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    • les ponts et les routes, à l’intention des pèlerins. Puisque le contact d’un cadavre souillait une personne, on prenait des précautions particulières pour protéger les voyageurs. Comme on avait l’habitude d’enterrer dans les champs les individus qui mouraient là, les tombes étaient blanchies un mois avant la Pâque de façon à être bien visibles. Voilà qui nous aide à comprendre les paroles que Jésus adressa aux scribes et aux Pharisiens quand il leur dit qu’ils ressemblaient à des “tombeaux blanchis”. — Mat. 23:27.

      Les habitants de Jérusalem hébergeaient ceux qui venaient pour la Pâque. Dans une maison orientale, on pouvait dormir dans toutes les pièces, et plusieurs personnes pouvaient loger dans la même pièce. Le toit en terrasse pouvait aussi être utilisé. D’autre part, beaucoup pouvaient être logés en dehors des murs de la ville, notamment à Bethphagé et à Béthanie, deux villages situés sur les pentes du mont des Oliviers. — Marc 11:1; 14:3.

      QUESTIONS RELATIVES AUX JOURS DE LA FÊTE

      Nous lisons au sujet de certains Juifs: “Mais eux n’entrèrent pas dans le palais du gouverneur, pour ne pas se souiller et pouvoir manger la Pâque.” (Jean 18:28). Pour ces Juifs, c’était se souiller que d’entrer dans la maison d’un Gentil (Actes 10:28). Or, cela se passait de “grand matin”, donc après qu’ils eurent pris le repas pascal. Il convient de noter qu’à cette époque-​là on disait parfois “la Pâque” en parlant de la période de fête tout entière, c’est-à-dire le jour de la Pâque et la fête des Gâteaux non fermentés qui suivait. À la lumière de ce fait, Alfred Edersheim, exégète de renom, fournit l’explication suivante: Une offrande de paix [sacrifice de communion], volontaire, était faite le jour de la Pâque et une autre, obligatoire, le lendemain, 15 Nisan, le premier jour de la fête des Gâteaux non fermentés. C’est cette seconde offrande que les Juifs craignaient de ne pas pouvoir manger s’ils se souillaient dans la salle d’audience de Pilate.

      “Le premier jour des Gâteaux non fermentés”

      Une question se pose également à la lecture de Matthieu 26:17: “Le premier jour des Gâteaux non fermentés, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent: ‘Où veux-​tu que nous fassions les préparatifs pour que tu manges la Pâque?’” L’expression “le premier jour” pourrait être rendue par “le jour d’avant”. À propos de l’utilisation du mot grec traduit ici par “premier”, une note en bas de page de la Traduction du monde nouveau (édition anglaise à références de 1984) dit: “Ou bien ‘le jour d’avant’. Cette façon de rendre le mot grec πρῶτος (protos) suivi d’un mot au génitif s’accorde quant au sens et à la forme avec une construction identique en Jean 1:15 où il est dit: ‘Il existait avant [protos] moi.’ Selon LS [Liddell et Scott], p. 1535, col. 1, ‘πρῶτος est parfois utilisé là où l’on s’attendrait à trouver προτερος [protéros]’, qui signifie avant ou plus tôt.” À cette époque-​là, le jour de la Pâque était généralement considéré comme le premier jour de la fête des Gâteaux non fermentés. Ainsi, le terme grec original, en harmonie avec la coutume juive, permet de conclure que la question a dû être posée à Jésus la veille de la Pâque.

      “La Préparation”

      En Jean 19:14, décrivant la dernière partie du procès de Jésus devant Pilate, l’apôtre Jean dit: “Or c’était la Préparation de la Pâque; c’était environ la sixième heure [de la journée, soit entre 11 h et midi].” Cela s’est passé bien sûr après le repas pascal, puisqu’il avait été célébré la veille au soir. On trouve des expressions identiques aux versets 31 et 42 19:31, 42. C’est le mot grec paraskéüê qui est traduit ici par “Préparation”. Ce mot semble désigner, non la veille du 14 Nisan, mais la veille du sabbat hebdomadaire qui, en l’occurrence, allait être un “grand sabbat”; en effet, non seulement ce jour allait être sabbat parce que c’était le 15 Nisan, le premier jour de la fête des Gâteaux non fermentés à proprement parler, mais c’était aussi un sabbat hebdomadaire. Ce verset se comprend donc, puisque, comme nous l’avons déjà dit, le mot “Pâque” désignait parfois la fête dans son ensemble. — Jean 19:31; voir PRÉPARATION.

      SIGNIFICATION PROPHÉTIQUE

      Alors qu’il encourageait les chrétiens à mener une vie pure, l’apôtre Paul a attribué à la Pâque une signification prophétique. Il dit: “Car Christ notre Pâque a vraiment été sacrifié.” (I Cor. 5:7). Il compare donc Jésus à l’agneau pascal. Jean le Baptiseur avait désigné Jésus en disant: “Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde!” (Jean 1:29). Jean pensait peut-être à l’agneau pascal, ou au mouton qu’Abraham avait sacrifié à la place de son fils Isaac, ou encore à l’agneau mâle offert chaque matin et chaque soir sur l’autel de Dieu à Jérusalem. — Gen. 22:13; Ex. 29:38-42.

      Jésus a accompli certains aspects de la célébration de la Pâque, dont l’un a trait au sang qui a été mis sur les maisons en Égypte et qui a délivré ainsi les premiers-nés de la mort des mains de l’ange destructeur. Or Paul parle des chrétiens oints comme de la congrégation des premiers-nés (Héb. 12:23), et de Christ comme de celui qui les a libérés par son sang (I Thess. 1:10; Éph. 1:7). Aucun os de l’agneau pascal ne devait être brisé. Il avait été annoncé qu’aucun des os de Jésus ne serait brisé, et cela s’est accompli lors de sa mort (Ps. 34:20; Jean 19:36). Ainsi, la Pâque que les Juifs ont célébrée pendant des siècles était l’un des aspects de la Loi qui faisaient de celle-ci l’ombre des choses à venir et par lesquels elle menait à Christ, “l’Agneau de Dieu”. — Héb. 10:1; Jean 1:29.

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      Voir ILLUSTRATIONS.

  • Paradis
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    • PARADIS

      Le terme grec paradéïsos apparaît trois fois dans les Écritures grecques chrétiennes (Luc 23:43; II Cor. 12:4; Rév. 2:7). Depuis Xénophon (vers 434-​355 av. n. è.), les auteurs grecs ont utilisé ce mot qu’ils pensaient être d’origine perse. Certains lexicographes ont également prétendu que le terme hébreu pardés (qui désigne littéralement un parc) avait la même origine. Mais il ne s’agit là que de conjectures, étant donné que Salomon a utilisé (au XIe siècle av. n. è.) le mot pardés dans ses écrits alors que les textes perses qui subsistent aujourd’hui ne remontent qu’au VIe siècle avant notre ère environ (Eccl. 2:5; Cant. 4:13). On trouve enfin le mot pardés en Néhémie 2:8, où il désigne un parc forestier qui appartenait au roi de Perse Artaxerxès (Longuemain), au Ve siècle avant notre ère.

      Toutefois, les trois termes (hébreu pardés, perse païridaéza et grec paradéïsos) emportent tous l’idée d’un magnifique parc ou d’un grand jardin. Le premier parc de ce type fut celui que le Créateur de l’homme, Jéhovah Dieu, aménagea en Éden (Gen. 2:8, 9, 15). Il est appelé gan, “jardin” en hébreu, mais il s’agissait de toute évidence d’un grand parc. — Voir ÉDEN.

      LA PROMESSE DE JÉSUS AU MALFAITEUR

      D’après le récit de Luc, un malfaiteur exécuté aux côtés de Jésus a pris verbalement sa défense et lui a demandé de se souvenir de lui quand ‘il entrerait dans son royaume’. Jésus lui a répondu: “En vérité je te le dis aujourd’hui: Tu seras avec moi dans le Paradis.” (Luc 23:39-43). La ponctuation utilisée dans cette phrase dépend, bien entendu, de la façon dont le traducteur comprend les paroles de Jésus. En effet, dans le texte original il n’y avait aucune ponctuation; la ponctuation moderne n’a été couramment utilisée que vers le IXe siècle de notre ère. Bien que de nombreuses traductions mettent une virgule (ou deux points) avant le mot “aujourd’hui”, donnant ainsi l’impression que le malfaiteur est allé dans le Paradis le jour même, rien dans le reste des Écritures ne permet de soutenir cette assertion. Jésus lui-​même est mort et est resté dans la tombe jusqu’au troisième jour, puis il a été ressuscité en tant que “prémices” de la résurrection (Actes 10:40; I Cor. 15:20; Col. 1:18). Il est monté au ciel quarante jours plus tard. — Jean 20:17; Actes 1:1-3, 9.

      Il est donc évident qu’en disant “aujourd’hui” Jésus ne voulait pas indiquer le moment où le malfaiteur serait dans le Paradis, mais plutôt attirer l’attention sur l’instant où la promesse avait été faite et où le malfaiteur avait exercé la foi en lui. C’était le jour où Jésus avait été rejeté et condamné par les plus éminents chefs religieux de son peuple et où il avait été condamné à mort par les autorités romaines. Il était donc devenu un objet de mépris et de risée. Le malfaiteur qui se trouvait à côté de lui avait par conséquent fait preuve d’une remarquable disposition de cœur en ne suivant pas la foule, mais en parlant au contraire en faveur de Jésus et en exprimant sa foi dans la future royauté de celui-ci. Reconnaissant que Jésus voulait souligner le moment où la promesse avait été faite et non l’époque de son accomplissement, d’autres versions, telles que celles de Rotherham et de Lamsa ou encore les traductions allemandes de Reinhardt et de Michaelis, rendent ce texte comme la Traduction du monde nouveau citée plus haut.

      Quant à la signification du mot “Paradis” utilisé par Jésus, il est clair que celui-ci ne désigne pas le royaume céleste du Christ. Quelques heures plus tôt, Jésus avait dit à ses disciples qu’ils pourraient entrer dans son royaume céleste parce qu’ils ‘étaient demeurés constamment avec lui dans ses épreuves’, chose que le malfaiteur n’avait jamais faite. S’il mourait sur un poteau, c’était uniquement pour payer ses crimes (Luc 22:28-30; 23:40, 41). De toute évidence, le malfaiteur n’était pas ‘né de nouveau’, d’eau et d’esprit, ce qui, d’après Jésus, était une condition à remplir pour entrer dans le royaume des cieux (Jean 3:3-6). Le malfaiteur ne faisait pas non plus partie des ‘vainqueurs’ dont Jésus Christ glorifié a parlé et qui seraient avec lui sur son trône céleste, ayant part à la première résurrection. — Rév. 3:11, 12, 21; 12:10, 11; 14:1-4; 20:4-6; voir CIEL; VIE.

      UN PARADIS SPIRITUEL

      Beaucoup de livres prophétiques de la Bible mentionnent les promesses divines concernant le rétablissement d’Israël dans son pays désolé après son retour d’exil. Dieu allait faire en sorte que cette terre abandonnée soit cultivée et ensemencée, qu’elle produise abondamment et qu’elle soit remplie d’humains et d’animaux; les villes seraient rebâties et l’on dirait: “Ce pays-​là qui avait été mis en désolation est devenu comme le jardin d’Éden.” (Ézéch. 36:6-11, 29, 30, 33-35; voir Ésaïe 51:3; Jérémie 31:10-12; Ézéchiel 34:25-27). Toutefois, ces prophéties montrent aussi que ces conditions paradisiaques s’appliquaient aux individus eux-​mêmes qui, en raison de leur fidélité à Dieu, pourraient désormais “germer” et fleurir comme des “arbres de justice”, c’est-à-dire jouir d’une merveilleuse prospérité spirituelle, comme “un jardin bien arrosé”, et cela grâce à une pluie de bénédictions venant de Dieu qui leur accorderait sa faveur (És. 58:11; 61:3, 11; Jér. 31:12; 32:41; voir Psaumes 1:3; 72:3, 6-8, 16; 85:10-13; Ésaïe 44:3, 4). Le peuple d’Israël avait été la vigne de Dieu, sa plantation. Mais à cause de sa méchanceté et de son abandon du vrai culte, son domaine spirituel s’est ‘flétri’ figurément parlant avant même que ne survienne la désolation du pays. — Voir Exode 15:17; Ésaïe 5:1-8; Jérémie 2:21.

      Cela nous permet sans aucun doute de comprendre la vision que Paul décrit en II Corinthiens 12:1-7 (vision qu’il avait vraisemblablement reçue lui-​même puisqu’il l’inclut dans la défense de son apostolat). Emporté jusqu’au “troisième ciel” (voir CIEL [le troisième ciel]), l’homme qui a reçu la vision est entré dans le “paradis” et a entendu des paroles inexprimables. Ce paradis vu dans une vision pouvait désigner un état spirituel au sein du peuple de Dieu, comme dans le cas de l’Israël selon la chair, car la congrégation chrétienne était aussi ‘le champ de Dieu en culture’, sa vigne spirituelle dont la racine est Jésus Christ et qui porte du fruit à la gloire de Dieu (I Cor. 3:9; Jean 15:1-8). En tant que telle, elle a remplacé la nation d’Israël dans la faveur divine (voir Matthieu 21:33-43). Toutefois, la vision de Paul étant une ‘révélation’, elle devait logiquement s’appliquer à une époque future (II Cor. 12:1). L’apostasie allait se manifester au sein de la congrégation chrétienne; elle était déjà à l’œuvre aux jours de Paul et devait aboutir à une condition comparable à celle d’un champ dans lequel on aurait semé de la mauvaise herbe par-dessus du blé (Mat. 13:24-30, 36-43; Actes 20:29; II Thess. 2:3, 7; voir Hébreux 6:7, 8). La vision de Paul ne pouvait donc raisonnablement s’appliquer de son temps, mais elle concernait de toute évidence l’époque de la “moisson”, lorsque les véritables chrétiens, rassemblés par les moissonneurs angéliques, se verraient accorder par Dieu d’abondantes bénédictions et la prospérité spirituelle.

      ILS MANGERONT DE “L’ARBRE DE VIE” DANS LE “PARADIS DE DIEU”

      Révélation 2:7 parle de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu et précise que le privilège d’en manger est réservé au “vainqueur”. Puisque les autres promesses

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