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  • Que faut-il penser de l’euthanasie ?

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  • Que faut-il penser de l’euthanasie ?
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Réveillez-vous ! 1974
g74 8/8 p. 27-29

Que dit la Bible ?

Que faut-​il penser de l’euthanasie ?

UNE femme était sur un lit d’hôpital, atteinte d’une maladie incurable. Un jour, son fils entra dans la chambre et tira sur elle à trois reprises, la tuant. Il ne chercha pas à cacher son geste, mais déclara : “Elle ne souffre plus maintenant. Je l’ai tuée.”

Cet homme fut accusé de meurtre, mais les jurés le jugèrent “non coupable”. Pourquoi ? Sans doute parce qu’il avait tué sa mère pour mettre fin à ses souffrances. C’est ce qu’on appelle un cas d’“euthanasie”, mot d’origine grecque signifiant “mort douce”.

Les journaux rapportent de temps à autre des cas d’euthanasie. Bien souvent, le “meurtrier” semble avoir de bons mobiles en désirant mettre fin aux souffrances du malade parce que les médecins n’offraient aucun espoir de guérison. Il arrive parfois que les malades eux-​mêmes supplient les autres de mettre fin à leurs souffrances.

Dans une situation semblable, quel doit être le point de vue du chrétien ? Est-​il bien de recourir à l’euthanasie “positive”, c’est-à-dire de faire mourir délibérément une personne ? Que dire de l’euthanasie “négative”, qui consiste à laisser mourir une personne atteinte d’une maladie incurable en ne commençant pas ou en ne continuant pas un traitement “extraordinaire” qui ne pourrait que retarder un peu la mort ?

Ce sont là incontestablement des situations dans lesquelles il est difficile de prendre une décision. Des sentiments très profonds interviennent, de sorte qu’il est difficile de faire preuve d’un jugement équilibré. Toutefois, la Bible renferme des principes qui seront utiles pour bien examiner les faits.

Selon les Écritures, Dieu considère la vie humaine comme précieuse et sacrée. Le sixième des Dix Commandements déclare : “Tu ne dois pas assassiner.” (Ex. 20:13). La Bible nous donne une définition du meurtre dans Nombres 35:20 où il est écrit, selon la Bible Segond : “Si un homme pousse son prochain par un mouvement de haine, ou s’il jette quelque chose sur lui avec préméditation, et que la mort en soit la suite, (...) celui qui a frappé sera puni de mort, c’est un meurtrier.”

Un acte d’euthanasie, qui n’est pas motivé par la haine, correspond-​il à cette description ? Dans le cas d’un acte d’euthanasie “positive”, n’y a-​t-​il pas “préméditation” ? Ne donne-​t-​on pas souvent “quelque chose” au malade (une balle de revolver, une pilule ou une piqûre) ?

Il faut aussi tenir compte du commandement biblique ordonnant au chrétien de ‘garder une bonne conscience’. (I Pierre 3:16.) Qu’un acte d’euthanasie “positive” affecterait notre conscience, c’est ce qui ressort clairement de ce commentaire de Robert S. Morison, dans le Scientific American de septembre 1973: “L’immense majorité des médecins et sans doute la grande majorité des juristes se refusent instinctivement à prendre des mesures positives, telles que prescrire un poison connu ou injecter de l’air dans une veine.”

D’autre part, Jéhovah Dieu exige que les chrétiens soient ‘soumis aux autorités supérieures’. (Rom. 13:1.) En France, au Canada et dans presque tous les pays, la législation condamne l’euthanasie. Il est vrai que peu de personnes ont effectivement été condamnées pour ce genre de crime. Cependant, ce n’est pas seulement la crainte du châtiment, mais la “conscience” du chrétien qui doit l’inciter à obéir aux lois de son pays. — Rom. 13:5.

Parce qu’elles respectent le point de vue de Dieu sur le caractère sacré de la vie, leur propre conscience et les lois du gouvernement, les personnes qui désirent conformer leur vie aux principes bibliques ne recourront jamais à l’euthanasie “positive”.

Mais que faire maintenant quand se pose la question de savoir si l’on va commencer ou poursuivre un traitement spécial, alors que la mort est imminente et ne peut être évitée ? Les médecins peuvent dire que tout ce qu’ils sont capables de faire alors, c’est de ralentir le processus conduisant à la mort en utilisant des moyens mécaniques, tels que le poumon artificiel, les stimulateurs cardiaques ou d’autres moyens extraordinaires, dans le but de soutenir le malade. De tels traitements peuvent être extrêmement coûteux et augmenter les douleurs du mourant. La Bible exige-​t-​elle que l’on recoure à de tels moyens ? Non, dans un tel cas, celui qui laisse le processus aboutissant à la mort évoluer librement ne transgresse aucune loi de Dieu. Rien dans les Écritures n’oblige à ralentir le processus menant à la mort s’il est déjà en cours.

Toutefois, il faut se montrer extrêmement prudent sous ce rapport. Dans la revue Bio-Science d’août 1973, Sissela Bok parle du problème que doivent résoudre les médecins quand il s’agit de décider s’ils arrêteront ou non tel traitement et laisseront mourir le malade ; nous lisons :

“Le premier devoir — la lutte contre la mort et la maladie — doit se révéler impossible à accomplir pour que les médecins puissent renoncer sans regret. Mais il est toujours difficile d’être sûr que cela est impossible dans tel cas particulier, de savoir que la mort est inévitable pour un malade. La possibilité d’une erreur de diagnostic existe toujours ; même les meilleurs médecins pour ce qui est d’établir un diagnostic se trompent parfois quand ils prévoient la mort (Kamisar 1958). Quand le diagnostic est exact, le pronostic peut encore être affecté par un nouveau progrès médical.”

Dans de nombreux cas de maladies très graves, il est donc très difficile de déterminer si l’on doit ou non arrêter un traitement extraordinaire. Chaque cas est particulier, et on doit prendre une décision en tenant compte du point de vue de Dieu sur le caractère précieux de la vie. Ceux qui ont la responsabilité de prendre une telle décision devraient examiner très attentivement les faits avant de conclure que le malade est sur le point de mourir.

Si certains recourent à l’euthanasie, c’est bien souvent parce que, à leurs yeux, il n’y a aucun espoir de soulagement pour celui qui souffre. Si dans certains cas la science est incapable d’apporter une solution, la Bible nous donne l’espérance certaine que la maladie et la mort disparaîtront bientôt de la terre. Dans Révélation 21:1-4, il est question d’un nouvel ordre de choses, appelé symboliquement “un nouveau ciel et une nouvelle terre”, dans lequel “la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus”.

Dans cet ordre nouveau, non seulement les hommes ne deviendront plus jamais malades, mais ceux qui sont infirmes seront guéris pour toujours (És. 33:24 ; 35:5-7). Conformément à la promesse de Jésus rapportée dans Jean 5:28, 29, “tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et sortiront”. La réalisation de cette promesse merveilleuse a été réellement ‘vue’ par l’apôtre Jean, comme l’indique Révélation 20:11-15 en ces termes :

“Et j’ai vu les morts, les grands et les petits, debout devant le trône (...). Et la mer a rendu les morts qui se trouvaient en elle, et la mort et l’Hadès ont rendu les morts qui étaient en eux.” Cela signifie que tous les morts retenus dans l’Hadès (la tombe commune aux hommes) reviendront à la vie avec la possibilité de rester éternellement vivants en parfaite santé sur une terre redevenue un paradis.

Selon la chronologie de la Bible, nous vivons maintenant la “conclusion” ou “les derniers jours” du présent système de choses (Mat. 24:3-34 ; II Tim. 3:1-5). Cela veut dire que l’ordre nouveau promis par Dieu deviendra une réalité dans cette génération. Quelle nouvelle réjouissante ! Tandis que nous attendons la réalisation de cette promesse, suivons ce conseil des Écritures : “Décharge-​toi sur Jéhovah de ton fardeau, et lui, il te soutiendra.” — Ps. 55:22.

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