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PhrygieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Éphèse” sur la côte de la mer Égée (Actes 19:1). Il semble qu’il n’emprunta pas la route principale vers Éphèse, qui descend par la vallée du Lycus et les villes phrygiennes de Laodicée, de Colosses et de Hiérapolis (Col. 2:1; 4:13), mais une route plus directe quelque peu vers le nord.
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PhygèleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PHYGÈLE
{Article non traduit.}
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PiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PI
{Article non traduit.}
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PibésethAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIBÉSETH
(“maison de la déesse Bastet ou Bast”).
Ville mentionnée en même temps que On (Héliopolis) en Ézéchiel 30:17 dans une prophétie dirigée contre l’Égypte. Dans la Septante, Pibéseth est identifiée à Bubastis, une ancienne ville du delta. Ses restes sont le tell Basta, à environ 72 kilomètres au nord-est du Caire, près de la ville moderne de Zagazig. Le nom de l’ancienne cité, tel qu’il apparaît sur les inscriptions égyptiennes, montre une similitude évidente avec la Pibéseth hébraïque.
Pibéseth ou Bubastis était le siège du culte de la déesse Bastet ou Bast, une déesse féline souvent représentée avec une tête de chat. La présence d’un cimetière pour chats près de la ville témoigne de l’importance de son culte à cet endroit. Une fête annuelle en l’honneur de Bastet attirait des milliers d’adeptes de toutes les parties du pays.
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PiedAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIED
Dans les temps anciens, comme encore aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde, les gens se déplaçaient essentiellement à pied. Certains, parmi le petit peuple, marchaient pieds nus, mais il était courant de porter des sandales, lesquelles n’étaient guère plus qu’une simple semelle (voir SANDALE). Quand on entrait dans une maison, on retirait ses sandales. Une marque d’hospitalité élémentaire, voire pratiquement obligatoire, consistait à laver les pieds d’un invité, service qu’effectuait soit l’hôte lui-même, soit un serviteur. Tout au moins fournissait-on de l’eau à cet effet. — Gen. 18:4; 24:32; I Sam. 25:41; Luc 7:37, 38, 44.
CHRIST LAVE LES PIEDS DE SES DISCIPLES
Pour apprendre à ses disciples à pratiquer l’humilité et à se servir les uns les autres, Jésus Christ, leur maître, leur lava les pieds (Jean 13:5-14; voir I Timothée 5:9, 10). En cette circonstance, Jésus déclara: “Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se faire laver les pieds, mais il est entièrement pur.” Il entendait certainement par là que même si quelqu’un s’était baigné, il suffisait qu’il marche un peu pour avoir les pieds poussiéreux, ce qui l’obligeait à se les laver fréquemment. Durant le ministère terrestre de Jésus, les prêtres et les Lévites qui étaient de garde au temple, après s’être baignés de bonne heure le matin, n’avaient pas besoin de se laver de nouveau ce jour-là, à l’exception des mains et des pieds (voir aussi Exode 30:19-21). En ajoutant, après avoir lavé les pieds de ses disciples: “Vous, vous êtes purs, mais pas tous [en parlant de Judas]”, Jésus donnait de toute évidence à son geste une signification spirituelle (Jean 13:10, 11). Éphésiens 5:25, 26 montre que Jésus purifia la congrégation chrétienne “par le bain d’eau grâce à la parole” de vérité. Logiquement donc, les fidèles disciples de Jésus devaient eux aussi se préoccuper humblement des besoins physiques de leurs frères, mais plus encore de leurs besoins spirituels. Ainsi, ils s’aideraient mutuellement à se garder des tentations et des pièges quotidiens qui pourraient contaminer le chrétien tant qu’il marcherait dans ce monde. — Héb. 10:22; Gal. 6:1; Héb. 12:13.
USAGE FIGURÉ
La Bible emploie souvent le mot “pied”, au singulier ou au pluriel, pour parler soit des inclinations d’une personne, soit de la voie bonne ou mauvaise dans laquelle elle s’engage (Ps. 119:59, 101; Prov. 1:16; 4:26; 5:5; 19:2; Rom. 3:15). Le pied figure également dans les images suivantes: un ‘lieu de repos pour la plante du pied’, c’est-à-dire un lieu de résidence ou un endroit à soi (Gen. 8:9; Deut. 28:65); “la largeur d’un pied” représentait la plus petite parcelle de terre qu’on pouvait posséder (Actes 7:5; Deut. 2:5; voir Josué 1:3); ‘lever le pied’ signifiait s’engager dans une certaine voie (Gen. 41:44); ‘faire que son pied soit rare dans la maison de son semblable’ voulait dire ne pas abuser de son hospitalité (Prov. 25:17); ‘circuler nu-pieds’ était un signe d’humiliation et de deuil des captifs étaient souvent emmenés nu-pieds) (És. 20:2); ‘déposer [quelque chose] aux pieds [de quelqu’un]’ signifiait faire un don ou une offrande (Actes 5:1, 2); on ‘tombait aux pieds de quelqu’un’ pour lui rendre hommage (Marc 5:22); ‘mettre sous ses pieds’, c’était soumettre (I Cor. 15:27; Héb. 2:8) et ‘fouler aux pieds ou écraser sous ses pieds’, vaincre (Mal. 4:3; Rom. 16:20); ‘mettre ses pieds sur la nuque d’un ennemi’ symbolisait l’assujettissement de celui-ci (Josué 10:24); ‘laver ses pieds dans le sang’ voulait dire exécuter ses ennemis (Ps. 68:22, 23) et ‘se couvrir les pieds’, satisfaire un besoin naturel (littéralement ‘garder les pieds couverts’) (Juges 3:24; I Sam. 24:3). L’expression ‘tremper son pied dans l’huile’ fut employée prophétiquement pour annoncer que la tribu d’Aser recevrait une portion grasse, c’est-à-dire abondante, parmi ses frères en Israël (Deut. 33:24). Ruth découvrit les pieds de Boaz et s’y coucha pour l’inviter à engager la procédure judiciaire relative au mariage selon la loi du lévirat. — Ruth 3:4, 7, 8.
Les “jolis” pieds
Jéhovah appelle “jolis” les pieds de ceux qui proclament la bonne nouvelle du Royaume, montrant ainsi qu’il les apprécie particulièrement (És. 52:7; Rom. 10:15). Le chrétien doit avoir les pieds chaussés de “l’équipement de la bonne nouvelle de paix” s’il veut transmettre celle-ci convenablement (Éph. 6:15). Jésus dit à ses disciples que si les habitants d’une maison ou d’une ville refusaient de les recevoir ou de les écouter, ils devaient secouer la poussière de leurs pieds pour montrer que la maison ou la ville réfractaire à leur message prenait la responsabilité des conséquences qu’elle subirait inévitablement de la part d’une source plus élevée, céleste. — Mat. 10:14.
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PiègeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIÈGE
Moyen ou dispositif destiné à prendre un animal. En général, un piège comporte un lacet ou un ressort dont le déclenchement permet de saisir, d’emprisonner ou de tuer l’animal. La plupart des pièges sont cachés, camouflés ou déguisés de façon à tromper la victime, qui est souvent attirée par un appât. Plusieurs mots hébreux sont rendus par “piège”, ‘lacet’ et ‘filet’. (Ps. 141:9, 10.) Bien que la Bible ne décrive pas en détail les différents types de pièges et de lacets utilisés dans l’Antiquité, des passages comme Job 18:8-10; Psaumes 10:9; 140:5 et Jérémie 18:22 donnent néanmoins une idée générale de l’usage qui était fait de certains d’entre eux. Pour des renseignements concernant leur fabrication et leur emploi, voir OISELEUR; CHASSE ET PÊCHE.
AU SENS FIGURÉ
Étant donné que le piège et le lacet servent à capturer, à blesser ou à tuer un animal, ils peuvent représenter ce qui cause la captivité, le malheur, la ruine ou la mort. Ainsi, lorsque Moïse annonça qu’une terrible plaie de sauterelles allait s’abattre sur l’Égypte, les serviteurs de Pharaon demandèrent: “Jusqu’à quand cet homme sera-t-il comme un piège pour nous?” (Ex. 10:7). Puisque Moïse avait prédit toutes les plaies précédentes, il est devenu comme un piège pour les Égyptiens, c’est-à-dire une source de malheur ou de ruine. À maintes reprises Jéhovah avertit Israël de ne pas laisser les Cananéens en Terre promise de peur que son peuple tombe dans le piège de l’idolâtrie (Ex. 23:32, 33; 34:12; Deut. 7:16, 25; Josué 23:13). Comme ce péché entraînait la perte de la faveur et de la protection divines, et par conséquent l’oppression de la part de l’ennemi, il constituait un piège ou une source insidieuse de malheur. L’idolâtrie était également trompeuse, car elle prétendait offrir des bienfaits et des plaisirs (Juges 2:2, 3, 11-16; 8:27). Ainsi, avec ruse le roi Saül proposa à David de prendre sa fille Mical comme femme “pour qu’elle serve de piège pour lui”. (I Sam. 18:21.) Saül espérait secrètement que David perdrait la vie dans l’exploit risqué qui lui permettrait d’obtenir cent prépuces de Philistins afin de les donner au roi à la place d’une “somme d’argent (...) en échange de la femme”. — I Sam. 18:25.
Une autre caractéristique des pièges qui transparaît dans le langage figuré est la rapidité avec laquelle ils fonctionnent, ce qui surprend la victime. Par exemple, la chute de Babylone aux mains des Mèdes et des Perses arriva d’une manière si soudaine et si inattendue que l’on pouvait la comparer à un piège que Jéhovah lui avait tendu. — Jér. 50:24; voir Luc 21:34, 35.
Avant de prononcer un vœu ou de promettre d’agir, une personne fera montre de sagesse en examinant ses intentions avec sérieux, de manière à éviter de se trouver enfermée dans une situation de laquelle il lui serait peut-être difficile, voire impossible de sortir (Prov. 6:1-3; 20:25). À force de fréquenter quelqu’un qui est sujet à la colère, on risque de lui ressembler. C’est alors qu’on tombe dans un piège, car la colère engendre des querelles, le péché et des complications funestes (Prov. 22:24, 25; voir I Corinthiens 15:33). En revanche, s’il craint Dieu et s’efforce de garder ses voies, le sage évitera de se laisser séduire par le mal (par exemple une aventure avec une prostituée), ce qui pourrait devenir un piège mortel. — Prov. 13:14; 14:27; voir Proverbes 5:3-8; 7:21-23.
Au Ier siècle de notre ère, certains chrétiens se sont laissé appâter par les richesses et sont tombés dans un piège qui les a conduits à la ruine spirituelle (I Tim. 6:9, 10). D’autres encore sont tombés dans le “piège du Diable”. Manifestement, ces chrétiens se sont égarés en s’écartant de la vérité de sorte que l’adversaire s’est emparé d’eux. L’apôtre Paul a exhorté Timothée à instruire de telles personnes avec douceur, afin qu’elles reviennent à la raison et se repentent, ce qui les dégagerait du piège du Diable. — II Tim. 2:23-26; voir I Timothée 1:3, 4; Tite 3:9.
Bien que l’homme rusé essaie souvent de prendre au piège l’innocent, Jéhovah sait renverser de telles situations et faire “pleuvoir sur les méchants des pièges, du feu, et du soufre”. (Ps. 11:6.) Il peut les capturer et les priver de toute possibilité d’échapper, après quoi il exécute son jugement sur eux. — Voir I Thessaloniciens 5:1-3.
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Piège, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIÈGE, II
{Article non traduit.}
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Pierre, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PIERRE, I
Dans l’Antiquité, la pierre était utilisée comme matériau de construction. Cela a beaucoup aidé les archéologues à augmenter leur connaissance du passé. Les Égyptiens, les Assyriens et d’autres peuples ont bâti des temples, des palais, des monuments et d’autres édifices en pierre. Bon nombre de ces structures portent des illustrations et des inscriptions relatant des événements, des victoires et des coutumes, ce qui permet de mieux connaître l’histoire de ces peuples ainsi que la vie quotidienne de ceux-ci. Chez les Hébreux, la pierre servait à des usages multiples. On l’employait souvent pour construire des maisons (Lév. 14:40, 41), des murs (Néh. 4:3; Prov. 24:31), des autels (Ex. 20:25), pour fabriquer des meules (Juges 9:53), des jarres à eau (Jean 2:6), des poids (Prov. 16:11) et pour boucher des puits, des cavernes et des tombeaux (Gen. 29:8; Josué 10:18; Jean 11:38). Le métier de tailleur de pierre était très développé (II Sam. 5:11; I Rois 5:18). Les pierres utilisées pour le temple de Salomon à Jérusalem furent d’abord taillées à la carrière puis assemblées telles quelles sur le site du temple. — I Rois 6:7.
AU SENS FIGURÉ
Jésus Christ est appelé la “pierre angulaire de fondement” du temple spirituel de Jéhovah. C’est sur elle que les disciples oints de Christ, “comme des pierres vivantes, [sont] en train d’être bâtis maison spirituelle”. En tant que “bâtisseurs” nationaux, les chefs religieux juifs ont rejeté Jésus comme la “maîtresse pierre de l’angle” et ont trébuché sur elle à cause de leur désobéissance à la parole de Dieu. — Éph. 2:19-22; I Pierre 2:4-8; Mat. 21:42; Marc 12:10; Luc 20:17; Rom. 9:32, 33.
Le Royaume de Dieu est comparé à une pierre qui ‘a été détachée, non par des mains’. Il écrasera et mettra fin à tous les autres royaumes et lui-même subsistera “jusqu’à des temps indéfinis”. — Dan. 2:34, 44, 45.
En Révélation 2:17, Jésus Christ glorifié promet au vainqueur chrétien de lui donner “un caillou blanc [“pierre”, Crampon 1905], et, sur le caillou, un nom nouveau, écrit, que personne ne connaît sauf celui qui le reçoit”. Ici le mot “caillou” traduit le grec psêphos. L’apôtre Paul emploie ce terme à propos de la persécution qu’il infligeait aux chrétiens: “Je donnais ma voix, votant [psêphos; littéralement “caillou de vote”] contre eux.” (Actes 26:10). À l’époque on se servait de cailloux dans les tribunaux pour rendre un jugement ou donner un suffrage d’acquittement ou de culpabilité. Un caillou blanc signifiait l’innocence et l’acquittement, tandis qu’un caillou noir représentait la culpabilité et la condamnation. Puisque Jésus donne un caillou blanc au vainqueur, on peut penser qu’il le juge innocent et pur, qu’il l’agrée en tant que son disciple. — Voir BIJOUX ET PIERRES PRÉCIEUSES; MASSE ROCHEUSE.
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