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    • nécessiteux de Jérusalem, que Paul écrivit sa lettre aux Romains. — Actes 19:1 à 20:4; Rom. 15:25, 26; II Cor. 2:12, 13; 7:5-7.

      En route pour Jérusalem, Paul fit halte à Troas, y discourut longuement et rendit la vie à Eutyche qui s’était tué accidentellement. Il s’arrêta également à Milet où il rencontra les anciens de la congrégation d’Éphèse; il leur rappela le ministère qu’il avait accompli chez eux et les encouragea à l’imiter. — Actes 20:6-38.

      SON ARRESTATION

      Tandis que Paul poursuivait son voyage, de lieu en lieu des prophètes chrétiens annonçaient que des liens l’attendaient à Jérusalem (Actes 21:4-14; voir 20:22, 23). Leurs prophéties s’accomplirent. Alors que Paul se trouvait au temple pour se purifier selon les rites, les Juifs d’Asie suscitèrent la violence de la foule contre lui, au point que les soldats romains durent venir à son secours (Actes 21:26-33). Comme il montait les marches qui menaient à la caserne, l’apôtre obtint l’autorisation de s’adresser aux Juifs, mais dès qu’il mentionna avoir reçu la mission de prêcher aux Gentils, la violence éclata de nouveau (Actes 21:34 à 22:22). Dans la caserne, on étendit Paul pour le flageller, afin de déterminer les charges qui pesaient contre lui. Toutefois, l’apôtre fit savoir qu’il était citoyen romain et put ainsi éviter ce châtiment. Le lendemain, Paul comparut devant le Sanhédrin. Se rendant probablement compte qu’il ne serait pas jugé équitablement, Paul chercha à créer la division entre les Pharisiens et les Sadducéens en faisant de la résurrection l’objet du litige. Puisqu’il croyait à la résurrection et qu’il était “fils de Pharisiens”, Paul se présenta en tant que Pharisien. Il parvint ainsi à susciter une discussion entre les Pharisiens et les Sadducéens, qui disaient qu’il n’y a pas de résurrection. — Actes 22:2 à 23:10.

      Comme un complot se tramait à Jérusalem contre le prisonnier Paul, il fallut transférer ce dernier à Césarée. Quelques jours plus tard, le grand prêtre Ananias, quelques anciens des Juifs et l’orateur Tertullus se rendirent à Césarée pour accuser Paul devant le gouverneur Félix. Ils prétendirent qu’il suscitait des séditions et qu’il avait tenté de profaner le temple. L’apôtre montra qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui des accusations portées contre lui. Mais Félix le garda en prison pendant deux ans, dans l’espoir qu’il lui donnerait de l’argent pour être libéré. Quand Festus remplaça Félix, les Juifs renouvelèrent leurs accusations. L’affaire fut entendue de nouveau à Césarée et Paul en appela à César pour éviter que son procès ne soit transféré à Jérusalem. Par la suite, après avoir présenté sa défense devant le roi Hérode Agrippa II, Paul et quelques autres prisonniers furent envoyés à Rome — Actes 23:12 à 27:1.

      PREMIER ET SECOND EMPRISONNEMENTS À ROME

      Durant le voyage, Paul et ses compagnons firent naufrage sur l’île de Malte. Ils y passèrent l’hiver puis, poursuivant leur voyage, ils arrivèrent finalement à Rome. Paul fut autorisé à demeurer dans sa propre maison, qu’il avait louée, mais sous la garde d’un soldat. Peu après son arrivée, il s’arrangea pour rencontrer les principaux personnages des Juifs. Toutefois, seulement quelques-uns d’entre eux crurent. Pendant ses deux ans de détention, de 59 à 61, l’apôtre ne cessa de prêcher à tous ceux qui venaient le voir (Actes 27:2 à 28:31). Durant cette période également, il écrivit ses lettres aux Éphésiens (4:1; 6:20), aux Philippiens (1:7, 12-14), aux Colossiens (4:18), à Philémon (v. 9) et probablement aussi aux Hébreux. Il semble que César Néron le déclara non coupable et le libéra. De toute évidence, Paul reprit alors son activité missionnaire, en collaboration avec Timothée et Tite. Ayant laissé Timothée à Éphèse et Tite en Crète, Paul leur transmit par lettres, probablement depuis la Macédoine, des instructions relatives à leur mission (I Tim. 1:3; Tite 1:5). On ignore si l’apôtre étendit son activité jusqu’en Espagne avant d’être incarcéré une dernière fois à Rome (Rom. 15:24). C’est durant cet emprisonnement (vers 65) qu’il écrivit sa seconde lettre à Timothée, dans laquelle il laisse entendre que sa mort est imminente (II Tim. 4:8). Il est probable que Paul souffrit le martyre en 66, sur l’ordre de Néron.

      UN EXEMPLE DIGNE D’ÊTRE IMITÉ

      Compte tenu de la fidélité avec laquelle il suivit l’exemple du Christ, l’apôtre Paul put dire: “Devenez mes imitateurs.” (I Cor. 4:16; 11:1; Phil. 3:17). Il veilla toujours à se laisser guider par l’esprit de Dieu (Actes 13:2-5; 16:9, 10). Il n’était pas un colporteur de la Parole de Dieu, mais c’est avec sincérité qu’il parlait (II Cor. 2:17). Bien qu’il eût de l’instruction, il n’essayait pas d’impressionner les autres par ses paroles (I Cor. 2:1-5) ni ne cherchait à plaire aux hommes (Gal. 1:10). Plutôt que d’insister sur ses droits, il préférait s’adapter aux gens à qui il prêchait, en ayant soin de ne faire trébucher personne. — I Cor. 9:19-26; II Cor. 6:3.

      Durant tout son ministère, Paul se dépensa avec zèle; il parcourut des milliers de kilomètres par mer et sur terre, et il forma de nombreuses congrégations en Europe et en Asie Mineure. Il n’avait donc pas besoin de lettres de recommandation, écrites avec de l’encre, car il pouvait montrer des lettres vivantes, c’est-à-dire tous ceux qui étaient devenus chrétiens grâce à ses efforts (II Cor. 3:1-3). Pourtant, il admettait humblement qu’il n’était qu’un esclave (Phil. 1:1), qu’il avait l’obligation de déclarer la bonne nouvelle (I Cor. 9:16). Il ne s’attribuait aucun mérite pour ce qu’il avait accompli, mais reconnaissait que tout l’honneur revenait à Dieu, Celui qui fait croître (I Cor. 3:5-9) et Celui qui l’avait qualifié pour le ministère (II Cor. 3:5, 6). L’apôtre accordait beaucoup d’importance à son ministère, il le glorifiait et reconnaissait que ce privilège était une expression de la miséricorde de Dieu et de son Fils (Rom. 11:13; II Cor. 4:1; I Tim. 1:12, 13). Il écrivit à Timothée: “C’est pour cela qu’il m’a été fait miséricorde, pour que, par moi, le cas le plus marquant, Christ Jésus montre toute sa longanimité, comme exemple de ceux qui vont fonder leur foi sur lui, en vue de la vie éternelle.” — I Tim. 1:16.

      Parce qu’il avait persécuté les chrétiens dans le passé, Paul ne se considérait pas digne d’être appelé apôtre. Il reconnaissait donc n’avoir ce privilège que par la faveur imméritée de Dieu. Soucieux que celle-ci ne lui ait pas été accordée en vain, Paul travailla plus que tous les autres apôtres, tout en étant conscient que c’était toujours grâce à cette faveur imméritée de Dieu qu’il était capable d’accomplir son ministère (I Cor. 15:9, 10). Il déclara: “J’ai de la force pour tout grâce à celui qui me donne de la puissance.” (Phil. 4:13). Il endura bien des épreuves sans jamais se plaindre. L’“épine dans la chair” qui l’affligeait (II Cor. 12:7) était peut-être une maladie des yeux ou d’une autre nature. — Voir Actes 23:1-5; Galates 4:15; 6:11.

      À cause de son imperfection, Paul subit le combat perpétuel qui se livrait entre son esprit et sa chair pécheresse (Rom. 7:21-24), mais il ne renonça pas. Il déclara: “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-​même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” (I Cor. 9:27). Il ne perdait jamais de vue la récompense glorieuse de la vie éternelle dans les cieux. Il considérait que toutes les souffrances n’étaient rien par rapport à la gloire qu’il recevrait en récompense de sa fidélité (Rom. 8:18; Phil. 3:6-14). C’est pourquoi, apparemment peu de temps avant sa mort, il put écrire: “J’ai combattu le beau combat, j’ai fini la course, j’ai observé la foi. Dès maintenant m’est réservée la couronne de justice.” — II Tim. 4:7, 8.

      Paul fit preuve d’autorité et donna des ordres, comme l’y autorisait sa qualité d’apôtre inspiré de Dieu (I Cor. 14:37; 16:1; Col. 4:10; I Thess. 4:2, 11; voir I Timothée 4:11). Pourtant, il préférait faire appel à l’amour de ses frères, les suppliant “par les compassions de Dieu” et “par la douceur et la bonté du Christ”. (Rom. 12:1; II Cor. 6:11-13; 8:8; 10:1; Philém. 8, 9.) Il était doux avec eux et leur témoignait une tendre affection; il les exhortait et les consolait comme un père (I Thess. 2:7, 8, 11, 12). Bien qu’il eût le droit de recevoir une aide matérielle de la part des frères, il préféra travailler de ses mains afin de ne pas leur imposer de fardeau coûteux (Actes 20:33-35; I Cor. 9:18; I Thess. 2:6, 9). Aussi s’était-​il noué un étroit lien d’affection fraternelle entre Paul et ceux qu’il avait servis. Les anciens de la congrégation d’Éphèse furent peinés jusqu’aux larmes quand ils apprirent qu’ils ne verraient plus son visage (Actes 20:37, 38). Paul se souciait beaucoup de la santé spirituelle de ses frères chrétiens et il désirait faire tout ce qu’il pouvait pour les aider à s’assurer leur appel céleste (Rom. 1:11; 15:15, 16; Col. 2:1, 2). Il faisait constamment mention d’eux dans ses prières (Rom. 1:8, 9; II Cor. 13:7; Éph. 3:14-19; Phil. 1:3-5, 9-11; Col. 1:3, 9-12; I Thess. 1:2, 3; II Thess. 1:3) et il leur demandait de prier pour lui (Rom. 15:30-32; II Cor. 1:11). Il était encouragé par la foi de ses frères chrétiens (Rom. 1:12). D’autre part, Paul défendit fermement ce qui était juste et il n’hésita pas à reprendre même un autre apôtre quand cela fut nécessaire pour le progrès de la bonne nouvelle. — I Cor. 5:1-13; Gal. 2:11-14.

      IL N’ÉTAIT PAS L’UN DES DOUZE

      Bien que Paul fût profondément convaincu de sa qualité d’apôtre, laquelle était confirmée par des preuves, il ne se compta jamais lui-​même parmi les “douze”. Avant la Pentecôte, Pierre, se fondant sur les Écritures, invita la congrégation chrétienne à choisir un apôtre pour remplacer l’infidèle Judas Iscariote. Deux disciples furent proposés, peut-être par un vote des membres masculins de l’assemblée (Pierre s’était adressé aux “hommes, frères” [Actes 1:16]). Ensuite, ils prièrent Jéhovah Dieu (comparer Actes 1:24 avec I Samuel 16:7; Actes 15:7, 8), lui demandant de désigner lequel des deux il avait lui-​même choisi pour remplacer l’apôtre infidèle. Après quoi, ils jetèrent les sorts et “le sort tomba sur Matthias”. — Actes 1:15-26; voir Proverbes 16:33.

      Rien ne permet de douter que Matthias fut bien choisi par Dieu. Même si après sa conversion Paul occupa une place particulièrement en vue, et il travailla plus que tous les autres apôtres (I Cor. 15:9, 10), il servit en tant qu’‘apôtre [ou envoyé] des nations’. — Actes 9:4-6, 15.

  • Pauvre
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    • PAUVRE

      Le problème de la pauvreté n’est pas nouveau. Tout au long des siècles, les nécessiteux ont été généralement plus nombreux que ceux qui avaient une abondance de biens matériels. Lorsqu’il accepta un geste de générosité, Jésus reconnut que la persistance de la pauvreté chez les humains imparfaits était un fait bien réel, car il déclara à ses disciples: “Les pauvres, en effet, vous les avez toujours avec vous, et quand vous voulez, vous pouvez toujours leur faire du bien, mais moi, vous ne m’avez pas toujours.” (Marc 14:7). La Bible présente un point de vue raisonnable sur cette question; elle exprime de la compassion pour les opprimés, tout en condamnant ceux qui, en quelque sorte, ‘mangent leur propre chair’ à cause de leur paresse (Eccl. 4:1, 5; Prov. 6:6-11). Elle souligne la supériorité de la prospérité spirituelle sur la prospérité matérielle (I Tim. 6:17-19). Aussi l’apôtre Paul écrivit-​il: “Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et nous n’en pouvons non plus rien emporter. Si donc nous avons nourriture et vêtement, nous nous contenterons de cela.” (I Tim. 6:7, 8). Cependant, les Écritures ne laissent pas entendre que la pauvreté matérielle est une vertu en soi; elles soulignent au contraire que l’extrême pauvreté risque d’inciter au vol. — Prov. 6:30, 31; 30:8, 9; voir à l’inverse Éphésiens 4:28.

      LES PAUVRES EN ISRAËL

      Ce n’était pas le dessein de Jéhovah que l’un quelconque des Israélites sombre dans la pauvreté. La nation reçut des terres en héritage (Nomb. 34:2-12). À l’exception des Lévites, qui percevaient le dixième du produit du sol en échange de leur service au sanctuaire, chaque famille israélite eut part à cet héritage, ce qui lui permettait de subvenir à ses besoins (Nomb. 18:20, 21). Les droits de propriété étaient solidement établis. Les lois relatives à l’héritage garantissaient que les terres ne deviendraient pas la possession d’une autre famille ou d’une autre tribu (Nomb. 27:7-11; 36:6-9; Deut. 21:15-17; voir HÉRITAGE). Elles ne pouvaient pas être cédées à perpétuité (Lév. 25:23). L’année du jubilé, toutes les terres qui avaient été vendues revenaient à leur propriétaire légitime (Lév. 25:13). Ainsi, même si un homme dilapidait ses biens, sa postérité ne perdait pas l’héritage pour toujours.

      En adhérant fidèlement à la loi de Dieu, les Israélites pouvaient dans une large mesure se préserver de l’indigence (Deut. 15:4, 5). Toutefois, s’ils se montraient désobéissants, ils perdraient la bénédiction de Jéhovah et connaîtraient alors la pauvreté à cause des malheurs

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