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    • sollicité leur aide; dans le combat qui s’ensuit, les Éphraïmites sont battus (12:1-6).

      3. Jephté juge Israël pendant six ans (12:7).

      I. Ibzan, Élon et Abdon servent en qualité de juges durant vingt-cinq ans au total (12:8-15).

      J. Israël subit la domination philistine durant quarante ans; Samson les délivre (13:1 à 16:31).

      1. Jéhovah désigne Samson, le fils qui naîtra de la femme du Danite Manoah, comme sauveur (13:2-25).

      2. Rendu puissant par l’esprit de Jéhovah, Samson accomplit de grands exploits au cours des vingt ans où il juge Israël; trahi par Dalila, la femme qu’il aimait, il est emprisonné par les Philistins; mais il finira par tuer un plus grand nombre de Philistins par sa propre mort qu’il n’en a fait mourir pendant toute sa vie (14:1 à 16:31).

      III. Autres renseignements historiques décrivant les conditions qui existaient au temps des juges (17:1 à 21:25).

      A. L’Éphraïmite Michée pratique l’idolâtrie et utilise les services d’un jeune Lévite, “Jonathan, fils de Guerschom”. (17:1-13; 18:30.)

      B. Des Danites volent les idoles de Michée et emmènent également le Lévite avec eux à Laïsch; ils s’emparent de la ville et le Lévite se met à leur servir de prêtre (18:1-31).

      C. Le crime sexuel des hommes de Guibéah, ville benjaminite, provoque une guerre civile lorsque les Benjaminites refusent de livrer les coupables; la tribu de Benjamin est presque entièrement anéantie (19:1 à 21:25).

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 45-49.

  • Juif, Juive
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    • JUIF, JUIVE

      (“loué”; “[objet de] louange”).

      Membre de la tribu de Juda. Cette appellation n’est pas employée dans le récit biblique avant la chute du royaume israélite des dix tribus. Jusque-​là, le royaume méridional portait le nom de Juda et ses sujets étaient simplement appelés fils de Juda ou fils de la tribu de Juda. Le rédacteur des livres des Rois fut le premier à utiliser le vocable “Juifs”. Il s’agissait sans doute de Jérémie, qui entreprit sa carrière de prophète en 647 avant notre ère (voir II Rois 16:6; 25:25). Après l’exil, ce nom en vint à désigner tous les Israélites rapatriés (Esdras 4:12; 6:7; Néh. 1:2; 5:17) et il finit par s’étendre à tous les Hébreux disséminés dans le monde entier, pour les distinguer des Gentils ou non-Juifs (Esther 3:6; 9:20). Les gens des nations qui embrassaient le judaïsme et devenaient des prosélytes circoncis se déclaraient également Juifs (Esther 8:17). Toutefois, dans les Écritures hébraïques, l’expression “résident étranger” peut, elle aussi, s’appliquer à un homme qui a adopté la religion juive (Jér. 22:3). De leur côté, les Écritures grecques chrétiennes distinguent parfois de telles personnes des Juifs en les qualifiant de “prosélytes”. (Actes 2:10; 6:5; 13:43.) Quant au mot “Juive”, on le rencontre en Actes 24:24.

      Quelque temps après la naissance de Jésus, les astrologues vinrent demander: “Où est celui qui est né roi des Juifs?” (Mat. 2:1, 2). Plus tard, Pilate fit attacher sur le poteau de supplice du Christ un écriteau qui portait l’inscription suivante: “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs.” — Jean 19:19.

      AU SENS FIGURÉ

      Montrant que les Israélites avaient tort de s’enorgueillir de la condition de “Juif” que leur conférait leur ascendance selon la chair et de compter sur les œuvres de la Loi pour gagner la faveur de Dieu, l’apôtre Paul écrit: “Car n’est pas Juif celui qui l’est au-dehors, et n’est pas circoncision celle qui l’est au-dehors dans la chair. Mais est Juif celui qui l’est au-dedans, et sa circoncision, c’est celle du cœur par l’esprit, et non par un code écrit. La louange de celui-là vient non des hommes, mais de Dieu.” (Rom. 2:28, 29). Jouant dans ce passage sur la signification du nom “Juifs”, Paul explique qu’il faut servir Dieu de tout son cœur, par l’esprit, pour être l’objet de la louange divine. Ce raisonnement s’apparente à l’argumentation qu’il développe au chapitre 4 de sa lettre aux Romains Rm 4. Dans ce texte, en effet, l’apôtre démontre que la véritable postérité d’Abraham se compose d’humains qui ont la foi du patriarche. Il souligne ensuite que la nationalité n’a aucune importance dans la congrégation chrétienne, car là, “il n’y a ni Juif ni Grec [ou non-Juif]”. (Gal. 3:28.) S’adressant à la congrégation de Smyrne pour la consoler des persécutions qu’elle subissait, surtout à cause des Juifs, Jésus ressuscité déclara: “Je connais (...) le blasphème de ceux qui se disent Juifs, et pourtant ils ne le sont pas, mais ils sont une synagogue de Satan.” — Rév. 2:9.

  • Julie
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    • JULIE

      {Article non traduit.}

  • Julius
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    • JULIUS

      {Article non traduit.}

  • Junias
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    • JUNIAS

      {Article non traduit.}

  • Jurer
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    • JURER

      Voir SERMENT.

  • Juschab-Hésèd
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    • JUSCHAB-HÉSÈD

      {Article non traduit.}

  • Justice
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    • JUSTICE

      1. (héb. tsèdhèq, tsedhâqâh, qui signifie “droiture, justice”; gr. dikaïosunê, “le droit, la justice”).

      Les mots hébreu et grec emportent l’idée de “rectitude”, de “droiture”, et suggèrent l’existence de critères ou normes qui déterminent ce qui est droit. Le mot “justice” est souvent utilisé en rapport avec un juge ou un jugement, ce qui souligne l’aspect légal ou judiciaire de son emploi (Ps. 35:24; 72:2; 96:13; És. 11:4; Rév. 19:11). Dans la loi de Moïse, en Lévitique 19:36, tsèdhèq est associé quatre fois à des opérations commerciales: “Vous devrez avoir des balances exactes [tsèdhèq, “justes”, Jé, Sg], des poids exacts, un éphah exact et un hin exact.”

      Est juste ou droit ce qui est conforme à la volonté et aux commandements de Jéhovah. Ses commandements peuvent varier selon l’époque ou les individus à qui ils s’adressent. Par exemple, Dieu ordonna à Noé de construire une arche, mais il ne répéta jamais plus ce commandement. Pareillement, son commandement relatif à la circoncision ne s’applique plus aux chrétiens, qui sont dans la nouvelle alliance. Cependant, les normes que Dieu a fixées lui-​même, sa personnalité, en fait ce qu’il est, autant de choses qui se voient à travers ses paroles et ses actions, demeurent à jamais et constituent un modèle parfait, aussi solide et stable qu’un “rocher”, d’après lequel peut être jugée la conduite de toutes ses créatures. — Deut. 32:4; Job 34:10; Ps. 92:15; Ézéch. 18:25-31; 33:17-20.

      LA BONTÉ ET LA JUSTICE

      L’apôtre Paul semble faire une différence entre la bonté et la justice quand, parlant de la mort sacrificielle de Christ, il dit: “À peine en effet quelqu’un mourra-​t-​il pour un homme juste; pour un homme bon, oui, peut-être quelqu’un osera-​t-​il mourir. Mais Dieu nous recommande son propre amour en ce que Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.” (Rom. 5:7, 8). On qualifiera de “juste” un homme qui s’acquitte de ses devoirs, qui est droit, impartial et honnête, qui s’abstient de tout acte mauvais ou impur et qui est connu pour sa conduite intègre et son équité. Paul laisse toutefois entendre que l’homme “bon” est supérieur. Évidemment, il n’est ne injuste ni partial, mais il différencie de l’homme que l’on connaît surtout pour sa “justice” par d’autres qualités encore. Le terme grec utilisé indique que celui qui est remarquable, ou qui se distingue, par sa bonté est un homme bienveillant (disposé à faire du bien à autrui) et généreux (qui prouve sa bonté par des actes). Il ne se soucie pas seulement de faire ce que la justice ou la droiture lui commande; il va au-delà, poussé par l’estime qu’il porte aux autres et par son désir de les aider et de leur faire du bien. — Voir Matthieu 12:35; 20:10-15; Luc 6:9, 33, 35, 36; Jean 7:12; Actes 14:17; Romains 12:20, 21; I Thessaloniciens 5:15.

      Paul montre donc à l’évidence que si l’homme remarquable par sa “justice” a peut-être gagné le respect voire l’admiration de ceux qui le côtoient, il est possible que leurs sentiments à son égard ne soient pas assez forts pour les inciter à mourir pour lui. En revanche, l’homme remarquable par sa bonté, qui est chaleureux et prêt à aider, qui se montre plein d’attentions et miséricordieux envers ses semblables, qui fait quelque chose pour leur bien, celui-là gagne leur affection. Sa bonté peut donc faire naître dans leur cœur des sentiments tels que pour lui, un homme bon, quelqu’un sera peut-être disposé à donner sa vie.

      Notons que les Écritures opposent ce qui est “bon” à ce qui est “mauvais” (Jean 5:29; Rom. 9:11; I Pierre 3:11), “méchant” (Mat. 5:45; Rom. 12:9) et “mal”. (Rom. 16:19; II Cor. 5:10; III Jean 11.) En revanche, le “juste” est opposé au “pécheur” (l’injuste) (Marc 2:17; Luc 15:7). De même qu’un homme peut être un pécheur (parce qu’il n’a pas suivi des principes droits) sans être pour autant considéré comme “mauvais” ou “méchant”, de même quelqu’un peut être “juste” sans être pour autant “bon” dans le sens que nous venons de définir plus haut.

      JÉHOVAH, LE JUSTE

      Dans les Écritures, on rencontre souvent les mots hébreux tsèdhèq et tsedhâqâh ainsi que le terme grec dikaïosunê à propos de la droiture des voies de Dieu: en tant que Souverain (Job 37:23; Ps. 71:19; 89:14), dans sa manière de gouverner (Ps. 99:4; Jér. 9:24), dans l’exercice de ses jugements et de la justice (Ps. 9:8; 85:11; És. 26:9; II Cor. 3:9), quand il punit le peuple qui prétend lui appartenir (És. 10:22), lorsqu’il se justifie par un jugement (Ps. 51:4; Rom. 3:4, 5) ou quand il justifie ses serviteurs. — Michée 7:9.

      Jéhovah lui-​même est appelé “le lieu de résidence de la justice”. (Jér. 50:7.) Il est donc le Juste, et la justice découle des relations que ses créatures entretiennent avec lui. Jéhovah demeure fidèle à ses normes de justice; il ne s’en écarte pas. Dès lors, ses créatures peuvent avoir toute confiance en lui. À son sujet, il est écrit: “La justice et le jugement sont le lieu fixe de ton trône.” — Ps. 89:14.

      Il est miséricordieux, mais juste

      La justice, la droiture, la sainteté et la pureté de Jéhovah sont telles qu’il ne peut fermer les yeux sur aucun péché (Ps. 5:4; És. 6:3, 5; Hab. 1:13; I Pierre 1:15). Par conséquent, il ne pouvait pardonner les péchés des humains sans satisfaire à la justice, donc sans avoir une base légale pour exercer le pardon. Mais dans sa faveur imméritée, il a prévu cette disposition juste par le moyen de son Fils qu’il a offert en sacrifice, un sacrifice propitiatoire qui couvre les péchés des humains. Il est ainsi en mesure de se montrer miséricordieux envers les humains pécheurs qui acceptent cette disposition, tout en restant juste. Paul expliqua cette disposition en ces termes: “Mais maintenant, en dehors de la loi, la justice de Dieu s’est manifestée, (...) oui, la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ (...). Tous en effet ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu, et c’est comme don gratuit qu’ils sont déclarés justes par sa faveur imméritée, grâce à la libération moyennant la rançon payée par Christ Jésus (...), pour qu’il [Dieu] soit juste même quand il déclare juste l’homme [né pécheur] qui a foi en Jésus.” — Rom. 3:21-26; voir DÉCLARÉ JUSTE.

      CHERCHONS LA JUSTICE DE DIEU

      Jésus exhorta ses auditeurs par ces mots: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice [celle de Dieu], et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” (Mat. 6:33). Il faut chercher continuellement le royaume; on doit le désirer et lui rester fidèlement attaché. Cependant, le chrétien ne put oublier qu’il s’agit du Royaume de Dieu; il doit se conformer à la volonté de Dieu, à ses normes qui définissent la bonne et la mauvaise conduite. Il lui faut constamment ‘renouveler son esprit’ afin que, sous tous les rapports, sa vie soit en accord avec la justice de Dieu (Rom. 12:2). Il doit “revêtir la personnalité nouvelle qui a été créée selon la volonté de Dieu dans une justice et une fidélité vraies”. — Éph. 4:23, 24.

      Les Juifs croyaient être sauvés et recevoir le Royaume de Dieu en cherchant à établir leur propre justice, mais ils ne se soumettaient pas à celle de Dieu (Rom. 10:1-3). C’est pourquoi Jésus déclara à ces disciples: “Car je vous dis que si votre justice n’abonde pas plus que celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez pas du tout dans le royaume des cieux.” Ces hommes avaient une forme de justice en ce qu’ils obéissaient à certaines exigences de la Loi ainsi qu’aux traditions qu’ils y avaient ajoutées. En réalité, ils avaient rendu inopérante la Parole de Dieu à cause de leur tradition. De plus, ils avaient rejeté Christ, le moyen prévu par Dieu pour acquérir la justice véritable. — Mat. 5:17-20; 15:3-9; Rom. 10:4.

      On ne peut atteindre la justice par ses œuvres personnelles

      Il est donc clair que les humains imparfaits ne pourraient jamais, par les œuvres de la loi de Moïse ou par leurs œuvres personnelles accomplies selon leurs propres critères de justice, atteindre la justice véritable, celle qui est conforme aux normes divines (Rom. 3:10; 9:30-32; Gal. 2:21; 3:21; Tite 3;5). Les hommes que Dieu a appelés “justes” ont exercé la foi en lui et n’ont pas compté sur leurs œuvres personnelles. Ils ont toutefois démontré cette foi par des œuvres conformes aux normes de justice établies par Dieu. — Gen. 15:6; Rom. 4:3-9; Jacq. 2:18-24.

      La Loi était juste

      Cela ne signifie pas que la Loi que Dieu donna par l’entremise de Moïse ne renfermait pas ses normes de justice. Bien au contraire, et l’apôtre affirme: “La Loi, elle, est donc sainte, et le commandement est saint, juste et bon.” (Rom. 7:12; Deut. 4:8). Elle a servi le dessein de Dieu en ce qu’elle a rendu les transgressions manifestes et a été un tuteur qui a mené les Juifs sincères à Christ; elle a également été une ombre des bonnes choses à venir (Gal. 3:19, 24; Héb. 10:1). Cependant, elle ne pouvait apporter la justice véritable et parfaite à ceux qui y étaient soumis. En effet, tous étant imparfaits, ils étaient incapables d’observer la Loi parfaitement. Le grand prêtre lui-​même n’avait pas le pouvoir d’ôter leurs péchés par le service qu’il effectuait ou les sacrifices qu’il offrait. Les Juifs ne pouvaient donc atteindre la justice qu’en acceptant le moyen prévu par Dieu, à savoir son Fils (Rom. 8:3, 4; Héb. 7:18-28). Ceux qui ont accepté Christ ont été déclarés justes, non pas parce qu’ils avaient gagné la justice, comme un salaire, mais parce qu’ils l’ont reçue en don. Christ est devenu pour eux “sagesse venant de Dieu, et aussi justice et sanctification et libération par rachat”. Par conséquent, la justice véritable ne peut venir que par Christ. Voilà qu glorifie Jéhovah. C’est à lui, la Source de toute justice, que revient l’honneur, et non à l’homme et à ses œuvres, “afin qu’il en soit comme c’est écrit: ‘Celui qui se glorifie, qu’il se glorifie en Jéhovah!’” — I Cor. 1:30, 31; Rom. 5:17.

      LES BIENFAITS QUE PROCURE LA JUSTICE

      Dieu aime le juste et prend soin de lui (Ps. 37:25; Prov. 10:3). Par l’entremise de Jésus Christ, il va juger la terre habitée avec justice et créer “de nouveaux cieux et une nouvelle terre” dans lesquels la justice doit habiter (Actes 17:31; II Pierre 3:13). Dieu a promis que les justes prendraient finalement possession de la terre. Quant aux méchants, ils seront ôtés de celle-ci, telle une “rançon” pour les justes, car tant que les méchants domineront, les justes ne pourront jouir de la paix. Les biens des méchants iront alors aux justes, car nous lisons dans le livre des Proverbes: “La fortune du pécheur, c’est quelque chose qui est conservé avec soin pour le juste.” — Prov. 13:22; 21:18.

      Ceux qui demeurent dans la justice sont assurés de jouir de la bienveillance de Dieu et de l’approbation des hommes droits dès maintenant et pour l’éternité, car “le souvenir du juste est destiné à la bénédiction [et ce “jusqu’à des temps indéfinis”], mais le nom des méchants pourrira”. — Prov. 10:7; Ps. 112:6.

      Il est sage de respecter ceux que Jéhovah tient pour justes et d’accepter leurs conseils et leurs réprimandes, car une telle attitude procure des bienfaits. Par exemple, David, qui fut repris par Jéhovah par l’entremise d’hommes justes, des serviteurs et des prophètes de Dieu, déclara: “Si le juste me frappait, se serait une bonté de cœur; et s’il me reprenait, ce serait de l’huile sur la tête, que ma tête ne voudrait pas refuser.” — Ps. 141:5.

      “LA CUIRASSE DE LA JUSTICE”

      Puisque la Bible nous dit: “Plus que toutes les autres choses qu’on doit garder, sauvegarde ton cœur, car de lui sont les sources de la vie”, les chrétiens ont besoin de “la cuirasse de la justice”. (Prov. 4:23; Éph. 6:14). Le cœur de l’homme déchu et imparfait étant traître et incurable, il est indispensable de se laisser guider par la justice de Dieu si l’on veut le protéger et l’empêcher de devenir mauvais (Jér. 17:9). Le cœur a grand besoin d’être discipliné et formé. Or le chrétien sait que cela n’est possible que s’il se conforme étroitement à l’Écriture qui, selon l’apôtre Paul, est “utile pour enseigner, pour reprendre, pour remettre les choses en ordre, pour discipliner dans la justice, pour que l’homme de Dieu soit tout à fait qualifié, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne”. Le chrétien doit donc accepter avec gratitude la discipline qu’il reçoit de la part d’hommes droits qui utilisent la Parole de Dieu dans ce but. — II Tim. 3:16, 17.

      2. Défense et mise en application de ce qui est droit d’une manière honnête et équitable, selon des normes établies. Le mot hébreu mishpât, généralement traduit par “justice” ou “jugement” (MN, Dh), peut aussi emporter l’idée d’un plan précis (Ex. 26:30), d’une coutume (Gen. 40:13). d’une règle (II Chron. 4:20) ou d’une méthode (Lév. 5:10) qui déterminent la manière de faire certaines choses.

      Un des mots grecs traduits par “justice” (MN) désigne ce qui est “juste” (Os, Sg) ou mérité (Rom. 3:8; Héb. 2:2). Deux autres mots, souvent rendus par “justice”, ont pour sens premiers “jugement” et “vengeance”. — Mat. 12:20; Luc 18:7; MN; Os.

      Jéhovah, le Juge et Législateur suprême (És. 33:22), “aime la justice et le droit”. (Ps. 33:5). “Il ne rabaissera pas l’équité et l’abondance de justice.” (Job 37:23). Nous avons donc l’assurance qu’il n’abandonnera jamais ses fidèles (Ps. 37:28). Jéhovah agit en toute impartialité avec ses créatures; il agrée et bénit tous ceux qui le craignent et qui pratiquent la justice (Actes 10:34, 35). Il punit ou récompense les individus et les nations selon leurs actions (Rom. 2:3-11; Éph. 6:7-9; Col. 3:22 à 4:1). La justice de Jéhovah est équilibrée par sa miséricorde, ce qui donne aux humains comme aux nations la possibilité de se détourner de leur méchanceté et d’échapper ainsi à la condamnation prononcée sur eux. — Jér. 18:7-10; Ézéch. 33:14-16; voir DÉCLARÉ JUSTE.

      La sagesse de Jéhovah est infiniment supérieure à celle des humains imparfaits. C’est l’homme, et non pas Dieu, qui doit être enseigné dans le sentier de la justice (És. 40:14). Aussi n’est-​il pas en mesure de juger les actions divines, de déterminer si elles sont justes ou non. Il doit plutôt apprendre à conformer ses pensées aux normes de justice que Jéhovah a révélées dans sa Parole. Dieu a dit aux Israélites: “Pour ce qui est de mes voies, ne sont-​elles pas bien réglées, ô maison d’Israël? Est-​ce que ce ne sont pas vos voies qui ne sont pas bien réglées?” (Ézéch. 18:29). Le fait même que Jéhovah soit le Créateur élimine toute contestation éventuelle de la justice de ses actions. — Rom. 9:20, 21; voir aussi Job 40:8 à 41:34.

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