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Jour des PropitiationsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Jérusalem en l’an 70 de notre ère a, par la force des choses, mis un terme aux activités de la véritable prêtrise lévitique. D’ailleurs, il n’y a aujourd’hui aucun moyen permettant de déterminer qui serait en droit d’exercer cette fonction sacerdotale. L’Encyclopédie américaine (éd. de 1956, t. XVII, p. 294) dit au sujet des Lévites: “Après la destruction du temple dans la dispersion, ils disparurent de l’Histoire, étant mélangés à la foule des captifs qui furent disséminés dans le monde romain.”
ACCOMPLISSEMENT ANTITYPIQUE
Quand il était convenablement observé chaque année, le Jour des Propitiations était, au même titre que d’autres éléments de la loi de Moïse, une image de quelque chose de beaucoup plus grand. Une étude attentive de cette célébration, éclairée par les commentaires de l’apôtre Paul inspiré par Dieu, révèle que Jésus Christ et son œuvre de rédemption en faveur de l’humanité ont été préfigurés par le grand prêtre d’Israël et par les animaux utilisés pour cette cérémonie. Dans sa lettre aux Hébreux, Paul montre que Jésus Christ est le véritable grand prêtre antitypique (Héb. 5:4-10). Il explique également que l’entrée du grand prêtre dans le Très-Saint une fois par an, avec le sang des animaux sacrifiés, préfigurait l’entrée de Jésus Christ dans le ciel même avec son propre sang, et ce pour faire propitiation en faveur des humains qui exerçaient la foi dans son sacrifice. Étant sans péché, Christ n’avait certainement pas besoin d’offrir un sacrifice pour ses péchés personnels ainsi que devait le faire le grand prêtre d’Israël. — Héb. 9:11, 12, 24-28.
Pour les prêtres et le reste de la tribu de Lévi, Aaron sacrifiait le taureau et faisait l’aspersion du sang de l’animal dans le Très-Saint (Lév. 16:11, 14). De même, Christ présenta la valeur de son sang humain à Dieu dans le ciel, où elle pouvait être appliquée en faveur de ceux qui allaient régner avec lui en tant que rois et prêtres (Rév. 14:1-4; 20:6). Le bouc pour Jéhovah était également offert en sacrifice et on faisait l’aspersion de son sang devant l’Arche, dans le Très-Saint, mais cette fois en faveur des tribus d’Israël qui n’avaient pas part à la prêtrise (Lév. 16:15). Pareillement, le sacrifice unique de Jésus Christ procure aussi des bienfaits aux humains qui ne font pas partie de l’Israël spirituel, les prêtres. Il fallait évidemment deux boucs, car un seul ne pouvait pas être offert en sacrifice et emporter ensuite les péchés d’Israël, comme le faisait le bouc pour Azazel. Toutefois, il est question des deux boucs comme d’une seule et unique offrande pour le péché (Lév. 16:5), et les deux animaux étaient traités de la même façon jusqu’à ce qu’on tire les sorts sur eux. Cela tend à prouver qu’ensemble ils pouvaient constituer un seul et unique symbole. Jésus Christ n’a pas seulement été offert en sacrifice; il a également porté les péchés de ceux pour qui il est mort en sacrifice.
L’apôtre Paul montre que, puisque le sang des taureaux et des boucs était incapable d’ôter les péchés, Dieu a préparé un corps à Jésus (qui se montra disposé à le sacrifier en se présentant pour être baptisé), et, conformément à la volonté divine, les disciples du Christ ont été “sanctifiés grâce à l’offrande du corps de Jésus Christ une fois pour toutes”. (Héb. 10:1-10.) De même que les restes du taureau et du bouc offerts le Jour des Propitiations étaient finalement brûlés en dehors du camp d’Israël, de même, fait remarquer l’apôtre, le Christ a souffert (quand on l’a mis au poteau) hors de la porte de Jérusalem. — Héb. 13:11, 12.
Il est donc évident que si la propitiation prévue par la loi juive ne signifiait pas l’enlèvement complet et permanent du péché, même pas pour Israël, les différents aspects de cette célébration annuelle étaient autant d’images typiques. Ils annonçaient la grande propitiation pour les péchés qu’allait faire Jésus Christ, ‘le grand prêtre que les chrétiens confessent’. — Héb. 3:1.
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Jour du JugementAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOUR DU JUGEMENT
“Jour” ou période déterminée au cours de laquelle des groupes d’individus, des nations ou l’humanité en général sont appelés à rendre des comptes à Dieu. Ce peut être le “jour” où des individus, qui ont déjà été jugés et condamnés à mort, sont effectivement exécutés, ou bien le jugement peut offrir à quelques-uns la possibilité d’être épargnés et même d’obtenir la vie éternelle. Jésus Christ et ses apôtres ont annoncé un “Jour du Jugement [kriséôs en grec]” qui ne concernait pas seulement les vivants, mais également les morts. — Mat. 10:15; 11:21-24; 12:41, 42; II Tim. 4:1, 2.
DES PÉRIODES DE JUGEMENT PASSÉES
À différentes époques, dans le passé, Jéhovah a demandé des comptes à des peuples ou à des nations et il a exécuté son jugement sur eux en les vouant à la destruction. Mais ce n’était pas pour lui l’occasion de démontrer de façon arbitraire sa force brutale ou irrésistible. Dans quelques cas, le mot hébreu généralement traduit par “jugement [mishpâth]” est rendu par “justice” ou “droit”. (Esdras 7:10.) La Bible souligne que Jéhovah “aime la justice et le droit”, qualités qui se retrouvent dans l’exécution de ses jugements. — Ps. 33:5.
Parfois, ces jugements et leur exécution furent la conséquence de la méchanceté continuelle de certains individus. On en a un exemple avec Sodome et Gomorrhe. Jéhovah inspecta ces villes et constata que le péché de leurs habitants était très lourd. Il décida donc de détruire les deux villes (Gen. 18:20, 21; 19:14). Plus tard, Jude écrivit que ces villes avaient subi “le châtiment judiciaire [grec dikên; “la peine”, Da; “la justice”, Yg; “la justice vengeresse”, ED] du feu éternel”. (Jude 7.) Ces villes ont donc connu un “jour” de jugement.
Jéhovah intenta un procès contre l’antique Babylone, son ennemie séculaire et celle de son peuple. Parce qu’elle avait été inutilement cruelle envers les Juifs, qu’elle ne s’était pas montrée disposée à les libérer après soixante-dix années de captivité et qu’elle avait attribué à Marduk sa victoire sur le peuple de Dieu, pour ces diverses raisons Babylone méritait d’être jugée et châtiée (Jér. 51:36; És. 14:3-6, 17; Dan. 5:1-4). La sentence fut exécutée en 539 avant notre ère, quand elle fut prise par les Mèdes et les Perses. Étant donné qu’il s’agissait d’un jugement de Jéhovah, on pouvait parler de ce temps-là comme du “jour de Jéhovah”. — És. 13:1, 6, 9.
Pareillement, Jérémie prophétisa que Dieu allait “se mettre en jugement” avec divers peuples, dont Édom (Jér. 25:17-31). Cette nation, qui avait montré sa haine pour Jéhovah et pour son peuple, fut donc jugée et détruite au “jour de Jéhovah”. — Obad. 1, 15, 16.
Quand Juda et Jérusalem devinrent infidèles et s’attirèrent ainsi la défaveur de Dieu, celui-ci promit ‘d’exécuter au milieu d’elles des décisions judiciaires’. (Ézéch. 5:8.) En 607 avant notre ère, quand vint le “jour de la fureur de Jéhovah”, il exécuta son jugement de destruction (Ézéch. 7:19). Toutefois, on annonça un autre “jour” ou temps de jugement pour Jérusalem. Ainsi, Joël prophétisa qu’une effusion de l’esprit de Dieu aurait lieu avant que vienne “le jour de Jéhovah, grand et redoutable”. (Joël 2:28-31.) À la Pentecôte, l’apôtre Pierre, divinement inspiré, expliqua à ses auditeurs qu’ils assistaient à un accomplissement de cette prophétie (Actes 2:16-20). Le “jour de Jéhovah”, synonyme de dévastation, arriva en 70 de notre ère quand les armées romaines exécutèrent le jugement que Dieu avait prononcé sur les Juifs. Comme Jésus l’avait annoncé, ce furent là des “jours de rétribution selon la justice”. — Luc 21:22.
DES JUGEMENTS À VENIR
Outre les prophéties contenues dans les Écritures hébraïques, la Bible mentionne clairement un certain nombre de jours durant lesquels Dieu exécutera ses jugements. Par exemple, la Révélation annonce le temps où “Babylone la Grande” sera complètement détruite par le feu. Elle subira ce châtiment judiciaire à cause de la fornication qu’elle a commise avec les nations et parce qu’elle s’est enivrée du sang des témoins de Jésus (Rév. 17:1-6; 18:8, 20; 19:1, 2). Parlant de l’exécution d’un autre jugement, Pierre rappelle ce qui s’est passé aux jours de Noé et annonce un “jour de jugement et de destruction des hommes impies”. (II Pierre 3:7.) La Révélation précise qu’une telle destruction sera opérée par “La Parole de Dieu” qui frappera les nations avec une longue épée (Rév. 19:11-16; voir Jude 14, 15). Cependant, un jugement a été prononcé sur le Diable dès le premier siècle, et les démons dont il est le chef savaient alors que, comme Satan, ils seraient eux-mêmes lancés dans l’abîme (I Tim. 3:6; Luc 8:31; Rév. 20:1-3). Il s’ensuit donc que le jugement qui les attend ne sera que l’exécution d’un jugement qui a déjà été prononcé contre eux. — Jude 6; II Pierre 2:4; I Cor. 6:3.
UN “JUGEMENT”, MAIS PAS FORCÉMENT UNE CONDAMNATION
Quand les Écritures grecques chrétiennes parlent d’un “jugement”, dans la plupart des cas il s’agit incontestablement d’un jugement adverse, d’une condamnation. Le “jugement” dont il est question en Jean 5:24, 29 est opposé à la “vie”, à la “vie éternelle”; il s’agit donc bien évidemment d’un jugement de condamnation qui signifie la perte complète de la vie, la mort (II Pierre 2:9; 3:7; Jean 3:18, 19). Toutefois, tous les jugements adverses ne signifient pas inévitablement la destruction de ceux qui en sont l’objet, à preuve les paroles de Paul en I Corinthiens 11:27-32 à propos de la célébration du Repas du Seigneur. Celui qui ne discernait pas correctement ce qu’il faisait risquait de manger ou de boire ‘un jugement contre lui-même’. L’apôtre ajoute: “Quand nous sommes jugés, nous sommes disciplinés par Jéhovah, pour que nous ne nous trouvions pas condamnés avec le monde.” Quelqu’un pouvait donc être l’objet d’un jugement défavorable, mais ne pas être détruit à jamais s’il se repentait.
Qu’il soit possible d’être jugé sans pour autant être condamné, c’est aussi ce qui ressort de II Corinthiens 5:10. Parlant de ceux qui sont manifestés devant le tribunal, Paul écrit: “Chacun [reçoit] le prix (...), selon ce qu’il a pratiqué, soit bien, soit mal.” Il est clair également que le jugement dont il est question en Révélation 20:13 est favorable pour beaucoup. Parmi les morts ainsi jugés, ceux sur qui l’on prononce un jugement défavorable sont ‘lancés dans le lac de feu’, alors que les autres survivent à ce jugement parce que leur nom s’est “trouvé écrit dans le livre de vie”. — Rév. 20:15.
UN JOUR DE JUGEMENT OÙ CHACUN RENDRA DES COMPTES
Les Hébreux de l’ère préchrétienne savaient très bien que Dieu les tiendrait pour responsables de leurs actions personnelles (Eccl. 11:9; 12:14). Quant aux Écritures grecques chrétiennes, elles expliquent qu’il y aura une période ou un “jour” bien défini durant lequel les humains, tant les vivants que les morts, seront jugés individuellement. — II Tim. 4:1, 2.
Les juges
Dans les Écritures hébraïques, Jéhovah est présenté comme “le Juge de toute la terre”. (Gen. 18:25.) De même, les Écritures grecques chrétiennes l’appellent “le Juge de tous”. (Héb. 12:23.) Cependant, il a délégué à son Fils le pouvoir de juger à sa place (Jean 5:22). La Bible dit au sujet de Jésus qu’il a été “établi” ou “établi par le décret” de Dieu, pour juger, ou encore qu’il “est destiné” à être juge (Actes 10:42; 17:31; II Tim. 4:1). Le fait que Jésus a reçu de Dieu le pouvoir d’exercer cette fonction fait disparaître toute contradiction apparente entre le texte qui dit que “tous (...) nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu” et celui qui explique qu’“il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ”. — Rom. 14:10; II Cor. 5:10.
Jésus déclara aussi à ses apôtres que lorsqu’il s’assiéra sur son trône, à la “recréation”, ils seront, eux aussi, “assis sur douze trônes” pour juger (Mat. 19:28; Luc 22:28-30). De son côté, Paul montra que les chrétiens “appelés à être saints” jugeront le monde (I Cor. 1:2; 6:2). L’apôtre Jean, quant à lui, reçut une vision qui le transporta à l’époque où certains recevraient “le pouvoir de juger”. (Rév. 20:4.) D’après les versets cités plus haut, il faut entendre par là les apôtres et les autres saints. Cette conclusion est appuyée par le reste du texte biblique qui parle de ceux qui régneront avec Christ pendant mille ans. Ils seront donc des rois et des juges aux côtés de Jésus.
Nous pouvons être sûrs que les jugements qui seront prononcés lors du Jour du Jugement seront parfaitement équitables, car les “jugements [de Jéhovah] sont vrais et justes”. (Rév. 19:1, 2.) Les jugements de ceux à qui il donne pouvoir de juger sont également justes et vrais (Jean 5:30; 8:16; Rév. 1:1; 2:23). La justice ne sera pas corrompue, ni les faits dissimulés.
La résurrection est nécessaire
La façon dont Jésus utilisa l’expression “Jour du Jugement” suppose qu’il y aura une résurrection des morts. En effet, laissant entendre aux apôtres qu’il pouvait arriver que les habitants d’une ville les rejettent, eux et leur message, il ajouta: “Ce sera plus supportable, au Jour du Jugement, pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville.” (Mat. 10:15). Il parlait donc du futur et sous-entendait que les habitants de Sodome et de Gomorrhe seraient ramenés à la vie par une résurrection (voir Matthieu 11:21-24; Luc 10:13-15). Jésus est encore plus explicite quand il dit que “des hommes de Ninive ressusciteront, lors du jugement”, et que “la reine du sud sera relevée, lors du jugement”. (Mat. 12:41, 42; Luc 11:31, 32.) Lorsque les Écritures disent que Jésus jugera ‘les vivants et les morts’, on comprendra le sens de cette expression si l’on considère que le Jour du Jugement sous-entend une résurrection. — Actes 10:42; II Tim. 4:1.
Enfin, en Révélation 20:12, 13 on trouve une dernière indication que bon nombre de ceux qui seront jugés lors du Jour du Jugement seront des ressuscités. Il y est en effet question d’individus “debout devant le trône”. Le récit parle des morts et dit que la mort et l’Hadès ont rendu les morts qui étaient en eux, après quoi ceux-ci sont jugés.
L’époque du Jour du Jugement
En Jean 12:48, Christ associe le jugement des humains au “dernier jour”. Révélation 11:17, 18 parle d’un jugement des morts après que Dieu a pris sa grande puissance et a commencé à régner d’une manière spéciale. On trouve des indices supplémentaires dans la succession d’événements rapportée en Révélation chapitres 19 et 20. Il y est notamment question d’une guerre au cours de laquelle le “Roi des rois” tue “les rois de la terre et leurs armées”. (Un peu plus tôt, dans la Révélation [16:14], cette guerre est appelée la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”.) Ensuite, Satan est lié pour mille ans au cours desquels des rois et juges servent aux côtés du Christ. Il est également question d’une résurrection et du jugement des morts. Tout cela indique donc quand vient le Jour du Jugement. D’autre part, du point de vue des Écritures, il n’est pas impossible de considérer une période de mille ans comme un “jour”, cette assimilation étant d’ailleurs faite dans la Bible. — II Pierre 3:8; Ps. 90:4.
La base du jugement
Décrivant ce qui se passera au temps du jugement, Révélation 20:12 dit que les ressuscités seront alors “jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions”. Ils ne seront pas jugés d’après les actions qu’ils ont faites avant leur mort, car la règle suivante est énoncée en Romains 6:7: “Celui qui est mort se trouve quitte de son péché.”
Toutefois, Jésus expliqua que pour ceux qui auront refusé de considérer ses œuvres de puissance et de se repentir ou qui n’auront pas accepté le message venant de Dieu, pour ceux-là donc il sera difficile de passer le Jour du Jugement. — Mat. 10:14, 15; 11:21-24.
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Jour du SeigneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOUR DU SEIGNEUR
Étant donné le sens du mot “jour” dans la Bible, l’expression “jour du Seigneur” peut désigner une période de temps beaucoup plus longue que vingt-quatre heures (Gen. 2:4; Jean 8:56; II Pierre 3:8). D’ailleurs, le contexte de Révélation 1:10 montre à l’évidence que le “jour du Seigneur” dont il est question dans ce verset n’est pas un jour de vingt-quatre heures. Puisque c’est “par inspiration” que Jean s’est trouvé “au jour du Seigneur”, il ne peut s’agir d’un quelconque jour de la semaine. L’apôtre n’aurait pas eu besoin d’être inspiré pour se trouver à un jour particulier de la semaine. Par conséquent, le “jour du Seigneur” doit être une période de temps future durant laquelle surviendront les événements que Jean a eu le privilège de voir en vision: la guerre dans le ciel et l’expulsion de Satan, la destruction de Babylone la Grande, des rois de la terre et de leurs armées, Satan lié et lancé dans l’abîme, la résurrection des morts et le règne de mille ans du Christ.
Le contexte indique que Jésus Christ est le Seigneur de ce “jour”. En effet, immédiatement après s’être trouvé “au jour du Seigneur”, Jean entendit non pas la voix du Dieu Tout-Puissant, mais celle du Fils de Dieu après sa résurrection (Rév. 1:10-18). D’autre part, le ‘jour du Seigneur’ mentionné en I Corinthiens 1:8; 5:5 et II Corinthiens 1:14 est celui de Jésus Christ.
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JozabadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOZABAD
{Article non traduit.}
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JozacarAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOZACAR
{Article non traduit.}
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JubalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUBAL
{Article non traduit.}
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JubiléAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JUBILÉ
(héb. yôbhêl, “sonnerie de cor”; “corne de bélier”).
À partir de leur entrée en Terre promise, les Israélites devaient semer, cultiver le sol et récolter pendant six ans. Mais la septième année, elle, serait une année sabbatique durant laquelle la terre resterait en jachère. Au cours de cette année-là, ils ne pourraient ni ensemencer ni tailler. Il ne leur faudrait même pas moissonner ce qui pousserait des grains tombés lors de la moisson précédente, ni vendanger leurs vignes non taillées. Dès lors, les céréales et les fruits qui auraient poussé d’eux-mêmes seraient laissés à la disposition du propriétaire, de ses esclaves, de ses ouvriers à gages, des résidents étrangers et des pauvres. En outre, les animaux domestiques et les bêtes sauvages auraient également la possibilité d’en manger (Lév. 25:2-7; Ex. 23:10, 11). La première année après sept de ces septénaires (7 × 7 = 49), soit la cinquantième, serait un Jubilé. Ce Jubilé ressemblait sous certains rapports à l’année sabbatique. La terre devait aussi rester en repos complet, et les mêmes prescriptions s’appliquaient aux produits du sol (Lév. 25:8-12). Il fallait donc que la récolte de la quarante-huitième année de chaque cycle de cinquante ans soit assez abondante pour répondre aux besoins, non seulement de l’année en cours, mais encore des deux années suivantes et de quelques mois, jusqu’à la moisson de la cinquante et unième année, celle qui suivait le Jubilé. Grâce à une bénédiction spéciale de Jéhovah, la production de la sixième année suffisait amplement à la consommation des Israélites durant l’année sabbatique (Lév. 25:20-22). De même, Dieu pourvut à une récolte assez importante en la quarante-huitième année pour combler les besoins de la nation pendant l’année sabbatique et le Jubilé, du moins tant que les Juifs voulurent bien respecter cette loi.
En un sens, le Jubilé était tout entier une année de fête, une année de liberté. En l’observant, les Israélites pouvaient démontrer leur foi en leur Dieu, Jéhovah, lui rendre grâce et se réjouir de ce qu’il leur dispensait.
Le dix du septième mois (Tischri), c’est-à-dire le Jour des Propitiations, on sonnait du cor (ou du shôphâr, instrument consistant en une corne d’animal recourbée) pour proclamer la liberté dans tout le pays. C’était là le
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