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    • adorateurs d’idoles qui disent à leur morceau de bois ou de pierre: “Réveille-​toi!”

      Énumérant les conditions requises pour être établi surveillant dans la congrégation chrétienne, l’apôtre Paul déclare notamment que celui-ci doit être “réglé dans ses mœurs [gr. nêphalios]”. Cela signifie entre autres choses ne pas s’adonner à trop de vin, puisqu’il est également précisé qu’un surveillant ne doit pas être “un ivrogne querelleur”. Le mot nêphalios montrait donc qu’un tel homme devait avoir du bon sens et faire preuve de modération dans d’autres domaines, tels que ses paroles, sa conduite, ses manières, en plus du fait qu’il lui fallait être sobre dans l’usage des boissons alcoolisées. — I Tim. 3:2, 3.

      Les femmes dans la congrégation reçoivent un conseil similaire, celui d’être “sérieuses, pas calomniatrices, réglées dans leurs mœurs, fidèles en toutes choses”. (I Tim. 3:11.) Les hommes et les femmes âgés sont conseillés dans le même sens, les femmes âgées devant donner un bon exemple, “afin de ramener les jeunes femmes à la raison” pour que celles-ci soient de bonnes mères et des épouses et mères soumises à leur mari. — Tite 2:2-5.

      Quand il reprit la congrégation de Corinthe, dont les membres s’étaient laissé influencer par des hommes qui défendaient de fausses doctrines, Paul écrivit: “Les mauvaises compagnies gâtent les saines habitudes. Réveillez-​vous dégrisés, d’une juste manière, et ne pratiquez pas le péché, car quelques-uns sont dépourvus de toute connaissance de Dieu. Je parle ainsi pour vous faire honte.” (I Cor. 15:33, 34). Ces chrétiens devaient se réveiller de l’engourdissement dû à de fausses doctrines qui avaient égaré certains d’entre eux et causé la maladie, voire la mort spirituelle de quelques-uns (I Cor. 11:30). Dans la même veine, il avait déjà écrit aux Thessaloniciens qui avaient été troublés par des individus qui défendaient des enseignements n’émanant pas des apôtres. Il leur avait dit que le “jour de Jéhovah” viendrait de façon soudaine, mais qu’il ne surprendrait pas les chrétiens authentiques et fidèles comme il surprendrait des voleurs. Aussi ne devaient-​ils pas s’endormir, mais ‘rester éveillés et garder leur équilibre [littéralement ‘rester sobres’]’. — I Thess. 5:2-6, 8.

      Paul mit également en garde Timothée contre l’apostasie à venir, avec le danger qu’elle représentait pour l’intégrité des chrétiens qui souhaiteraient rester fidèles. Étant surveillant, Timothée devait tout particulièrement demeurer vigilant afin de ‘garder son équilibre [être sobre] en toutes choses’, d’‘endurer le mal, de faire l’œuvre d’un évangélisateur et de remplir pleinement son ministère’. (II Tim. 4:3-5.) Timothée devait bien comprendre que Paul n’allait pas être présent encore longtemps (II Tim. 4:6-8) et que lui-​même finirait par disparaître. Aussi devait-​il confier les choses apprises à des hommes fidèles qui, à leur tour, seraient suffisamment qualifiés pour en enseigner d’autres (II Tim. 2:2). De cette façon, la congrégation serait édifiée tel un rempart contre l’apostasie à venir; elle serait “colonne et soutien de la vérité”. — I Tim. 3:15.

      L’apôtre Pierre aussi, qui savait que les autres apôtres et lui-​même ne seraient plus très longtemps présents (II Pierre 1:14) pour faire obstacle au mouvement apostat fomenté par le Diable, conseilla aux chrétiens de rester attachés à leur salut par le moyen de Christ, de ‘garder tout leur équilibre [littéralement d’‘être parfaitement sobres’], de mettre leur espérance dans la faveur imméritée qui devait leur être apportée lors de la révélation de Jésus Christ’. (I Pierre 1:13.) Vu la gravité de l’époque, la persécution de la part du monde s’intensifiant, il leur fallait avoir du bon sens, être vigilants et ne pas négliger la prière sincère afin de recevoir la force nécessaire pour endurer les épreuves (I Pierre 4:7). Pierre exhorta les chrétiens à garder leur équilibre parce qu’ils devaient résister au Diable qui, tel un lion rugissant, cherchait à les dévorer. Cela exigeait de leur part la modération, le sérieux et la maîtrise de soi. — I Pierre 5:8, 9.

  • Modestie
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    • MODESTIE

      (héb. tsânouaʽ; gr. aïdôs).

      Ces termes sont bien rendus par le français “modestie”. (Prov. 11:2; Michée 6:8; I Tim. 2:9.) Tsânouaʽ qualifie l’homme réservé, modeste, humble (A Hebrew and English Lexicon of the Old Testament de Brown, Driver et Briggs, p. 857). Utilisé dans un sens moral, aïdôs emporte l’idée de révérence, de crainte ou encore de respect des sentiments et de l’opinion d’autrui, ou de sa propre conscience; il désigne donc la honte, le respect de soi, le sens de l’honneur, la modération (A Greek-​English Lexicon de Liddell et Scott, p. 36). Comparant aïdôs avec le vocable grec plus courant traduit par “honte” (aïskhunê; I Cor. 1:27; Phil. 3:19), le lexicographe Trench déclara que aïdôs est “le terme noble qui désigne le sentiment noble: il sous-entend une répugnance innée à commettre un acte honteux, répugnance morale qui est rarement, voire jamais sous-entendue dans aïskhunê”. Il ajoutait que “aïdôs empêchait toujours un honnête homme de commettre un acte indigne, alors que aïskhunê empêchait parfois un homme mauvais d’en commettre un”. (Expository Dictionary of New Testament Words, t. I, p. 78; t. IV, p. 17.) La conscience est donc particulièrement concernée dans la retenue que sous-entend le terme aïdôs.

      DEVANT DIEU

      Les Écritures donnent de nombreux conseils sur la modestie dans le sens d’appréciation raisonnable de soi-​même. Le livre des Proverbes dit que “la sagesse est avec les modestes”. En effet, l’homme modeste évite le déshonneur qui résulte de la présomption ou de la vantardise (Prov. 11:2). Il marche dans la voie que Jéhovah approuve, faisant ainsi preuve de sagesse (Prov. 3:5, 6; 8:13, 14). Jéhovah aime de telles personnes et il leur accorde la sagesse. Une des conditions requises pour obtenir la faveur de Dieu est “de marcher modestement” avec lui (Michée 6:8). Pour cela, il faut apprécier convenablement sa position devant lui, admettre sa condition d’humain pécheur en opposition avec la grandeur, la pureté et la sainteté de Jéhovah. Il est également indispensable de reconnaître que l’on est une créature de Jéhovah, qu’on dépend entièrement de lui et qu’on est soumis à sa domination. Ève est au nombre de ceux qui n’ont pas admis ce fait. Elle s’est engagée dans la voie de l’indépendance totale qui consiste à vouloir décider soi-​même de sa conduite. La modestie l’aurait aidée à écarter de son esprit le désir de devenir “comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais”. (Gen. 3:4, 5.) L’apôtre Paul nous conseille de ne pas être trop sûrs de nous-​mêmes ni présomptueux; il dit: “Continuez à travailler à votre salut avec crainte et tremblement.” — Phil. 2:12.

      “N’ALLEZ PAS AU DELÀ DE CE QUI EST ÉCRIT”

      Paul souligna la nécessité pour chacun d’être modeste, tout comme lui-​même avait manifesté cette qualité en ayant une appréciation raisonnable de lui-​même. Les Corinthiens étaient tombés dans un piège en se glorifiant au sujet de certains hommes, tels qu’Apollos et même Paul. L’apôtre les reprit en leur disant qu’ils agissaient en hommes charnels et non spirituels. Il écrivit: “Or c’est pour votre bien, frères, que j’ai présenté ces choses sous une autre forme, en les appliquant à moi et à Apollos, pour que, dans notre cas, vous appreniez la règle: ‘N’allez pas au delà de ce qui est écrit [c’est-à-dire n’allez pas au delà des limites que les Écritures fixent aux hommes pour ce qui est de leur attitude les uns envers les autres et envers eux-​mêmes]’, afin que, personnellement, vous ne vous gonfliez pas d’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. Car qui fait que tu es différent d’un autre? Oui, qu’as-​tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as vraiment reçu, pourquoi te glorifies-​tu comme si tu ne l’avais pas reçu?” En gardant cela présent à l’esprit, nous éviterons de nous enorgueillir ou de nous glorifier, ou encore de glorifier quelqu’un d’autre, à cause de nos origines familiales, de notre race, de notre couleur ou de notre nationalité, de notre beauté physique, de nos capacités, de notre connaissance, de notre intelligence, etc. — I Cor. 4:6, 7.

      L’EXEMPLE DE JÉSUS CHRIST

      Jésus Christ est le plus bel exemple de modestie qui soit. Il a dit à ses disciples qu’il ne pouvait rien faire de sa propre initiative, mais qu’il ne faisait que ce qu’il voyait faire au Père, et que son Père était plus grand que lui (Jean 5:19, 30; 14:28). Il a refusé de porter des titres qui ne lui revenaient pas. À un chef qui l’appelait “bon Enseignant”, il a répondu: “Pourquoi m’appelles-​tu bon? Nul n’est bon, sauf un seul, Dieu.” (Luc 18:18, 19). Il a également expliqué à ses disciples qu’en tant qu’esclaves de Jéhovah ils ne devaient pas se glorifier des actions qu’ils accomplissaient au service de celui-ci ou de leur valeur à ses yeux. Bien au contraire, après avoir fait toutes les choses qui leur avaient été assignées, ils devaient se dire: “Nous sommes des esclaves bons à rien. Nous avons fait ce que nous devions faire.” — Luc 17:10.

      De plus, lorsqu’il était un homme parfait sur la terre, le Seigneur Jésus Christ était supérieur à ses disciples imparfaits et disposait d’un grand pouvoir que lui avait accordé son Père. Pourtant, il s’est montré modeste avec ses disciples et a tenu compte de leurs limites. Il les a instruits avec tact et a utilisé les termes qui convenaient pour leur parler. Il n’a pas placé sur leurs épaules des fardeaux qu’ils ne pouvaient porter à l’époque. — Jean 16:12; voir Matthieu 11:28-30; 26:40, 41.

      EN RAPPORT AVEC LA TENUE ET LES BIENS

      Paul a donné au surveillant Timothée des instructions afin qu’il veille à ce que les chrétiens aient une bonne conduite au sein de la congrégation. Il lui a écrit ceci: “Je veux que les femmes, dans une tenue bien arrangée, se parent de modestie et de bon sens, non pas de tresses savamment disposées, ni d’or, ni de perles, ni de vêtements très coûteux, mais qu’elles se parent comme il convient à des femmes qui font profession de révérer Dieu, c’est-à-dire grâce à des œuvres bonnes.” (I Tim. 2:9, 10). Par ses conseils, l’apôtre ne condamnait pas une tenue nette, convenable et agréable, puisqu’il recommandait que les femmes aient une “tenue bien arrangée”. Il montrait plutôt qu’il ne convenait pas qu’elles s’habillent d’une manière vaniteuse et ostentatoire pour attirer l’attention sur elles-​mêmes ou sur leurs ressources. Il faut aussi considérer ici la modestie par rapport au respect de soi-​même et des sentiments d’autrui, et au sens de l’honneur. Un chrétien ne doit pas, par sa tenue, être indécent, heurter la sensibilité morale de la congrégation ni choquer les autres. Ces conseils sur la tenue permettaient de mieux comprendre la pensée de Dieu sur la façon dont les chrétiens doivent considérer et utiliser les autres biens matériels dont ils peuvent disposer. — Voir HUMILITÉ.

  • Moelle
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    • MOELLE

      Tissu vasculaire mou et gras qui remplit la plupart des cavités osseuses. Il y a deux sortes de moelle: l’une est jaunâtre, l’autre rougeâtre. Chez l’adulte, les os longs et arrondis sont pleins de moelle jaunâtre ou inactive qui se compose principalement de graisse, tandis que les os plats du crâne, les côtes, le sternum et le pelvis renferment de la moelle rougeâtre ou active. La moelle rougeâtre joue un rôle important dans la fabrication du sang. Elle produit les globules rouges qui véhiculent l’oxygène, les importants agents coagulants appelés plaquettes et un grand pourcentage de globules blancs, qui ont pour fonction essentielle de combattre l’infection. En tant qu’organe présidant à la fabrication du sang, la moelle a une action directe sur la santé et la vigueur de l’homme. C’est donc fort à propos que Job (21:24) évoque l’homme bien nourri et en bonne santé dans l’expression “la moelle de ses os reste humide”.

      Il semble que la moelle osseuse constituait un aliment pour les Israélites (voir Michée 3:2, 3). Elle contient des principes hautement nutritifs du fait qu’elle est riche en protéines, en graisses et en fer. Le festin que Jéhovah prépare à l’intention de tous les peuples comprendra donc, comme il convient, des mets symboliques “bien huilés pleins de moelle”. — És. 25:6.

      Le rédacteur de la lettre aux Hébreux compare la “parole de Dieu” à une arme plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants, parole qui, selon lui, peut discerner les mobiles de l’homme, les pénétrer en quelque sorte jusqu’à la moelle, la partie la plus profonde des os. — Héb. 4:12.

  • Moineau
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    • MOINEAU

      (gr. strouthion).

      Le diminutif grec strouthion, qui désigne tout oiseau de petite taille, s’appliquait spécialement au moineau.

      Dans la Bible, Jésus Christ est le seul qui mentionne directement le moineau. Il le fait au moment où il parcourt la Galilée pour la troisième fois, et il répétera sans doute les mêmes propos environ une année plus tard au cours de son ministère en Judée. Pour montrer le peu de valeur qu’on attache à ces petits oiseaux,

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