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RubenAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Ruben est mentionnée à une place importante parmi les autres tribus. Par exemple, dans sa vision Ézéchiel a vu au milieu des tribus la “contribution sainte” du pays incluant le sanctuaire de Jéhovah, la ville appelée Jéhovah-Schammah, ce qui signifie “Jéhovah lui-même est là”, et le territoire appartenant aux prêtres, aux Lévites et au chef. Juste au nord de cette bande de terre sainte se trouvait Juda, et Ruben juste au nord de Juda (Ézéch. 48:6-22, 35). En outre, la porte nommée Ruben sur le côté nord de la ville sainte Jéhovah-Schammah était près de la porte nommée Juda (Ézéch. 48:31). Quand Jean vit en vision les douze tribus de l’Israël spirituel qui étaient scellées, celle de Ruben n’occupait pas la place principale. Elle était nommée en deuxième lieu, après la tribu de Juda. — Rév. 7:4, 5.
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RubisAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUBIS
Pierre précieuse transparente d’un rouge intense qui est une variété de corindon, composée d’oxyde d’aluminium et contenant d’infimes traces de chrome et d’oxyde de fer, ce qui lui donne sa couleur rouge. C’est une pierre très rare, d’une dureté légèrement inférieure à celle du diamant. La valeur d’un gros rubis d’excellente qualité peut dépasser celle d’un diamant de même taille. Sa couleur varie du rose au rouge profond légèrement bleuté, lequel est très apprécié et que l’on nomme souvent “sang de pigeon”. Dans la Traduction du monde nouveau, le terme “rubis” traduit deux mots hébreux (ʼodhèm; kadhkodh) qui désignent un rouge vif ou cramoisi.
La première pierre de la première rangée de joyaux incrustés dans le “pectoral du jugement” que portait le grand prêtre Aaron était un rubis sur lequel était gravé le nom de l’une des douze tribus d’Israël (Ex. 28:2, 15, 17, 21; 39:10). Le “revêtement” du roi de Tyr était formé de rubis et d’autres pierres précieuses (Ézéch. 28:12, 13). Édom était le “marchand” attitré de Tyr pour ce qui est des rubis. La ville commerçante de Tyr échangeait avec empressement ses réserves pour des pierres précieuses et d’autres marchandises (Ézéch. 27:2, 16). Quand Jéhovah, le Propriétaire et Époux de Sion, la réconforta et décrivit sa beauté future, il déclara entre autres: “Je ferai tes créneaux en rubis, et tes portes en pierres d’un rouge ardent.” — És. 54:5, 6, 11, 12.
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Rue, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUE, I
Il semble que dans les villes anciennes des pays bibliques, la plupart des rues n’étaient pas pavées (Ps. 18:42; És. 10:6; Lament. 2:21). On a découvert à Jéricho et à Guézer des canaux destinés à drainer l’eau des rues.
En règle générale, les rues étaient étroites et tortueuses, mais il existait aussi de “grandes artères”. (Luc 14:21; voir Révélation 21:21.) Les rues de Ninive étaient assez larges pour laisser passer des chars (Nahum 2:4). Babylone et Damas avaient de larges avenues ou voies processionnelles, et certaines de leurs rues portaient un nom. Du temps des Romains, ‘la rue qu’on appelait la Droite’, à Damas, était une artère à trois voies, d’une trentaine de mètres de large. — Actes 9:11.
La place publique, un espace découvert, située probablement à proximité d’une des portes de la ville, était un lieu où l’on pouvait se rencontrer pour effectuer des transactions commerciales ou se réunir pour recevoir une instruction (Gen. 23:10-18; Néh. 8:1-3; Jér. 5:1). Les enfants y jouaient (Zach. 8:4, 5). Les rues étaient habituellement bourdonnantes d’activité (Job 18:17; Jér. 33:10, 11; voir, par contraste, Ésaïe 15:3; 24:11). On y trouvait les différents commerces, certaines boutiques de même catégorie étant parfois regroupées, comme dans “la rue des boulangers” à Jérusalem (Jér. 37:21). Quand il est dit que le roi Achab ‘s’assignait des rues à Damas’, cela veut peut-être dire qu’il y possédait des magasins (I Rois 20:34). La nuit, les rues de certaines villes étaient apparemment gardées par des veilleurs à l’œil vigilant. — Cant. 3:1-3.
C’est également dans les rues que les nouvelles étaient proclamées (II Sam. 1:20; Jér. 11:6). Jésus Christ y enseigna et y guérit des malades, mais sans débattre et sans élever la voix dans les grandes artères. Il ne cherchait pas, en effet, à faire sensation pour magnifier son nom devant les hommes et détourner ainsi leur attention de Jéhovah Dieu et de la bonne nouvelle du Royaume (Luc 8:1; Mat. 12:13-19; És. 42:1, 2). Il n’était donc pas comme les hypocrites qu’il condamna parce qu’ils priaient “aux coins des grandes artères, pour être vus des hommes”. — Mat. 6:5.
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Rue, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUE, II
Plante mentionnée seulement en Luc 11:42 à propos de la façon scrupuleuse dont les Pharisiens payaient la dîme. La variété commune de la rue (Ruta graveolens) est une plante vivace. Cet arbrisseau aux tiges velues, qui atteint presque un mètre de haut, exhale une odeur forte. Ses feuilles sont gris vert et ses fleurs jaunes s’épanouissent en bouquets. La rue a été employée en médecine comme stimulant et antispasmodique. Aux jours du ministère terrestre de Jésus, on cultivait peut-être la rue en Palestine pour ses propriétés curatives et pour servir de condiment.
Au lieu de la “rue”, il est question de “l’aneth odorant” dans le récit parallèle de Matthieu 23:23, ainsi qu’en Luc 11:42 dans un manuscrit du IIIe siècle (papyrus Chester Beatty no 1).
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RufusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUFUS
{Article non traduit.}
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RumahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUMAH
{Article non traduit.}
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RuminantAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUMINANT
Voir DAMAN; LIÈVRE.
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RuthAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUTH
(peut-être “amitié”).
Femme moabite qui épousa Mahlon après la mort d’Élimélech, le père de Mahlon; Mahlon, sa mère Naomi et son frère Kilion vivaient alors à Moab depuis qu’une famine les avait poussés à quitter leur ville natale de Bethléhem, en Juda. Kilion, le beau-frère de Ruth, s’était marié avec une autre Moabite, Orpah. Par la suite, les deux frères moururent en laissant deux veuves sans enfants. Apprenant qu’Israël avait retrouvé la faveur de Jéhovah, Naomi prit le chemin du retour pour Juda en compagnie de ses belles-filles. — Ruth 1:1-7; 4:9, 10.
SON AMOUR FIDÈLE
Tandis qu’Orpah décidait finalement de retourner vers son peuple comme Naomi le lui recommandait, Ruth s’attachait à sa belle-mère. Son profond amour pour Naomi et son désir sincère de servir Jéhovah en union avec son peuple lui permirent de quitter sa parenté et son pays natal, alors qu’elle avait peu de chances de trouver la sécurité qu’un mariage aurait pu lui apporter (Ruth 1:8-17; 2:11). Son amour pour sa belle-mère était tel que, plus tard, d’autres femmes dirent qu’elle était meilleure pour Naomi que l’auraient été sept fils. — Ruth 4:15.
Comme elles arrivèrent à Bethléhem au commencement de la moisson des orges, Ruth partit dans les champs afin d’y trouver de la nourriture pour elle et pour Naomi. Elle se trouva par hasard dans celui qui appartenait à Boaz, un parent d’Élimélech, et demanda au préposé sur les moissonneurs la permission de glaner. Son zèle au travail devait être remarquable puisque le contremaître en parla à Boaz. — Ruth 1:22 à 2:7.
Quand Boaz lui témoigna de la bonté, Ruth montra combien elle appréciait son attitude et reconnut humblement qu’elle était inférieure à n’importe laquelle de ses servantes. À l’heure du repas, il lui offrit du grain rôti en telle quantité qu’il lui en resta pour en donner à Naomi (Ruth 2:8-14, 18). Bien que Boaz se fût arrangé pour lui faciliter la tâche, Ruth ne quitta pas le champ de bonne heure, mais continua à glaner jusqu’au soir, “puis elle battit ce qu’elle avait glané, et il y eut environ un éphah [22 litres] d’orge”. Comme Boaz lui avait demandé de continuer à glaner dans son champ, c’est ce qu’elle fit jusqu’à la fin de la moisson des orges et des blés. — Ruth 2:15-23.
RUTH DEMANDE À BOAZ D’AGIR EN RACHETEUR
Désirant trouver “un lieu de repos”, c’est-à-dire un foyer, pour sa belle-fille, Naomi pria Ruth de demander à Boaz de la racheter. Ruth descendit donc vers l’aire de battage de Boaz. Quand ce dernier fut couché, elle s’approcha doucement de lui, lui découvrit les pieds et s’allongea à son tour. À minuit, Boaz se réveilla en tremblant et se courba en avant. Comme il ne reconnaissait pas Ruth dans la nuit, il lui demanda: “Qui es-tu?” Elle lui répondit: “Je suis Ruth, ton esclave, et tu dois étendre ton pan sur ton esclave, car tu es un racheteur.” — Ruth 3:1-9.
UNE CONDUITE TOUT À FAIT PURE
Les actes de Ruth, en accord avec les instructions de Naomi, étaient sans aucun doute conformes à la manière traditionnelle de procéder que suivaient les femmes qui réclamaient le mariage par lévirat. À ce propos, un bibliste, Paulus Cassel, fit cette observation: “Indubitablement, cette manière symbolique d’exiger le plus délicat de tous les droits présuppose l’existence d’un code de savoir-vivre patriarcal fondé sur la simplicité et la vertu. La femme place sa confiance dans l’honneur de l’homme. Cependant, la méthode employée n’était pas facile à suivre. En effet, si cela avait été su à l’avance ou si on s’en était douté, le silence et le secret qui protégeaient la modestie de la femme auraient été détruits. Quand l’action était engagée, la demande présentée ne pouvait être rejetée sans couvrir d’opprobre la femme ou l’homme. En conséquence, nous pouvons être assurés que Naomi n’a pas envoyé sa belle-fille remplir cette mission sans être pleinement assurée de son succès. En effet, il est certain qu’à toutes les autres difficultés il s’en ajoutait une autre dans le cas présent: Boaz, ainsi que Ruth le dit elle-même, était bien un goêl [un racheteur], mais non pas le goêl.” — Un commentaire des Saintes Écritures (all.), Livre de Ruth, p. 42, de J. Lange.
La réaction de Boaz montre qu’à ses yeux les actes de Ruth étaient tout à fait vertueux. Il lui dit: “Bénie sois-tu de Jéhovah, ma fille! Tu as encore mieux témoigné ta bonté de cœur en dernier lieu qu’en premier lieu, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches.” Ruth se montra désintéressée en choisissant Boaz, un homme beaucoup plus âgé qu’elle, parce qu’il était un racheteur. Son but était de relever le nom de son mari décédé et de sa belle-mère. Puisqu’il aurait été naturel pour une jeune femme comme Ruth de préférer un jeune homme, Boaz considérait que son attitude était une expression de sa bonté de cœur, encore plus noble que lorsqu’elle avait choisi de s’attacher à sa belle-mère âgée. — Ruth 3:10.
La voix de Ruth dénotait sans doute une certaine appréhension, car Boaz la rassura ainsi: “Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde à la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme.” Comme il était tard, Boaz dit à Ruth de rester couchée. Cependant, tous deux se levèrent alors qu’il faisait encore sombre, sans doute pour éviter de susciter des médisances qui auraient porté atteinte à la réputation de l’un ou de l’autre. Boaz donna également à Ruth six mesures d’orge. Cela signifiait peut-être que, tout comme six jours de travail étaient suivis d’un jour de repos, le jour de repos de Ruth était proche, puisque Boaz allait veiller à ce qu’elle trouve “un lieu de repos”. — Ruth 3:11-15, 17, 18.
Quand Ruth fut de retour, Naomi, ne reconnaissant peut-être pas dans la nuit la femme qui voulait entrer, demanda: “Qui es-tu, ma fille?” Ou alors sa question était-elle en rapport avec la nouvelle identité de Ruth en rapport avec son racheteur. — Ruth 3:16.
Plus tard, après qu’un parent plus proche eut refusé d’épouser Ruth par droit de rachat, Boaz la prit pour femme sans tarder. Ruth devint ainsi la mère du fils de Boaz, Obed, et par là une ancêtre du roi David et de Jésus Christ. — Ruth 4:1-21; Mat. 1:5, 16.
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Ruth (Livre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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RUTH (LIVRE DE)
Ce livre de la Bible tire son nom de l’un de ses personnages principaux, Ruth la Moabite. Le récit montre comment Ruth devint une ancêtre de David en contractant un mariage par lévirat avec Boaz en faveur de sa belle-mère, Naomi. La gratitude, la fidélité et la confiance en Jéhovah qu’ont manifestées Boaz, Naomi et Ruth imprègnent toute l’histoire. — Ruth 1:8, 9, 16, 17; 2:4, 10-13, 19, 20; 3:9-13; 4:10.
À l’exception de la généalogie (Ruth 4:18-22), les événements racontés dans le livre de Ruth se déroulent sur une période de onze années environ à l’époque des Juges, bien que le moment exact de leur déroulement ne soit pas précisé. — Ruth 1:1, 4, 22; 2:23; 4:13.
La tradition juive attribue la rédaction du livre à Samuel, ce qui concorde avec les preuves internes. Le fait que le récit se termine par la généalogie de David sous-entend que l’auteur connaissait le dessein de Dieu à propos de David. Cela cadre bien avec Samuel, car c’est lui qui a oint David comme roi. En conséquence, il aurait été logique que Samuel écrive un récit à propos de l’histoire des ancêtres de David. — I Sam. 16:1, 13.
AUTHENTICITÉ ET VALEUR
L’historicité du livre de Ruth est confirmée par la généalogie de Jésus Christ rapportée par Matthieu qui inclut Boaz, Ruth et Obed dans la liste des ancêtres du Christ (Mat. 1:5; voir Ruth 4:18-22; I Chroniques 2:5, 9-15). Qui plus est, un auteur hébreu n’aurait jamais délibérément inventé une ancêtre étrangère à David, le premier roi de la lignée royale de Juda.
Ce récit historique fournit des renseignements sur l’époque, renseignements qui illustrent et éclairent d’autres parties de la Bible. Que David soit devenu ‘un homme selon le coeur de Jéhovah’ peut s’expliquer en partie par son héritage ancestral tel qu’il est révélé dans le livre de Ruth (I Sam. 13:14). L’observance des lois sur le glanage (Lév. 19:9, 10; Deut. 24:19-22; Ruth 2:1, 3, 7, 15-17, 23) et sur le lévirat (Deut. 25:5-10; Ruth 3:7-13; 4:1-13) est décrite d’une manière très vivante. La direction de Jéhovah est évidente dans la préservation de la lignée menant au Messie ainsi que dans le choix des individus la composant. Les femmes israélites qui étaient mariées à un homme de la tribu de Juda pouvaient espérer être l’un des maillons de la généalogie terrestre du Messie (Gen. 49:10). Le fait que Ruth, une Moabite, a bénéficié d’une telle faveur, illustre ce principe énoncé par l’apôtre Paul: “Cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié.” (Rom. 9:16). Ruth avait choisi Jéhovah pour Dieu et Israël pour peuple, aussi Jéhovah lui accorda-t-il dans sa grande pitié “un salaire parfait” en lui permettant de devenir l’un des chaînons de la plus importante de toutes les généalogies. — Ruth 2:12; 4:13-17.
CONTENU
I. Les deuils de Naomi alors qu’elle réside à Moab (1:1-5).
II. Naomi et ses belles-filles veuves, Ruth et Orpah, quittent Moab (1:6-18).
A. En chemin, Naomi conseille à Ruth et à Orpah de retourner vers Moab (1:6-13).
B. Orpah embrasse Naomi et s’en va (1:14).
C. Ruth s’attache à Naomi et fait part de sa détermination d’être une adoratrice de Jéhovah (1:15-18).
III. Ruth et Naomi à Bethléhem (1:19 à 4:22).
A. Réactions locales lors de leur arrivée (1:19-22).
B. Ruth glane dans le champ de Boaz, qui la favorise (2:1-23).
C. Ruth obéit aux instructions de Naomi et demande à Boaz d’agir en racheteur (3:1-18).
D. Boaz donne l’occasion à un parent plus proche d’effectuer le rachat; sur son refus, il prend Ruth pour femme (4:1-13).
E. Le mariage de Boaz avec Ruth est béni par la naissance d’Obed à qui Naomi sert de nourrice; plus tard, Obed deviendra un ancêtre de David (4:14-22).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 49-51.
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