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    • d’“un seul ensemble de mots” (Gen. 11:1), d’un seul vocabulaire, mais ils n’avaient plus un seul et unique système syntaxique pour combiner les mots les uns avec les autres. Le professeur S. Driver dit à ce propos: “Les langues diffèrent non seulement sous le rapport de la grammaire et des racines, mais aussi (...) par la manière dont les idées sont agencées pour former des phrases. Les différentes races ne pensent pas de la même façon; c’est pourquoi, dans les diverses langues, les phrases affectent des formes différentes.” (Dictionary of the Bible de Hastings, t. IV, p. 791). Chaque langue exige un schéma mental particulier, ce qui explique pourquoi une personne qui apprend une langue étrangère a du mal à ‘penser dans cette langue’. (Voir I Corinthiens 14:10, 11.) C’est aussi la raison pour laquelle une traduction littérale de ce qui a été dit ou écrit dans une langue étrangère nous semble parfois illogique et suscite souvent cette réaction: “Mais cela ne veut rien dire!” Il semble donc que lorsque Jéhovah Dieu a confondu la langue des bâtisseurs de Babel, il a d’abord effacé de leur esprit tout souvenir de leur ancienne langue commune. Ensuite, il a non seulement introduit dans leurs pensées un nouveau vocabulaire, mais il a également modifié leurs schémas mentaux, ce qui a abouti à la formation de nouveaux systèmes syntaxiques. — Voir Ésaïe 33:19; Ézéchiel 3:4-6.

      Par exemple, certaines langues, comme le chinois, sont monosyllabiques (elles sont constituées de mots ne comportant qu’une syllabe). En revanche, le vocabulaire de nombreuses autres langues comprend beaucoup de vocables formés par juxtaposition de plusieurs mots. C’est le cas en allemand; par exemple, Hausfriedensbruch signifie littéralement “rupture de la paix du foyer” ou “violation de domicile”, ce qui est plus compréhensible pour un esprit français. Dans certaines langues, l’ordre ou la disposition des mots est très important, alors que dans d’autres il importe peu. Il est des langues qui comptent de nombreuses formes verbales, tandis que d’autres, comme le chinois, n’en ont pas du tout. On pourrait encore citer d’innombrables différences entre les langues, ce qui explique pourquoi celui qui apprend une langue étrangère doit modifier ses schémas mentaux souvent au prix de très grands efforts.

      Il semble que les langues originelles résultant de l’intervention divine à Babel ont produit avec le temps des dialectes apparentés. Ceux-ci se sont ensuite développés pour devenir des langues distinctes dont le rapport avec les autres dialectes qui leur étaient apparentés ou avec la langue “mère” est fréquemment devenu quasi imperceptible. Même les descendants de Sem qui, semble-​t-​il, ne se mêlèrent pas à la foule rassemblée à Babel en vinrent à parler non seulement l’hébreu, mais aussi l’araméen, l’akkadien et l’arabe. Au cours de l’Histoire, divers facteurs ont favorisé l’évolution des langues. Citons la séparation des peuples à cause des distances ou des barrières géographiques, les guerres et les conquêtes, l’interruption des communications et l’immigration de gens parlant une autre langue. À cause de ces différents facteurs, les principales langues anciennes se sont subdivisées, d’autres se sont mélangées entre elles et quelques-unes ont complètement disparu, remplacées par celles des envahisseurs.

      Les recherches effectuées sur l’origine des langues confirment ce que nous venons de dire. G. Trager, professeur d’anthropologie et de linguistique, déclara: “Nos connaissances historiques sur les langues actuelles ne remontent qu’à quelques milliers d’années.” (Encyclopædia Britannica, éd. de 1959, t. XIII, pp. 698, 699). Un article du Science Illustrated de juillet 1948 disait: “Les langues plus anciennes que nous connaissons aujourd’hui étaient beaucoup plus difficiles que les langues modernes qui en sont issues (...). Il ne semble pas que l’homme ait commencé à parler un langage très simple qui serait devenu peu à peu plus complexe, mais plutôt qu’il ait reçu quelque part dans un passé lointain non déterminé une langue extrêmement complexe qui s’est progressivement simplifiée pour arriver aux formes modernes.” Le linguiste Mason affirme également que “l’idée selon laquelle les ‘sauvages’ s’expriment par une succession de grognements et sont incapables d’énoncer de nombreux concepts ‘civilisés’ est tout à fait erronée” et que “quantité d’idiomes des peuples illettrés sont beaucoup plus complexes que les langues européennes modernes”. (Science News Letter du 3 septembre 1955.) Les faits infirment donc toute explication ‘évolutionniste’ de l’origine de la parole ou des langues anciennes.

      Concernant l’endroit à partir duquel les langues anciennes ont commencé à se répandre, Sir Henry Rawlinson, spécialiste des langues orientales, fit cette remarque: “Si nous devions nous laisser guider par la simple intersection des sentiers linguistiques, et indépendamment de toute référence aux Écritures, nous serions encore obligés de choisir les plaines de Schinéar comme centre à partir duquel les différents sentiers ont rayonné.”

      Au nombre des principales “familles” de langues classées par les philologues modernes, citons les langues indo-européennes, sémitiques, chamitiques, négro-africaines, sino-tibétaines, japonaises et coréennes, ouralo-altaïques, dravidiennes et malayo-polynésiennes. Il y a cependant bon nombre de langues qui aujourd’hui encore défient toute classification, et à l’intérieur de chaque grande famille on distingue de nombreuses subdivisions ou familles plus petites. Ainsi, dans le groupe indo-européen on compte les familles germanique (teutonne), romane (ou latino-romane), balto-slavique, indo-iranienne, grecque, celte, albanienne et arménienne. La plupart de ces sous-familles comptent à leur tour plusieurs langues. Par exemple, au nombre des langues romanes figurent l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le roumain.

      DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE

      Le jour de la Pentecôte de l’an 33, l’esprit saint fut répandu sur les quelque 120 disciples chrétiens réunis à Jérusalem qui se mirent alors à parler dans de nombreuses langues qu’ils n’avaient jamais apprises. Ils purent ainsi dire les “choses magnifiques de Dieu” dans les langues maternelles des Juifs et des prosélytes venus de très loin à Jérusalem pour y célébrer la fête. Cette réalisation de la prophétie de Joël donnait la preuve que Jéhovah se servait désormais de la nouvelle congrégation chrétienne et non plus de la congrégation juive. Pour recevoir le don gratuit de l’esprit saint, les Juifs et les prosélytes devaient se repentir et se faire baptiser au nom de Jésus. — Actes 1:13-15; 2:1-47.

      À Babel, Jéhovah avait démontré son pouvoir miraculeux d’inculquer dans l’esprit des hommes des vocabulaires et des syntaxes différents. À la Pentecôte il fit de même, mais à une grande différence près: Les chrétiens qui se virent accorder de façon soudaine le pouvoir de parler de nouvelles langues n’oublièrent pas l’hébreu, leur langue originelle. De plus, l’esprit de Dieu réalisait là un dessein tout à fait différent. Il ne s’agissait plus de confondre les langues et de disperser des humains, mais au contraire d’éclairer et de rassembler des gens sincères dans l’union chrétienne.

      Le don des langues aida beaucoup les chrétiens du premier siècle à prêcher aux gens qui parlaient d’autres langues. C’était en fait un signe pour les non-croyants. Cependant, écrivant à la congrégation de Corinthe, Paul demande aux chrétiens de ne pas tous parler en langues quand ils se réunissent, car les étrangers et les non-croyants qui entreraient dans leur lieu de réunion et qui ne les comprendraient pas en concluraient qu’ils sont fous. Il ajoute que lorsque des chrétiens parlent dans une langue, “que cela se borne à deux ou trois tout au plus, et à tour de rôle”. Toutefois, s’il n’y a personne qui puisse traduire, alors celui qui parle dans une langue doit rester silencieux dans la congrégation; il se parlera à lui-​même et parlera à Dieu (I Cor. 14:22-33). En effet, en l’absence d’un traducteur, ses paroles prononcées dans une langue étrangère n’édifieraient pas les autres. Personne ne l’écouterait parler puisque ses propos n’auraient aucun sens pour ceux qui ne les comprendraient pas. — I Cor. 14:2, 4.

      Si celui qui parlait dans une langue était incapable de traduire ses paroles, alors il ne comprenait pas lui-​même ce qu’il disait, pas plus que les autres personnes non familiarisées avec cette langue. Aussi Paul encourageait-​il les chrétiens ayant le don des langues à prier afin d’être capables de traduire et ainsi de pouvoir édifier tous les auditeurs. De ce qui précède nous comprenons aisément pourquoi Paul, inspiré par Dieu, rangea les langues au nombre des dons de moindre importance et affirma que, dans une congrégation, il préférerait dire cinq paroles avec son intelligence que dix mille paroles dans une langue. — I Cor. 14:11, 13-19.

      À partir de la Pentecôte, les gens qui constituaient le peuple admis dans une alliance avec Dieu parlaient de nombreuses langues, mais ils renversèrent la barrière qu’elles représentaient. En effet, leur esprit était imprégné d’une langue commune, celle de la vérité (Éph. 4:25). La prophétie de Sophonie 3:9 s’accomplissait donc puisque Jéhovah donnait ‘aux peuples — c’était un changement — une langue pure, pour qu’ils invoquent tous le nom de Jéhovah, pour le servir épaule contre épaule’. (Voir Ésaïe 66:18; Zacharie 8:23; Révélation 7:4, 9, 10.) Pour qu’il en soit ainsi, ils devaient “parler tous en parfait accord” et être “étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée”. — I Cor. 1:10.

      La “pureté” de la langue parlée par les membres de la congrégation chrétienne était aussi due au fait qu’ils avaient rejeté les paroles exprimant l’amertume mauvaise, la colère, le courroux, ainsi que les cris, les propos outrageants, la tromperie, les paroles obscènes et la corruption (Éph. 4:29, 31; I Pierre 3:10). Les chrétiens devaient utiliser leur langage de la manière la plus noble qui soit en louant leur Créateur et en édifiant leurs semblables par des paroles saines et véridiques, notamment en leur parlant de la bonne nouvelle relative au Royaume de Dieu. — Mat. 24:14; Tite 2:7, 8; Héb. 13:15; voir Psaumes 51:15; 109:30.

      La Bible commença à être rédigée dans la langue hébraïque, mais plus tard certaines parties furent écrites en araméen. Puis, au premier siècle de notre ère, le reste des Saintes Écritures fut rédigé en langue koïné ou grec commun (bien que Matthieu aurait d’abord rédigé son Évangile en hébreu). Entre-temps les Écritures hébraïques avaient été traduites en grec. Cette traduction dite “Version des Septante” n’avait pas été inspirée par Dieu, mais les rédacteurs chrétiens de la Bible la citèrent maintes fois. Puis les Écritures grecques chrétiennes, et par la suite toute la Bible, furent traduites en d’autres langues, à commencer par le latin, le syriaque, l’éthiopien, l’arabe et le perse. Aujourd’hui, la Bible est disponible dans son intégralité ou en partie en plus de 1 600 langues. Cela a facilité la prédication de la bonne nouvelle et contribué à renverser la barrière que constituent les divisions linguistiques, afin d’unir des gens de toutes nations dans le culte pur de leur Créateur.

  • Langues, parler en
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    • LANGUES, PARLER EN

      {Article non traduit.}

  • Laodicée, Laodicéens
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    • LAODICÉE, LAODICÉENS

      (peut-être “jugement du peuple”).

      Ville située dans l’ouest de l’Asie Mineure. Les ruines de l’ancienne Laodicée se trouvent près de Denizli, à plus de 145 kilomètres à l’est d’Éphèse. Connue dans l’Antiquité sous les noms de Diospolis et de Rhoas, elle fut sans doute rebâtie au troisième siècle avant notre ère par Antiochus II, souverain de la dynastie des Séleucides, qui lui donna le nom de sa femme Laodice. Laodicée se trouvait dans la vallée fertile du Lycus (affluent du Méandre [Menderes]), à la jonction de grandes routes commerciales. Par celles-ci, elle était en communication avec des cités comme Éphèse, Pergame et Philadelphie.

      Centre bancaire et industriel, Laodicée était très prospère. Fait révélateur de la grande richesse de cette cité, quand, durant le règne de Néron, un tremblement de terre causa des dégâts considérables à la ville, les habitants purent la reconstruire sans l’aide de Rome (Annales de Tacite, liv. XIV, chap. 27). Laodicée était réputée pour sa laine noire et lustrée ainsi que pour les vêtements qui étaient confectionnés avec celle-ci. Il est probable que le collyre connu sous le nom de “poudre phrygienne” était fabriqué dans cette ville, siège d’une école de médecine renommée. On comprend donc pourquoi Esculape, dieu de la médecine, était au nombre des principales divinités adorées à Laodicée.

      Laodicée était désavantagée par rapport à Hiérapolis et à Colosses, situées elles aussi dans la vallée du Lycus. Alors que Hiérapolis possédait des sources d’eau chaude réputées pour leurs propriétés curatives et que Colosses était alimentée en eau froide très rafraîchissante, Laodicée, elle, ne disposait d’aucune réserve d’eau permanente. L’eau venait de très loin, de sorte qu’elle était probablement tiède quand elle arrivait dans la ville. Elle était d’abord amenée par un aqueduc et ensuite, plus près de la ville, à travers des blocs de pierre cubiques forés en leur milieu et cimentés ensemble.

      Au premier siècle de notre ère, il y avait une congrégation à Laodicée. Elle se réunissait probablement dans la maison d’une chrétienne nommée Nympha. Les efforts que fit Épaphras contribuèrent certainement à l’établissement de cette congrégation (Col.

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