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Saints (Les)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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du Christ dans les congrégations chrétiennes sont fréquemment appelés “les saints”. — Actes 9:13; 26:10; Rom. 1:7; 12:13; II Cor. 1:1; 13:13.
En sa qualité de “femme” du Christ, la congrégation tout entière est décrite vêtue d’un fin lin éclatant et pur qui représente “les actes de justice des saints”. (Rév. 19:7, 8.) Tant que les membres de cette congrégation sont sur terre, la “bête sauvage” politique du Diable, vue dans la vision, leur fait la guerre (Rév. 13:3, 7). Cela met à l’épreuve l’endurance des saints, mais ceux-ci remportent la victoire en observant les commandements de Dieu et la foi de Jésus. — Rév. 13:10; 14:12.
Leur espérance
Dans une vision parallèle, Daniel a vu une bête sauvage qui faisait la guerre aux saints de Dieu. Il a ensuite assisté à un procès au terme duquel “l’Ancien des Jours” a rendu un jugement en faveur des saints. Ces derniers ont alors pris possession d’un royaume d’une durée indéfinie. Effectivement, “le royaume, et la domination, et la grandeur des royaumes sous tous les cieux” leur ont été donnés. — Dan. 7:21, 22, 27.
Ces “saints” n’exercent pas leur pouvoir royal pendant qu’ils sont sur terre. Ils attendent pour cela d’être unis au Christ dans les cieux (Éph. 1:18-21). Il leur faut tout d’abord être ‘vainqueurs’. (Rév. 3:21; voir Révélation 2:26, 27; 3:5, 12.) C’est pendant le règne millénaire de Christ qu’ils seront rois et prêtres avec lui (Rév. 20:4, 6). L’apôtre Paul déclare que les saints jugeront le monde et qu’ils auront aussi le privilège de juger les anges. — I Cor. 6:2, 3.
UNE ATTAQUE CONTRE “LE CAMP DES SAINTS”
En Révélation 20:7-9, Satan le Diable dirige les nations dans une guerre contre le “camp des saints et la ville bien-aimée” après la fin des mille ans du règne du Christ. Cette prophétie annonce vraisemblablement une rébellion contre la souveraineté du Royaume de Dieu sur la terre, rébellion qui sera une attaque contre les “saints” ici-bas. — Voir SAINTETÉ.
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SAINT SECRET
(gr. mustêrion, du verbe muéô, “initier, admettre à la connaissance des secrets”. Dans les religions à mystères, le terme technique mustêrion s’appliquait avant tout à ce qui était connu des seuls initiés).
Dans la plupart des religions qui foisonnaient au temps de la congrégation primitive, ceux qui désiraient prendre part à la célébration des mystères devaient passer par une initiation. Les non-initiés ne pouvaient connaître les rites sacrés et encore moins y prendre part. Quant aux initiés, ils étaient tenus par un vœu de silence à ne pas les révéler. Toutefois, dans un usage profane, le mot mustêrion pouvait aussi désigner un secret gardé par des parents ou des amis. L’apôtre Paul utilise le verbe muéô dans ce dernier sens lorsqu’il écrit: “J’ai appris le secret [littéralement: “J’ai été initié aux mystères”] d’être rassasié comme celui d’avoir faim, le secret de vivre dans l’abondance comme celui de vivre dans le besoin.” — Phil. 4:12.
LE SECRET DE DIEU PAR RAPPORT À CEUX DES RELIGIONS À MYSTÈRES
Au sujet du grec mustêrion, W. Vine écrit: “Dans le N.T. [Nouveau Testament] il désigne, non pas le mystère proprement dit, mais ce qui dépasse les possibilités de l’intelligence naturelle et qui, partant, ne peut être connu que grâce à une révélation de Dieu, donnée de la façon et au temps prévus par Lui, à ceux-là seuls qui sont éclairés par son Esprit. Au sens général du terme, un mystère est une connaissance cachée. Dans la Bible, c’est une vérité révélée. Voilà pourquoi le mot s’accompagne souvent de verbes comme ‘faire connaître’, ‘manifester’, ‘dévoiler’, ‘révéler’ ou ‘comprendre’.” — An Expository Dictionary of New Testament Words, t. III, p. 97.
Il s’ensuit que les saints secrets de Dieu, comme d’autres “mystères” de la Bible (tels celui de Babylone la Grande), ne doivent pas rester à jamais cachés. Jéhovah les révèle en temps voulu à ceux qui ont les regards tournés vers lui, à ceux à qui il lui plaît de les dévoiler. L’apôtre Paul souligne ce point en I Corinthiens 2:6-16. Là, il présente le “saint secret” de Dieu comme une “sagesse cachée” que Dieu a révélée à ses serviteurs chrétiens par son esprit. C’est un secret que l’esprit du monde et la sagesse de l’homme physique sont incapables de concevoir, mais qui est à la fois compris et divulgué par ceux qui ‘allient des choses spirituelles à des paroles spirituelles’. Jésus Christ avait dit à ses disciples: “À vous le saint secret [gr. mustêrion] du Royaume de Dieu a été donné, mais pour ceux-là qui sont dehors, toutes choses arrivent en illustrations, pour que, bien que regardant, ils regardent mais ne voient pas, et que, bien qu’entendant, ils entendent mais n’en saisissent pas le sens, et pour qu’ils ne reviennent pas et qu’il ne leur soit pas pardonné.” — Marc 4:11, 12; Mat. 13:11-13; Luc 8:10.
La différence entre le saint secret de Dieu et les autres mystères religieux réside avant tout dans son contenu. Le saint secret de Dieu est une bonne nouvelle. Ce n’est pas un mensonge ni une tromperie imaginée par l’homme (Jean 8:31, 32, 44; Col. 1:5; I Jean 2:27). Par ailleurs, ceux qui sont choisis pour le comprendre sont tenus, non pas de le taire, mais de le publier le plus largement possible. Comme il a été dit plus haut, c’est ce qui ressort du fait que la Bible parle de ‘faire connaître’, de ‘prêcher’, d’‘annoncer’, de ‘manifester’ et de ‘proclamer’ le “saint secret de la bonne nouvelle”. Les chrétiens faisaient tout leur possible pour répandre “dans toute la création qui est sous le ciel” la bonne nouvelle qui renfermait la connaissance du saint secret (Éph. 6:19; Col. 1:23; 4:3). Dieu sait qui est indigne de cette connaissance, et il se charge de la cacher à ce type de personnes. En cela il n’est pas partial, car c’est “à cause de l’insensibilité de leur cœur” qu’il ne leur ouvre pas l’intelligence de son saint secret. — Éph. 4:17, 18.
UN SAINT SECRET CENTRÉ SUR LE CHRIST
Puisque “c’est pour rendre témoignage à Jésus que sont inspirées les déclarations prophétiques”, le “saint secret de Dieu” doit tourner autour du Christ (Rév. 19:10). En effet, tous les ‘saints secrets’ de Dieu sont liés à son Royaume messianique (Marc 4:11). Au sujet de Jésus, l’apôtre Paul écrivait à ses frères chrétiens: “En lui sont soigneusement cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. Car c’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la qualité divine.” — Col. 2:2, 3, 9.
Paul se considérait comme un ‘intendant de saints secrets de Dieu’ (I Cor. 4:1), de sorte qu’il pouvait parler de “l’intelligence [qu’il avait] du saint secret du Christ”. (Éph. 3:1-4.) Il explique que ce saint secret consiste dans une “sagesse cachée que Dieu, avant les systèmes de choses, a destinée par avance”. (I Cor. 2:7.) Jéhovah a commencé à dévoiler ce mystère ou “saint secret” dans la prophétie qu’il a énoncée lui-même en Genèse 3:15. Pendant des siècles, tous les hommes de foi ont attendu avec impatience la “postérité” qui réaliserait cette promesse en délivrant les humains du péché et de la mort. Toutefois, ils ne savaient pas exactement qui elle serait, comment elle se manifesterait et de quelle façon elle les libérerait. Tout cela n’est devenu évident qu’avec la venue du Christ, qui a “éclairé la vie et l’incorruptibilité grâce à la bonne nouvelle”. (II Tim. 1:10.) C’est alors qu’on a commencé à comprendre le mystère de la “postérité” de la femme.
LE SAINT SECRET S’ÉTEND À LA CONGRÉGATION
La connaissance de ce “saint secret” présente de multiples facettes. Entre autres choses, Paul explique qu’il comprend la congrégation, dont le Christ est le Chef (Éph. 5:32; Col. 1:18; Rév. 1:20). Cette congrégation se compose de ses cohéritiers, qui ont part à son Royaume (Luc 22:29, 30), Juifs et non-Juifs (Rom. 11:25; Éph. 3:3-6; Col. 1:26, 27). Cet aspect du “saint secret” n’a pu être pleinement révélé avant l’an 36, lorsque Pierre a reçu l’ordre de visiter Corneille et qu’il a vu la famille de ce non-Juif recevoir les dons de l’esprit saint (Actes 10:34, 44-48). S’adressant à des chrétiens non juifs, Paul a déclaré: “Vous étiez sans Christ, (...) étrangers aux alliances de la promesse, (...) vous n’aviez pas d’espérance et étiez sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en union avec Christ Jésus, vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus proches, par le sang du Christ.” (Éph. 2:11-13). Grâce à la façon dont Dieu traitait avec la congrégation, “la sagesse si diverse de Dieu [serait] (...) donnée à connaître aux gouvernements et aux autorités dans les lieux célestes”. — Éph. 3:10.
Dans la Révélation à Jean, nous lisons que cette congrégation se compose de 144 000 chrétiens, “achetés d’entre les humains comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau”. Ceux-là se tiennent avec l’Agneau Jésus Christ sur le mont Sion, là où est située la “ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”. Dans l’antique Jérusalem se trouvaient le “trône de Jéhovah”, où siégeaient les rois de la dynastie de David, ainsi que le temple. De même, c’est dans la Jérusalem céleste que Jésus Christ est intronisé et que les “pierres vivantes” de son temple participent à sa royauté (Rév. 14:1, 4; Héb. 12:22; I Chron. 29:23; I Pierre 2:4-6). La résurrection de ces chrétiens en vue de l’immortalité et de l’incorruptibilité lors de la présence du Christ est l’un des aspects des relations de Dieu avec la congrégation; cela constitue un “saint secret”. — I Cor. 15:51-54.
“La congrégation du Dieu vivant” avait la vérité, car elle possédait une connaissance exacte du mystère ou “saint secret” de la véritable piété. Elle n’avait pas seulement la forme, mais aussi la puissance de cette piété (I Tim. 3:14-16; voir II Timothée 3:5). Voilà pourquoi elle pouvait être “colonne et soutien de la vérité” au milieu d’un monde aveuglé par l’erreur, la fausse religion et les ‘mystères’ sacrés pour Satan et ceux qu’il a aveuglés. — II Cor. 4:4; voir PIÉTÉ.
LE SAINT SECRET S’ACCOMPLIT
Au cours de sa vision, l’apôtre Jean s’est entendu dire: “Aux jours de la sonnerie du septième ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, alors s’accomplira le saint secret de Dieu, selon la bonne nouvelle qu’il a annoncée à ses esclaves les prophètes.” (Rév. 10:7). L’accomplissement du saint secret est étroitement lié à la septième sonnerie de trompette qui s’accompagne de cette déclaration dans le ciel: “Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera à tout jamais.” (Rév. 11:15). En conséquence, le saint secret de Dieu est accompli au temps où Jéhovah commence à régner par l’entremise de son Messie ou Christ. Jésus a beaucoup parlé du Royaume à ses disciples, les “esclaves” de Dieu. Il a annoncé que la ‘bonne nouvelle du royaume’ serait prêchée jusqu’à la fin (gr. télos) du “système de choses”. Une fois que le ‘saint secret de Dieu serait accompli’, la “bonne nouvelle” inclurait donc cette proclamation céleste: “Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ.” — Mat. 24:3, 14.
Sur le ‘mystère du mépris de la loi’ (II Thess. 2:7), voir HOMME QUI MÉPRISE LA LOI. Pour le “mystère: ‘Babylone la Grande’” (Rév. 17:5), voir BABYLONE LA GRANDE.
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SaisonsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SAISONS
{Article non traduit.}
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SAKIA
{Article non traduit.}
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SALAIRE
Au sens large, rémunération payée aux ouvriers pour un travail ou des services (Lév. 19:13). Le terme “salaire” peut être synonyme de “récompense matérielle”. Par exemple, il fut prédit que le salaire, ou la récompense, que recevrait le roi Nébucadrezzar (Nébucadnezzar) pour avoir exécuté le jugement de Jéhovah en détruisant Tyr serait la conquête de l’Égypte et le pillage de ses richesses (Ézéch. 29:18, 19; voir Ruth 2:12; Ésaïe 61:8; 62:11). Le mot “salaire” peut aussi désigner une “rétribution” ou une “réparation”. “Le salaire que paie le péché, c’est la mort.” — Rom. 6:23; voir Psaume 109:20; Ésaïe 65:6, 7.
Par contraste avec le mot hébreu sakhar (désignant généralement un salaire payé pour un travail ou un service), le terme hébreu ʼèthnan (dérivé de la racine nathan, “donner”) est utilisé dans les Écritures exclusivement dans le cas d’un salaire obtenu par la prostitution, au sens littéral ou figuré. Le deuxième mot est donc plus un don qu’un salaire gagné par un travail et il a généralement un sens péjoratif. La Loi interdisait d’apporter au sanctuaire, pour un vœu, “le salaire d’une prostituée” ou “le prix d’un chien”, ce dernier mot désignant sans doute un homosexuel (Deut. 23:18). C’est pourquoi, quand il est écrit que le salaire de la prostitution de Tyr avec les nations deviendra quelque chose de saint pour Jéhovah, cela signifie de toute évidence que le Très-Haut sanctifiera ces gains matériels, qu’il en disposera selon sa volonté au profit de ses serviteurs (És. 23:17, 18). Juda et Israël se rendirent tous deux coupables de prostitution avec d’autres nations (Ézéch. 23:1-16; Osée 9:1; Michée 1:6, 7). Cependant, Dieu condamna particulièrement Jérusalem, car elle avait fait quelque chose d’inhabituel dans ce domaine. Contrairement aux prostituées qui reçoivent un salaire, Jérusalem alla jusqu’à en donner un aux nations pour qu’elles commettent la prostitution avec elle. — Ézéch. 16:26-34, 41.
Le salaire était payé non seulement en argent (II Chron. 24:11, 12; 25:6), mais aussi en animaux domestiques,
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