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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • tous les cinquante ans on célébrait le Jubilé, qui lui-​même était saint. C’était aussi une année sabbatique, mais en plus le Jubilé rétablissait l’économie dans la condition théocratique que Dieu avait prévue lors du partage du pays. C’était une année sainte marquée par la liberté, le repos et le soulagement. — Lév. 25:8-12.

      Le saint jour de repos de Jéhovah

      Jéhovah avait ordonné à ses serviteurs d’‘affliger leurs âmes’ le Jour des Propitiations, qui comptait parmi les jours de “saint rassemblement”. Pour ce faire, il leur fallait jeûner, reconnaître et confesser leurs péchés dans une tristesse conforme à la volonté de Dieu (Lév. 16:29-31; 23:26-32). Toutefois, aucun jour saint pour Jéhovah ne devait être vraiment triste pour son peuple. Les fêtes étaient plutôt des occasions de se réjouir et de louer Jéhovah pour les expressions prodigieuses de sa bonté de cœur. — Néh. 8:9-12.

      Selon la Bible, Dieu s’est reposé de son œuvre créatrice il y a environ 6 000 ans quand il a déclaré un “jour” sacré ou saint (Gen. 2:2, 3). Ce grand jour de repos devait s’étendre sur une longue période de temps. En effet, l’apôtre Paul a expliqué que ce jour était toujours accessible aux chrétiens, qui peuvent y entrer par la foi et l’obéissance. Ce jour saint est un temps de soulagement et de joie pour les chrétiens, même au milieu d’un monde accablé par le péché. — Héb. 4:3-10; voir JOUR.

      OBJETS

      Certains objets ont également été mis à part pour le culte. Là encore, leur sainteté résultait de leur sanctification pour le service de Jéhovah, et non d’une quelconque valeur intrinsèque. Ce n’étaient pas des fétiches doués d’un pouvoir magique. La preuve en est que l’arche de l’alliance, l’un des objets les plus saints qui aient jamais existé, n’a nullement porté bonheur aux Israélites quand les deux fils corrompus d’Éli accompagnèrent l’Arche dans la guerre contre les Philistins (I Sam. 4:3-11). Au nombre des choses rendues saintes par le décret de Dieu, citons l’autel des sacrifices (Ex. 29:37), l’huile d’onction (Ex. 30:25), l’encens (Ex. 30:35, 37), les vêtements des prêtres (Ex. 28:2; Lév. 16:4), les pains de présentation (Ex. 25:30; I Sam. 21:4, 6), ainsi que tout le mobilier du sanctuaire, à savoir l’autel d’or pour l’encens, la table des pains de présentation et les porte-lampes, avec leurs ustensiles. Une bonne partie de ces objets sont énumérés en I Rois 7:47-51. Qui plus est, ces choses étaient saintes en ce sens qu’elles représentaient les choses célestes et constituaient des types prophétiques pour l’instruction de ceux qui seraient appelés à hériter le salut. — Héb. 8:4, 5; 9:23-28.

      La Parole écrite de Dieu est désignée par des expressions comme “les saintes Écritures”, ou les “saintes lettres”, car elle a été rédigée sous l’influence de l’esprit saint, et elle a le pouvoir de sanctifier ou de rendre saints ceux qui s’y soumettent. — Rom. 1:2; II Tim. 3:15.

      ANIMAUX ET RÉCOLTES

      Les premiers-nés mâles d’entre les veaux, les agneaux et les chevreaux étaient considérés comme saints pour Jéhovah, et ils ne pouvaient être rachetés. Ils étaient offerts en sacrifice, et une portion de leur chair revenait aux prêtres sanctifiés (Nomb. 18:17-19). Les prémices et la dîme étaient saintes, comme tous les sacrifices et les dons sanctifiés pour le service du sanctuaire (Ex. 28:38). Toutes les choses saintes du point de vue de Jéhovah étaient tenues pour sacrées, et on ne devait les profaner sous aucun prétexte. C’est ce qui ressort de la loi sur la dîme. Une fois qu’un homme avait mis à part la portion de sa récolte qui constituerait la dîme, si lui ou un autre membre de sa famille en prenait involontairement une partie pour un usage personnel, par exemple pour la faire cuire, il se rendait coupable d’une transgression de la loi de Dieu sur les choses saintes. La Loi l’obligeait, d’une part, à faire compensation pour le sanctuaire en donnant 20 pour cent de plus que la quantité prévue, et, d’autre part, à offrir en sacrifice un bélier en parfait état. C’est ainsi que les choses saintes appartenant à Jéhovah étaient l’objet d’un profond respect. — Lév. 5:14-16.

      LA SAINTETÉ DES CHRÉTIENS

      Jésus, le Fils de Dieu et le Conducteur des chrétiens, était saint quand il est né homme (Luc 1:35), et il a gardé sa sanctification ou sa sainteté tout au long de sa vie terrestre (Jean 17:19; Actes 4:27; Héb. 7:26). Cette sainteté était complète, parfaite. Elle transparaît dans toutes ses pensées, ses paroles et ses actes. En restant saint jusqu’à sa mort sacrificielle, il a ouvert à d’autres la voie de la sainteté. Voilà pourquoi ceux qui ont été appelés à suivre ses traces ont reçu “un saint appel”. (II Tim. 1:9.) Cet appel fait d’eux les oints de Jéhovah et les frères spirituels de Jésus Christ, ce qui leur vaut d’être qualifiés de “saints”. (Rom. 15:26; Éph. 1:1; Phil. 4:21.) Ils doivent leur sainteté à leur foi dans le sacrifice rédempteur du Christ (Phil. 3:8, 9; I Jean 1:7). Elle ne leur est donc pas inhérente. Ils ne l’obtiennent pas par leurs propres mérites, mais grâce à Jésus Christ. — Rom. 3:23-26.

      Les nombreux textes bibliques qui qualifient de “saints” les membres de la congrégation encore en vie démontrent à l’évidence que l’on n’est pas déclaré “saint” par des hommes ou par une organisation quelconque, et que l’on n’a pas non plus besoin d’attendre la mort pour l’être. Celui qui est “saint” l’est parce que Dieu l’appelle pour être cohéritier du Christ. Il est d’ores et déjà saint aux yeux de Dieu quand il est sur terre, avec l’espérance d’obtenir la vie céleste dans les sphères spirituelles, où demeurent Jéhovah, son Fils et les saints anges. — I Pierre 1:3, 4; II Chron. 6:30; Marc 12:25; Actes 7:56.

      Nécessité d’une conduite pure

      Ceux que Jéhovah regarde comme saints s’efforcent, avec l’aide de son esprit, de parvenir à la sainteté de Dieu et du Christ (I Thess. 3:12, 13). Pour ce faire, ils étudient la Parole véridique de Dieu et la mettent en pratique dans leur vie (I Pierre 1:22). Ils se laissent former par la discipline de Jéhovah (Héb. 12:9-11). Il s’ensuit que la personne qui est réellement sainte mènera une vie pure et moralement droite. Les chrétiens sont exhortés à présenter leur corps à Dieu en sacrifice saint, tout comme les sacrifices qu’on offrait jadis au sanctuaire devaient être saints (Rom. 12:1). La sainteté de la conduite est une nécessité, comme l’indique ce commandement: “En accord avec le Saint qui vous a appelés, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite, parce qu’il est écrit: ‘Vous devez être saints, car je suis saint.’” — I Pierre 1:15, 16.

      Ceux qui deviennent membres du corps du Christ sont aussi “concitoyens des saints et membres de la maison de Dieu”. (Éph. 2:19.) Ils constituent les “pierres vivantes” d’un temple saint pour Jéhovah, ainsi qu’“une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale”. (I Pierre 2:5, 9.) Il leur faut se purifier de “toute souillure de la chair et de l’esprit, parachevant la sainteté dans la crainte de Dieu”. (II Cor. 7:1.) Si un chrétien se livre à des pratiques qui souillent son corps de chair ou qui lui sont nuisibles, s’il le salit ou le rend impur, ou encore s’il s’oppose à l’enseignement ou à la morale bibliques, il ne manifeste ni l’amour ni la crainte de Dieu, et il se détourne de la sainteté. On ne peut pratiquer l’impureté tout en demeurant saint.

      Jéhovah exige le respect des choses saintes

      Si un membre de la classe du temple fait un usage impur de son corps, ce n’est pas à lui seul qu’il se fait du tort. En fait, il souille et ruine le temple de Dieu. Or “si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous”. (I Cor. 3:17.) Effectivement, le chrétien a été racheté par le sang du Saint de Dieu (I Pierre 1:18, 19). Celui donc qui fait un mauvais usage de ce qui est saint pour Jéhovah (qu’il s’agisse de son propre corps ou d’une autre chose vouée) ou qui fait du tort à une personne sainte à Ses yeux recevra de lui un châtiment. — II Thess. 1:6-9.

      Dieu a révélé à Israël son point de vue à l’égard de la profanation des choses saintes qui lui appartiennent. Témoin l’interdiction qui pesait sur tout usage profane des choses déclarées saintes dans la loi mosaïque, comme les prémices et la dîme (voir plus haut). (Jér. 2:3; Rév. 16:5, 6; Luc 18:7; I Thess. 4:3-8; Ps. 105:15; Zach. 2:8.) Le même principe est illustré par le jugement que Dieu a exécuté sur Babylone, qui avait profané les vases de Son temple et opprimé méchamment Sa nation sainte (Dan. 5:1-4, 22-31; Jér. 50:9-13). On comprend, dès lors, que les Écritures rappellent souvent aux chrétiens la nécessité de faire preuve d’amour et de bonté envers les saints de Jéhovah, les frères spirituels de Jésus Christ, et qu’elles les félicitent quand ils agissent ainsi. — Rom. 15:25-27; Éph. 1:15, 16; Col. 1:3, 4; I Tim. 5:9, 10; Philém. 5-7; Héb. 6:10; voir Matthieu 25:40, 45.

      Les humains fidèles parviennent à la sainteté

      Les hommes et les femmes fidèles qui ont vécu avant que Jésus ne vienne ici-bas pour devenir le précurseur et l’initiateur des humains sur le chemin conduisant à la vie céleste étaient considérés comme saints (Héb. 6:19, 20; 10:19, 20; I Pierre 3:5). De même, une “grande foule” qui ne fait pas partie des 144 000 “scellés” parvient à la sainteté devant Dieu, puisqu’elle est considérée comme portant des vêtements propres, lavés dans le sang du Christ (Rév. 7:2-4, 9, 10, 14; voir GRANDE FOULE). Avec le temps, tous ceux qui vivront au ciel et sur la terre seront saints, car “la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu”. — Rom. 8:20, 21.

      Les bénédictions qui accompagnent la sainteté

      La sainteté d’une personne vaut à celle-ci un certain mérite aux yeux de Dieu, mérite dont bénéficie sa famille. Ainsi, quand un homme (ou une femme) marié est un chrétien, saint aux yeux de Dieu, son conjoint et ses enfants, s’ils ne se sont pas eux-​mêmes voués à Dieu pour le servir, retirent des avantages de sa sainteté (I Cor. 7:12-14). Le conjoint pur et croyant n’est pas rendu impur par ses relations avec l’incroyant, et Dieu ne considère pas son foyer comme impur. Qui plus est, la présence du croyant offre aux autres membres de la famille la meilleure occasion qui soit d’accéder à la foi, de renouveler leur personnalité et de présenter à leur tour leur corps “en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu”. (Rom. 12:1; Col. 3:9, 10.) Celui qui sert Dieu favorise la pureté et la sainteté au sein de sa maisonnée, et il en résulte nécessairement des bienfaits pour tous.

  • Saints (Les)
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    • SAINTS (LES)

      Personnes pures, surtout dans un sens spirituel ou moral. Ce terme se rapporte également à des individus qui ont été mis à part pour le service de Dieu, au ciel ou sur la terre.

      Jéhovah, qui est suprêmement pur et juste, est le Très-Saint (Osée 11:12). Il est souvent désigné par l’expression le “Saint d’Israël”. (II Rois 19:22; Ps. 71:22; 89:18.) S’adressant à d’autres membres de la congrégation chrétienne, l’apôtre Jean déclare: “Vous possédez une onction qui vient du saint.” (I Jean 2:20). En Actes 3:14, Jésus Christ est appelé “ce saint et ce juste”. Les anges de Jéhovah sont des saints, car ils sont purs, justes et entièrement dévoués au service de Dieu. — Luc 9:26; Actes 10:22.

      DANS L’ANTIQUITÉ

      Les hommes qui ont été mis à part pour servir Dieu ici-bas sont aussi qualifiés de “saints”. (Ps. 34:9.) En entrant dans des relations d’alliance avec Dieu, la nation d’Israël était devenue sa propriété spéciale, ce qui lui valait d’être sainte à ses yeux. Par voie de conséquence, les Israélites qui pratiquaient l’impureté ou qui s’engageaient dans la voie du mal souillaient la nation et lui faisaient encourir la défaveur de Jéhovah tant qu’aucune mesure de purification n’était prise à leur encontre. Témoin Acan, qui a désobéi par avidité et dont la faute a provoqué le malheur d’Israël jusqu’à ce qu’on l’ait démasqué et lapidé. — Josué chap. 7.

      LES SAINTS CHRÉTIENS

      Ceux qui nouent des relations étroites avec Dieu par le moyen de la nouvelle alliance sont sanctifiés, purifiés et mis à part pour le service exclusif du Créateur par le “sang de l’alliance”, celui qu’a versé Jésus Christ (Héb. 10:29; 13:20). C’est ainsi qu’ils sont constitués “saints”. Ils ne sont pas déclarés “saints” par un homme ou par une organisation, mais par Dieu, qui les admet dans son alliance en vertu du sang de Jésus Christ. Le terme “saints” s’applique dès lors à tous ceux qui sont unis au Christ pour devenir ses cohéritiers, et pas seulement à quelques individus doués d’une sainteté exceptionnelle. En outre, dans la Bible les “saints” sont considérés comme tels dès le début de leur sanctification sur terre, et pas uniquement après leur mort. Pierre leur rappelle qu’ils doivent être saints parce que Dieu est saint (I Pierre 1:15, 16; Lév. 11:44). Tous les frères spirituels

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