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JérichoAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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tour, le peuple poussa un grand cri de guerre et les murs de Jéricho s’effondrèrent. — Josué 5:13 à 6:20.
À cette vue, les Israélites se précipitèrent dans la ville et vouèrent tous ses habitants et ses animaux domestiques à la destruction. Toutefois, à cause de la bonté dont Rahab avait fait preuve en cachant les espions, elle fut épargnée, elle ainsi que les membres de sa famille qui étaient restés à l’abri dans sa maison située sur la partie de la muraille qui ne s’était pas écroulée. Toute la ville fut ensuite brûlée. Seuls l’or et l’argent furent déposés dans le sanctuaire de Jéhovah (Josué 6:20-25). Cependant, un Israélite nommé Acan vola un lingot d’or, de l’argent et un beau vêtement, et dissimula le tout sous sa tente, signant ainsi son arrêt de mort et celui de toute sa famille. — Josué 7:20-26.
AUTRES MENTIONS DE JÉRICHO
Les ruines de Jéricho se retrouvèrent dans le territoire de Benjamin, à la limite d’Éphraïm et de Manassé (Josué 16:1, 7; 18:12, 21). Un petit village dut s’y reconstituer assez rapidement, car Églon, roi de Moab, en prit possession et en resta maître pendant dix-huit ans (Juges 3:12-30). À l’époque du roi David, il y avait encore des habitations sur l’emplacement de Jéricho (II Sam. 10:5; I Chron. 19:5). Toutefois, la ville ne fut vraiment reconstruite que sous le règne d’Achab, et ce, par un Béthélite nommé Hiel. Alors s’accomplit la malédiction prophétique prononcée par Josué plus de cinq cents ans auparavant. En effet, Hiel perdit Abiram, son premier-né, quand il posa les fondations de la ville, et Ségub, son plus jeune fils, lorsqu’il en érigea les portes. — Josué 6:26; I Rois 16:34.
À peu près à la même époque, des “fils de prophètes” demeuraient à Jéricho (II Rois 2:4, 5). Après que Jéhovah eut enlevé le prophète Élie dans une tempête de vent, Élisée resta quelque temps à Jéricho et assainit l’eau de la ville (II Rois 2:11-15, 19-22). L’eau de ‘Aïn es-Sultân (la source qui fut purifiée par Élisée, du moins si l’on en croit la tradition), eau qui arrose aujourd’hui les jardins de Jéricho, serait douce et agréable au goût.
Après la chute de Jérusalem en 607 avant notre ère, le roi Sédécias s’enfuit en direction de Jéricho, mais les Babyloniens le rattrapèrent et le firent prisonnier dans les plaines désertes de Jéricho (II Rois 25:5; Jér. 39:5; 52:8). Au sortir de l’exil, en 537, 345 “fils de Jéricho” figuraient parmi ceux qui revinrent de Babylone avec Zorobabel. Tout porte à croire qu’ils s’installèrent de nouveau à Jéricho (Esdras 2:1, 2, 34; Néh. 7:36). Plus tard, des hommes de Jéricho travaillèrent à la reconstruction de la muraille de Jérusalem. — Néh. 3:2.
Vers la fin de l’an 32 et le début de l’an 33, Jésus Christ se rendit à Jéricho dans le cadre de son ministère. À proximité de cette ville, il rendit la vue à Bartimée et à son compagnon (Marc 10:46; Mat. 20:29; Luc 18:35; voir BARTIMÉE). À Jéricho, Jésus fit également la connaissance de Zachée et logea chez lui (Luc 19:1-7). Plus tôt, en Judée, dans son illustration du bon Samaritain, il avait parlé de la route qui reliait Jérusalem à Jéricho (Luc 10:30). D’après le témoignage des historiens de l’Antiquité, cette route était effectivement infestée de brigands.
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JÉRIEL
{Article non traduit.}
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JÉRIJAH
{Article non traduit.}
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JÉRIMOTH
{Article non traduit.}
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JÉRIOTH
{Article non traduit.}
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JÉROBOAM
(“[que] le peuple devienne nombreux”).
Deux rois d’Israël qui régnèrent à cent trente ans d’intervalle.
1. Premier roi du royaume des dix tribus; fils de Nébat, un des préposés de Salomon dans le village de Zérédah; de la tribu d’Éphraïm. Il semble que Jéroboam fut très tôt orphelin de père et qu’il fut élevé par sa mère, Zéruah. — I Rois 11:26.
Quand Salomon remarqua que Jéroboam n’était pas seulement un homme puissant et vaillant, mais aussi un travailleur acharné, il lui confia la surveillance des travailleurs requis de la maison de Joseph (I Rois 11:28). Plus tard il fut abordé par Ahijah, prophète de Dieu, qui était porteur de nouvelles surprenantes. Après avoir déchiré son vêtement neuf en douze morceaux, le prophète dit à Jéroboam d’en prendre dix pour symboliser le fait que Jéhovah diviserait le royaume de Salomon en deux et qu’il placerait Jéroboam à la tête d’un royaume de dix tribus. Ce ne devait être toutefois qu’une division sur le plan politique, sans qu’il y eût abandon du vrai culte, dont le centre était le temple de Jérusalem, la capitale du royaume méridional. Aussi Jéhovah assura-t-il Jéroboam qu’il le bénirait, qu’il favoriserait son règne et lui bâtirait une maison (une lignée) durable s’il gardait ses lois et ses commandements. — I Rois 11:29-38.
C’est peut-être après avoir été informé de cela que Salomon chercha à tuer Jéroboam. Mais celui-ci s’enfuit en Égypte où il demeura sous la protection du pharaon Schischac jusqu’à la mort de Salomon. — I Rois 11:40.
À la nouvelle de la mort de Salomon, en 997 avant notre ère, Jéroboam revint rapidement dans son pays et se joignit au peuple pour demander à Roboam, fils de Salomon, d’alléger leurs fardeaux s’il voulait qu’ils soutiennent sa royauté. Toutefois, Roboam ne tint pas compte du bon conseil des aînés et préféra celui de ses jeunes compagnons qui lui disaient d’ajouter au labeur du peuple. Devant tant de dureté, les dix tribus firent de Jéroboam leur roi. En réalité, “la tournure que prenaient les événements était provoquée par Jéhovah, dans le but de réaliser sa parole, celle que Jéhovah avait dite par l’entremise d’Ahijah”. — I Rois 12:1-20; II Chron. 10:1-19.
Le nouveau roi Jéroboam bâtit immédiatement Sichem pour en faire la capitale de son royaume et, à l’est de Sichem, de l’autre côté du Jourdain, il fortifia le petit village de Penuel (Peniel), là où Jacob avait lutté contre un ange (I Rois 12:25; Gen. 32:30, 31). En voyant ses sujets affluer au temple de Jéhovah pour adorer, Jéroboam craignit qu’ils en viennent à le tuer et à retourner à Roboam. Il décida donc d’instaurer une religion autour de deux veaux d’or; il dressa l’un à Béthel, au sud, et l’autre à Dan, au nord. Il mit en place sa propre prêtrise non aaronique, composée de ceux qui, parmi le peuple en général, étaient disposés à acquérir la fonction de prêtre en offrant un taureau et sept béliers. Ils servirent ensuite “pour les hauts lieux, et pour les démons en forme de boucs, et pour les veaux qu’il avait faits”. Jéroboam inventa aussi des ‘jours saints’ et donna l’exemple au peuple en sacrifiant à ses nouveaux dieux. — I Rois 12:26-33; II Rois 23:15; II Chron. 11:13-17; 13:9.
Un jour que Jéroboam était sur le point de faire de la fumée sacrificielle sur son autel à Béthel, l’esprit de Jéhovah poussa un certain homme de Dieu à reprendre le roi pour sa détestable idolâtrie. Quand celui-ci ordonna de s’emparer du serviteur de Dieu, l’autel se fendit, ses cendres furent répandues, et la main du roi se dessécha. C’est seulement lorsque l’homme de Dieu eut adouci la colère de Jéhovah que la main du roi fut guérie. Même après cela Jéroboam continua de blasphémer et de défier Jéhovah (I Rois 13:1-6, 33, 34). L’introduction du culte du veau constituait les “péchés de Jéroboam”, péchés dont d’autres rois israélites se rendirent aussi coupables en perpétuant cette apostasie. — I Rois 14:16; 15:30, 34; 16:2, 19, 26, 31; 22:52; II Rois 3:3; 10:29, 31; 13:2, 6, 11; 14:24; 15:9, 18, 24, 28; 17:21-23.
Dans la dix-huitième année du règne de Jéroboam, Roboam mourut, mais la guerre entre les deux nations se poursuivit durant les trois ans du règne d’Abijam (Abijah), fils de Roboam, qui succéda à son père (I Rois 15:1, 2, 6; II Chron. 12:15). En une certaine occasion, Abijah rassembla quatre cent mille hommes pour combattre l’armée de Jéroboam qui en comptait le double. Malgré la supériorité numérique de son armée et son habile stratégie, Jéroboam fut complètement défait. Il perdit cinq cent mille hommes, ainsi que de nombreuses villes d’Éphraïm, et fut grandement humilié. Juda remporta la victoire parce que Abijah et ses hommes mirent leur confiance en Jéhovah et crièrent vers lui pour recevoir son secours. — II Chron. 13:3-20.
Pour ajouter à l’affliction de Jéroboam, Abijah, son fils, fut frappé d’une maladie mortelle. Le roi demanda à sa femme de se déguiser et l’envoya avec un présent chez le vieux prophète Ahijah, alors aveugle, pour savoir si l’enfant se rétablirait. La réponse fut négative. De plus, il lui fut prédit que tout héritier mâle de Jéroboam serait retranché et à l’exception de ce fils, en qui Jéhovah avait trouvé quelque chose de bon, aucun des descendants de Jéroboam n’aurait un enterrement décent, mais au contraire, leurs cadavres seraient mangés par les chiens ou par les oiseaux. — I Rois 14:1-18.
Peu de temps après, en 976, Jéhovah mit un terme au règne de vingt-deux ans de Jéroboam en lui ‘portant un coup, de sorte qu’il mourut’. (II Chron. 13:20; I Rois 14:20.) Nadab, son fils, lui succéda sur le trône pour deux années, avant d’être tué par Baascha, qui retrancha aussi tout ce qui respirait de la maison de Jéroboam. Ainsi prit soudainement fin la dynastie qu’il avait fondée, “selon la parole de Jéhovah”, “à cause des péchés de Jéroboam”. — I Rois 15:25-30.
2. Roi d’Israël; fils et successeur de Joas, et arrière-petit-fils de Jéhu. Quatorzième monarque du royaume septentrional, Jéroboam II régna pendant quarante et un ans, de 844 environ à 802 avant notre ère (II Rois 14:16, 23). À l’instar de bon nombre de ses prédécesseurs, il fit ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah en perpétuant le culte du veau institué par Jéroboam Ier. — II Rois 14:24.
Il est question d’un enregistrement généalogique spécial, effectué selon toute vraisemblance au cours du règne de Jéroboam II (I Chron. 5:17). Toutefois, la réalisation la plus remarquable de son règne fut le recouvrement de la partie du territoire qui avait été perdue. En accomplissement de la prophétie de Jonas, Jéroboam “rétablit la limite d’Israël depuis l’entrée de Hamath jusqu’à la mer de l’Arabah [la mer Morte]”. C’est aussi lui qui restitua “Damas et Hamath à Juda en Israël”. (II Rois 14:25-28.) Cela peut vouloir dire que Jéroboam en fit des royaumes tributaires, comme ils l’avaient été par rapport à Juda sous les règnes de David et de Salomon. — Voir II Samuel 8:5-10; I Rois 4:21; II Chroniques 8:4.
Ces succès entraînèrent très probablement une vague de prospérité matérielle pour le royaume du Nord. Mais dans le même temps, le déclin spirituel de la nation se poursuivit. Les prophètes Osée et Amos blâmèrent sévèrement le rebelle Jéroboam et ses partisans pour leur apostasie manifeste, ainsi que pour leur conduite immorale: fraude, vol, fornication, meurtre, oppression, idolâtrie et autres pratiques qui déshonoraient Dieu. — Osée 1:2, 4; 4:1, 2, 12-17; 5:1-7; 6:10; Amos 2:6-8; 3:9, 12-15; 4:1.
L’avertissement que Jéhovah adressa à Jéroboam par la bouche de son prophète Amos était particulièrement explicite: “Je me dresserai avec l’épée contre la maison de Jéroboam.” Et encore: “Jéroboam mourra par l’épée.” (Amos 7:9-11). À sa mort, son fils Zacharie monta sur le trône (II Rois 14:29). Cependant, il y eut un intervalle de onze ans entre la mort de Jéroboam et le règne de six mois de Zacharie, le dernier de la dynastie fondée par Jéhu. Peut-être parce que Zacharie était très jeune ou pour une autre raison, sa royauté ne fut pleinement établie ou affermie que onze années après la mort de son père.
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JérohamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉROHAM
{Article non traduit.}
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JérubbaalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉRUBBAAL
Voir GÉDÉON.
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JérubbéschethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉRUBBESCHETH
Voir GÉDÉON.
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JéruelAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉRUEL
{Article non traduit.}
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JérusalemAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JÉRUSALEM
(“possession [ou fondement] d’une double paix”).
Capitale de l’ancien Israël à partir de 1070 avant notre ère environ. Après que la nation se fut scindée en deux royaumes (en 997), cette ville continua de servir de capitale au royaume méridional de Juda. Dans leur ensemble, les Écritures parlent de Jérusalem plus de huit cents fois.
SON NOM
Le plus ancien récit relatif à cette ville l’appelle “Salem”. (Gen. 14:18.) D’aucuns, il est vrai, tentent de rattacher le nom “Jérusalem” à celui de Shalem, l’un des dieux adorés par les peuples sémites occidentaux, mais l’apôtre Paul, lui, montre que le deuxième élément de ce nom signifie en réalité “paix”. (Héb. 7:2.) En hébreu, l’orthographe de cet élément rappelle le duel, d’où son sens de “double paix”. Quelques textes akkadiens (assyro-babyloniens) nomment la cité Urusalim (ou Ur-sa-li-im-mu). Certains biblistes se fondent sur ces textes pour avancer la définition suivante: “Ville de la paix.” Cependant, la forme hébraïque du nom, qui devrait logiquement primer, semble signifier “possession [ou fondement] d’une double paix”.
Toutefois, les Écritures emploient encore bien d’autres formules et titres pour désigner la ville. Ainsi, un psalmiste rappelle son premier nom biblique, Salem (Ps. 76:2); on la nomme également “la ville de Jéhovah” (És. 60:14), “la cité du grand Roi” (Ps. 48:2; voir Matthieu 5:35), “Ville de justice” et “Cité fidèle” (És. 1:26), “Sion” (És. 33:20) et “la ville sainte”. (Néh. 11:1; És. 48:2; 52:1; Mat. 4:5; aujourd’hui encore, les Arabes l’appellent communément “El-Quds”, nom qui signifie “la sainte”.)
SON EMPLACEMENT
Jérusalem ne devait pas son importance et sa grandeur
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