en vain; aussi le puissant Abner le frappa-​t-​il à l’abdomen avec le talon de sa lance et il mourut sur place. Bien que Joab, frère d’Asahel, rappelât finalement les forces judéennes en réponse aux remontrances d’Abner, l’amertume causée par la mort d’Asahel lui rongea le cœur; aussi, lorsque l’occasion se présenta par la suite, il manœuvra astucieusement et réussit à frapper Abner à mort avec l’épée. — II Sam. 2:12-28; 3:22-27.

En I Chroniques 27:7, Asahel est cité en tant que commandant de division, l’armée ayant été organisée en divisions suivant un système de roulement mensuel. Comme Asahel mourut avant que David ne fût devenu roi sur tout Israël, cette citation ferait plutôt référence à sa maison, représentée par son fils Zébadiah, qui est désigné dans le texte comme le successeur d’Asahel. Une autre suggestion nous est donnée dans un dictionnaire biblique (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, t. I, p. 244), où il est dit: “Il est possible que nous ayons ici le prototype des milices davidiques organisées au début de la domination du roi sur Juda, et que cette liste originale ait été mise à jour par l’introduction de Zébadiah, fils et successeur d’Asahel, au poste de commandement.” — Comparez avec I Chroniques chapitre 12.

ASAÏAH

{Article non traduit.}

ASAPH

(collecteur, assembleur; ou peut-être Jéhovah a assemblé).

Fils de Lévi par Guerschom (I Chron. 6:39, 43). Durant le règne de David (1077-​1037 av. n. è.), Asaph fut établi par les Lévites chef des chanteurs et cymbalier; il accompagna l’Arche lorsqu’on la transporta de la maison d’Obed-Édom à “la ville de David”. (I Chron. 15:17, 19, 25-29.) Par la suite, avec Héman et Éthan, Asaph servit au tabernacle pour la direction de la musique et du chant (I Chron. 6:31-44). De même que Héman et Jéduthun (et peut-être aussi Éthan), Asaph fut appelé “visionnaire”, en ce sens qu’il ‘prophétisait avec la harpe’. — I Chron. 25:1-6; II Chron. 29:30; 35:15.

Les fils d’Asaph continuèrent à former un groupe spécial au sein des instrumentistes et des chanteurs; ils furent particulièrement mis à contribution à l’occasion de l’inauguration du temple et lorsqu’on transporta l’Arche de Sion au temple (II Chron. 5:12); au temps des réformes du roi Ézéchias (II Chron. 29:13-15); et lors de la grande Pâque qui fut célébrée durant le règne de Josias (II Chron. 35:15, 16). Il y eut aussi des descendants d’Asaph dans le premier groupe qui revint à Jérusalem après l’exil babylonien. — Esdras 2:1, 41; Néh. 7:44.

Les suscriptions traditionnelles des Psaumes 50:sus et 73 à 83 73:sus; 74:sus; 75:sus; 76:sus; 77:sus; 78:sus: 79:sus; 80:sus; 81:sus; 82:sus; 83:sus attribuent ces chants à Asaph. Néanmoins, il semblerait que son nom est utilisé ici en référence à la maison dont il était le chef, étant donné que certains de ces psaumes (79, 80) décrivent, de toute évidence, des événements postérieurs au temps d’Asaph.

ASAREL

{Article non traduit.}

ASCENSION

L’ascension de Jésus Christ au ciel fut un événement capital pour ce qui est de son activité après sa résurrection.

L’ascension de Jésus eut lieu 40 jours après sa résurrection, selon Actes 1:3-9. Par conséquent, un certain laps de temps s’est écoulé entre les événements rapportés en Luc 24:1-49, qui se produisirent le jour de la résurrection de Jésus, et son ascension qui est décrite au verset 51Lc 24:51 du même chapitre. Nous noterons également que la phrase “et commença à être emporté au ciel” figurant dans ce verset n’apparaît pas dans certains manuscrits anciens et a donc été omise dans quelques traductions modernes (Revised Standard Version, Oltramare). Elle apparaît néanmoins dans l’Alexandrinus et le Vaticanus 1209 ainsi que dans d’autres manuscrits anciens.

L’ascension de Jésus eut lieu sur le mont des Oliviers (Actes 1:9, 12), non loin de la ville de Béthanie (Luc 24:50), laquelle se trouve sur le versant oriental du mont des Oliviers. Son ascension n’eut pour témoins que le petit groupe de ses fidèles apôtres (Actes 1:2, 11-13). Le récit rapporte que tandis “qu’ils regardaient, il fut élevé et une nuée l’enveloppa, le dérobant à leur vue”. Comme ils fixaient encore le ciel, les anges leur dirent: “Ce Jésus qui a été enlevé au ciel, du milieu de vous, viendra ainsi, de la même manière que vous l’avez vu s’en aller au ciel.” — Actes 1:9-11.

Son mode d’ascension fut tel que les apôtres allaient pouvoir servir de témoins de ce fait, de même qu’ils furent témoins de sa résurrection (Actes 1:3). Ainsi, il ne ‘disparut’ pas purement et simplement de devant eux, comme il l’avait fait peu de temps auparavant devant les deux disciples à Emmaüs; il ne le fit pas davantage à la manière de l’ange qui était apparu à Gédéon et dont la Bible dit qu’il “disparut à ses yeux”. (Luc 24:31; Juges 6:21, 22.) Dans une certaine mesure, son ascension ressemblait plutôt à celle de l’ange qui apparut à Manoah et à sa femme. Il leur fit préparer un sacrifice, puis, “comme la flamme montait de dessus l’autel vers le ciel, (...) l’ange de Jéhovah monta alors dans la flamme de l’autel, tandis que Manoah et sa femme regardaient”. — Juges 13:20, 21.

EFFET SUR LES DISCIPLES

Il ressort que jusqu’à l’ascension de Jésus, les disciples croyaient toujours à un royaume terrestre gouverné par Christ, comme l’indique leur question consignée en Actes 1:6. En commençant à monter au ciel d’une manière visible et en permettant à ses disciples d’être témoins de la phase initiale de son ascension, Jésus leur fit comprendre clairement que son royaume était céleste, donc différent de celui de David qui “n’est pas monté au ciel”, et que, dorénavant, sa place serait “à la droite de Dieu”, selon ce que Pierre attesta avec hardiesse le jour de la Pentecôte. — Actes 2:32-36.

Pareille action dut leur rappeler et les aider à comprendre les nombreuses déclarations de Jésus relatives à une telle position céleste. Il en avait choqué quelques-uns en disant: “Et si vous voyiez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant?” (Jean 6:62), et il avait dit aux Juifs: “Vous êtes des régions d’en bas; moi je suis des régions d’en haut.” (Jean 8:23). La nuit où il tint sa dernière réunion avec ses apôtres, il leur dit ‘qu’il s’en allait vers son Père pour leur préparer une place’ (Jean 14:2, 28); tandis qu’il