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Josué (Livre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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tentative contre Aï est couronnée de succès (8:1-29).
A. Josué met des hommes en embuscade contre la ville (8:2-21).
B. Les habitants sont voués à la destruction, leurs animaux domestiques sont pris comme butin, la ville est réduite en un tell désolé et son roi est pendu à un poteau jusqu’au soir (8:22-29).
VII. Josué bâtit un autel au mont Ébal et il lit les bénédictions et les malédictions aux Israélites, une moitié de la congrégation se tenant vis-à-vis du mont Guérizim et l’autre vis-à-vis du mont Ébal (8:30-35).
VIII. Alors que les autres peuples de Canaan se préparent à la guerre contre Israël, les Gabaonites obtiennent habilement de Josué qu’il conclue une alliance de paix avec eux (9:1-15, 24).
A. L’alliance est respectée, bien que les Gabaonites aient déformé les faits pour sauver leur vie; ils sont constitués esclaves (9:16-27).
B. Cinq rois s’allient contre les Gabaonites, parce qu’ils ont fait la paix avec Israël (10:1-5).
1. Partie de Guilgal, l’armée d’Israël marche toute la nuit pour aller défendre les Gabaonites, en réponse à leur appel à l’aide (10:6-9).
2. L’ennemi est battu, car Jéhovah combat pour Israël (10:10-27).
C. Josué exploite sa victoire en prenant, l’une après l’autre, les villes de Makkédah, Libnah, Lachis, Églon, Hébron et Debir, puis il s’empare de la région montagneuse, du Négueb et de la Séphélah, au sud du pays (10:28-43).
IX. Une coalition de rois cananéens du nord, conduite par Jabin, roi de Hazor, rassemble des forces militaires aux eaux de Mérom pour combattre contre Israël (11:1-5).
A. Jéhovah donne la victoire à Israël; ainsi que Dieu le lui a commandé, Josué coupe les jarrets des chevaux et brûle les chariots de l’ennemi (11:6-9).
B. Hazor est prise et brûlée (11:10-15).
X. La majeure partie de la conquête est terminée; liste des trente et un rois vaincus (11:16 à 12:24).
XI. Le pays, y compris les régions non encore soumises, est réparti en héritage aux Israélites (13:1-7).
A. Les Gadites, les Rubénites et la demi-tribu de Manassé se voient confirmer la possession de territoires à l’est du Jourdain, que Moïse leur avait donnés en héritage antérieurement; les Lévites ne reçoivent pas d’héritage (13:8-33).
B. Josué donne Hébron au Judéen Caleb; c’est un héritage spécial que Jéhovah lui avait promis par l’entremise de Moïse (14:6-15).
C. Les héritages à l’ouest du Jourdain sont attribués par le sort (14:1-5).
1. Héritage de Juda (15:1-63).
2. Territoire attribué à Éphraïm et à Manassé (16:1 à 17:18).
a. Héritage des Éphraïmites, comprenant des villes-enclaves dans Manassé (16:5-10).
b. Les Manassites, dont les filles de Zélophéhad, reçoivent un héritage; dix parts du territoire à l’ouest du Jourdain et des villes-enclaves dans Issacar et dans Aser (17:1-13).
c. Les tribus d’Éphraïm et de Manassé trouvent leur héritage trop petit; Josué leur dit de couper des forêts et de chasser les Cananéens (17:14-18).
D. Le tabernacle est installé à Siloh, et la répartition du pays continue en ce lieu (18:1-10).
1. Les tribus de Benjamin, de Siméon, de Zabulon, d’Issacar, d’Aser, de Nephtali et de Dan reçoivent un héritage par tirage au sort; Josué reçoit Timnah-Sérah comme héritage spécial (18:11 à 19:51).
2. Six villes de refuge sont réservées pour les meurtriers involontaires (20:1-9).
3. Attribution de quarante-huit villes aux Lévites, dont treize pour les prêtres (21:1-42).
E. Avec la répartition du territoire se réalisent les promesses que Jéhovah avait faites à Israël (21:43-45).
XII. Les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé retournent à leur héritage, à l’est du Jourdain, après avoir été exhortés et bénis par Josué (22:1-9).
A. Ils bâtissent un autel, ce qui conduit les tribus de l’ouest du Jourdain à préparer une action militaire contre eux pour les punir de leur infidélité (22:10-12).
B. La question de l’autel est réglée dans la paix quand les tribus de l’est du Jourdain révèlent que l’autel a été bâti pour servir de Mémorial de fidélité à Jéhovah (22:13-34).
XIII. Josué rassemble les anciens, les chefs, les juges et les préposés, et il les exhorte à exécuter la parole de Jéhovah (23:1-16).
XIV. Josué convoque tout Israël à Sichem, rappelle les manières d’agir de Dieu et encourage le peuple à servir Jéhovah; les Israélites renouvellent l’alliance par laquelle ils s’engagent à faire la volonté de Dieu (24:1-28).
XV. Mort de Josué, ensevelissement des ossements de Joseph à Sichem et mort d’Éléazar, le grand prêtre (24:29-33).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 40-44.
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JotbahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOTBAH
{Article non traduit.}
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JotbathahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOTBATHAH
{Article non traduit.}
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JothamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOTHAM
(“que Jéhovah complète”).
1. Le plus jeune fils du juge Gédéon (Jérubbaal), qui résidait à Ophrah (Juges 8:35; 9:5). Après la mort de Gédéon, Abimélech, le fils qu’il avait eu d’une esclave, assassina tous ses demi-frères, à l’exception de Jotham qui s’était caché. Plus tard, quand les propriétaires terriens de Sichem firent d’Abimélech leur roi, Jotham se posta au sommet du mont Guérizim et prononça sur eux et sur Abimélech une malédiction prophétique au moyen d’une illustration où il est question d’arbres. Après quoi il prit la fuite et alla s’établir à Béer. — Juges 9:6-21, 57.
2. Fils du roi judéen Ozias (Azariah) par Jéruscha(h), fille de Zadoc (II Rois 15:32, 33; I Chron. 3:12; II Chron. 27:1; Mat. 1:9). S’étant mis en colère contre les prêtres qui le blâmaient parce qu’il était entré illégalement dans le temple et qu’il voulait offrir de l’encens, Ozias fut frappé de la lèpre. Après cela, Jotham commença à s’acquitter des fonctions royales à la place de son père. Mais il semble que son règne de seize ans (777-v. 762 av. n. è.) ne débuta réellement qu’après la mort d’Ozias. Jotham avait alors vingt-cinq ans. — II Rois 15:5, 7, 32; II Chron. 26:18-21, 23; 27:8.
Au temps de Jotham, un certain nombre de Gadites furent enregistrés dans les généalogies. Ésaïe, Osée et Michée servaient en tant que prophètes (I Chron. 5:11, 17; És. 1:1; Osée 1:1; Michée 1:1). Si ses sujets pratiquaient le faux culte sur les hauts lieux, Jotham, quant à lui, fit ce qui est droit aux yeux de Jéhovah. — II Rois 15:35; II Chron. 27:2, 6.
Durant son règne, Jotham fut un grand bâtisseur. Il érigea la porte supérieure du temple, fit nombre de constructions à la muraille d’Ophel, édifia des villes dans la région montagneuse de Juda et consolida des places fortes et des tours dans les régions boisées. — II Chron. 27:3-7.
Mais le règne de Jotham ne fut pas marqué par la paix. Jotham combattit les Ammonites et finit par les vaincre. En conséquence, ils lui payèrent pendant trois ans un tribut annuel de cent talents d’argent, de dix mille cors (62 000 boisseaux ou 2 200 000 litres) de blé et autant d’orge (II Chron. 27:5). Durant le règne de Jotham, le pays de Juda commença à subir la pression militaire de Rezin, roi de Syrie, et de Pécah, roi d’Israël. — II Rois 15:37.
À sa mort, Jotham fut enseveli dans la ville de David, et Achaz, son fils, qui était âgé d’environ quatre ans au moment où son père devint roi, monta sur le trône de Juda. — II Chron. 27:7 à 28:1.
Puisque Jotham n’a régné que seize ans, quand il est question en II Rois 15:30 de la “vingtième année de Jotham”, il faut certainement comprendre par là la vingtième année après le début de son règne, c’est-à-dire la quatrième année d’Achaz. Le rédacteur du livre des Rois a sans doute préféré ne pas parler du successeur de Jotham à ce point de son récit parce qu’il avait encore d’autres détails à donner sur le règne de Jotham.
[Illustration, page 855]
Sceau portant l’inscription: “(appartenant) à Jotham.”
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JoueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOUE
Lorsque la Bible parle de coups portés sur la joue, elle n’évoque pas tant une brutalité visant à faire souffrir qu’un châtiment, une humiliation ou un affront. Ainsi Micaïah, prophète de Jéhovah, fut frappé sur la joue pour avoir annoncé le malheur qui s’abattrait sur Achab, roi d’Israël, à cause de sa méchanceté (I Rois 22:24; II Chron. 18:23). Au cours de l’épreuve que Satan lui fit subir, Job connut l’opprobre quand il fut frappé aux joues par ceux qui lui manquaient de respect et qui se moquaient de lui. — Job 16:10.
Les prophètes Ésaïe et Michée avaient annoncé que le Messie serait frappé sur la joue et qu’on lui arracherait le poil des joues, ce qui laissait entrevoir les outrages dont ses ennemis l’accableraient (És. 50:6; Michée 5:1). Effectivement, Jésus Christ fut traité de la sorte par les Juifs lors de son procès devant le Sanhédrin, puis par les soldats romains juste avant d’être mis à mort sur le poteau de supplice (Mat. 26:67, 68; Jean 18:22, 23; 19:3). Toutefois, il ne rendit pas la pareille. Loin de perdre son sang-froid, il ne s’irrita pas et ne répondit jamais par des paroles acerbes.
Jésus avait donné le conseil suivant à ses disciples: “Vous avez entendu qu’il a été dit: ‘Œil pour œil et dent pour dent.’ Or moi je vous dis: Ne vous opposez pas à celui qui est méchant; mais à celui qui te gifle sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre.” (Mat. 5:38, 39). Par ces mots, Jésus ne prônait pas la passivité; il ne déniait pas à ses disciples le droit de se défendre pour s’épargner des blessures. En revanche, il montrait que le chrétien n’a pas à rendre coup pour coup, à user de représailles ou à se venger. Il enseignait plutôt à ses auditeurs le principe qui consiste à ne pas riposter ni rendre la pareille afin d’éviter les altercations. En effet, celui qui donne une gifle à quelqu’un n’a pas pour but de le blesser, mais de l’insulter ou de le provoquer pour l’amener à se battre. Jésus ne voulait pas dire que, si l’on frappait un chrétien à la mâchoire, celui-ci devrait se relever et tendre l’autre côté de son visage pour l’exposer au même traitement. Cependant, si une personne essayait d’inciter un chrétien à en venir aux mains ou à s’engager dans une dispute verbale, soit en lui donnant littéralement un soufflet, soit en le blessant par des propos outrageants, selon Jésus il aurait tort de répliquer. Du reste, cela s’accorde avec les déclarations des apôtres qui mirent ce principe en valeur par la suite. — Rom. 12:17-21; I Pierre 3:9.
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JougAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOUG
Barre que l’on portait sur les épaules et aux extrémités de laquelle on suspendait des charges (voir Ésaïe 9:4). Ce pouvait être aussi une pièce de bois que l’on plaçait sur la nuque de deux bêtes de trait (généralement des vaches) afin de leur faire tirer un instrument aratoire ou un chariot (Nomb. 19:2; Deut. 21:3; I Sam. 6:7). Il était généralement maintenu en bonne place par deux sangles qui entouraient chacune l’encolure d’un animal. Certains jougs n’étaient pas équipés de telles sangles mais de barres verticales qui descendaient de part et d’autre de l’encolure de chaque bête et auxquelles étaient fixées des lanières que l’on attachait sous le cou des animaux. D’autres jougs étaient placés sur le front des bêtes, à la base des cornes. Dans l’ancienne Égypte, les jougs portés par les humains servaient à transporter de l’eau et d’autres charges. Ils mesuraient environ un mètre et avaient à chaque bout des courroies permettant d’attacher les fardeaux.
TERMES UTILISÉS DANS LA LANGUE ORIGINALE
Les termes grecs (zugos, zéugos) rendus par “joug” sont tirés du mot zéugnumi qui signifie ‘mettre au joug, associer, joindre, attacher ou unir’. Comme on attelait
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