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  • Deuil et funérailles — Pour qui ?
    La Tour de Garde 1977 | 1er septembre
    • 1:26). Mais, tout comme Marc-Antoine, qui déclara lors d’une célèbre oraison funèbre : “Je suis venu pour enterrer César, pas pour le glorifier”, nous ne voudrons pas exalter une créature ni faire son éloge, mais considérer simplement en quoi son exemple est à imiter. À ce propos, l’apôtre Paul a dit : ‘Ne devenez pas indolents, mais imitez ceux qui, par la foi et la patience, héritent les promesses.’ — Héb. 6:12.

      LES SERVICES FUNÈBRES ET LES EXCLUS

      Supposons maintenant que le défunt ait été exclu de la congrégation chrétienne pour une raison ou une autre. Dans la rubrique “Questions des lecteurs” (La Tour de Garde du 15 février 1962, p. 84 ; BI 6/62, p. 64), il a été précisé que la conduite d’un service funèbre en faveur d’une personne exclue serait déplacée ; le commentaire disait : “Nous ne devrions jamais donner l’impression à des personnes du dehors qu’une personne exclue était acceptable dans l’assemblée, alors qu’en vérité et en fait elle ne l’était pas mais qu’elle en avait été exclue.” La règle concernant l’enterrement d’un exclu ne comporte-​t-​elle aucune exception ?

      Avant de répondre à cette question, il serait bon de revoir brièvement ce qui concerne l’exclusion. Son fondement scriptural est attesté par le chapitre 5 de la première lettre aux Corinthiens, où l’apôtre Paul ordonna l’exclusion d’un homme qui pratiquait l’immoralité. Mais c’est seulement à partir de 1952 que le peuple moderne de Jéhovah appliqua cette disposition, en raison de nécessités importantes et urgentes. Animé d’un zèle puissant pour la justice et de la haine du mal, on a établi des règles à l’intention de ceux qui avaient la responsabilité de sauvegarder la pureté des congrégations sur les plans spirituel, doctrinal et moral.

      Au cours des années, la question de l’exclusion devint de plus en plus claire pour le peuple de Jéhovah. On ne se contenta pas de fournir des détails sur cette question, mais on vit de plus en plus que la sagesse et l’amour, autant que la justice, avaient ici leur rôle à jouer. On comprit la nécessité de faire miséricorde aux égarés qui manifestaient un repentir sincère et de prendre en considération les circonstances atténuantes et les expressions de regret évident. Ces dernières années, on expliqua également la conduite différente que les chrétiens doivent adopter selon qu’ils ont affaire à un pécheur notoire, à un apostat agressif, ou à un individu qu’il convient de regarder comme “un homme des nations”, à qui l’on peut adresser une salutation polie. — Mat. 18:17 ; II Jean 9, 10.

      Il semblerait que cette distinction puisse également être observée en ce qui concerne les obsèques d’une personne exclue. Une congrégation chrétienne ne voudra pas ternir sa bonne réputation en l’associant au nom d’une personne tombant sous le coup de II Jean 9, 10, même après son décès. Mais prenons le cas d’une personne exclue qui a donné certaines preuves d’un repentir sincère, est venue aux réunions et a manifesté le désir d’être réintégrée dans la congrégation. Les anciens, s’ils pensent que la paix et l’harmonie de la congrégation n’en souffriront pas et qu’ils ne risquent pas d’attirer l’opprobre sur le peuple de Dieu, ne verront pas d’objection à ce que l’un d’entre eux prononce un discours à l’enterrement d’une telle personne. Étant donné qu’il y a eu certaines manifestations d’un repentir évident, comment pourraient-​ils savoir si Jéhovah a ou n’a pas accordé son pardon ? À juste titre, les anciens ont peut-être voulu attendre pour s’assurer de la sincérité de ce repentir apparent. Chaque situation étant différente, il est évident qu’elle doit être examinée séparément. Bien entendu, dans le cas où un discours serait prononcé, on évitera toute incursion dans le domaine privé et toute déclaration positive concernant l’éventualité d’une résurrection. Mais il sera certainement indiqué de présenter un beau sujet biblique et de donner un bon témoignage.

      De plus, nous ne devrions pas perdre de vue deux des raisons fondamentales qui motivent l’exclusion d’un pécheur : l’une est de le ramener si possible à la raison, l’autre de protéger la congrégation contre toute mauvaise influence. Aucune de ces deux raisons ne peut plus être invoquée, puisque la personne exclue est décédée. Même dans le cas où cette personne a continué de se conduire comme “un homme des nations”, un discours biblique, donné à l’occasion de ses obsèques, se révélera utile sous plusieurs rapports, déjà indiqués plus haut, notamment en apportant un réconfort aux membres de la famille et en donnant un témoignage aux gens du dehors. Le simple fait de donner un bon témoignage peut être en soi une source de réconfort et de consolation pour les personnes en deuil, quelles que soient les circonstances.

      Nous sommes les seules créatures terrestres faites à l’image de Dieu. C’est pour cela que nous sommes en mesure de discerner ce qu’est réellement la mort. C’est aussi pour cette raison que nous avons la capacité d’éprouver du chagrin à la mort de quelqu’un et le désir de consoler ses proches. Notre Père céleste n’est-​il pas vraiment “le Père des tendres miséricordes et le Dieu de toute consolation” ? Si, bien sûr ! Aussi laisserons-​nous ses principes de sagesse, de justice et d’amour guider nos sentiments et nos actes dans les questions ayant trait au deuil et aux funérailles, comme dans toutes les autres affaires de la vie. — II Cor. 1:3, 4 ; I Cor. 16:14.

  • D’étonnants jugements de la part de Dieu
    La Tour de Garde 1977 | 1er septembre
    • D’étonnants jugements de la part de Dieu

      LE PROPHÈTE hébreu Habacuc était vivement troublé par les conditions qui existaient à son époque. Partout où il tournait ses regards dans le pays de Juda, il ne voyait que violence, oppression, disputes, conflits et injustices. Ces conditions le poussèrent à s’exclamer : “Jusqu’à quand, ô Jéhovah, devrais-​je crier au secours, sans que tu entendes ? Jusqu’à quand appellerai-​je à l’aide vers toi contre la violence, sans que tu sauves ?” — Hab. 1:1-4.

      Peut-être vous est-​il arrivé également de vous poser de telles questions en constatant à quel point l’iniquité s’est développée parmi ceux qui déclarent représenter Dieu, à savoir les membres des organisations religieuses de la chrétienté. La réponse que reçut Habacuc parut incroyable (Hab. 1:5). Elle choqua même le prophète (Hab. 1:13-17). Les sensibilités religieuses n’en seront pas moins choquées en apprenant par quel moyen les systèmes religieux de la chrétienté prendront fin.

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