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    • Il avait une largeur de cinquante coudées (25,9 mètres), ce qui correspondait à la profondeur des portes (40:18, 21). Il y avait là trente salles à manger, probablement prévues pour que le peuple y mange les sacrifices de communion (40:17). À chacun des quatre angles de cette cour extérieure, il y avait un endroit spécial où les prêtres faisaient cuire les portions des sacrifices du peuple selon les exigences de la Loi. Ensuite, ces portions étaient vraisemblablement consommées dans les salles à manger. — 46:21-24.

      Les salles à manger des prêtres étaient séparées de celles du peuple; elles étaient plus près du sanctuaire, de même que deux salles à manger pour les chanteurs, lesquelles se trouvaient dans la cour intérieure, près des immenses portes intérieures (Ézéch. 40:38, 44-46). Les prêtres avaient leurs propres salles à manger, au nord et au sud du sanctuaire même (42:1-12). Ces salles à manger, outre leur premier usage qui est évident, étaient utilisées par les prêtres pour enlever les vêtements de lin qu’ils portaient pour le service du temple et se changer avant de sortir dans la cour extérieure (42:13, 14). Dans cette même zone, à l’arrière des salles à manger, il y avait des installations qui servaient à faire bouillir et rôtir les offrandes. Elles avaient essentiellement le même usage que celles qui étaient situées dans la cour extérieure, mais qui n’étaient utilisées que par les prêtres. — 46:19, 20.

      Cours extérieure et intérieure

      Après avoir traversé la cour extérieure et être passé par la porte intérieure, on arrivait dans la cour intérieure, à 150 coudées (77,7 mètres) du bord de la cour extérieure à l’est, au nord et au sud. Cette cour avait une largeur de 200 coudées (103,6 mètres). (Elle était vraisemblablement à cent coudées de l’extrémité intérieure de la porte extérieure, laquelle avait cinquante coudées de profondeur. La cour extérieure devait donc être un carré de 500 coudées de côté.) (Ézéch. 40:19, 23, 27). Dans la cour intérieure, l’autel occupait une place importante. — 43:13-17; voir AUTEL (Autel du temple d’Ézéchiel).

      Le sanctuaire

      La première pièce du sanctuaire faisait quarante coudées (20,7 mètres) de long et vingt coudées (10,4 mètres) de large. On y entrait par deux portes à deux battants (Ézéch. 41:23, 24). Dans cette salle se trouvait “la table qui est devant Jéhovah”, un autel de bois. — 41:21, 22.

      À l’intérieur et contre les murailles extérieures du sanctuaire il y avait des chambres latérales de quatre coudées (2 mètres) de large. Elles couvraient sur trois niveaux les murs à l’ouest, au nord et au sud. Il y avait trente chambres par niveau (Ézéch. 41:5, 6). Pour monter aux étages, on empruntait probablement des escaliers en colimaçon, au nord et au sud (41:7). À l’arrière, c’est-à-dire à l’ouest du temple, se trouvait un bâtiment appelé binyan, un ‘édifice vers l’ouest’ (41:12), dont la plus grande dimension était apparemment orientée nord-​sud. Certains exégètes ont tenté d’identifier ce bâtiment au temple ou sanctuaire lui-​même, mais rien dans le livre d’Ézéchiel ne semble prouver une telle identification. L’‘édifice vers l’ouest’, en effet, avait une forme et des dimensions différentes de celles du sanctuaire. Ce bâtiment avait sans doute une fonction liée aux différents services effectués au temple. Il se peut qu’il y ait eu un ou plusieurs bâtiments semblables à l’ouest du temple de Salomon. — Voir II Rois 23:11 et I Chroniques 26:18.

      Le Très-Saint avait la même forme que celui du temple de Salomon, celle d’un carré de vingt coudées de côté. Dans cette vision, Ézéchiel a vu la gloire de Jéhovah venir de l’est et remplir le temple. Jéhovah décrit ce temple comme ‘le lieu de son trône’. — Ézéch. 43:1-7.

      Muraille extérieure

      Ézéchiel décrit un autre mur long de 500 roseaux (1 554 mètres) de chaque côté, tout autour du temple. Certains biblistes pensent qu’il s’agissait d’une muraille située à environ 600 mètres de la cour, l’espace ainsi clos servant à “faire la séparation entre ce qui est saint et ce qui est profane”. — Ézéch. 42:16-20.

      LES TEMPLES SPIRITUELS

      Dieu ne permettra pas que le temple spirituel composé de “pierres vivantes” soit souillé, ce qui lui vaudrait finalement d’être désapprouvé et abandonné, comme ce fut le cas pour les temples terrestres (I Pierre 2:5). Soulignant la sainteté de ce temple spirituel et le danger auquel s’exposerait quiconque tenterait de le souiller, Paul écrivit: “Ne savez-​vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’esprit de Dieu habite en vous? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous.” (I Cor. 3:16, 17). En guise d’exemple, il dit que si un membre de Christ commet la fornication, il prend en fait un membre de Christ pour en faire le membre d’une prostituée (une seule chair avec celle-ci). Puis il montre que collectivement ces chrétiens constituent un temple de l’esprit saint appartenant à Dieu. Ils ne s’appartiennent plus, car ils ont été achetés à un prix afin de glorifier Dieu, ce qui était le but des temples terrestres (I Cor. 6:15-20). C’est pourquoi Jéhovah veille à ce que le temple spirituel demeure toujours saint en en excluant ceux qui pourraient le souiller et en ne gardant comme membres de celui-ci que ceux qui préservent la justice.

      Jésus Christ a promis à ces chrétiens engendrés de l’esprit qu’il ferait du vainqueur, c’est-à-dire de celui qui persévérerait fidèlement jusqu’à la fin, “une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira jamais plus”. Cela signifie que ce vainqueur occupera une place permanente dans cet édifice spirituel au ciel, car la Pierre d’angle principale, elle-​même au ciel, ajoute: “J’écrirai sur lui le nom de (...) la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu.” — Rév. 3:12.

      Dans la vision consignée dans la Révélation, Jean a également vu Jéhovah Dieu assis sur un trône dans un environnement comparable à l’intérieur du temple de Salomon. Dans celui-ci, Jéhovah n’était pas assis sur un trône, mais une lumière miraculeuse était suspendue au-dessus de l’arche de l’alliance. Ce temple comptait dix porte-lampes, alors que dans sa vision Jean n’en vit que sept. Tout comme dans le temple de Salomon, dans la cour duquel il y avait la grande “mer en métal [de cuivre] fondu”, Jean vit devant le trône comme “une mer de verre semblable à du cristal”. — Rév. 4:2-6; II Chron. 4:2, 7.

      Le temple-sanctuaire dans le ciel est mentionné plusieurs fois dans la Révélation. Dieu y est présent pour le jugement, accompagné des saints anges (Rév. 14:17; 15:5-8; 16:1, 17). Dans un de ces cas, on voit l’arche de l’alliance, ce qui indique que Dieu traite avec ce temple céleste et qu’il ne l’a pas abandonné comme il a abandonné le temple d’Hérode. Dieu a montré qu’il rejetait ce temple quand, au moment où Jésus expira, le rideau du Très-Saint s’est déchiré en deux, révélant ainsi que l’Arche ne s’y trouvait pas. — Rév. 11:19; Mat. 27:51.

      Quand il a vu la Nouvelle Jérusalem descendre du ciel, Jean a fait cette remarque: “Je n’y ai pas vu de temple, car son temple, c’est Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, ainsi que l’Agneau.” (Rév. 21:2, 22). Puisque la Nouvelle Jérusalem est elle-​même un temple, édifié sur Christ et avec pour fondements secondaires les douze apôtres de l’Agneau (Éph. 2:20; Rév. 3:12; 21:14), ceux qui s’y trouvent n’ont pas besoin de se rendre dans quelque édifice pour y adorer Jéhovah; ils l’adorent directement. Jésus Christ, le Grand Prêtre de Jéhovah, y réside lui aussi en sa qualité d’Époux de la ville symbolique. C’est la raison pour laquelle Jéhovah Dieu et l’Agneau, Jésus Christ, sont présentés comme étant le temple de cette ville céleste.

      UN IMPOSTEUR

      Mettant en garde les chrétiens contre la venue de l’apostasie, l’apôtre Paul parla de “l’homme qui méprise la loi” comme s’élevant lui-​même, “si bien qu’il s’assoit dans le temple du Dieu, s’exhibant lui-​même en public comme dieu”. (II Thess. 2:3, 4.) Cet “homme qui méprise la loi” étant un apostat, un faux enseignant, il donne seulement l’apparence qu’il fait partie du temple spirituel (voir HOMME QUI MÉPRISE LA LOI). C’est ainsi qu’il “s’assoit dans le temple du Dieu”. Cela montre que bien qu’il “méprise la loi”, cet “homme” prétend être chrétien.

      SENS SYMBOLIQUE

      Un jour que les Juifs lui demandèrent un signe, Jésus leur répondit: “Démolissez ce temple, et en trois jours je le relèverai.” Les Juifs crurent que Jésus parlait du temple de pierre, mais l’apôtre Jean explique: “Il parlait du temple de son corps.” Quand, le troisième jour de sa mort, Jésus fut ressuscité par Jéhovah, son Père, les disciples se souvinrent de ses paroles; ils comprirent ce qu’il avait voulu dire et ils crurent à sa parole (Jean 2:18-22; Mat. 27:40). Jésus fut ressuscité, mais pas dans son corps charnel, qui avait été offert en sacrifice comme rançon. Toutefois, ce corps charnel ne s’est pas décomposé; Dieu l’a fait disparaître, tout comme un sacrifice était consumé sur l’autel. Une fois ressuscité, Jésus était la même personne, avec la même personnalité, mais dans un corps nouveau adapté à son nouveau lieu de résidence, les cieux spirituels. — Luc 24:1-7; I Pierre 3:18; Mat. 20:28; Actes 2:31; Héb. 13:8.

  • Temps agréé
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    • TEMPS AGRÉÉ

      {Article non traduit.}

  • Temps de la fin
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    • TEMPS DE LA FIN

      Jéhovah Dieu a parfois révélé, par l’intermédiaire de ses prophètes, ce qui arriverait à la conclusion de certaines époques. Par exemple, Jérusalem devait être de nouveau habitée et son temple reconstruit après soixante-dix ans de désolation (II Chron. 36:20-23; Dan. 9:2). Pareillement, le prophète Daniel a reçu une vision relative à des événements qui devaient se produire dans un avenir lointain. Après quoi il lui a été dit: “Et quant à toi, ô Daniel, rends secrètes les paroles et scelle le livre, jusqu’au temps de la fin. Beaucoup erreront çà et là, et la vraie connaissance deviendra abondante.” — Dan. 12:4.

      L’expression “temps de la fin” est également utilisée en rapport avec des événements bien particuliers. En Daniel 11:40, nous lisons: “Et au temps de la fin, le roi du sud engagera la lutte avec [le roi du nord] par des heurts, et contre lui le roi du nord se précipitera comme une tempête, avec des chars, et avec des cavaliers, et avec beaucoup de navires.” Après cela le prophète décrit les agissements du “roi du nord” et indique qu’il arrivera à sa fin (Dan. 11:41-45). Ainsi, nous devons comprendre que le “temps de la fin” désigne ici une période qui s’achève avec la destruction du “roi du nord”. On trouve confirmation de cela dans le fait que le “roi du nord” est décrit plus tôt en train de persécuter les serviteurs de Dieu, les “perspicaces”, jusqu’au “temps de la fin”, c’est-à-dire jusqu’au temps de sa fin à lui. — Dan. 11:33-35.

      Autre trait caractéristique du “temps de la fin”, un “roi au visage farouche” se lèverait et alignerait ses forces contre le “Prince des princes” pour être finalement brisé ou détruit. Ce “roi” devait se lever dans la période finale des royaumes issus des quatre parties qui résulteraient de la division de l’Empire grec (Dan. 8:8-25). Étant donné que le “roi du nord” et le “roi du sud” ont la même origine, il s’ensuit logiquement que le “roi au visage farouche” correspond à l’un de ces “rois”, au temps de sa fin.

      L’expression “temps de la fin” ne signifie pas une “fin du temps”, mais désigne une période de temps qui culmine avec la fin ou destruction, non pas de toutes choses, mais de ce dont parle la prophétie. Il ressort clairement des Écritures que le temps en lui-​même ne prendra pas fin. Par exemple, le psalmiste dit concernant la terre: “Elle ne chancellera pas jusqu’à des temps indéfinis, ou à jamais.” (Ps. 104:5). Puisque la terre continuera d’exister, il en résulte nécessairement que le temps, en tant que “dimension” ou “mesure” des choses terrestres, ne s’arrêtera pas. S’il est vrai que Révélation 10:6 peut être rendu par “il ne devrait plus y avoir de temps”, le contexte indique que cela signifie qu’il ne sera pas accordé davantage de temps; il s’agit ainsi d’une période de temps particulière, qui a été fixée et qui s’achève. C’est pourquoi d’autres traductions rendent ce texte ainsi: “Il n’y aurait plus de délai” (Segond); “Il n’y aura plus de délai” (MN); “Plus de délai” (Jérusalem). Dans son commentaire sur ce passage, A. Robertson fait remarquer: “Cela ne signifie pas que le chronos (temps) (...) cessera d’exister, mais seulement qu’il n’y aura plus de délai dans l’accomplissement de la septième trompette (verset 7 10:7). Ceci en réponse à la question ‘Combien de temps?’ (6:10).” — World Pictures in the New Testament, vol. VI, p. 372.

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