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  • Tiglath-Piléser (III)
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    • de force à l’intérieur des terres conquises par l’empire. Il semble que le but de cette politique cruelle était de briser l’esprit nationaliste des différents groupes et d’affaiblir, voire de supprimer toute unité d’action visant à secouer le joug assyrien.

      Le récit biblique mentionne ce roi pour la première fois sous le nom de “Pul”. (II Rois 15:19.) I Chroniques 5:26 dit également que Dieu “excita l’esprit de Pul, roi d’Assyrie, et l’esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, de sorte qu’il emmena en exil” des membres de certaines tribus d’Israël. Ce verset semble indiquer qu’il y avait deux rois différents. Or, les récits profanes de l’Antiquité appliquent ces deux noms à la même personne. Le nom “Pulu” apparaît dans ce qu’on appelle la “Liste À des rois babyloniens”, alors que la “Chronique synchronique” parle de Tiglath-Piléser (Tukulti-apil-esharra). On notera aussi que dans le passage cité plus haut le verbe hébreu traduit par “emmena” n’est pas au pluriel, mais au singulier. Il est communément admis que “Pul” était le nom personnel du monarque qui, à son accession au trône, se fit appeler Tiglath-Piléser (comme un célèbre roi assyrien qui avait régné avant lui).

      Tiglath-Piléser III (“Pul”) pénétra en Palestine durant le règne de Ménahem, roi d’Israël (vers 790-​780 av. n. è.). Ce dernier rechercha la faveur du roi assyrien en lui payant un tribut d’un montant de “mille talents d’argent”. Momentanément satisfait, Tiglath-Piléser retira ses troupes (II Rois 15:19, 20). Les documents assyriens révèlent que Ménahem, Rezin de Damas et Hiram de Tyr étaient tributaires de Tiglath-Piléser.

      Par la suite, à l’époque du roi Achaz de Juda (vers 762-​746), Pécah, roi d’Israël, forma une coalition avec le roi Rezin de Damas et attaqua Juda (II Rois 16:5, 6; És. 7:1, 2). Bien que le prophète Ésaïe ait annoncé la chute prochaine des deux royaumes qui avaient conspiré, le roi Achaz décida de soudoyer Tiglath-Piléser pour qu’il vienne à son secours (II Rois 16:7, 8; És. 7:7-16; 8:9-13). Une inscription assyrienne décrit le tribut versé par Iauhazi (Joachaz ou Achaz) de Juda et par d’autres rois de cette région comme suit: “(...) de l’or, de l’argent, de l’étain, du fer, de l’antimoine, des vêtements de lin avec des garnitures multicolores, des vêtements (de fabrication) locale (faits de) laine pourpre (...), toutes sortes d’objets coûteux faits de produits de la mer ou du continent, les produits (de choix) de leurs régions, les trésors de (leurs) rois, des chevaux, des mulets (dressés) pour porter le joug.” (Ancient Near Eastern Texts, de J. Pritchard, p. 282). Le farouche roi d’Assyrie répondit à l’incitation d’Achaz en envahissant Israël. Il s’empara de plusieurs villes du Nord et occupa les régions de Galaad, de la Galilée et de Nephtali, emmenant ainsi de nombreuses personnes en exil (II Rois 15:29; I Chron. 5:6, 26). Les armées assyriennes attaquèrent et conquirent Damas; Rezin, le roi de cette ville, fut tué. C’est à Damas que Tiglath-Piléser reçut la visite d’Achaz, roi de Juda, qui vint peut-être pour lui exprimer sa gratitude ou pour lui signifier sa soumission à l’Assyrie. — II Rois 16:9-12.

      Sous l’inspiration divine, Ésaïe a prophétisé que Jéhovah utiliserait le roi d’Assyrie comme un “rasoir loué” pour ‘raser’ le royaume de Juda (És. 7:17, 20). Que l’expression “rasoir loué” désigne ou non précisément Tiglath-Piléser, qui fut soudoyé par Achaz, le récit biblique montre que ce monarque assyrien causa vraiment une grande angoisse au roi de Juda et que le pot-de-vin que ce dernier versa ne lui fut “d’aucune aide”. (II Chron. 28:20, 21.) C’est ce qui peut avoir marqué le point de départ de l’invasion assyrienne qui ‘inonda’ Juda, pour finalement ‘atteindre ce royaume jusqu’au cou’. C’est effectivement ce qui se passa au temps d’Ézéchias. — És. 8:5-8; II Rois 18:13, 14.

      Dans ses inscriptions, Tiglath-Piléser dit ce qui suit en ce qui concerne le royaume septentrional d’Israël: “Ils renversèrent leur roi Pécah (Paqaha) et j’installai Osée (Ausiʼ) comme roi sur eux. Je reçus d’eux dix talents d’or, (...) talents d’argent, comme tribut, et je les emportai en Assyrie.” (Ninive et l’Ancien Testament, d’André Parrot, p. 29). Le roi assyrien s’attribue donc l’honneur d’avoir installé Osée sur le trône d’Israël (vers 748-​740), après que ce dernier eut conspiré contre Pécah. — II Rois 15:30.

      La plupart des ouvrages de référence attribuent à Tiglath-Piléser un règne d’environ dix-huit années. Cependant, les passages de la Bible qui se rapportent à ce roi indiquent qu’il régna beaucoup plus longtemps, étant donné qu’on mentionne son existence de l’époque de Ménahem à celle d’Osée. On notera toutefois que, si l’on s’en tient aux annales antiques relatives à la période précédant la date présumée du début du règne de Tiglath-Piléser, cette époque est assez obscure. D’autre part, on pense qu’elle fut marquée par le déclin de la Puissance assyrienne.

      Le passage de II Chroniques 28:16 rapporte que Achaz “envoya demander aux rois d’Assyrie de le secourir”. Même si c’est le pluriel “rois” qui est employé dans le texte hébreu massorétique, c’est le singulier (“roi”) qui apparaît dans d’autres manuscrits anciens et dans la Septante. Pourtant, nombre de traductions modernes préfèrent le pluriel hébreu (MN; ZK). Certains biblistes considèrent que le pluriel utilisé ici indique simplement la majesté et la grandeur d’un seul monarque (Tiglath-Piléser III), le “roi des rois”. Cependant, on peut remarquer que, selon Ésaïe 10:8, le monarque assyrien a affirmé avec vanité: “Mes princes ne sont-​ils pas rois en même temps?” Il est donc possible que l’expression “Pul, roi d’Assyrie” (II Rois 15:19) s’entende dans le sens de souverain d’une province assyrienne avant de devenir celui de l’empire tout entier.

      C’est Salmanasar V qui prit le pouvoir à la mort de Tiglath-Piléser III. On en saurait davantage sur ce dernier si Ésar-Haddon, qui régna plus tard, n’avait abîmé les inscriptions de Tiglath-Piléser; cet affront exceptionnel ne se reproduisit d’ailleurs jamais dans l’histoire assyrienne.

  • Tilgath-Pilnéser
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    • TILGATH-PILNÉSER

      Voir TIGLATH-PILÉSER.

  • Tilon
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    • TILON

      {Article non traduit.}

  • Timée
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    • TIMÉE

      {Article non traduit.}

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    • TIMNA

      {Article non traduit.}

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    • TIMNAH

      {Article non traduit.}

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    • TIMNATH-HÉRÉS

      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

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    • TIMON

      {Article non traduit.}

  • Timothée
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    • TIMOTHÉE

      (“qui honore Dieu”).

      Fils d’une Juive appelée Eunice et d’un père grec (dont le nom ne figure pas dans les Écritures). Sa mère et vraisemblablement aussi sa grand-mère Loïs lui apprirent “les saintes lettres” dès son plus jeune âge (Actes 16:1; II Tim. 1:5; 3:15). On ne sait pas précisément quand Timothée embrassa le christianisme. Mais vers 50, quand, au cours de son deuxième voyage missionnaire, l’apôtre Paul arriva à Lystres (sans doute la ville natale de Timothée, qui avait alors probablement une vingtaine d’années), “les frères de Lystres et d’Iconium rendaient [du disciple Timothée] un bon témoignage”. — Actes 16:2.

      C’est peut-être à cette époque-​là que, sous l’action de l’esprit de Dieu, certaines prophéties ou prédictions ont été faites à propos de Timothée. L’esprit saint ayant révélé quel allait être l’avenir de Timothée, les anciens de la congrégation et Paul ont posé les mains sur lui, le mettant ainsi à part pour un service particulier en rapport avec la congrégation chrétienne (I Tim. 1:18; 4:14; II Tim. 1:6; voir Actes 13:3). Paul choisit Timothée comme compagnon de voyage et il le circoncit afin de ne pas faire trébucher les Juifs. — Actes 16:3.

      VOYAGES AVEC PAUL

      Timothée participa avec Paul à l’activité chrétienne dans les villes de Philippes, de Thessalonique et de Bérée (Actes 16:11 à 17:10). Quand Paul dut quitter Bérée à cause de l’opposition suscitée par des Juifs fanatiques, il y laissa Silas et Timothée pour s’occuper du groupe de nouveaux chrétiens dans cette ville (Actes 17:13-15). Il semble que Paul adressa plus tard un message à Bérée, afin de demander à Timothée de visiter les frères de Thessalonique pour les encourager à rester fidèles en dépit des persécutions (I Thess. 3:1-3). C’est vraisemblablement à Corinthe que Timothée rejoignit Paul pour lui apporter de bonnes nouvelles au sujet de la fidélité et de l’amour des chrétiens de Thessalonique (Actes 18:5; I Thess. 3:6). Au début de la lettre qu’il adressa alors à ceux-ci, ainsi que dans celle qu’il leur écrivit ultérieurement, Paul inclut les noms de Silvain (Silas) et de Timothée dans ses salutations. — I Thess. 1:1; II Thess. 1:1.

      Quand Paul effectua sa troisième tournée missionnaire (vers 52-​56), Timothée l’accompagna de nouveau (voir Actes 20:4). D’Éphèse (I Cor. 16:8) Paul écrivit ce qui suit, dans sa première lettre aux Corinthiens: “Je vous envoie Timothée, car il est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur; et il vous rappellera ce que sont mes méthodes pour ce qui est de Christ Jésus, tout comme j’enseigne partout dans chaque congrégation.” (I Cor. 4:17). Toutefois, vers la fin de cette lettre, l’apôtre laissait entendre que Timothée n’irait peut-être pas à Corinthe: “Si Timothée arrive, veillez à ce qu’il soit sans crainte au milieu de vous, car, comme moi, il fait l’œuvre de Jéhovah.” (I Cor. 16:10). Si Timothée se rendit effectivement à Corinthe, ce dut être avant de quitter Éphèse avec Éraste pour la Macédoine, puisque Timothée et Paul étaient ensemble dans cette région quand ce dernier rédigea la seconde lettre aux Corinthiens (basée sur le rapport non pas de Timothée mais de Tite) (Actes 19:22; II Cor. 1:1; 2:13; 7:5-7). Ce projet de voyage ne se concrétisa peut-être pas. C’est ce que laisse entendre le fait que dans sa seconde lettre aux Corinthiens Paul ne mentionne pas la présence de Timothée à Corinthe autrement qu’en sa compagnie (II Cor. 1:19). Plus tard, à l’époque où Paul écrivit aux Romains, vraisemblablement de Corinthe (la ville de Gaïus), Timothée était avec lui. — Voir Romains 16:21, 23; I Corinthiens 1:14.

      Le nom de Timothée figure dans les salutations des lettres que Paul adressa aux Philippiens (1:1), aux Colossiens (1:1) et à Philémon (1) pendant son premier emprisonnement à Rome. Il semble que Timothée endura personnellement la prison à Rome au cours de la période comprise entre la rédaction de la lettre aux Philippiens et celle de la lettre aux Hébreux. — Phil. 2:19; Héb. 13:23.

      RESPONSABILITÉS ET QUALITÉS

      Après la libération de Paul, Timothée collabora de nouveau avec lui dans le ministère. Conformément aux instructions de l’apôtre, il resta à Éphèse (I Tim. 1:1-3). À cette époque (vers 61-​64), Timothée devait avoir passé la trentaine et il était autorisé à établir des surveillants et des serviteurs ministériels dans les congrégations (I Tim. 5:22). Il était tout à fait capable d’assumer ces lourdes responsabilités, car il avait fait ses preuves en fréquentant étroitement Paul pendant au moins onze ans. L’apôtre pouvait dire à son sujet: “Je n’ai personne d’autre qui soit de bonne volonté comme lui, pour prendre réellement souci de ce qui vous concerne. (...) Vous savez qu’il a fait ses preuves: comme un enfant avec son père, avec moi il a servi en tant qu’esclave la cause de la bonne nouvelle.” (Phil. 2:20-22). Et, à Timothée, il écrivit: “Je me souviens sans cesse de toi dans mes supplications, nuit et jour désirant ardemment te voir, me souvenant de tes larmes, afin d’être rempli de joie. Je me rappelle en effet la foi sans hypocrisie qui est en toi.” — II Tim. 1:3-5.

      Bien qu’il ait enduré de fréquents ennuis de santé dus à des maux d’estomac (I Tim. 5:23), Timothée se dépensa volontiers pour les autres. Ses belles qualités l’avaient rendu cher à l’apôtre Paul qui désira vivement sa compagnie au moment d’affronter la mort (II Tim. 4:6-9). Comme il était relativement jeune, Timothée manquait peut-être d’assurance et hésitait à affirmer son autorité (voir I Timothée 4:11-14; II Timothée 1:6, 7; 2:1). Cela prouve que, loin d’être orgueilleux, il était conscient de ses limites.

  • Timothée (Lettres à)
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    • TIMOTHÉE (LETTRES À)

      Deux lettres divinement inspirées des Écritures grecques chrétiennes, composées par l’apôtre Paul, qui se nomme lui-​même comme étant leur rédacteur dans l’introduction de chacune d’elles (I Tim. 1:1; II Tim. 1:1). De toute évidence, Paul écrivit la première lettre de Macédoine. Le troisième verset du premier chapitre 1:3 de cette lettre fournit un indice qui permet de déterminer approximativement la date de sa composition. En effet, Paul écrit: “Tout comme je t’ai encouragé à rester à Éphèse quand j’étais sur le point de partir pour la Macédoine, de même je le fais à présent.” Ces instructions ne figurent pas dans le livre des Actes, qui embrasse la période comprise entre l’ascension au ciel de Jésus en 33 et la seconde année d’emprisonnement de Paul à Rome, vers 61. Vraisemblablement, ce fut donc quelque temps après sa libération que Paul encouragea Timothée à rester à Éphèse avant que lui-​même se rende en Macédoine. La rédaction de la première lettre à Timothée se situerait donc entre sa libération de son premier emprisonnement et sa dernière détention à Rome, soit approximativement entre 61 et 64. Paul rédigea sa deuxième lettre à Timothée à Rome, pendant son dernier emprisonnement (probablement vers 65), peu de temps avant sa mort. — II Tim. 1:8, 17; 4:6-9.

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