à nouveau cet événement et indiqua qu’il avait constitué une épreuve pour Lévi (Deut. 33:8). Il se peut qu’en l’occurrence Lévi désigne Moïse et Aaron, les chefs de cette tribu.
Plus tard, un psalmiste exhorta les Israélites à ne pas endurcir leur cœur comme la génération condamnée à errer dans le désert l’avait fait à Méribah et à Massah. Il faut sans doute voir là une allusion aux murmures des Israélites qui réclamèrent de l’eau à Réphidim, exemple caractéristique du manque de foi qu’ils manifestèrent durant toute la période de quarante ans (Ps. 95:8-11). Apparemment, c’est l’idée renfermée en Hébreux chapitre 3, où sont citées les paroles de ce psalmiste (d’après la Septante): “N’endurcissez pas vos cœurs comme au temps où l’on causa l’exaspération [Méribah], comme au jour de la mise à l’épreuve [Massah] dans le désert, où vos ancêtres m’éprouvèrent par une épreuve, et pourtant ils avaient vu mes œuvres pendant quarante ans [littéralement ‘et ils ont vu mes œuvres quarante ans’].” (Vv. 3:8, 9). Psaume 95:8 et Hébreux 3:8 se réfèrent peut-être aussi au fait qu’Israël a murmuré plus tard pour obtenir de l’eau à Méribah, dans la région de Cadès. — Nomb. 20:1-13.
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Masse rocheuseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MASSE ROCHEUSE
Traduction du mot grec pétra (mot féminin), qui désigne un rocher (Mat. 7:24, 25; 27:51, 60; Luc 6:48; 8:6, 13; Rév. 6:15, 16) et qui diffère donc de pétros (masculin; employé aussi comme nom propre, Pierre), qui signifie ‘pierre’ ou ‘gros caillou’. Cette distinction montre clairement que lorsque Jésus déclara à Pierre: “Tu es Pierre, et sur cette masse rocheuse je bâtirai ma congrégation”, il n’utilisait pas de synonymes (Mat. 16:18). Même dans la version araméenne (syriaque), la distinction se voit à la différence de genre de la particule précédant le mot kipha, employé à la fois pour “Pierre” et pour “roc”. “Pierre” est précédé du suffixe verbal masculin (hou), alors que le mot “roc” est précédé de l’adjectif démonstratif féminin (hade).
Que les apôtres n’entendaient pas que la déclaration de Jésus faisait de Pierre la masse rocheuse, cela ressort clairement du fait qu’ils entrèrent ultérieurement en discussion pour savoir lequel d’entre eux semblait être le plus grand (Marc 9:33-35; Luc 22:24-26). Ils n’auraient eu aucune raison de se disputer si Pierre avait reçu la primauté en qualité de masse rocheuse sur laquelle allait être fondée la congrégation. Les Écritures établissent nettement que chaque apôtre est une pierre de fondement à l’égal de Pierre. Chacun d’eux, Pierre y compris, est posé sur la pierre angulaire de fondement, Jésus Christ (Éph. 2:19-22; Rév. 21:2, 9-14). Pierre lui-même identifia Jésus à la masse rocheuse (pétra) sur laquelle la congrégation est bâtie (I Pierre 2:4-8). Abondant dans ce sens, l’apôtre Paul écrivit: “Ils [les Israélites] buvaient, en effet, à la masse rocheuse spirituelle qui les suivait, et cette masse rocheuse représentait le Christ.” (I Cor. 10:4). À deux occasions au moins et en deux endroits différents, les Israélites furent miraculeusement approvisionnés en eau à une masse rocheuse (Ex. 17:5-7; Nomb. 20:1-11). Ainsi, la masse rocheuse en tant que source d’eau les suivait en quelque sorte. De toute évidence, cette masse rocheuse était un type ou une image de Jésus Christ, qui déclara aux Juifs: “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive!” — Jean 7:37.
On notera avec intérêt que si Augustin (354-430 de n. è.), plus communément connu sous le nom de “Saint Augustin”, a cru pendant un temps que Pierre était la masse rocheuse, il changea d’avis par la suite. Il écrivit: “Le roc n’est pas ainsi appelé d’après Pierre, mais Pierre est ainsi appelé d’après le roc (non enim a Petro petra, sed Petrus a petra), tout comme Christ n’est pas ainsi appelé d’après les chrétiens, mais les chrétiens sont ainsi appelés d’après Christ. La raison pour laquelle le Seigneur a déclaré: ‘Sur ce roc je bâtirai mon Église’, est que Pierre avait dit: ‘Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.’ Sur ce roc que tu as confessé, dit-il, je bâtirai mon Église. Car Christ était le roc (petra enim erat Christus) sur lequel Pierre lui-même était édifié; aucun homme ne peut poser un autre fondement que celui qui est posé, c’est-à-dire Jésus Christ.” — Citation extraite de A Commentary on the Holy Scriptures (Matthieu, p. 296, note en bas de page) de J. Lange.
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