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  • Mont, montagne
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • aux non-Juifs en l’an 36 de notre ère (Actes 10:34, 35; voir I Pierre 2:9, 10). Ceux qui l’ont acceptée se sont “approchés d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”. (Héb. 12:22.) Aussi “la montagne de la maison de Jéhovah” doit-​elle être le mont Sion céleste où se trouve le temple spirituel de Dieu (voir I Pierre 2:4-10). Le fait que la “montagne de la maison de Jéhovah” serait au-dessus des montagnes et des collines souligne l’élévation du culte pur, car sur celles-ci on avait célébré jadis le culte idolâtrique et on avait construit des sanctuaires pour les faux dieux. — Deut. 12:2; Jér. 3:6; Ézéch. 18:6, 11, 15; Osée 4:13.

      Obstacles

      Parfois les montagnes représentent des obstacles, comme par exemple ceux que rencontrèrent les Israélites durant leur retour de l’exil babylonien et ceux qui entravèrent plus tard les travaux de reconstruction du temple (És. 40:1-4; Zach. 4:7). La foi peut déplacer des obstacles aussi importants et même jusqu’à des montagnes proprement dites, si telle était la volonté de Dieu. — Mat. 17:20; 21:21; Marc 11:23; I Cor. 13:2.

      Stabilité, permanence ou hauteur

      Les montagnes évoquent la stabilité et la permanence (És. 54:10; Hab. 3:6; voir Psaume 46:2). Aussi, lorsqu’il compare la justice de Jéhovah aux “montagnes de Dieu” (Ps. 36:6), le psalmiste veut sans doute souligner l’immutabilité de la justice divine. À moins que, songeant à la hauteur des montagnes, il désire montrer combien la justice divine est supérieure à celle de l’homme (voir Ésaïe 55:8, 9). Selon Révélation 16:20, “des montagnes n’ont pas été trouvées” après que l’ange eut versé le septième bol de la colère de Dieu. Ainsi, même ce qui est aussi élevé que des montagnes n’échappera pas quand Dieu donnera libre cours à son courroux. — Voir Jérémie 4:23-26.

      Les montagnes se réjouissent et louent Jéhovah

      Lorsque Jéhovah se tourne vers son peuple et lui témoigne sa faveur, le pays en ressent les bons effets. Les versants des montagnes sont alors cultivés et entretenus et ils n’ont plus l’air abandonné, comme s’ils se lamentaient, en proie à la désolation ou frappés d’une plaie. Dès lors, figurément parlant, les montagnes “poussent des cris joyeux” et leur beauté et leur productivité louent Jéhovah. — Ps. 98:8; 148:7-9; voir Ésaïe 44:23; 49:13; 55:12, 13; Ézéchiel 36:1-12.

  • Montagne de réunion
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    • MONTAGNE DE RÉUNION

      Expression contenue en Ésaïe 14:13. D’après ce texte, le roi de Babylone parlait ainsi en son cœur: “Au-dessus des étoiles de Dieu j’élèverai mon trône, et je m’assiérai sur la montagne de réunion, dans les parties les plus reculées du nord.”

      Pour certains exégètes, cette “montagne de réunion” serait une lointaine éminence, située au nord, que les Babyloniens considéraient comme le lieu de résidence de leurs dieux. Toutefois, Ésaïe 14:13 s’attache plus à dépeindre l’attitude et l’ambition du roi de Babylone qu’à annoncer ce qu’il dirait précisément (voir Ésaïe 47:10). Ce verset fait partie d’une déclaration proverbiale que les Israélites revenus de l’exil devaient prononcer contre le roi de Babylone (És. 14:1-4). Logiquement, donc, la “montagne de réunion” doit être identifiée à la lumière des Écritures, et non au travers des croyances païennes supposées du monarque babylonien. Il n’entrait certainement pas dans les intentions du souverain d’élever son trône au-dessus des étoiles de son dieu. Au reste, Ésaïe 14:14 identifie clairement le dieu en question non pas à une divinité babylonienne, mais au Très-Haut lui-​même. Il s’ensuit que la “montagne de réunion” a nécessairement un rapport avec le Dieu Tout-Puissant.

      Au temps d’Ésaïe, Dieu ne se réunissait avec son peuple d’une manière figurée que sur une seule montagne, le mont Sion. (Ce nom en était apparemment venu à inclure l’emplacement du temple sur le mont Moriah.) (Voir Ésaïe 8:18; 18:7; 24:23; Joël 3:17). L’expression “montagne de réunion” conviendrait bien au mont Sion, car tout Israélite adulte et de sexe masculin devait paraître trois fois l’an au sanctuaire, devant la face de Jéhovah (Ex. 23:17). Psaume 48:1, 2 corrobore cette hypothèse en situant le mont Sion au nord, ce qui correspond à la localisation de la “montagne de réunion” “dans les parties les plus reculées du nord”.

  • Montées
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    • MONTÉES

      {Article non traduit.}

  • Monument
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    • MONUMENT

      {Article non traduit.}

  • Moquerie
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    • MOQUERIE

      Action par laquelle on se moque de quelqu’un, on le rabaisse, on l’expose au mépris ou à la risée d’autrui. En hébreu et en grec, de nombreux mots désignent différents degrés de moquerie, suivant les circonstances. Par exemple, la Bible parle de personnes qui méprisent, raillent et tournent en dérision les autres, qui rient et se moquent d’eux.

      Selon la Parole de Dieu, les moqueurs, et surtout ceux qui méprisent les principes et les conseils divins, sont détestables (Prov. 24:9). À moins d’accepter la réprimande, de tels individus récolteront le désastre (Prov. 1:22-27). Il serait particulièrement odieux de tourner en dérision les pauvres ou ses parents (Prov. 17:5; 30:17). Les moqueurs refusent souvent d’écouter le blâme (Prov. 13:1) et ils n’aiment pas ceux qui les reprennent (Prov. 9:7, 8; 15:12). Mais dans l’intérêt d’autrui il est nécessaire de les discipliner (Prov. 9:12; 19:25, 29; 21:11). Il vaut mieux chasser ces hommes impies et ne pas les fréquenter; celui qui refuse de s’asseoir avec eux s’en trouve plus heureux. — Ps. 1:1; Prov. 22:10.

      ENVERS LES SERVITEURS DE DIEU

      Les serviteurs fidèles de Jéhovah subissent injustement diverses formes de moqueries. Ainsi, bien qu’on ait accusé faussement Job de railler les autres (Job 11:3), en réalité c’est lui qui a essuyé des moqueries à cause de son intégrité (Job 12:4; 17:2; 21:3). David aussi a été un objet de risée (Ps. 22:7; 35:16). De même, Élisée (II Rois 2:23), Néhémie et ses compagnons (Néh. 2:19; 4:1), ainsi que beaucoup d’autres serviteurs de Dieu, “ont subi l’épreuve des moqueries”. (Héb. 11:36.) Lorsque Ézéchias, roi de Juda, a envoyé des coureurs dans toutes les villes d’Éphraïm et de Manassé afin de convier leurs habitants à venir célébrer la Pâque à Jérusalem, beaucoup ont ri et se sont gaussés de ces messagers (II Chron. 30:1, 10). En fait, c’est ainsi que les apostats des deux maisons d’Israël ont traité les messagers et les prophètes de Dieu jusqu’à ce que, dans sa colère, Jéhovah extermine tous ces impies. — II Chron. 36:15, 16.

      Jésus et ses disciples sont ridiculisés

      Pendant son ministère terrestre, Jésus Christ, le Serviteur et Prophète de Dieu, a subi toutes sortes de moqueries. On l’a traité avec insolence, allant même jusqu’à lui cracher dessus (Marc 5:40; Luc 16:14; 18:32). Les prêtres et les chefs juifs se sont moqués de lui d’une manière particulièrement odieuse (Mat. 27:41; Marc 15:29-31; Luc 23:11, 35), et les soldats romains ont agi de même lorsqu’il leur a été livré. — Mat. 27:27-31; Marc 15:20; Luc 22:63; 23:36.

      Les disciples de Jésus Christ ont également été tournés en dérision par des incroyants et des ignorants (Actes 2:13; 17:32). À propos des moqueries que les Juifs faisaient subir à ses frères, l’apôtre Paul évoque une scène prophétique du passé dans laquelle Ismaël (alors âgé de 19 ans), poussé par la jalousie, s’est livré à des “railleries” (‘s’est moqué’, Ostervald) au sujet d’Isaac, son demi-frère, qui avait environ 5 ans (Gen. 21:9). Paul explique la signification prophétique de cet événement en ces termes: “Or nous, frères, comme Isaac, nous sommes des enfants appartenant à la promesse. Mais, de même que celui qui était né selon la chair persécutait alors celui qui était né selon l’esprit [la naissance d’Isaac étant le résultat de l’intervention divine], ainsi en est-​il encore maintenant.” (Gal. 4:28, 29). Plus tard, l’apôtre a écrit: “D’ailleurs, tous ceux qui veulent vivre avec piété dans l’union avec Christ Jésus seront eux aussi persécutés.” — II Tim. 3:12.

      Un point de vue juste sur les moqueries

      Jésus Christ savait depuis le début que les moqueries, et finalement la mort, seraient son lot. Cependant, il n’ignorait pas que les outrages dont il était l’objet visaient en réalité Jéhovah, qu’il représentait. C’est d’ailleurs ce qui rendait ces épreuves d’autant plus douloureuses, car il ‘faisait toujours ce qui plaît’ à son Père (Jean 8:29) et s’efforçait de faire passer la sanctification de Son nom avant toute autre chose (Mat. 6:9). Ainsi, “quand il était insulté, il ne rendait pas l’insulte. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il continuait à s’en remettre à celui qui juge justement”. C’est Pierre qui, dans une lettre adressée aux chrétiens, souligne cette attitude de Jésus. Conseillant notamment les esclaves, il les exhorte à ne pas se laisser aller à la vengeance par suite de tels mauvais traitements, car Christ est leur ‘modèle pour qu’ils suivent bien ses traces’. — I Pierre 2:18-23; Rom. 12:17-21.

      Au cours de sa carrière comme prophète de Dieu, Jérémie a déclaré: “Je suis devenu un objet de rire tout au long du jour; tout le monde me tourne en dérision.” À cause des moqueries et des outrages incessants dont il était victime, le prophète a connu un moment de faiblesse et a envisagé d’arrêter son service. Mais lui aussi savait que la dérision venait en fait de ce qu’il prêchait “la parole de Jéhovah”. Or cette parole était devenue comme un feu brûlant en son cœur, à tel point qu’il ne pouvait plus le contenir. Jéhovah a récompensé Jérémie pour sa fidélité en étant avec lui “comme un personnage puissant et terrible”, ce qui lui a insufflé la force nécessaire pour continuer fidèlement son œuvre. — Jér. 20:7-11.

      Bien que Job soit resté intègre en dépit de nombreuses moqueries, il a développé un mauvais point de vue et a commis une erreur pour laquelle il a été repris. Au sujet du patriarche, Élihu a dit: “Quel homme valide est comme Job, qui boit la dérision comme l’eau?” (Job 34:7). Job s’était plus soucié de sa propre justification que de celle de Dieu, et il avait tendance à exalter sa propre justice plus que celle de Dieu (Job 35:2; 36:24). Ainsi, lorsque ses trois “compagnons” se sont cruellement gaussés de lui, Job a eu tendance à considérer que ces moqueries étaient dirigées contre lui plutôt que contre Jéhovah. En cette circonstance, Job ressemblait à quelqu’un qui boit de l’eau avec plaisir, à celui qui s’expose à la dérision ou au ridicule et qui s’en délecte. Par la suite, Jéhovah a expliqué à Job qu’en réalité (et en dernière analyse) c’est contre Dieu que ces moqueurs avaient proféré des mensonges (Job 42:7). De même, lorsque les Israélites ont réclamé un roi, Jéhovah a expliqué au prophète Samuel: “Ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne sois pas roi sur eux.” (I Sam. 8:7). Et plus tard Jésus a dit à ses disciples: “Vous serez les objets de la haine de toutes les nations [non pas à cause de vous, mais] à cause de mon nom.” (Mat. 24:9). En gardant ces pensées présentes à l’esprit, le chrétien pourra endurer les moqueries avec un bon point de vue, ce qui lui vaudra une récompense. — Luc 6:22, 23.

      LES MOQUERIES PEUVENT ÊTRE LÉGITIMES

      La moquerie peut être méritée et justifiée. Ainsi, celui qui manque de discernement ou qui néglige les bons conseils risque de suivre une voie insensée qui lui attirera des railleries. Pour illustrer cela, Jésus cite l’exemple d’un homme qui a entrepris la construction d’une tour sans en avoir d’abord calculé le prix (Luc 14:28-30). Jéhovah a mis Israël “comme un opprobre pour [ses] voisins, comme une dérision et une raillerie pour ceux qui [étaient] tout autour” de ce peuple. Compte tenu de leur attitude rebelle et désobéissante envers Dieu, attitude qui avait jeté l’opprobre sur son nom parmi les nations, les Israélites méritaient bel et bien une telle action de la part de Jéhovah (Ps. 44:13; 79:4; 80:6; Ézéch. 22:4, 5; 23:32; 36:4, 21, 22). Quant au prophète Élie, c’est avec raison qu’il s’est moqué des prêtres de Baal lorsqu’ils ont défié Jéhovah (I Rois 18:26, 27). Après que Sennachérib, roi d’Assyrie, a provoqué et injurié Jéhovah devant le roi Ézéchias et les habitants de Jérusalem, il y a eu un retournement de situation. En effet, ce roi orgueilleux et son armée ont essuyé une défaite ignominieuse, devenant eux-​mêmes un objet de risée et de honte (II Rois 19:20, 21; És. 37:21, 22). Pour des raisons semblables, Moab a connu le même sort (Jér. 48:25-27, 39). Les nations aussi se moquent de Dieu jusqu’à l’extrême et s’opposent impudemment à sa domination universelle; mais Jéhovah rit d’elles et les tourne en dérision lorsqu’elles récoltent les mauvais fruits de leurs actions. — Ps. 2:2-4; 59:8; Prov. 1:26; 3:34.

      LES MOQUEURS DANS LES “DERNIERS JOURS”

      Entre autres éléments du signe qui caractériserait les “derniers jours”, il est notamment question de “moqueurs avec leur moquerie, marchant selon leurs propres désirs [“propres désirs de choses impies” (Jude 17, 18)] et disant: ‘Où est sa présence promise? Car depuis le jour où nos ancêtres se sont endormis dans la mort, toutes choses demeurent exactement comme dès le commencement de la création.’” (II Pierre 3:3, 4). Manifestement, de tels individus n’écoutent pas le conseil donné en Ésaïe 28:21, 22, lequel souligne le risque que court celui qui se moque de Jéhovah.

      “ON NE SE MOQUE PAS DE DIEU”

      Dans sa lettre aux chrétiens de Galatie, l’apôtre Paul nous met en garde contre le grave danger auquel s’expose celui qui tente de se moquer de Dieu, c’est-à-dire qui s’imagine que les principes selon lesquels Dieu administre les choses peuvent être impunément bafoués ou rejetés. Paul dit: “Car si quelqu’un se croit quelque chose alors qu’il n’est rien, il leurre son esprit. (...) Ne vous laissez pas égarer: on ne se moque pas de Dieu. En effet, quoi que l’homme sème, c’est aussi ce qu’il moissonnera; car celui qui sème en vue de sa chair moissonnera de sa chair la corruption, mais celui qui sème en vue de l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle.” — Gal. 6:3-8.

      Dans ce passage, l’apôtre explique qu’un homme ne doit pas se tromper lui-​même en ayant une opinion erronée de sa propre valeur, ce qui reviendrait à méconnaître Dieu et sa Parole. Une telle personne doit plutôt purifier sa vie et accepter la direction de l’esprit, qui est donnée par la Bible. Celui qui n’agit pas ainsi, mais qui continue à semer en vue de ses désirs charnels ‘accepte la faveur imméritée de Dieu pour en manquer le but’ et méprise les instructions divines (II Cor. 6:1). Il peut se leurrer au point de croire qu’il ne risque rien, mais Dieu, qui connaît son cœur, le jugera en conséquence.

  • Moréh
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    • MORÉH

      {Article non traduit.}

  • Moréscheth
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    • MORÉSCHETH

      {Article non traduit.}

  • Moriah
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    • MORIAH

      (peut-être “Jah pourvoit”).

      Nom de la colline rocailleuse sur laquelle Salomon bâtit un temple magnifique dédié à Jéhovah. Auparavant, son père David avait acheté cette portion de terrain à un Jébusite nommé Araunah (Ornan), afin d’y dresser un autel, car tel était le moyen prévu par Dieu pour arrêter le fléau dû au péché que David avait commis en procédant à un recensement. — II Sam. 24:16-25; I Chron. 21:15-28; II Chron. 3:1; voir ARAUNAH.

      L’ancienne tradition juive identifie l’emplacement du temple à la montagne du “pays de Moriah” où Abraham tenta d’offrir Isaac en holocauste conformément au commandement divin (Gen. 22:2; voir Histoire ancienne des Juifs, liv. VII, chap. X, par. 23). Le “pays de Moriah” désignerait donc la région montagneuse de Jérusalem. Abraham était parti des environs de Béer-Schéba et avait fait route vers le “pays de Moriah”. Le troisième jour, il avait vu de loin l’endroit désigné par Dieu pour le sacrifice (Gen. 21:33, 34; 22:4, 19). Le mont Moriah pourrait fort bien correspondre à ce lieu. En effet, Abraham a bien pu mettre plus de deux jours entiers pour parcourir les 80 kilomètres qui séparent ce lieu de Béer-Schéba. Pour ce qui est de savoir à quelle distance on peut apercevoir le mont Moriah, The International Standard Bible Encyclopædia (t. III, p. 2082) déclare ceci: “On peut nettement distinguer le mont Moriah, à Jérus[alem], depuis l’ancienne route des caravanes à environ 9 miles [14,5 kilomètres], en direction d’Hébron. On peut encore l’apercevoir d’une colline située juste au nord de cette ville. En outre, de l’endroit distant de 9 miles, le mont Moriah est visible alors que celui qui porte maintenant le nom de Sion, bien que plus élevé, ne l’est pas.”

  • Mors
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    • MORS

      Voir BRIDE.

  • Mort
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    • MORT

      Cessation de toutes les fonctions vitales; contraire de la vie (Deut. 30:15, 19). Dans les langues originales de la Bible, les termes rendus par “mort” et “mourir” s’appliquent indifféremment aux humains, aux animaux et aux plantes (Eccl. 3:19; 9:5; Jean 12:24; Jude 12; Rév. 16:3). Toutefois, dans le cas des humains et des animaux, la Bible souligne le rôle capital du sang pour ce qui est de préserver la vie; on y lit: “L’âme de la chair est dans le sang.” (Lév. 17:11, 14; Gen. 4:8-11; 9:3, 4). Tant au sujet des hommes que des animaux, il est dit qu’ils ‘expirent’ le souffle (héb. neshâmâ) de vie (Gen. 7:21, 22; voir Genèse 2:7). Les Écritures indiquent également que la mort des humains et des animaux est la conséquence de la perte du “souffle de vie” ou “esprit” (héb. rouaḥ; gr. pneuma). — Gen. 6:17; 7:15, 22; Eccl. 3:19; voir ESPRIT.

      Il est intéressant de noter que la Bible est en accord avec les faits scientifiques sur le processus qui conduit à la mort. Par exemple, chez les humains, lorsque le cœur s’arrête de battre, le sang cesse de circuler et, par là même, de transporter les éléments nutritifs et l’oxygène (obtenu grâce à la respiration) dans les milliards de cellules que compte l’organisme. Toutefois, voici ce que nous lisons dans une encyclopédie (The World Book Encyclopedia, éd. 1966, t. V. p. 53): “(...) Toutes les cellules du corps humain ne meurent pas instantanément. Les cheveux peuvent continuer de pousser pendant plusieurs heures après la mort. Les cellules du cortex cérébral, particulièrement sensibles au manque d’oxygène, sont généralement les premières à mourir quand le sang cesse de circuler. Si les cellules du cerveau sont complètement privées d’oxygène pendant 5 à 10 minutes, elles ne pourront plus retrouver leurs facultés complètes.” Ainsi donc, s’il est évident que la respiration et le sang jouent un rôle capital pour ce qui est de préserver la force de vie (rouaḥ; pneuma) dans les cellules du corps, il est également clair que ce n’est ni l’arrêt de la respiration seule ni celui du cœur seul qui provoquent la mort, mais plutôt la disparition de la force de vie ou esprit des cellules du corps. — Ps. 104:29; 146:4; Eccl. 8:8; voir PÉCHÉ.

      LA CONDITION DES MORTS

      La Bible explique que les morts “ne se rendent compte de rien du tout” et que la mort est un état d’inactivité totale (Eccl. 9:5, 10; Ps. 146:4). Tant dans les Écritures hébraïques que grecques, la mort est comparée au sommeil, non pas seulement à cause de l’état d’inconscience dans lequel se trouvent les morts, mais aussi parce qu’on peut espérer qu’ils se réveilleront grâce à la résurrection (Ps. 13:3; Jean 11:11-14). Il est question de Jésus ressuscité comme des “prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort”. — I Cor. 15:20, 21; voir ÂME.

      LA DÉLIVRANCE DE LA CONDAMNATION À MORT

      Nous lisons en Psaume 68:20: “À Jéhovah, le Souverain Seigneur, appartiennent les issues de la mort.” Parce qu’il a sacrifié sa vie humaine, Jésus Christ est devenu au service de Dieu “le principal Instrument” de la vie et du salut (Actes 3:15; Héb. 2:10), et grâce à lui l’abolition de la mort est certaine (II Tim. 1:10). Jésus ‘a goûté la mort pour tous les hommes’ et a fourni une “rançon correspondante pour tous”. (Héb. 2:9; I Tim. 2:6.) Grâce à “un seul acte de justification” de la part de Jésus, l’annulation de la condamnation à mort qui résulte du péché est maintenant possible, si bien que des hommes de toutes sortes bénéficient de “la déclaration selon laquelle ils sont justes en vue de la vie”. (Rom. 5:15, 16, 18, 19; Héb. 9:27, 28; voir RANÇON.) On peut donc dire des disciples oints de Jésus qu’ils sont en quelque sorte ‘passés de la mort à la vie’. (Jean 5:24.) En revanche, ceux qui désobéissent au Fils et n’exercent pas l’amour, ceux-là ‘demeurent dans la mort’ et sous la condamnation divine (I Jean 3:14; Jean 3:36). Les humains qui désirent être libérés de la condamnation et affranchis de la “loi du péché et de la mort” doivent se laisser guider par l’esprit de Dieu et en produire les fruits, car le “désir de la chair [déchue] signifie la mort”. — Rom. 8:1-6; Col. 1:21-23.

      LA SECONDE MORT

      La mort, l’Hadès, la “bête sauvage” et le “faux prophète” symboliques, ainsi que Satan, ses démons et tous ceux qui persistent à pratiquer la méchanceté sur la terre, seront lancés dans le “lac de feu”, qui représente la “seconde mort”. (Rév. 20:10, 14, 15; 21:8; Mat. 25:41.) Au départ, c’est à cause de la transgression d’Adam que la mort a fait son apparition et a été transmise ensuite aux humains. La “seconde mort” doit donc être différente de cette mort héréditaire. Il ressort clairement des textes précités qu’on ne peut être délivré de la “seconde mort”. La condition des individus qui sont dans la “seconde mort” correspond à l’issue contre laquelle nous mettent en garde des textes comme Hébreux 6:4-8; 10:26, 27 et Matthieu 12:32. En revanche, ceux dont il est dit qu’ils reçoivent “la couronne de vie” et qu’ils ont part à la “première résurrection” ne seront pas frappés par la seconde mort (Rév. 2:10, 11). Ces humains appelés à régner avec Christ reçoivent l’immortalité (ils ne peuvent plus mourir) et l’incorruptibilité, de sorte qu’ils ne sont plus sous le “pouvoir” de la seconde mort. — I Cor. 15:50-54; Rév. 20:6; voir Jean 8:51.

      AU SENS FIGURÉ

      Les Écritures personnifient la mort en disant qu’elle ‘règne’ sur l’humanité depuis l’époque d’Adam (Rom. 5:14) parallèlement au ‘règne du péché’. (Rom. 6:12.) Il est donc dit de ces deux tyrans qu’ils imposent leur “loi” à ceux qu’ils dominent (Rom. 8:2). Avec la venue du Christ et le don de la rançon, la faveur imméritée a commencé à exercer un règne plus puissant sur ceux qui acceptent ce don de Dieu “en vue de la vie éternelle”. — Rom. 5:15-17, 21.

      Les hommes qui méprisent les desseins de Dieu ont beau essayer de conclure un pacte ou une alliance de non-agression avec la Mort, cela échouera (És. 28:15, 18). Comparée à un cavalier qui chevauche derrière la guerre et la famine, la mort est représentée en train de faucher des foules d’humains sur la terre. — Rév. 6:8; voir Jérémie 9:21, 22.

      Des humains spirituellement malades ou affligés, il est dit qu’ils ‘arrivent aux portes de la mort’ (Ps. 107:17-20; voir Job 38:17; Psaume 9:13), et de ceux qui passent effectivement ces “portes”, qu’ils entrent figurément parlant dans “la maison de réunion de tous les vivants” (Job 30:23; voir II Samuel 12:21-23) avec ses “chambres intérieures” (Prov. 7:27), maison qui peut accueillir un nombre illimité de victimes (Hab. 2:5). Ceux qui vont au Schéol sont comparés à des brebis dont le berger serait la mort. — Ps. 49:14.

      “Les affres de la mort”

      En Actes 2:24, l’apôtre Pierre dit que Dieu a ressuscité Jésus “en dénouant les affres de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’elle le tienne ferme”. Le mot grec ôdin traduit ici par “affres” est utilisé partout ailleurs pour parler des douleurs de l’enfantement (I Thess. 5:3), mais il peut aussi désigner un travail pénible, la souffrance, le malheur ou l’angoisse en général (Mat. 24:8). D’autre part, les traducteurs de la version des Septante ont utilisé ce terme pour traduire le mot hébreu ḥèvèl dans des textes où celui-ci signifie manifestement “corde”. (II Sam. 22:5, 6; Ps. 18:4, 5.) Un dérivé de ce terme hébreu signifiant les “affres de l’enfantement”, certains commentateurs et lexicographes ont émis l’idée que le mot grec (ôdin) que Luc utilise en Actes 2:24 a lui aussi ce double sens, tout au moins dans le grec hellénistique de l’époque apostolique. C’est la raison pour laquelle quelques traductions rendent cette partie du verset par les “liens de la mort”. (Maredsous; Ostervald; Sg.) Dans de nombreux textes, le danger de la mort est présenté comme un piège pour celui qui en est menacé (Prov. 13:14; 14:27), un piège dont les cordes entourent la victime pour l’entraîner dans “les angoisses du Schéol”. (Ps. 116:3.) Bien que d’autres textes déjà cités montrent que les morts ne sont pas conscients et que de toute évidence Jésus n’a pas connu de souffrances proprement dites quand il était mort, la mort est néanmoins présentée comme une expérience amère et effrayante (I Sam. 15:32; Ps. 55:4; Eccl. 7:26), et ce, non seulement à cause des douleurs qui la précèdent généralement (Ps. 73:4, 5), mais parce que sous son emprise cesse toute activité et toute liberté. C’est peut-être dans ce sens que la résurrection de Jésus l’a ‘délié’ des “affres de la mort”, l’a délivré de son emprise effrayante.

      Changement de condition ou d’état spirituel

      La mort est utilisée comme une image de la condition de mort spirituelle dans laquelle se trouve le monde en général. Ainsi, Jésus pouvait parler des ‘morts qui enterrent leurs morts’, et l’apôtre Paul dire d’une femme qui recherche les plaisirs des sens qu’elle “est morte, quoique vivante”. (Luc 9:60; I Tim. 5:6; Éph. 2:1.) Puisque celui qui meurt se trouve quitte de toutes les dettes ou obligations qu’il avait jusque-​là, la libération du péché ou de la condamnation résultant de la loi mosaïque dont bénéficie le chrétien est comparée à la mort; celui-ci est en effet ‘mort’ quant à son ancien état ou à ses obligations antérieures (Rom. 6:2, 7, 11; 7:2-6). La personne qui meurt de cette façon, dans un sens figuré, est évidemment toujours vivante physiquement parlant et elle est désormais libre de suivre Christ en tant qu’esclave de la justice. — Rom. 6:18-20; Gal. 5:1.

      Cet emploi symbolique de la mort pour représenter un changement d’état ou de condition aide à comprendre des visions prophétiques du genre de celle qui est consignée dans le livre d’Ézéchiel et dans laquelle le peuple de Dieu exilé à Babylone est comparé à des ossements desséchés, à des cadavres inhumés (Ézéch. 37:1-12). Ce peuple allait de nouveau ‘venir à la vie’ et être installé sur son sol (vv. 37:13, 14). On trouve des illustrations similaires en Révélation 11:3, 7-12 et en Luc 16:19-31.

  • Mortier, I
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • MORTIER, I

      Récipient hémisphérique dans lequel on écrasait notamment du grain, des épices et des olives à l’aide d’un pilon.

      Certaines décorations de tombeaux égyptiens représentent des mortiers de grande capacité. Ils étaient probablement de bois et les pilons de métal. L’un de ces motifs montre deux hommes soulevant et laissant retomber alternativement dans un même mortier des pilons métalliques (dont l’extrémité est en forme de massue) qu’ils tenaient à deux mains par le milieu. Selon cette peinture, lorsque le contenu du mortier avait été suffisamment pilé, il était tamisé au-dessus d’un autre récipient. On remettait dans le mortier ce qui était trop gros pour passer au travers du crible afin de l’écraser à nouveau.

      Dans le désert, les Israélites préparaient la manne en la broyant dans un moulin à bras ou en la pilant dans un mortier. — Nomb. 11:7, 8.

      On obtenait l’huile d’olive de première qualité en écrasant les fruits dans un mortier à l’aide d’un pilon. Cette méthode permettait d’extraire l’huile uniquement de la pulpe des olives, alors qu’un pressoir broyait aussi les noyaux. C’est cette huile-​là, pure et battue, qu’il fallait utiliser pour allumer les lampes dans la tente de réunion. On employait également une telle huile pour offrir un “holocauste constant” et sans doute pour préparer l’huile d’onction sainte. On pilait de l’encens en poudre pour l’utiliser dans le sanctuaire. — Ex. 27:20, 21; 29:40, 42; 30:23-25, 35, 36.

      Étant donné leur forme hémisphérique, la Bible utilise l’image des mortiers pour décrire certains lieux. Par exemple, selon Juges 15:18, 19, à Léhi Jéhovah procura de l’eau à Samson en fendant une “cavité en forme de mortier”. De même, un certain quartier de Jérusalem, appelé “Mactesch” ou “Le Mortier” (héb. Makhtesh signifiant “mortier”), reçut peut-être ce nom parce qu’il forme une cuvette ou une dépression. — Soph. 1:11.

  • Mosérah
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • MOSÉRAH

      {Article non traduit.}

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