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Ne renonçons pas à faire ce qui est excellentLa Tour de Garde 1988 | 15 juillet
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Ne renonçons pas à faire ce qui est excellent
“Ne renonçons donc pas à faire ce qui est excellent, car nous moissonnerons en temps voulu, si nous ne nous lassons pas.” — GALATES 6:9.
1. Quelle mission Jésus a-t-il confiée à ses disciples?
LES chrétiens accomplissent une œuvre excellente dans le cadre de leur culte, une œuvre définie dans ce commandement explicite: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant (...), leur enseignant à observer toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la conclusion du système de choses.” (Matthieu 28:19, 20). C’est Jésus Christ lui-même qui a confié à ses disciples la mission d’effectuer cette œuvre mondiale d’enseignement.
2. a) Pourquoi peut-on dire que l’œuvre consistant à faire des disciples était alors importante et excellente? b) Quels buts l’œuvre consistant à faire des disciples sert-elle?
2 C’est dans l’une de ses dernières déclarations avant son ascension au ciel que Jésus a donné à ses premiers disciples la mission de faire d’autres disciples. N’est-ce pas la preuve qu’il s’agissait d’une mission de la plus haute importance? Oui, car elle allait permettre de sauver des vies (1 Timothée 4:16). Il s’agit donc d’une œuvre excellente. Grâce à elle, ceux qui prêtent l’oreille au message du Royaume acquièrent une bonne instruction biblique; d’un autre côté, ceux qui y sont insensibles sont avertis (Luc 10:10, 11). Ainsi, cette œuvre identifie les vrais chrétiens tout autant que leur obéissance aux autres commandements de Jésus. — Jean 8:31.
3. a) Qu’ont fait les disciples de Jésus pour suivre son exemple et obéir à son commandement? b) Quel état d’esprit Jésus a-t-il inculqué à ses disciples?
3 Jésus, le grand Enseignant, a laissé un excellent exemple à ses disciples. Il a enseigné publiquement et a fait des disciples en “prêchant la bonne nouvelle du royaume”. (Matthieu 9:35.) Comme lui, ses nouveaux disciples se sont eux-mêmes mis à faire d’autres disciples; de fait, un véritable disciple n’est-il pas ‘celui qui accepte les doctrines d’un autre et qui contribue à les répandre’? À l’origine, ils n’ont fait des disciples que parmi les Juifs et les prosélytes. Malgré l’opposition manifestée par ces personnes, les disciples de Jésus sont-ils ‘allés continuellement’, “sans arrêt”, vers elles? Oui, ils sont allés “vers les brebis perdues de la maison d’Israël”, et ce jusqu’à ce que les premiers Gentils deviennent croyants, en l’an 36 (Matthieu 10:5, 6; Actes 5:42). Il a été dit à leur sujet qu’ils avaient ‘rempli Jérusalem de leur enseignement’. (Actes 5:28.) Ils n’ont jamais renoncé, mais ont accompli leur œuvre excellente fidèlement, jusqu’au bout.
“Le champ, c’est le monde”
4. Avec quelle attitude les disciples de Jésus ont-ils ensuite accompli leur œuvre sur une plus grande échelle?
4 Jésus a indiqué à ses disciples qu’ils devraient aller vers “des gens de toutes les nations”. (Matthieu 28:19.) Dans une parabole relative à la semence du Royaume, il avait dit: “Le champ, c’est le monde.” (Matthieu 13:38). Les chrétiens seraient donc ses “témoins” en tout lieu. De nouveau, ils iraient “continuellement”, mais cette fois-ci “jusque dans la partie la plus lointaine de la terre”. (Actes 1:8.) L’apôtre Paul était “extrêmement pris par la parole”, et nous pouvons être certains qu’il en était de même des autres chrétiens. — Actes 18:5.
5. Comment Jésus a-t-il montré qu’il s’attendait à ce que ses disciples soient intensément occupés dans l’œuvre de témoignage jusqu’à la fin du présent système?
5 Jésus s’attendait à ce que l’activité de témoignage occupe intensément les chrétiens jusqu’à la fin de l’actuel système de choses. C’est ce qu’indique ce qu’il a prédit à propos du ministère chrétien et du territoire dans lequel celui-ci s’effectuerait. Il a déclaré: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations; et alors viendra la fin.” — Matthieu 24:14.
6. Jusqu’à quand l’œuvre de prédication du Royaume doit-elle se poursuivre, et comment cela doit-il influer sur la façon dont nous la considérons?
6 Lorsque Jésus a ordonné à ses disciples d’entreprendre l’activité consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples dans le monde entier, il savait qu’un jour viendrait où cette œuvre excellente arriverait à son point culminant, tout comme celle qui a été accomplie parmi les Juifs. Elle atteindrait toutefois son but. ‘Alors, ajouta Jésus, viendrait la fin.’ C’est pourquoi, jusqu’à la fin, les Témoins de Jéhovah poursuivent avec confiance et joie l’œuvre qui leur est assignée. Leur endurance les aide à persévérer dans leur activité jusqu’à ce qu’elle soit achevée.
Comment accomplir l’œuvre
7. Quel était le thème du ministère de Jésus et de celui de ses disciples?
7 Jésus a enseigné à ses premiers disciples comment accomplir leur ministère public, et ils ont obéi avec zèle à son ordre d’‘aller’. Quand il les a formés en vue de leur œuvre de témoignage, il leur a dit: “Chemin faisant, prêchez en disant: ‘Le royaume des cieux s’est approché.’” (Matthieu 10:7). Il a donc donné à leur message le même thème que celui qui avait marqué son ministère, savoir le Royaume. Il s’agirait là d’une bonne nouvelle pour les gens sincères. Après que ses disciples eurent débuté leur œuvre, Jésus a-t-il abandonné la sienne? Non, absolument pas. Nous lisons en effet: “Quand Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et prêcher dans leurs villes.” — Matthieu 11:1.
8. a) Où et comment les proclamateurs du Royaume devaient-ils prêcher? b) Pourquoi convient-il de présenter la bonne nouvelle dans les foyers? c) Quels avantages y a-t-il à saluer comme il se doit les personnes que nous rencontrons?
8 Où ces proclamateurs du Royaume devaient-ils prêcher, et de quelle façon? Jésus leur dit: “En entrant dans la maison, saluez-en les occupants.” (Matthieu 10:12). Lorsqu’un prédicateur se présente chez une personne pour lui parler de la bonne nouvelle, il l’honore et lui donne l’occasion d’entendre le message du Royaume dans son propre foyer. C’est faire preuve de politesse et de considération que d’engager la conversation en respectant les coutumes et les formes de salutations qui ont cours. En outre, un bonjour amical et chaleureux a parfois pour heureux résultat de transformer une visite inopinée en une entrevue agréable (voir Matthieu 28:9; Luc 1:28). Le ton de la voix et les réponses d’une personne en disent long sur ses sentiments. Il est donc bien de les déceler avant de poursuivre l’entretien, car on peut ainsi plus facilement adapter ses propos aux besoins de son interlocuteur. — Voir Actes 22:1, 2; 23:6.
9. Qu’est-ce qui montre que tous n’accueilleraient pas favorablement le message du Royaume, et comment les disciples devraient-ils agir envers ceux qui ne manifesteraient aucun intérêt?
9 Jésus a prévenu ses disciples que tous n’accueilleraient pas favorablement leur message. Il leur a dit: “En quelque ville ou village que vous entriez, cherchez qui y est digne.” Si tous avaient dû accepter le message du Royaume, Jésus n’aurait pas utilisé le terme “cherchez”. Quelle devait être la réaction des disciples envers ceux qui ne manifesteraient aucun intérêt pour le message? “Si quelqu’un ne vous accueille pas ou n’écoute pas vos paroles, — quand vous sortirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds.” Les proclamateurs devraient partir calmement et laisser à Jéhovah le soin de déterminer les conséquences du refus. — Matthieu 10:11, 14.
La situation de nos jours
10. Qu’a dit un journaliste à propos de la prédication des Témoins de Jéhovah?
10 Désireux d’accomplir fidèlement la tâche qui incombe aux chrétiens, les Témoins de Jéhovah font connaître le message du Royaume dans le monde entier. À leur sujet, A. Wisse, journaliste aux Pays-Bas, a écrit: “Ils sont différents des autres. Cette différence est due en partie à leur activité d’évangélisation zélée. Pour eux, le véritable christianisme n’est pas une religion avec des cathédrales, avec des paroissiens ayant chacun sa place attitrée et à qui on ne demande pas grand-chose d’autre que d’écouter. Ils parlent avec la franchise de Paul à quiconque leur prête l’oreille.” À coup sûr, Jéhovah Dieu bénit ce zèle pour le ministère chrétien.
11, 12. a) Quels résultats avons-nous obtenus dans le ministère ces dernières années? b) Étant donné que nous devenons plus nombreux, que devient le territoire dans lequel nous prêchons? c) Quelles questions cela soulève-t-il?
11 Plus de 3 000 000 de proclamateurs du Royaume prêchent maintenant avec zèle dans 210 pays. Nous enregistrons un excellent accroissement dans le nombre des nouveaux disciples: au cours des sept dernières années, 1 246 204 personnes se sont fait baptiser. Manifestement, Jéhovah bénit nos efforts diligents (Ésaïe 60:8-10, 22). Dans plus d’une quarantaine de pays et d’îles, on compte un Témoin pour 300 habitants ou moins, soit une centaine de foyers. En outre, dans le territoire de certaines congrégations du Canada et de Guadeloupe par exemple, la proportion est de un Témoin pour 40 ou 50 habitants, ce qui fait qu’en moyenne chaque Témoin a tout au plus une quinzaine de foyers à visiter! Les habitants de nombre de ces territoires entendent le message tous les mois. Même dans les pays où la proportion de proclamateurs est moins élevée, le témoignage est donné très fréquemment dans les territoires urbains. À Séoul (République de Corée), les proclamateurs prêchent tous les cinq jours dans certains quartiers. Étant donné que nous enregistrons un accroissement numérique et qu’un nombre sans cesse croissant de Témoins entreprennent le service de pionnier auxiliaire et de pionnier permanent, nous rendrons visite à nos semblables de plus en plus souvent. Cela crée-t-il des difficultés?
12 Il faut admettre que cette situation engendre des problèmes dans certaines régions, tant pour les Témoins de Jéhovah que pour ceux à qui ils rendent visite. Il faut ajouter à ces difficultés l’indifférence qu’un nombre croissant de personnes manifestent dans de nombreux pays. Ainsi, tandis que nous devenons plus nombreux, renonçons-nous petit à petit à notre œuvre excellente? En concluons-nous que notre activité est pour ainsi dire achevée et que nous avons déjà ‘cherché’ tous ceux qui sont prêts à accepter le message et à devenir des disciples? Êtes-vous las, voire découragé, de rendre visite aux mêmes personnes indifférentes? Que pouvons-nous faire pour conserver notre zèle dans l’activité?
Gardons la bonne attitude
13, 14. a) Comment devrions-nous considérer la situation que nous rencontrons dans les territoires où nous prêchons fréquemment? b) Pourquoi ne nous laissons-nous pas décourager par ceux qui sont “insensibles” au message du Royaume? c) Comment pouvons-nous suivre l’exemple des apôtres lorsque certains s’aigrissent contre nous?
13 La solution réside principalement dans l’attitude que nous manifestons en qualité de Témoins de Jéhovah. D’une part, il est important de toujours voir les choses d’une manière optimiste. Il était sûr que lorsque notre œuvre atteindrait son point culminant nous visiterions plus fréquemment les territoires en raison de la proportion élevée de proclamateurs par rapport à la population. Mais n’avons-nous pas prié pour qu’il en soit ainsi (2 Thessaloniciens 3:1)? Ce que nous voyons maintenant devrait nous réjouir et nous convaincre que nous sommes dans la phase finale de l’œuvre consistant à faire des disciples. Le Royaume est bel et bien prêché, comme Jésus l’a annoncé. Et même lorsque les gens ne veulent pas ‘écouter nos paroles’, notre activité de prédication permet de les avertir. Souvenons-nous qu’en plus de faire des disciples nous proclamons la bonne nouvelle “en témoignage”. — Matthieu 10:14; 24:14.
14 En outre, nous devons nous attendre à ce que de plus en plus de personnes rejettent le message du Royaume au fur et à mesure que la fin approche. Les prophéties sont claires, et le récit du ministère que Jésus et Paul ont accompli nous donne l’assurance que certains devaient être “insensibles” et avoir le cœur “obtus”. De nos jours, il nous faut donc veiller à ne pas être, quant à nous, “insensibles” à notre mission. Nous devons prêcher “encore et encore”, même à ceux qui se montrent indifférents (Ésaïe 6:9-11; Matthieu 13:14, 15; Proverbes 10:21). Certes, nous devons faire preuve de courage pour rendre visite à des gens qui s’irritent de nous voir. Mais que jamais l’attitude des habitants d’un quelconque territoire ne nous amène à penser que nous devons cesser de parler! Au contraire, comme les apôtres, prions pour avoir la hardiesse de ‘continuer à dire la parole’, bien que cela déplaise à certains ou les rende hostiles, et ce jusqu’à ce que l’œuvre soit achevée. — Actes 4:18-20, 24-31.
15. Quel encouragement trouvons-nous en Galates 6:9, et en quoi concerne-t-il notre façon de considérer l’œuvre qui consiste à rendre visite à nos semblables pour leur communiquer la bonne nouvelle?
15 Au fond, nous ne rencontrons que deux sortes de personnes quel que soit l’endroit où nous prêchons: celles qui manifestent de l’intérêt et celles qui n’en manifestent pas. Nous devons par conséquent continuer à accomplir l’œuvre consistant à ‘chercher ceux qui sont dignes’. Cette activité fait partie des nombreuses œuvres excellentes qu’il nous faut effectuer en qualité de chrétiens pour montrer notre amour et notre fidélité à Jéhovah. “Ne renonçons donc pas à faire ce qui est excellent, car nous moissonnerons en temps voulu, si nous ne nous lassons pas.” (Galates 6:9). Puisque nous sommes maintenant très près de la fin du système de choses, ce n’est pas le moment de renoncer ni de nous lasser de rendre visite à nos semblables pour leur communiquer la bonne nouvelle du Royaume. Jéhovah n’a pas encore déclaré l’œuvre achevée.
Pourquoi devons-nous ‘continuer à dire la parole’?
16. a) Quels événements peuvent modifier l’accueil que les gens réservent à notre message? b) Quels exemples pouvez-vous citer pour illustrer un tel changement d’attitude dans votre territoire?
16 Nous conserverons aussi plus facilement une bonne attitude si nous nous rappelons que par notre zèle dans la prédication du Royaume nous montrons notre fidélité à Jéhovah. N’oublions pas non plus que les territoires ne cessent de se modifier de bien des façons. Certaines personnes déménagent et d’autres se trouvent dans de nouvelles situations. Peut-être n’ont-elles pas manifesté d’intérêt la dernière fois que nous leur avons rendu visite, mais la perte d’un emploi, le décès d’un être cher, un changement important dans la lutte que se livrent les superpuissances, une maladie grave — tous ces événements et bien d’autres peuvent les inciter à nous écouter lors de notre prochain passage. D’autres, ayant appris qu’un ami ou un membre de leur famille est devenu Témoin de Jéhovah, veulent maintenant discuter avec nous pour savoir quelles croyances ont bien pu motiver ce changement.
17. Désormais, comment certains accueillent-ils le message du Royaume? Donnez des exemples locaux.
17 Rappelons-nous aussi que ceux qui ont atteint l’âge adulte ces dernières années ont maintenant fondé une famille, prennent la vie au sérieux et se posent des questions auxquelles seule la Parole de Dieu peut répondre. C’est ainsi qu’un jour une jeune mère a invité deux Témoins à entrer chez elle et leur a dit: ‘Quand j’étais enfant, je ne comprenais pas pourquoi ma mère éconduisait les Témoins et leur disait que leur message ne l’intéressait pas, alors que vous désirez simplement parler de la Bible. Je me suis promise que lorsque je serais adulte et mariée, je ferais entrer les Témoins de Jéhovah pour qu’ils m’expliquent la Bible.’
18. Comment les événements religieux touchent-ils les habitants du territoire dans lequel nous prêchons et enseignons?
18 Avez-vous remarqué que certaines des personnes qui refusent de nous parler depuis des années et qui pensaient être “sauvées” nous posent maintenant des questions sincères? Quelle en est la raison? Leurs conceptions religieuses ont changé. Elles disent être tout à fait déçues et choquées par les révélations relatives à la conduite immorale, aux activités politiques et au gaspillage des fonds de l’Église dont se sont rendus coupables des prédicateurs très connus en qui elles avaient autrefois confiance. Il est vraisemblable que ce genre de conduite deviendra de plus en plus courant au fur et à mesure que les conditions empireront au sein de Babylone la Grande jusqu’à sa destruction. — Révélation 18:1-8.
19, 20. Qu’est-ce qui montre que nous ne devrions pas être découragés de rendre fréquemment visite aux gens qui rejettent le message?
19 Quoi qu’il en soit, nous ne devons pas nous décourager lorsque la plupart des personnes sont indifférentes. Après notre passage, elles réfléchissent vraisemblablement à ce que nous leur avons dit. Un jour, par exemple, une Canadienne a dit clairement à deux Témoins venus frapper à sa porte qu’elle ne s’intéressait pas à leur religion. Par la suite, elle a repensé à leurs paroles et a éprouvé le désir de retrouver les deux Témoins pour qu’ils répondent à ses questions. Elle a donc pris sa voiture et a sillonné son quartier à leur recherche, mais ils étaient introuvables. A-t-elle abandonné? Non, elle est allée chez une amie pour lui demander si elle avait déjà reçu leur visite. Celle-ci lui a répondu par la négative, mais lui a dit qu’un de ses collègues était Témoin de Jéhovah et qu’elle lui demanderait d’aller la voir. Il en résulta une série d’entretiens auxquels cette personne a invité des amis, des voisins, des parents et des collègues de travail. Il y avait parfois jusqu’à 15 personnes réunies chez elle; le Témoin a distribué dans ce foyer 430 livres et Bibles ainsi que 2 015 périodiques.
20 Beaucoup apprécient nos visites. Dans une lettre adressée à une filiale de la Société Watch Tower, une femme a écrit: “Merci de développer un grand dévouement chez vos compagnons dans la foi. Merci de nous rendre visite (...) et de partager l’amour du Seigneur avec vos semblables. Cet acte tout simple fait beaucoup de bien aux autres (...). Quoique certains soient méchants, d’autres indifférents, et d’autres réceptifs, (...) il est extrêmement bénéfique de recevoir quelqu’un venu vous rappeler les choses spirituelles. Je trouve qu’il est bien de parler du Seigneur.” Dans une autre lettre, une personne nous demandait de ‘ne pas abandonner les gens’, quelle que soit leur réaction. “Ne renonçons donc pas à faire ce qui est excellent, car nous moissonnerons en temps voulu, si nous ne nous lassons pas.” (Galates 6:9). L’œuvre de prédication est approuvée et bénie par Jéhovah. En y participant, nous démontrons l’amour que nous avons pour lui et pour notre prochain (Matthieu 22:37-39). Effectuons-la donc jusqu’au bout. — Voir Philippiens 1:6.
21. a) Pour quelle raison, du moins dans une certaine mesure, les territoires fréquemment parcourus présentent-ils vraisemblablement une difficulté? b) De quoi allons-nous parler dans le prochain article?
21 Il nous faut reconnaître que ce n’est pas toujours à cause de la réaction des gens qu’il nous semble difficile de visiter fréquemment les habitants de notre territoire. C’est parfois à cause de nous-mêmes. Partons-nous avec des pensées négatives, en nous disant que nous connaissons toutes les personnes et savons d’avance quelle sera leur réaction? Cet état d’esprit influe sur notre attitude et, vraisemblablement, sur le ton de notre voix et l’expression de notre visage. Utilisons-nous toujours les mêmes méthodes, les mêmes paroles, depuis des années? Comme le territoire se modifie, il se peut que les présentations qui étaient autrefois efficaces ne touchent plus les autres personnes ‘dignes’ de la bonne nouvelle. Peut-être faudrait-il que nous nous y prenions différemment et que nous voyions notre activité sous un nouvel angle. Dans le prochain article, nous allons donc considérer ce que nous pouvons faire pour ‘ne pas renoncer, mais, au contraire, moissonner en temps voulu’.
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Soyons toujours bien attentifs à notre enseignementLa Tour de Garde 1988 | 15 juillet
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Soyons toujours bien attentifs à notre enseignement
“Sois toujours bien attentif à toi et à ton enseignement. Persiste dans ces choses, car, ce faisant, tu te sauveras, toi et ceux qui t’écoutent.” — 1 TIMOTHÉE 4:16.
1. Pourquoi n’est-ce pas le moment pour nous de marquer le pas dans l’œuvre de prédication du Royaume?
JÉHOVAH étant en train d’accélérer le rassemblement des “brebis”, ce n’est certainement pas le moment pour ses serviteurs de marquer le pas dans l’œuvre consistant à prêcher le Royaume et à faire des disciples (Ésaïe 60:8, 22; Matthieu 24:14; 28:19, 20). Nous devons plutôt agir en harmonie avec ce que Dieu veut accomplir à notre époque. Tandis que la fin approche, nous rendons de plus en plus fréquemment visite à nos semblables. Bien que l’activité de témoignage accomplie par un nombre sans cesse croissant de proclamateurs et de pionniers fasse déjà grand bruit dans le monde, la cadence de cette joyeuse moisson va encore augmenter. — Ésaïe 60:11; voir Psaume 126:5, 6.
2. a) Selon Ésaïe 40:28-31, à quelle source d’énergie pouvons-nous puiser pour avoir la force d’achever l’œuvre de prédication du Royaume? b) De nos jours, quelle bonne raison avons-nous d’être particulièrement attentifs à la qualité de notre ministère?
2 Au lieu de nous laisser envahir par un sentiment de ‘lassitude’ parce que nous prêchons souvent dans certains territoires, il nous faut reconnaître que nous devons maintenant prier Jéhovah de nous accorder l’“énergie vive” nécessaire pour achever l’œuvre (Ésaïe 40:28-31; 1 Jean 5:14). Certes, des millions de personnes appartenant à la “grande foule” d’“autres brebis” ont d’ores et déjà été rassemblées. Mais les méthodes qui se sont avérées efficaces pour aider ces personnes à accepter la vérité ne le sont plus forcément pour d’autres aujourd’hui (Révélation 7:9, 10; Jean 10:16). Nous devons donc accorder une attention toute particulière à la qualité de notre ministère.
3. Qu’est-ce qui peut nous permettre de prêcher avec un enthousiasme ravivé?
3 Avec une détermination renouvelée, efforçons-nous de devenir des ministres plus efficaces. Nous participerons alors à la prédication avec un enthousiasme ravivé. Mais comment pouvons-nous y parvenir? Il nous faut être ‘toujours bien attentifs à nous-mêmes et à notre enseignement’, et non pas nous contenter d’un ministère routinier (1 Timothée 4:16). Nos lèvres doivent offrir davantage qu’un “sacrifice de louange” de pure forme (Hébreux 13:15). Nous devons être habiles dans notre travail (Proverbes 22:29). Puisqu’il est très important que nous présentions habilement le message, examinons quelques aspects de notre ministère auxquels nous devons être ‘toujours bien attentifs’.
Comment “renouveler” le territoire
4. De quelle façon pouvons-nous “renouveler” le territoire attribué à notre congrégation?
4 Considérons la situation d’un point de vue pratique. Dans de nombreuses régions, peu de territoires, voire aucun, sont vierges ou rarement parcourus. Pourquoi donc ne pas “renouveler” le territoire attribué à notre congrégation? De quelle façon? Lorsque nous rendons fréquemment visite aux personnes, nous ne pouvons nous présenter à elles comme si nous ne les avions jamais vues et leur répéter ce que nous avons l’habitude de leur dire. De toute façon, il est vraisemblable qu’elles nous reconnaîtront si nous avons déjà prêché à maintes reprises dans leur quartier. Le livre Comment raisonner à partir des Écritures suggère plus de quarante entrées en matière que nous pouvons utiliser dans notre ministère. Préparons-nous soigneusement afin de relier ces présentations nouvelles et intéressantes aux sujets d’actualité et aux événements locaux susceptibles d’intéresser les habitants de notre territoire. Au lieu d’avoir l’air de nous excuser parce que nous prêchons fréquemment dans le même territoire, soyons optimistes et “renouvelons” notre territoire en utilisant des présentations attrayantes. Toutefois, celles-ci seront-elles efficaces si les habitants du territoire ne sont pas d’un abord facile?
5. a) Lorsque nous savons qu’une personne nous a mal reçus lors de notre dernier passage, comment pouvons-nous en tirer parti? b) Quelles entrées en matière s’avèrent efficaces dans votre territoire? c) Pourquoi est-il profitable d’écouter et de féliciter notre interlocuteur lorsque cela est possible?
5 Si vous vous rappelez qu’une personne vous a mal reçu la dernière fois que vous lui avez rendu visite, vous êtes peut-être peu enclin à retourner la voir. Mais pourquoi ne pas tirer avantage de ce souvenir? Comment cela? Vous pouvez commencer par faire allusion à cette précédente rencontre, puis partir de la conversation que vous avez eue avec cette personne. Vous pouvez dire: “Bonjour, monsieur Untel!” Puis ajouter, si cela vous semble approprié: “Comment allez-vous?” Ensuite, vous poursuivrez peut-être comme suit: “Quand je suis passé la semaine dernière, vous m’avez dit que votre Église comble tous vos besoins spirituels et que vous êtes pratiquant. Comme je suis l’un de vos voisins qui prend également la religion au sérieux, puis-je vous demander si, selon votre Église, on peut espérer survivre à l’ère nucléaire?” Laissez votre interlocuteur répondre, puis félicitez-le si vous pouvez le faire sincèrement. Si vous l’écoutez et le félicitez, il changera peut-être d’attitude. Les gens acceptent généralement que nous revenions les voir si nous les invitons à s’exprimer. Bien sûr, il nous faut adapter notre message à ce qu’ils nous disent.
6. a) Comment pouvons-nous faire en sorte que les personnes s’attendent à ce que nous leur rendions régulièrement visite? b) Quelles entrées en matière peuvent nous y aider? c) Lesquelles s’avèrent efficaces dans votre territoire?
6 Par vos paroles, vous pouvez faire en sorte que les personnes s’attendent à ce que nous leur rendions visite régulièrement. Pourquoi ne pas leur dire: “Bonjour, madame Untel! Comment allez-vous? Aujourd’hui, nous rendons visite aux habitants de votre voisinage pour leur parler de...” Ou bien vous pouvez dire: “Bonjour! Nous vous rendons notre visite hebdomadaire. Nous sommes heureux de vous rencontrer à nouveau. Vos voisins ont apprécié le sujet dont nous parlons aujourd’hui.” Puis poursuivez la discussion. Cette façon de faire vous donnera également le sentiment d’être dans un “nouveau” territoire. Les termes employés différeront peut-être légèrement selon les pays, mais ces exemples donnent une idée de ce que nous pouvons dire. Essayez d’en tirer le meilleur profit; ce sera pour votre avantage.
7. a) En quittant leur interlocuteur, comment certains Témoins le préparent-ils à une visite ultérieure? b) Quelles paroles permettent de parvenir à ce résultat dans votre territoire?
7 Certains Témoins font en sorte que la personne s’attende à une prochaine visite, en la quittant sur ces mots: “Nous aurons prochainement le plaisir de revenir vous voir.” À ceux qui, dans un premier temps, se sont montrés quelque peu réticents à converser, vous pouvez dire: “J’ai été heureux de parler avec vous. Vous avez dit des choses tout à fait vraies. Cette discussion nous a pris quelques minutes, mais au moins nous n’avons pas parlé de mauvaises nouvelles; nous en recevons déjà assez comme cela. C’était vraiment intéressant.” Vous voudrez sans aucun doute préparer d’autres présentations appropriées. Quoi qu’il en soit, en nous exprimant de façon optimiste, amicale, et en utilisant des présentations efficaces, faisons en sorte que les gens ne soient pas irrités par nos visites fréquentes.
Rendons témoignage à fond
8, 9. Que pouvons-nous faire pour rechercher consciencieusement les personnes dignes de la bonne nouvelle?
8 Nous conserverons notre enthousiasme si nous veillons à rechercher consciencieusement ceux qui sont dignes de la bonne nouvelle (Actes 8:25; 20:24). En fin de semaine ou en soirée par exemple, un chrétien peut demander à voir le maître de maison, si c’est une femme ou un enfant qui ouvre la porte. Nous rencontrons sans doute la maîtresse de maison la plupart du temps. Il serait donc bien de converser avec le chef de famille. Nous adapterons le message à son intention en lui disant par exemple: “À votre avis, qu’est-ce qui pourrait assurer un avenir heureux à votre famille?” ou: “Voyez comment la Bible favorise l’unité familiale.” N’hésitez pas à le féliciter pour les idées intéressantes qu’il exprime.
9 Une autre façon de “renouveler” le territoire est d’essayer de rencontrer tous les membres d’une famille vivant sous le même toit: une grand-mère, un neveu ou un cousin d’âge scolaire, une belle-sœur qui travaille en semaine. Il est aussi utile de voir combien il y a de compteurs électriques ou de boîtes aux lettres dans une entrée. Nous pouvons ainsi déceler si un sous-sol, un grenier, ou un autre endroit est aménagé en appartement. Efforcez-vous de prendre contact avec les locataires de ces lieux — étudiants, travailleurs célibataires, veuves, etc. Cela peut également contribuer à étendre le territoire disponible.
10. De quelle autre façon pouvons-nous étendre le territoire où nous prêchons de maison en maison, et qu’ont fait certains prédicateurs pour prendre contact avec des personnes qui travaillent la nuit?
10 Une autre façon d’étendre le territoire où nous prêchons de maison en maison est de participer à d’autres formes d’activité dans le cadre de notre ministère. Pour varier, nous pouvons aussi proposer directement à chaque famille une étude biblique gratuite à domicile. Comme certaines personnes sont absentes de chez elles, peut-être pourrions-nous prendre contact avec elles sur leur lieu de travail. Le témoignage dans les quartiers commerçants s’avère également très productif. Dans certains pays, on peut aussi rencontrer les personnes qui travaillent dans ces quartiers en donnant le témoignage dans les rues à des heures appropriées. Au Canada, des pionniers ont obtenu de bons résultats en rencontrant tard en soirée des employés de stations-service, de magasins et d’hôtels ouverts toute la nuit. Ces personnes ne sont généralement pas très occupées à ces moments-là et apprécient souvent d’avoir quelque chose à lire. Bien sûr, les sœurs doivent éviter certains lieux aux heures tardives.
11. a) Que font certains Témoins là où de nombreuses personnes ne sont pas chez elles lorsqu’ils parcourent l’ensemble du territoire? b) Si nous nous efforçons diligemment de rencontrer les personnes qui étaient absentes de chez elles lors de notre précédent passage, qu’en résultera-t-il pour le territoire et pour notre ministère?
11 Que dire des personnes qui ne sont pas chez elles lorsque nous frappons à leur porte? Là encore, nous devons nous montrer consciencieux. Dès qu’ils ont achevé leur activité de porte en porte, certains Témoins reprennent les notes de maison en maison qu’ils ont soigneusement remplies et retournent chez les personnes qui étaient absentes plus tôt dans la même journée. Entre temps, elles sont souvent rentrées chez elles, et celles qui travaillent de nuit sont levées. Dans bien des quartiers, la moitié au moins des personnes ne sont pas chez elles dans la journée. Nous pouvons donc ni plus ni moins doubler le territoire en essayant de les rencontrer à des heures différentes, et ce jusqu’à ce que nous parvenions à trouver quelqu’un. Les pionniers et les prédicateurs expérimentés sont unanimes pour dire que l’on obtient souvent de meilleurs résultats lorsqu’on cherche diligemment à rencontrer les gens qui n’étaient pas chez eux que lorsqu’on parcourt le territoire la première fois. Si nous prêtons attention à cette facette de notre ministère, nous en retirerons vraisemblablement de nombreux bienfaits. — Proverbes 10:22.
Ceux qui se plaignent
12. Quelle devrait être notre réaction quand les gens se plaignent que nous leur rendions visite trop souvent? Pourquoi?
12 Que dire aux personnes qui se plaignent que nous leur rendions visite trop fréquemment? Par-dessus tout, nous devons nous montrer compréhensifs envers elles (Matthieu 7:12). Il leur semble que nos visites sont très rapprochées. Mais n’est-il pas vrai qu’il y a des années les gens nous disaient déjà: ‘Vous êtes passés la semaine dernière!’ alors que nous savions pertinemment qu’il y avait six mois ou plus que nous n’avions pas frappé à leur porte? D’autre part, des passages fréquents peuvent éveiller l’intérêt. Un jour, en Guadeloupe, un homme a couru après un Témoin et lui a dit: “Je vous observe depuis plusieurs semaines. Généralement, je n’écoute pas les Témoins, mais aujourd’hui je veux savoir pourquoi vous rendez si souvent visite aux gens!” Le Témoin a commencé une étude de la Bible avec cet homme.
13, 14. Que font certains de nos compagnons lorsque des personnes se plaignent que nous leur rendions visite trop souvent?
13 Certains prédicateurs indiquent aimablement aux personnes qui se plaignent la date exacte de leur dernier passage et leur offrent les périodiques récents, en leur précisant que ceux-ci contiennent des articles différents. Nous pouvons faire raisonner ces personnes en leur disant qu’elles ont peut-être reçu de nombreux journaux et revues depuis notre dernière visite, mais que ces écrits ne donnent pas toujours de bonnes nouvelles. Puis expliquons-leur que nous venons par contre leur communiquer une bonne nouvelle et que nos visites sont brèves. Mais lorsque la personne est trop occupée, nous pouvons lui dire: “Si vous n’avez pas le temps de m’écouter aujourd’hui, je vous reverrai lors de notre prochain passage, dans une semaine environ.”
14 Que pourrions-nous dire encore? Tout dépend de l’attitude de la personne à laquelle nous rendons visite et des règles de politesse en vigueur dans notre pays. Une sœur japonaise explique la fréquence de nos visites comme suit: ‘Lorsqu’un cyclone approche, la télévision informe à maintes reprises les gens de son déplacement, pour le bien de ceux qui auraient manqué le message précédent. En effet, des vies sont en jeu. Ces informations sont données de plus en plus souvent au fur et à mesure que l’ouragan se rapproche. De même, nous devons avertir le plus souvent possible nos semblables que la guerre d’Harmaguédon approche, afin de sauver des vies.’ Bien sûr, nous veillerons à exprimer une telle pensée avec amabilité et sincérité, dans l’espoir de toucher le cœur de notre interlocuteur.
Relevons le défi présenté par l’indifférence
15. a) Qu’est-ce qui risque de présenter un défi croissant dans les territoires où nous prêchons souvent? b) Pour quelles raisons certains sont-ils indifférents?
15 Comme nous rendons de plus en plus fréquemment visite aux gens, l’indifférence qu’ils manifestent souvent constitue un défi grandissant pour nous. Mais l’examen des causes de cette attitude peut nous encourager. Effectivement, nous remarquerons sans doute qu’il est encore possible de toucher le cœur de certains. Leur indifférence reflète parfois leur découragement et leur désespoir. Il leur semble peut-être que la situation du monde est désespérée et que tout ce qu’ils peuvent faire, c’est de vivre leur vie le mieux possible. D’autres sont choqués en constatant que les chefs religieux se mêlent de politique, ont une conduite impure, ou ne condamnent pas fermement l’immoralité sexuelle. Déçus, ils se contentent de vivre au jour le jour.
16. Comment pouvons-nous toucher le cœur d’une personne indifférente?
16 Nous savons que les premiers ministres chrétiens ne se sont pas laissé décourager par l’attitude semblable de certains de leurs contemporains qui disaient: “Mangeons et buvons, car demain nous allons mourir.” (1 Corinthiens 15:32). Nous apportons aux gens le message dont ils ont précisément besoin. Mais comment pouvons-nous toucher leur cœur? Une méthode consiste à ranger ostensiblement dans notre sac nos publications bibliques, puis à leur poser des questions judicieuses, comme celles-ci: “Selon vous, y a-t-il un moyen de résoudre les problèmes actuels? Est-ce simplement que la plupart des gens n’ont pas encore trouvé de solution? Pensez-vous que nous devons être optimistes et continuer à en chercher une?” À d’autres, nous pouvons dire: “Vous êtes sûrement d’avis qu’il vaut mieux vivre avec l’espoir de connaître des jours meilleurs que sans aucune espérance. Quel espoir nourrissez-vous?” Demandez-leur ensuite: “D’après vous, qu’est-ce qui fait le plus obstacle à la paix et à l’unité mondiales?” À d’autres encore, vous pouvez poser cette question: “Pensez-vous que toutes les religions ressemblent au portrait que vous venez de faire?” Ces questions amèneront bien souvent vos interlocuteurs à donner leur avis. Veillez alors à leur prêter une oreille attentive. Oui, laissez-les vous ouvrir leur cœur. Beaucoup “soupirent et gémissent au sujet de toutes les choses détestables qui se commettent” de nos jours. — Ézéchiel 9:4.
17. Comment pouvons-nous utiliser nos publications pour éveiller l’intérêt d’une personne qui, dans un premier temps, nous a dit que notre message ne l’intéressait pas?
17 Une autre façon de vaincre l’indifférence consiste à prendre note d’une pensée ou d’une objection de la personne et à revenir la voir avec un périodique ou une autre publication éditée par la Société Watch Tower qui traite du sujet. Au début, il peut même s’agir d’un sujet non religieux, d’un article relatif à la mort subite du nourrisson ou au dépérissement des forêts par exemple. Expliquez à la personne que vous avez pensé à la question qui l’intéressait et que vous vous êtes souvenu de cet article. Puis mettez l’accent sur quelques grandes idées qu’il développe. Ainsi, une femme qui venait de refuser l’un de nos écrits a accepté un périodique quelques secondes plus tard. Pour quelle raison? Parce que le Témoin lui a demandé si elle savait que 55 millions d’avortements étaient pratiqués chaque année. Étonnée par ce chiffre, elle a demandé le périodique qui donnait cette information.
Menons l’œuvre à l’achèvement
18, 19. a) À quoi encore devons-nous ‘être attentifs’ dans notre ministère? b) Quelles idées préconçues certains ont-ils sur nous et sur nos croyances, et que pouvons-nous leur dire?
18 Par-dessus tout, il faut être patient avec les gens. Exprimez-vous sans hâte, chaleureusement. Faites preuve d’amour et de bonté (Galates 5:22, 23). Avant de passer à la porte suivante, analysez ce qui s’est passé à la précédente pour déterminer comment vous pourriez améliorer votre présentation. Soyez compréhensif, car beaucoup ont des idées erronées à propos des Témoins de Jéhovah. Peut-être diront-ils: ‘Vous ne remplissez pas vos devoirs politiques et civiques’, ‘Vous refusez de faire votre service militaire’, ou ‘Vous brisez les familles’. Mais on faisait le même reproche à nos compagnons chrétiens du Ier siècle. Faites-le savoir aux personnes, en leur montrant par exemple les citations publiées dans le livre Comment raisonner, sous la rubrique “Neutralité”.
19 À propos des premiers chrétiens, l’historien Will Durant écrit: “Pour le chrétien, sa religion se plaçait à part de la société politique et plus haut; son allégeance suprême l’attachait non pas à César mais au Christ. (...) Le détachement que le chrétien montrait envers les affaires terrestres semblait au païen une désertion du devoir civique, un affaiblissement de la fibre et de la volonté nationales. Tertullien conseillait aux chrétiens de refuser le service militaire (...). Les chrétiens étaient exhortés par leurs chefs à éviter les non-chrétiens, à mépriser leurs jeux comme barbares, leurs théâtres comme obscènes. (...) [Quand des membres d’une famille s’y convertissaient,] le christianisme, disait-on, provoquait la ruine des foyers.” — César et le Christ, tome III, pages 319 et 320.
20, 21. a) Quelle assurance voulons-nous avoir lorsque quelqu’un rejette le message du Royaume? b) Pourquoi ne devons-nous pas ‘renoncer’, mais plutôt poursuivre l’œuvre excellente qui nous est confiée: la prédication du Royaume?
20 Certains ne veulent pas nous écouter, quoi que nous leur disions. Mais s’il en est ainsi, ce devrait être parce qu’ils rejettent le message du Royaume, et non parce que nous ne le présentons pas d’une manière attrayante (Luc 10:8-11; Actes 17:32; Ézéchiel 3:17-19). Faisons de notre mieux avec l’aide de Jéhovah Dieu, et il veillera à mener l’œuvre à son achèvement. — Voir Philippiens 1:6.
21 Avec une grande confiance, ayons donc toujours ‘beaucoup de travail dans l’œuvre du Seigneur, sachant que notre labeur n’est pas en vain’. (1 Corinthiens 15:58.) ‘Soyons toujours bien attentifs à nous et à notre enseignement. Persistons dans ces choses, car, ce faisant, nous nous sauverons, nous et ceux qui nous écoutent.’ (1 Timothée 4:16). Par-dessus tout, “ne renonçons donc pas à faire ce qui est excellent, car nous moissonnerons en temps voulu, si nous ne nous lassons pas”. — Galates 6:9.
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