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  • ‘Appliquez-vous à la lecture publique’
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Manuel pour l’École du ministère théocratique
sg ét. 6 p. 28-32

Étude 6

‘Appliquez-​vous à la lecture publique’

1, 2. Quelles occasions s’offrent à nous de lire en public?

1 L’apôtre Paul exhorta Timothée en ces termes: “Continue de t’appliquer à la lecture publique”, en lui disant également d’enseigner cet art à ses frères chrétiens pour qu’ils possèdent toutes les qualités nécessaires pour exercer le ministère (I Tim. 4:13). Ce conseil inspiré est valable aujourd’hui pour chacun des ministres de Dieu, et nous ferons bien de l’écouter.

2 Le ministre théocratique est souvent appelé à lire en public. À l’étude de La Tour de Garde et à l’étude de livre de la congrégation, des passages bibliques et des paragraphes sont lus à haute voix. Des textes bibliques sont également lus à la réunion de service, à l’École du ministère théocratique, ainsi que dans le ministère du champ. Chaque ministre a donc intérêt, aussi bien pour lui-​même que pour ceux qui l’écouteront, à savoir bien lire en public.

3. Pourquoi est-​il important de se préparer?

3 Par lecture publique nous entendons toute lecture à haute voix faite au profit d’un ou de plusieurs auditeurs. Ces derniers profiteront-​ils pleinement de la lecture si le lecteur écorche des mots, fait des pauses mal à propos ou place l’accent oratoire de telle façon qu’il obscurcit le sens de la phrase? Seront-​ils attentifs s’il manque d’enthousiasme, lisant d’une manière monotone? Pour bien lire devant un groupe de personnes il faut se préparer à l’avance. Quand on doit faire une lecture à haute voix, il est toujours recommandé de parcourir le texte auparavant, même s’il ne s’agit que de lire les paragraphes à l’étude de livre. Sinon, les assistants n’en retireront pas le maximum de bienfaits, et ils risqueront d’apprendre des prononciations erronées. D’où la nécessité pour chaque ministre de s’appliquer à la lecture publique. — Hab. 2:2.

4, 5. Quelles qualités doit-​on posséder pour lire publiquement de manière à se faire comprendre et à stimuler l’auditoire?

4 Qualités nécessaires. Lorsque vous lisez à haute voix, soyez enthousiaste. Lisez avec chaleur, en exprimant les sentiments suggérés par les mots. Vous éviterez ainsi de faire une lecture froide et sans vie. Veillez à ne pas réduire le volume de la voix au point que certaines parties essentielles du texte échappent à l’auditoire. Il faut parler assez haut pour se faire entendre jusqu’au fond de la pièce ou de la salle. Personne ne devrait être obligé de tendre l’oreille, fût-​ce momentanément.

5 Il faut bien articuler, sans escamoter certaines syllabes ou manger les mots de façon à les rendre inintelligibles. En revanche, la prononciation ne devrait pas être tellement méticuleuse qu’elle détourne l’attention du message. L’articulation est bonne lorsque chaque assistant comprend sans peine tous les mots du texte. Si un lecteur parle indistinctement, c’est souvent parce qu’il ne projette pas sa voix vers l’auditoire. Habituez-​vous donc à lire la tête levée. Ouvrez la bouche de manière à laisser passer les sons sans obstruction.

6. Comment sait-​on où placer l’accent oratoire, et comment les pauses sont-​elles un moyen d’accentuation?

6 L’accent oratoire est également important. De lui dépend la clarté de la lecture. Il est bien connu qu’une différence d’accentuation peut changer entièrement le sens d’une phrase dans l’esprit des auditeurs. Parfois il faut placer l’accent sur un seul mot, mais souvent il est nécessaire d’accentuer un groupe de mots, voire une phrase entière. C’est le sens qui détermine où il faut placer l’accent oratoire; nous entendons par là non seulement le sens de la phrase, mais encore celui de l’ensemble de l’argumentation. Des pauses bien situées font partie de l’accent oratoire. De brefs temps d’arrêt donnent du relief à certains groupes de mots et soulignent les idées clés. Des pauses plus longues marquent la fin d’une partie importante de l’argumentation.

7. Qu’est-​ce qui nous permet de lire sur le ton de la conversation?

7 Le bon lecteur s’efforce aussi de varier le ton de sa voix et le débit de ses paroles. Sans cette modulation, la lecture sera terne et peu attrayante. Bien utilisée, une telle variété d’expression vous aidera beaucoup à lire d’une façon naturelle, comme si vous étiez engagé dans une conversation.

8. À quelles occasions convient-​il de lire un discours?

8 La lecture d’un manuscrit. L’une des occasions importantes exigeant qu’on sache lire en public est la lecture d’un discours manuscrit. Ce type de présentation est parfois nécessaire. Par exemple, de temps à autre la Société prévoit que toutes les congrégations du peuple de Dieu dans un certain pays présentent simultanément le même message. Ou bien, il convient de lire certains discours aux grandes assemblées, soit parce que la presse est susceptible d’en citer des extraits, soit parce que le sujet est très complexe et doit être présenté avec une grande exactitude.

9, 10. Quelle est la principale difficulté rencontrée lorsqu’on doit lire à haute voix un manuscrit, et comment peut-​on la résoudre?

9 La principale difficulté consiste à lire le manuscrit de manière à donner l’impression qu’on construit des phrases comme dans une conversation. Cependant, le ton doit être considérablement amplifié. En règle générale, les phrases d’un texte écrit sont sensiblement différentes de celles qu’on emploie couramment; elles seront probablement plus longues et plus compliquées. Le vocabulaire sera vraisemblablement plus choisi et les phrases auront un rythme différent de votre langage habituel. Peut-être pensez-​vous que vous pourriez faire un meilleur discours si vous vous exprimiez dans vos propres termes. Mais si vous vous y exercez, vous acquerrez de l’expérience et vous ferez des progrès notables dans l’art de lire un manuscrit.

10 La préparation est la condition du succès. Prenez le temps de vous familiariser avec le texte. Lisez le manuscrit plusieurs fois afin de saisir clairement les idées principales. Si vous rencontrez des mots que vous ne connaissez pas, consultez un bon dictionnaire et notez sur le manuscrit comment ils se prononcent. Ensuite, exercez-​vous à lire le texte à haute voix pour vous imprégner du style du rédacteur. Certains lecteurs lisent devant une glace afin de s’exercer à garder le contact avec l’auditoire, détail important si le discours doit être prononcé dans une petite salle.

11. Quelles marques ajoutées au manuscrit peuvent nous aider?

11 Il est utile de souligner ou de marquer les mots clés que vous désirez accentuer. Certains lecteurs trouvent qu’il est pratique d’isoler les propositions à l’aide de petits traits verticaux. De plus, les mots formant un membre de phrase difficile ou inhabituel qui doit se lire d’un seul trait peuvent être reliés les uns aux autres par de petits signes incurvés qui vous rappelleront qu’aucune pause ne doit intervenir dans ce groupe de mots. Votre ton n’en sera que plus naturel et vous éviterez de faire des contresens. Songez également à marquer le manuscrit là où il convient de faire des pauses plus longues. Les temps d’arrêt mettent les auditeurs dans l’expectative, soulignent certaines pensées et donnent à l’auditoire le temps de les absorber. Il importe aussi de trouver les points principaux du discours et de les marquer pour que vous puissiez les faire ressortir par votre accent oratoire, puis changer de débit.

12-15. Pourquoi est-​il particulièrement important de bien préparer une lecture de la Bible?

12 La lecture de la Bible. Il est indispensable que tous, jeunes et âgés, lisent la Bible. Souvent nous sommes appelés à la lire à haute voix. Parfois, des lectures dans la Bible font partie du programme de l’École du ministère théocratique. Par ailleurs, nous lisons tous des passages bibliques lorsque nous parlons aux gens au cours de notre ministère. Mais lisons-​nous bien ces textes? Nous sommes-​nous exercés à les lire sur le ton naturel de la conversation et sans accroc de manière à accentuer les mots qui étayent notre argumentation?

13 Il faut sans aucun doute se préparer pour faire une lecture dans la Bible. N’oubliez pas qu’il s’agit de la Parole de Dieu, que ses pages sont remplies de passages d’une beauté extraordinaire qui font appel aux sentiments tout en raisonnant d’une façon juste et logique. Nous devrions chercher à en rendre le sens le plus fidèlement possible pour le bien de nos auditeurs. Si nous savons d’avance que nous devrons lire à haute voix dans la Bible, nous devrions nous préparer soigneusement, afin de lire sans anicroche les mots, les phrases ou les tournures auxquels nous ne sommes pas habitués.

14 Souvenez-​vous de l’occasion merveilleuse où les exilés d’Israël revenus à Jérusalem et réunis sur la place devant la porte des Eaux écoutèrent attentivement les paroles de leur Dieu. Les Lévites désignés pour lire s’acquittèrent-​ils de cette tâche négligemment et sans aucune préparation? La Bible répond: “Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens, et l’on comprenait ce qui était lu.” (Néh. 8:8). Ces lecteurs respectaient profondément l’Être suprême dont ils transmettaient les paroles à leurs compagnons d’adoration.

15 Que nous lisions à haute voix pour nous-​mêmes, au sein du cercle familial, à la Salle du Royaume ou en allant de porte en porte, faisons-​le toujours dans le but de rendre fidèlement le sens de l’original, en reflétant la force des sentiments qu’il exprime et son pouvoir d’édifier la foi. Ce pouvoir que possède la lecture publique d’inciter les gens à l’action est souligné par les paroles suivantes de l’apôtre Jean: “Heureux celui qui lit à haute voix et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie, et qui observent les choses qui y sont écrites; car le temps fixé est proche.” — Rév. 1:3.

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