BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Sainteté
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • parce qu’il est écrit: ‘Vous devez être saints, car je suis saint.’” — I Pierre 1:15, 16.

      Ceux qui deviennent membres du corps du Christ sont aussi “concitoyens des saints et membres de la maison de Dieu”. (Éph. 2:19.) Ils constituent les “pierres vivantes” d’un temple saint pour Jéhovah, ainsi qu’“une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale”. (I Pierre 2:5, 9.) Il leur faut se purifier de “toute souillure de la chair et de l’esprit, parachevant la sainteté dans la crainte de Dieu”. (II Cor. 7:1.) Si un chrétien se livre à des pratiques qui souillent son corps de chair ou qui lui sont nuisibles, s’il le salit ou le rend impur, ou encore s’il s’oppose à l’enseignement ou à la morale bibliques, il ne manifeste ni l’amour ni la crainte de Dieu, et il se détourne de la sainteté. On ne peut pratiquer l’impureté tout en demeurant saint.

      Jéhovah exige le respect des choses saintes

      Si un membre de la classe du temple fait un usage impur de son corps, ce n’est pas à lui seul qu’il se fait du tort. En fait, il souille et ruine le temple de Dieu. Or “si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous”. (I Cor. 3:17.) Effectivement, le chrétien a été racheté par le sang du Saint de Dieu (I Pierre 1:18, 19). Celui donc qui fait un mauvais usage de ce qui est saint pour Jéhovah (qu’il s’agisse de son propre corps ou d’une autre chose vouée) ou qui fait du tort à une personne sainte à Ses yeux recevra de lui un châtiment. — II Thess. 1:6-9.

      Dieu a révélé à Israël son point de vue à l’égard de la profanation des choses saintes qui lui appartiennent. Témoin l’interdiction qui pesait sur tout usage profane des choses déclarées saintes dans la loi mosaïque, comme les prémices et la dîme (voir plus haut). (Jér. 2:3; Rév. 16:5, 6; Luc 18:7; I Thess. 4:3-8; Ps. 105:15; Zach. 2:8.) Le même principe est illustré par le jugement que Dieu a exécuté sur Babylone, qui avait profané les vases de Son temple et opprimé méchamment Sa nation sainte (Dan. 5:1-4, 22-31; Jér. 50:9-13). On comprend, dès lors, que les Écritures rappellent souvent aux chrétiens la nécessité de faire preuve d’amour et de bonté envers les saints de Jéhovah, les frères spirituels de Jésus Christ, et qu’elles les félicitent quand ils agissent ainsi. — Rom. 15:25-27; Éph. 1:15, 16; Col. 1:3, 4; I Tim. 5:9, 10; Philém. 5-7; Héb. 6:10; voir Matthieu 25:40, 45.

      Les humains fidèles parviennent à la sainteté

      Les hommes et les femmes fidèles qui ont vécu avant que Jésus ne vienne ici-bas pour devenir le précurseur et l’initiateur des humains sur le chemin conduisant à la vie céleste étaient considérés comme saints (Héb. 6:19, 20; 10:19, 20; I Pierre 3:5). De même, une “grande foule” qui ne fait pas partie des 144 000 “scellés” parvient à la sainteté devant Dieu, puisqu’elle est considérée comme portant des vêtements propres, lavés dans le sang du Christ (Rév. 7:2-4, 9, 10, 14; voir GRANDE FOULE). Avec le temps, tous ceux qui vivront au ciel et sur la terre seront saints, car “la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu”. — Rom. 8:20, 21.

      Les bénédictions qui accompagnent la sainteté

      La sainteté d’une personne vaut à celle-ci un certain mérite aux yeux de Dieu, mérite dont bénéficie sa famille. Ainsi, quand un homme (ou une femme) marié est un chrétien, saint aux yeux de Dieu, son conjoint et ses enfants, s’ils ne se sont pas eux-​mêmes voués à Dieu pour le servir, retirent des avantages de sa sainteté (I Cor. 7:12-14). Le conjoint pur et croyant n’est pas rendu impur par ses relations avec l’incroyant, et Dieu ne considère pas son foyer comme impur. Qui plus est, la présence du croyant offre aux autres membres de la famille la meilleure occasion qui soit d’accéder à la foi, de renouveler leur personnalité et de présenter à leur tour leur corps “en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu”. (Rom. 12:1; Col. 3:9, 10.) Celui qui sert Dieu favorise la pureté et la sainteté au sein de sa maisonnée, et il en résulte nécessairement des bienfaits pour tous.

  • Saints (Les)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • SAINTS (LES)

      Personnes pures, surtout dans un sens spirituel ou moral. Ce terme se rapporte également à des individus qui ont été mis à part pour le service de Dieu, au ciel ou sur la terre.

      Jéhovah, qui est suprêmement pur et juste, est le Très-Saint (Osée 11:12). Il est souvent désigné par l’expression le “Saint d’Israël”. (II Rois 19:22; Ps. 71:22; 89:18.) S’adressant à d’autres membres de la congrégation chrétienne, l’apôtre Jean déclare: “Vous possédez une onction qui vient du saint.” (I Jean 2:20). En Actes 3:14, Jésus Christ est appelé “ce saint et ce juste”. Les anges de Jéhovah sont des saints, car ils sont purs, justes et entièrement dévoués au service de Dieu. — Luc 9:26; Actes 10:22.

      DANS L’ANTIQUITÉ

      Les hommes qui ont été mis à part pour servir Dieu ici-bas sont aussi qualifiés de “saints”. (Ps. 34:9.) En entrant dans des relations d’alliance avec Dieu, la nation d’Israël était devenue sa propriété spéciale, ce qui lui valait d’être sainte à ses yeux. Par voie de conséquence, les Israélites qui pratiquaient l’impureté ou qui s’engageaient dans la voie du mal souillaient la nation et lui faisaient encourir la défaveur de Jéhovah tant qu’aucune mesure de purification n’était prise à leur encontre. Témoin Acan, qui a désobéi par avidité et dont la faute a provoqué le malheur d’Israël jusqu’à ce qu’on l’ait démasqué et lapidé. — Josué chap. 7.

      LES SAINTS CHRÉTIENS

      Ceux qui nouent des relations étroites avec Dieu par le moyen de la nouvelle alliance sont sanctifiés, purifiés et mis à part pour le service exclusif du Créateur par le “sang de l’alliance”, celui qu’a versé Jésus Christ (Héb. 10:29; 13:20). C’est ainsi qu’ils sont constitués “saints”. Ils ne sont pas déclarés “saints” par un homme ou par une organisation, mais par Dieu, qui les admet dans son alliance en vertu du sang de Jésus Christ. Le terme “saints” s’applique dès lors à tous ceux qui sont unis au Christ pour devenir ses cohéritiers, et pas seulement à quelques individus doués d’une sainteté exceptionnelle. En outre, dans la Bible les “saints” sont considérés comme tels dès le début de leur sanctification sur terre, et pas uniquement après leur mort. Pierre leur rappelle qu’ils doivent être saints parce que Dieu est saint (I Pierre 1:15, 16; Lév. 11:44). Tous les frères spirituels du Christ dans les congrégations chrétiennes sont fréquemment appelés “les saints”. — Actes 9:13; 26:10; Rom. 1:7; 12:13; II Cor. 1:1; 13:13.

      En sa qualité de “femme” du Christ, la congrégation tout entière est décrite vêtue d’un fin lin éclatant et pur qui représente “les actes de justice des saints”. (Rév. 19:7, 8.) Tant que les membres de cette congrégation sont sur terre, la “bête sauvage” politique du Diable, vue dans la vision, leur fait la guerre (Rév. 13:3, 7). Cela met à l’épreuve l’endurance des saints, mais ceux-ci remportent la victoire en observant les commandements de Dieu et la foi de Jésus. — Rév. 13:10; 14:12.

      Leur espérance

      Dans une vision parallèle, Daniel a vu une bête sauvage qui faisait la guerre aux saints de Dieu. Il a ensuite assisté à un procès au terme duquel “l’Ancien des Jours” a rendu un jugement en faveur des saints. Ces derniers ont alors pris possession d’un royaume d’une durée indéfinie. Effectivement, “le royaume, et la domination, et la grandeur des royaumes sous tous les cieux” leur ont été donnés. — Dan. 7:21, 22, 27.

      Ces “saints” n’exercent pas leur pouvoir royal pendant qu’ils sont sur terre. Ils attendent pour cela d’être unis au Christ dans les cieux (Éph. 1:18-21). Il leur faut tout d’abord être ‘vainqueurs’. (Rév. 3:21; voir Révélation 2:26, 27; 3:5, 12.) C’est pendant le règne millénaire de Christ qu’ils seront rois et prêtres avec lui (Rév. 20:4, 6). L’apôtre Paul déclare que les saints jugeront le monde et qu’ils auront aussi le privilège de juger les anges. — I Cor. 6:2, 3.

      UNE ATTAQUE CONTRE “LE CAMP DES SAINTS”

      En Révélation 20:7-9, Satan le Diable dirige les nations dans une guerre contre le “camp des saints et la ville bien-aimée” après la fin des mille ans du règne du Christ. Cette prophétie annonce vraisemblablement une rébellion contre la souveraineté du Royaume de Dieu sur la terre, rébellion qui sera une attaque contre les “saints” ici-bas. — Voir SAINTETÉ.

  • Saint secret
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • SAINT SECRET

      (gr. mustêrion, du verbe muéô, “initier, admettre à la connaissance des secrets”. Dans les religions à mystères, le terme technique mustêrion s’appliquait avant tout à ce qui était connu des seuls initiés).

      Dans la plupart des religions qui foisonnaient au temps de la congrégation primitive, ceux qui désiraient prendre part à la célébration des mystères devaient passer par une initiation. Les non-initiés ne pouvaient connaître les rites sacrés et encore moins y prendre part. Quant aux initiés, ils étaient tenus par un vœu de silence à ne pas les révéler. Toutefois, dans un usage profane, le mot mustêrion pouvait aussi désigner un secret gardé par des parents ou des amis. L’apôtre Paul utilise le verbe muéô dans ce dernier sens lorsqu’il écrit: “J’ai appris le secret [littéralement: “J’ai été initié aux mystères”] d’être rassasié comme celui d’avoir faim, le secret de vivre dans l’abondance comme celui de vivre dans le besoin.” — Phil. 4:12.

      LE SECRET DE DIEU PAR RAPPORT À CEUX DES RELIGIONS À MYSTÈRES

      Au sujet du grec mustêrion, W. Vine écrit: “Dans le N.T. [Nouveau Testament] il désigne, non pas le mystère proprement dit, mais ce qui dépasse les possibilités de l’intelligence naturelle et qui, partant, ne peut être connu que grâce à une révélation de Dieu, donnée de la façon et au temps prévus par Lui, à ceux-là seuls qui sont éclairés par son Esprit. Au sens général du terme, un mystère est une connaissance cachée. Dans la Bible, c’est une vérité révélée. Voilà pourquoi le mot s’accompagne souvent de verbes comme ‘faire connaître’, ‘manifester’, ‘dévoiler’, ‘révéler’ ou ‘comprendre’.” — An Expository Dictionary of New Testament Words, t. III, p. 97.

      Il s’ensuit que les saints secrets de Dieu, comme d’autres “mystères” de la Bible (tels celui de Babylone la Grande), ne doivent pas rester à jamais cachés. Jéhovah les révèle en temps voulu à ceux qui ont les regards tournés vers lui, à ceux à qui il lui plaît de les dévoiler. L’apôtre Paul souligne ce point en I Corinthiens 2:6-16. Là, il présente le “saint secret” de Dieu comme une “sagesse cachée” que Dieu a révélée à ses serviteurs chrétiens par son esprit. C’est un secret que l’esprit du monde et la sagesse de l’homme physique sont incapables de concevoir, mais qui est à la fois compris et divulgué par ceux qui ‘allient des choses spirituelles à des paroles spirituelles’. Jésus Christ avait dit à ses disciples: “À vous le saint secret [gr. mustêrion] du Royaume de Dieu a été donné, mais pour ceux-là qui sont dehors, toutes choses arrivent en illustrations, pour que, bien que regardant, ils regardent mais ne voient pas, et que, bien qu’entendant, ils entendent mais n’en saisissent pas le sens, et pour qu’ils ne reviennent pas et qu’il ne leur soit pas pardonné.” — Marc 4:11, 12; Mat. 13:11-13; Luc 8:10.

      La différence entre le saint secret de Dieu et les autres mystères religieux réside avant tout dans son contenu. Le saint secret de Dieu est une bonne nouvelle. Ce n’est pas un mensonge ni une tromperie imaginée par l’homme (Jean 8:31, 32, 44; Col. 1:5; I Jean 2:27). Par ailleurs, ceux qui sont choisis pour le comprendre sont tenus, non pas de le taire, mais de le publier le plus largement possible. Comme il a été dit plus haut, c’est ce qui ressort du fait que la Bible parle de ‘faire connaître’, de ‘prêcher’, d’‘annoncer’, de ‘manifester’ et de ‘proclamer’ le “saint secret de la bonne nouvelle”. Les chrétiens faisaient tout leur possible pour répandre “dans toute la création qui est sous le ciel” la bonne nouvelle qui renfermait la connaissance du saint secret (Éph. 6:19; Col. 1:23; 4:3). Dieu sait qui est indigne de cette connaissance, et il se charge de la cacher à ce type de personnes. En cela il n’est pas partial, car c’est “à cause de l’insensibilité de leur cœur” qu’il ne leur ouvre pas l’intelligence de son saint secret. — Éph. 4:17, 18.

      UN SAINT SECRET CENTRÉ SUR LE CHRIST

      Puisque “c’est pour rendre témoignage à Jésus que sont inspirées les déclarations prophétiques”, le “saint secret de Dieu” doit tourner autour du Christ (Rév. 19:10). En effet, tous les ‘saints secrets’ de Dieu sont liés à son Royaume messianique (Marc 4:11). Au sujet de Jésus, l’apôtre Paul écrivait à ses frères chrétiens: “En lui sont soigneusement cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. Car c’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la qualité divine.” — Col. 2:2, 3, 9.

      Paul se considérait comme un ‘intendant de saints

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager