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PalmierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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7:36, 37). De même, dans la vision du temple donnée à Ézéchiel, des figures de palmiers ornaient les piliers latéraux des portes ainsi que les murs intérieurs et les portes du temple (Ézéch. 40:16-37; 41:15-26). Parce qu’il est grand, droit et fécond, le palmier est aussi un symbole approprié du “juste” qui est ‘planté dans les cours de Jéhovah’. — Ps. 92:12, 13.
Les rameaux de palmiers qu’agitait la foule quand elle acclamait Jésus comme “le roi d’Israël” (Jean 12:12, 13) étaient manifestement un symbole des louanges qu’elle lui adressait et de la soumission à sa position royale. La “grande foule” de Révélation 7:9, qui est décrite elle aussi avec des palmes dans les mains, reconnaît devoir son salut à Dieu et à l’Agneau. — Rév. 7:10.
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PaltiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALTI
{Article non traduit.}
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PaltielAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALTIEL
{Article non traduit.}
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PaltiteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PALTITE
{Article non traduit.}
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PamphylieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PAMPHYLIE
Province romaine peu étendue sur la côte méridionale de l’Asie Mineure. Paul l’a visitée au cours de son premier voyage missionnaire (Actes 13:13; 15:38). Bien que ses frontières aient pu varier au cours des années, il est généralement admis que la Pamphylie occupait une bande de terre côtière d’environ 120 kilomètres de long sur 50 kilomètres de large. Elle était limitée à l’ouest par la province de Lycie, au nord par la Galatie et à l’est par le royaume d’Antioche (voir ASIE). Le climat, tropical sur la côte, se tempérait au fur et à mesure que l’on gagnait les hauteurs de la chaîne du Taurus.
On pense que les habitants de cette province étaient le fruit d’unions entre les Grecs et les tribus indigènes; certains ont même suggéré que le mot Pamphylie signifie “de toutes races”. Il y avait aussi des Juifs ou des prosélytes dans cette région, car, à la Pentecôte de l’an 33, des habitants de Pamphylie venus à Jérusalem furent stupéfaits d’entendre les disciples de Jésus parler en leur “propre langue”. — Actes 2:6, 10.
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PaonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PAON
(héb. toukkiyim [pluriel]).
Grand oiseau mâle au plumage chatoyant dont la taille est à peu près celle du dindon. Le paon appartient à la famille des faisans. Il est surtout très connu pour les plumes magnifiques de sa queue. Elles sont vertes et dorées, irisées, ocellées de bleu. Le paon peut faire la roue, c’est-à-dire déployer sa queue en un éventail impressionnant qui touche terre de chaque côté. Lorsqu’il l’agite, on entend un bruissement et l’on voit les plumes scintiller de toutes leurs teintes irisées. Son cou et sa gorge sont également d’une belle couleur bleu-vert aux reflets métalliques. En raison de sa beauté majestueuse, cet oiseau était très prisé dans l’Antiquité.
À l’époque de Salomon, la flotte royale de navires de Tarsis faisait une fois tous les trois ans un voyage à l’issue duquel elle rapportait “de l’or et de l’argent, de l’ivoire, et des singes, et des paons”. (I Rois 10:22.) Si certains des bateaux de Salomon se rendaient à Ophir (sans doute par la mer Rouge; I Rois 9:26-28), II Chroniques 9:21 dit que des navires “allaient à Tarsis” (en Espagne probablement) puis que les navires de Tarsis arrivaient, transportant les marchandises mentionnées plus haut, y compris des paons. On ne sait donc pas avec certitude de quelle région les paons étaient importés. Par contre, on croit savoir que ces oiseaux magnifiques sont originaires du sud-est de l’Asie. Ils sont aussi très nombreux en Inde et à Ceylan. D’ailleurs certains pensent que leur nom hébreu (toukkiyim) est dérivé de tokeï, leur nom en tamoul ancien. Naturellement, au cours d’une de ses expéditions commerciales habituelles la flotte de Salomon pouvait se procurer des paons dans quelque comptoir qui était en relation avec l’Inde. La déclaration suivante parue dans l’ouvrage intitulé Le règne animal (angl., 1954, Frederick Drimmer; t. II, p. 988) est également intéressante: “Pendant des siècles, les hommes de science ont supposé qu’il n’y avait pas de paons en Afrique, leur habitat connu étant les Indes orientales et l’Asie du sud-est. Les certitudes des naturalistes ont été ébranlées en 1936 quand on a découvert au Congo belge le paon du Congo.”
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PaphosAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PAPHOS
Ville située sur la côte ouest de l’île de Chypre. Après avoir traversé l’île avec Barnabas et Jean Marc, Paul arriva à Paphos où il rencontra le sorcier Bar-Jésus (Élymas). Comme celui-ci s’opposait à ce qu’ils prêchent au proconsul Sergius Paulus, Paul opéra un miracle et rendit Bar-Jésus temporairement aveugle. Ayant été témoin de cette action, Sergius Paulus se convertit au christianisme. — Actes 13:6-13.
Deux villes cypriotes ont reçu le nom de Paphos: “l’ancienne Paphos” et “la nouvelle Paphos”. La nouvelle Paphos, dont il est question dans le récit des Actes, était la capitale de la province sénatoriale de Chypre au moment où Paul visita l’île au cours de son premier voyage missionnaire. On pense que les ruines découvertes dans l’antique port de Baffo, à environ 1 500 mètres au sud de la ville moderne de Ktima, sont celles de Paphos.
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PapierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PAPIER
Voir PAPYRUS.
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PapyrusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PAPYRUS
Grande plante aquatique de la famille des cypéracées. Le papyrus a une tige ou tronc effilé de section triangulaire qui pousse dans des eaux peu profondes; il peut atteindre une hauteur variant entre 2,50 mètres et 5 mètres. La tige se termine en touffe ou plumeau de fines panicules semblables à de l’herbe. Le mot papyrus désigne aussi le matériau tiré de cette plante et utilisé pour la fabrication de différents objets; il servait notamment de support pour écrire. Enfin, il désigne aussi les manuscrits écrits sur ce matériau.
Le papyrus pousse dans des eaux stagnantes et peu profondes, dans les marais et sur les bords des fleuves à cours lent, comme le Nil de basse Égypte où il abondait autrefois. Mais il a aujourd’hui presque disparu. Bildad demanda à Job: “Le papyrus grandira-t-il sans marais?” — Job 8:11; És. 35:7.
Dans l’Égypte antique, le papyrus était un produit de très grande valeur, et on pense que les Égyptiens l’ont utilisé pour écrire dès l’époque d’Abraham. Avec le temps, la fabrication du papier de papyrus devint l’une des principales industries égyptiennes. De très nombreux objets étaient fabriqués à partir de cette plante. Avec la tige, on faisait des sandales, des boîtes, des voiles, des bateaux, des paniers et des nattes. On mâchait la racine de bois d’où sortait un jus sucré au goût de réglisse. La moelle bouillie servait d’aliment, et lorsqu’on manquait de bois de chauffage on faisait sécher la partie inférieure de la tige qui servait alors de combustible.
Les tiges du papyrus flottent sur l’eau; ainsi, pour empêcher la mort de Moïse, son nouveau-né, sa mère le plaça dans une “arche de papyrus” enduite de bitume et de poix (Ex. 2:3). Avec le papyrus, on fabriquait aussi des embarcations plus grandes qui pouvaient parcourir de longues distances. Il pouvait s’agir de barques faites de fagots de tiges de papyrus liés solidement ensemble. Les extrémités étaient étroites, mais la partie centrale était assez large pour que plusieurs passagers puissent s’y tenir debout. — És. 18:2.
Pour la fabrication du papier de papyrus, les Égyptiens suivaient un procédé relativement simple. Lorsqu’ils ramassaient les tiges, ils choisissaient de préférence la partie qui était immergée, car, étant épaisse et pleine de moelle, elle fournissait une matière première plus blanche et plus large. La tige était dépouillée de son écorce et le cœur médullaire était coupé en tronçons d’une longueur appropriée, entre 40 et 46 centimètres, que l’on découpait ensuite en fines lamelles assez larges mais très minces. Les lamelles étaient alors étalées dans le sens vertical sur une surface plane où on les laissait se chevaucher légèrement. Après les avoir enduites d’une fine couche de colle, elles étaient recouvertes d’un second lit de lamelles posées horizontalement. À l’aide de maillets, on battait ensuite les bandes jusqu’à ce qu’elles adhèrent bien les unes aux autres et qu’elles forment des feuilles bien homogènes. Après avoir séché au soleil, ces feuilles étaient découpées à la dimension voulue, souvent en rectangles d’environ 20 centimètres sur 25. Elles étaient enfin polies avec de la pierre ponce, des coquillages ou de l’ivoire. Ce procédé permettait d’obtenir un matériau propre à l’écriture, relativement durable, souple, presque blanc et disponible en de nombreux formats et degrés de qualité. On écrivait habituellement du côté où les lamelles étaient horizontales, mais parfois on se servait aussi du verso pour terminer un texte. Les raccords des bandes guidaient la main de celui qui écrivait. Pour écrire, on se servait d’un roseau et d’une encre à base de gomme, de suie et d’eau.
Le principal inconvénient du papier de papyrus, c’est qu’il n’était pas très durable. Dans un environnement humide, il se détériorait et, dans des régions arides, il devenait très cassant. Jusqu’au XVIIIe siècle de notre ère, on pensait que tous les anciens manuscrits de la Bible sur papyrus avaient disparu. Cependant, en 1778 on découvrit des papyrus bibliques dans l’antique ville de Fayoum en Égypte. Depuis, on en a retrouvé d’autres en Égypte et aux alentours de la mer Morte, régions qui jouissent d’un climat sec idéal, si nécessaire à la préservation des papyrus. Certains de ces papyrus contenant des textes des Écritures remontent au Ier ou IIe siècle avant notre ère. — Voir MANUSCRITS DE LA BIBLE.
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PâqueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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PÂQUE
(héb. pèsaḥ, action de sauter ou de passer par-dessus; gr. paskha).
La Pâque fut instituée le soir qui précéda l’exode des Juifs hors d’Égypte. La première Pâque fut observée à l’époque de la pleine lune, le quatorzième jour du mois d’Abib (plus tard appelé Nisan) en 1513 avant notre ère. À partir de ce moment-là, elle devait être célébrée tous les ans (Ex. 12:17-20, 24-27). Le mois d’Abib (Nisan) correspond à la fin du mois de mars et au début du mois d’avril selon le calendrier grégorien. La Pâque était suivie de la fête des Gâteaux non fermentés qui durait sept jours, du 15 au 21 Nisan. La Pâque commémorait la délivrance des Israélites d’Égypte et le ‘passage au-dessus’ de leurs premiers-nés quand Jéhovah détruisit les premiers-nés des Égyptiens. La fête correspondait au commencement de la récolte de l’orge. — Ex. 12:14, 24-47; Lév. 23:10.
La Pâque était un Mémorial; aussi les Écritures ordonnaient-elles: “Et il devra arriver, quand vos fils vous diront: ‘Que signifie pour vous ce service?’ que vous devrez dire alors: ‘C’est le sacrifice de la Pâque pour Jéhovah, qui a passé par-dessus les maisons des fils d’Israël en Égypte, lorsqu’il a frappé les Égyptiens, mais qu’il a délivré nos maisons.’” — Ex. 12:26, 27.
Puisque chez les Juifs la journée commençait au coucher du soleil et finissait au coucher du soleil le lendemain, le 14 Nisan commençait après le coucher du soleil. La Pâque était donc observée dans la soirée qui suivait le 13 Nisan. La Bible établit clairement que Jésus est le sacrifice de la Pâque (I Cor. 5:7) et qu’il a célébré le repas pascal le soir qui précéda sa mise à mort. Il est donc mort le 14 Nisan et non le 15, afin que cet aspect temporel du modèle typique ou de l’ombre que proposait la Loi soit accompli avec exactitude. — Héb. 10:1.
LOIS RELATIVES À L’OBSERVANCE DE LA PÂQUE
Chaque maisonnée devait choisir un bélier ou un bouc, âgé d’un an et sans tare. On le gardait dans la maison à partir du 10 du mois d’Abib. Puis le 14, on l’égorgeait et son sang était appliqué avec un bouquet d’hysope sur la partie supérieure et sur les linteaux de la porte de la maison où l’agneau allait être mangé. (Il ne fallait pas en mettre sur le seuil de la porte, car le sang aurait été piétiné.) L’agneau (ou le bouc) était égorgé et écorché; l’intérieur était nettoyé puis remis en place; on le faisait ensuite rôtir à point tout entier, sans en briser les os (II Chron. 35:11; Nomb. 9:12). Si la famille n’était pas assez nombreuse pour manger l’animal entier, elle devait le partager avec une maisonnée voisine pour qu’il soit consommé cette nuit-là. Tout ce qui restait devait être brûlé avant le matin (Ex. 12:10; 34:25). On mangeait la viande avec des gâteaux non fermentés, le “pain d’affliction”, et des légumes verts amers, car la vie des Israélites avait été amère pendant l’esclavage. — Ex. 1:14; 12:1-11, 29, 34; Deut. 16:3.
“Entre les deux soirs”
Les Israélites comptaient les jours du coucher du soleil au coucher de soleil suivant. Le jour de la Pâque commençait donc au coucher du soleil qui marquait la fin du treizième jour d’Abib (Nisan). L’animal devait être égorgé “entre les deux soirs”. (Ex. 12:6.) Les opinions divergent quant au moment exact désigné ici. Pour certains spécialistes, ainsi que pour les Juifs caraïtes et les Samaritains, il s’agit de la période située entre le coucher du soleil et l’obscurité totale. Les Pharisiens et les rabbins le voyaient autrement: ils pensaient que le premier soir correspondait au moment où le soleil commence à décliner et que le deuxième soir était le coucher du soleil proprement dit. Par conséquent, les rabbins soutiennent que l’animal était égorgé non pas au début, mais à la fin du quatorzième jour et que le repas était en réalité consommé le 15 Nisan.
À ce propos, voici ce qu’ont déclaré les biblistes Keil et Delitzsch: “Différents points de vue ont prévalu très tôt chez les Juifs quant au moment exact désigné par
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