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  • Bienfaits de l’étude
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • 11 Il est profitable de lire le périodique d’un bout à l’autre dès sa réception, pour se faire une idée générale de son contenu. Puis, avant qu’un article ne soit étudié dans une réunion de la congrégation, il est bien de le relire individuellement ou en famille. Lors de cette relecture, notez d’abord le thème de l’article, le texte clé et les intertitres imprimés en caractères gras. Cela vous donnera un aperçu général du sujet et vous aidera à comprendre le rapport existant entre les détails exposés dans les paragraphes. Maintenant vous pouvez lire la leçon paragraphe par paragraphe, chercher les réponses aux questions et souligner quelques mots clés pour aider votre mémoire. Si après un paragraphe vous êtes incapable de répondre à la question en vos propres termes, relisez-​le et essayez de nouveau. Notez les raisons bibliques des explications données, cherchez les textes dont la référence seule est imprimée, et marquez ceux que vous aimeriez commenter à la réunion. Dès que vous avez examiné tous les paragraphes sous un intertitre, arrêtez-​vous pendant quelques instants et établissez les rapports entre les idées exposées et le développement du sujet. Agissez de même à la fin de l’article. Réfléchissez sur la façon dont vous pouvez utiliser les idées que vous avez apprises; demandez-​vous comment elles affectent votre vie et comment vous pourrez les expliquer à quelqu’un. Ainsi, votre étude ne consistera pas à marquer les réponses, mais à acquérir la sagesse et l’intelligence (Prov. 4:7). En outre, vous aurez infiniment plus de plaisir à assister à l’étude de La Tour de Garde dans la congrégation. Suivez la même méthode pour préparer l’étude de livre de la congrégation.

  • L’utilité de la préparation
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 8

      L’utilité de la préparation

      1-5. Pour qui la préparation est-​elle utile, et pourquoi?

      1 Paul, l’apôtre des nations, engagea Tite, son compagnon dans le ministère, à continuer “de leur rappeler [aux chrétiens] (...) d’être prêts pour toute bonne œuvre”. (Tite 3:1.) Ils devaient donc se préparer mentalement et moralement en vue d’une action future.

      2 Quelle que soit la tâche théocratique à accomplir, la préparation est utile. Naturellement, la première fois que vous participerez à une certaine activité, vous aurez besoin de vous préparer davantage, puisqu’il s’agira d’une nouvelle expérience pour vous. Mais à mesure que votre bagage de connaissances augmentera, vous pourrez profiter de vos études passées et de l’expérience que vous aurez acquise. Néanmoins, même si vous avez accompli plusieurs fois une certaine tâche, vous avez toujours intérêt à vous y préparer.

      3 La préparation est nécessaire non seulement chez ceux qui doivent faire un discours, mais aussi de la part de quiconque désire se qualifier comme ministre de la bonne nouvelle. Certes, si vous allez de maison en maison depuis des mois ou des années, vous passez moins de temps à vous préparer chaque fois que vous sortez. Il n’empêche que la préparation augmente toujours notre efficacité. Il en va de même pour les études bibliques. La première fois que vous avez conduit une étude, vous avez passé beaucoup de temps à vous préparer. Cependant, même si vous avez étudié un certain chapitre plusieurs fois, vous conduirez mieux l’étude si vous le parcourez de nouveau en ayant présente à l’esprit la personne que vous instruisez. Ceci est vrai également lorsque vous devez prononcer un discours. L’expérience que vous avez acquise au cours des années vous aidera considérablement, mais si vous savez d’avance que vous aurez à parler au pupitre, n’essayez jamais de vous tirer d’affaire sans préparation.

      4 En ce qui concerne l’École du ministère théocratique, nous avons tous intérêt à préparer les matières. Chaque élève possède un exemplaire du programme de l’école et sait d’avance quels chapitres de la Bible ou d’un autre livre seront examinés à telle ou telle réunion. Plus vous vous y préparerez, plus vous en retirerez des bienfaits. Inversement, si vous refusez de reconnaître l’utilité de la préparation, vous vous priverez de nombreux bienfaits que l’école pourrait vous procurer.

      5 Il faut du temps pour se préparer, mais les résultats en valent toujours la peine. Non seulement la préparation nous aide à donner des réponses édifiantes lors des révisions orales, mais elle nous aide encore à comprendre les pensées de Jéhovah et à mieux posséder la “langue purifiée”, celle de la vérité (Soph. 3:9, Darby). Habituez-​vous à vous préparer à l’avance en lisant et en étudiant les matières de l’école avec les membres de votre famille ou avec des amis. Comme tous les inscrits ont l’occasion de prononcer des allocutions, voici quelques suggestions sur la bonne façon de les préparer:

      6. Comment devrions-​nous préparer une lecture pour l’École du ministère?

      6 Lectures à haute voix. De temps en temps, le programme de l’École du ministère théocratique prévoit des lectures à haute voix. Pour vous y préparer, lisez d’abord attentivement le texte qui vous a été assigné. Familiarisez-​vous avec la prononciation des noms propres et des termes difficiles. Puis exercez-​vous à haute voix jusqu’à ce que vous parveniez à lire sur le ton de la conversation, sans accroc et sans écorcher les mots. Enfin, assurez-​vous que vous pourrez faire votre lecture dans le temps imparti.

      7-11. En préparant un discours basé sur un article, quelles considérations nous aideront à choisir les idées à employer?

      7 Un discours résumant un article. Pour préparer ce genre d’allocution, il faut d’abord lire attentivement l’article attribué. Soulignez les points principaux ou dressez sur une feuille de papier un plan succinct des idées les plus importantes. Une fois que vous avez saisi les pensées clés, décidez quelles sont celles que vous allez choisir, car vraisemblablement le temps imparti ne vous permettra pas de les traiter toutes. Les facteurs suivants peuvent vous guider dans votre choix des idées à développer: 1) l’auditoire et le cadre, — si toutefois celui-ci vous permet de mieux démontrer comment mettre en pratique les idées présentées; 2) votre thème et l’application pratique du sujet.

      8 Compte tenu de votre auditoire, vous choisirez dans l’article les points que les assistants trouveront intéressants et utiles. Si vous pensez que certains paragraphes risquent d’être ardus pour votre auditoire, choisissez-​en d’autres. Citez également quelques textes bibliques qui éclaireront vos affirmations. Par égard pour vos auditeurs, n’essayez pas d’examiner un trop grand nombre d’idées, car si votre débit est trop rapide, l’utilité de votre allocution s’en trouvera diminuée. Il est préférable de traiter quelques points en profondeur.

      9 Pour beaucoup d’allocutions d’élèves, il est utile de choisir un cadre bien précis. Vous pouvez présenter votre sujet comme si vous parliez à quelqu’un que vous avez rencontré en allant de porte en porte, ou bien répondre à une question posée lors d’une nouvelle visite, ou encore lors d’un témoignage informel. Vous pourriez même parler comme si vous expliquiez quelque chose à l’un de vos enfants. Nombreux sont les cadres possibles. L’important est d’en choisir un qui soit aussi près de la réalité que possible. Réfléchissez donc bien avant de choisir le cadre, et parlez-​en à d’autres proclamateurs qui vous feront peut-être d’excellentes suggestions.

      10 Quel thème avez-​vous choisi et quelle application allez-​vous faire du sujet? Songez à cela en choisissant les idées dans l’article à résumer. Éliminez les points qui ne contribuent en rien à votre thème et à l’objectif du discours. En règle générale, il vaut mieux vous borner à développer des idées présentées dans l’article plutôt que de chercher des matériaux ailleurs. N’en déduisez pas cependant qu’il vous est interdit d’inclure une bonne comparaison ou un autre point qui aidera les auditeurs à mieux comprendre la valeur du sujet. Si possible, ne manquez pas de montrer comment les idées s’appliquent aux assistants, pour que ceux-ci en retirent le plus grand profit possible.

      11 Une fois que vous aurez choisi votre thème et votre cadre, il se peut que certains paragraphes de l’article vous paraissent peu utilisables dans votre discours. Or, vous n’êtes pas obligé de traiter chaque paragraphe. Agissez plutôt comme suit: efforcez-​vous de choisir un thème et un cadre qui vous permettront de développer un nombre raisonnable d’idées exposées dans l’article.

      12. Comment pouvons-​nous préparer une allocution à partir d’une liste de textes bibliques?

      12 Une allocution basée sur un choix de textes bibliques. À l’occasion, vous devrez peut-être faire une allocution basée sur une liste de textes tirés de la brochure Sujets de conversations bibliques ou du livre Comment raisonner à partir des Écritures, si ces publications existent dans votre langue. Dans ce cas, votre objectif sera de présenter à l’aide de ces textes soit un discours normal, soit une allocution du genre de celles qui sont utilisées dans le ministère du champ. Si les textes proposés sont trop nombreux eu égard au temps imparti, n’en choisissez que quelques-uns. Ne prenez que ceux que vous pouvez bien expliquer dans le temps dont vous disposez. Ensuite, analysez chaque passage que vous comptez lire. Déterminez pourquoi vous allez le citer. Préparez-​vous de manière à amener chaque texte en attirant l’attention des auditeurs sur la raison de cette citation. Lisez chaque verset en mettant l’accent sur les mots clés. Enfin, soulignez l’idée principale en en montrant l’application.

      13-15. Quelle méthode nous permettra de préparer un discours sur un sujet dont seul le titre nous est fourni?

      13 Discours dont seul le sujet est précisé. Il peut vous arriver à l’École du ministère théocratique, à la réunion de service ou en d’autres occasions de vous voir attribuer un discours dont seul le titre vous sera fourni. Même les idées de base ne vous seront pas données. Dans ce cas, vous pourrez procéder de la manière suivante: Réfléchissez et notez les idées clés qui, d’après vous, mériteraient d’être développées. Cette ébauche est importante, car elle déterminera si votre discours est original ou simplement un pot-pourri d’idées réchauffées. Elle vous épargnera également des recherches et des lectures inutiles, car vous aurez délimité le champ de vos investigations. En outre, vous serez plus susceptible de vous exprimer dans vos propres termes plutôt que dans un style qui ne convient pas à votre personnalité. Il peut également s’avérer profitable de parler de votre sujet à des personnes mûres. Elles pourront vous donner de bonnes idées sur la meilleure façon de le développer.

      14 Vous êtes maintenant prêt à étoffer vos idées grâce à des recherches dans la Bible et dans d’autres ouvrages, à l’aide d’une concordance et des Index des publications de la Société. Pour tirer le maximum de profit d’un ouvrage de référence, il vaut mieux consulter d’abord la table des matières. Puis, pour trouver les idées précises qui vous intéressent, examinez l’index. Vous gagnerez du temps si vous délimitez vos recherches. En effet, au cours de vos lectures vous risquez de vous intéresser à des points qui n’ont aucun rapport avec le sujet que vous travaillez. Pour éviter ce piège, parcourez rapidement les pages, en notant uniquement les passages que vous pourrez utiliser. Souvent il suffit de relever la phrase clé de chaque paragraphe, ce qui vous permettra de ne lire à fond que les paragraphes qui concernent directement votre sujet.

      15 Ayant rassemblé vos propres idées et celles que vous avez puisées dans d’autres sources, vous êtes maintenant à même de choisir les meilleurs points que vous pourrez développer dans le temps imparti. Pour savoir lesquelles de ces nombreuses idées il convient de choisir, posez-​vous les questions suivantes: Cette idée a-​t-​elle une valeur pratique? Est-​elle intéressante? Souligne-​t-​elle mon thème? etc.

      16, 17. Quelles suggestions sont données sur la meilleure façon de prendre des notes?

      16 Comment prendre des notes. Au cours des recherches effectuées pour préparer un discours, il est indispensable d’adopter une méthode pour prendre note des nombreuses idées que l’on découvre. Certains ont trouvé qu’il est pratique d’utiliser à cet effet de petites fiches en carton bristol ou en papier, en n’inscrivant sur chaque fiche qu’une seule idée principale susceptible d’être utile pour le discours.

      17 Les notes peuvent être très brèves, juste ce qu’il faut pour vous rappeler l’idée. Les notes succinctes ont cet avantage qu’elles vous encouragent à improviser vos phrases, au lieu de répéter mot à mot des phrases empruntées à d’autres. Marquez cependant la source des idées notées, pour que vous puissiez, au besoin, vous reporter à la page et au paragraphe où vous les avez trouvées. Relevez également les principaux passages que vous allez citer pour étayer vos déclarations. L’avantage des fiches est qu’on peut en ajouter ou en retirer pendant la préparation du discours, sans être obligé de tout réécrire.

      18. Pourquoi devrions-​nous désirer être un peuple préparé?

      18 Un peuple préparé. Si vous avez eu tendance à négliger de préparer vos tâches théocratiques, vous feriez bien de réfléchir sur l’importance de la préparation chez ceux qui veulent jouir de l’approbation de Jéhovah. Souvenez-​vous, par exemple, que Jean-Baptiste reçut pour mission d’“apprêter pour Jéhovah un peuple préparé”. (Luc 1:17.) Ce “peuple préparé” était composé d’Israélites qui se laissaient façonner avantageusement par Jéhovah pour être en mesure d’accomplir l’œuvre qu’il voulait leur confier. Il en est de même pour nous. Si nous profitons pleinement de l’École du ministère théocratique et préparons convenablement chaque allocution, nous nous laisserons façonner par ce programme d’instruction offert par Jéhovah. Nous serons équipés également pour servir avec efficacité comme ministres de Dieu.

  • Comment construire un plan
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 9

      Comment construire un plan

      1-4. Comment peut-​on choisir le thème et les points principaux d’un discours?

      1 L’évangéliste Luc écrivit à son ami Théophile: “J’ai décidé, moi aussi, étant remonté à l’origine de toutes choses, avec exactitude, de te les écrire en ordre logique.” (Luc 1:3). Ayant fait des recherches et réuni de nombreux faits relatifs au sujet qu’il s’était proposé de traiter, il se mit en devoir de les relater dans un ordre logique et compréhensible. Nous avons intérêt à procéder de la même manière en préparant nos discours. Nous devons donc construire un plan.

      2 Comment choisir les idées principales. Puisque le but d’un discours est de communiquer des idées, celles-ci doivent être très claires dans l’esprit de l’orateur, surtout s’il s’agit d’expliquer la Parole de Dieu. Dès que vous aurez rassemblé les matériaux de votre discours, vous serez à même de décider exactement quelle est l’idée clé que vous désirez graver dans l’esprit de vos auditeurs. Essayez de l’exprimer en une seule phrase. Celle-ci, si elle expose correctement l’idée centrale que l’auditoire doit retenir, devrait vous servir de thème. Il serait utile de la mettre par écrit pour que vous puissiez vous y référer continuellement pendant que vous préparez votre discours.

      3 À présent, parmi les matériaux que vous avez rassemblés, choisissez les idées principales qui seront nécessaires pour faire comprendre ce thème central. Les idées sélectionnées seront les points principaux de votre discours. Si vous les avez écrites sur des fiches, disposez-​les en ordre sur la table. Puis choisissez d’autres idées pour étayer ces points principaux, disposant ces nouvelles fiches derrière celles qui présentent les pensées clés. En choisissant et en disposant dans votre plan les divers points principaux et secondaires, il se peut que vous vous aperceviez que certaines de ces idées ne contribuent pas au développement de votre thème. En ce cas, n’hésitez pas à les éliminer. Il est préférable d’omettre certains points plutôt que d’encombrer le discours d’idées sans importance et étrangères au sujet. Assurez-​vous également que les points sont disposés dans l’ordre le plus logique et le plus pratique. Si vous suivez la méthode suggérée ci-dessus, vous verrez facilement s’il y a une coupure dans le développement de votre plan, et vous pourrez y porter remède. Ainsi, vous vous assurerez que chaque titre principal du plan suit logiquement le titre précédent et contribue au développement du thème. Si, par surcroît, les points classés sous ces titres viennent appuyer ces idées principales, le discours ne peut manquer de présenter une suite logique de pensées.

      4 Les points instructifs que vous venez de mettre dans l’ordre constituent le corps de votre discours. À présent, il vous faut une entrée en matière et une conclusion. Décidez comment vous voulez commencer votre exposé et, sur la base des idées que vous avez préparées, choisissez une conclusion qui incitera vos auditeurs à agir en harmonie avec le but du discours. Vous voilà prêt à mettre par écrit toutes ces idées sous une forme à peu près définitive. Diverses méthodes sont possibles.

      5, 6. En quoi consistent un plan à mots clés et un plan à phrases?

      5 Types de plans. Les plans utilisés le plus couramment sont le plan à mots clés et le plan à phrases. Souvent ces deux méthodes sont combinées. Pour préparer un plan à mots clés, commencez par noter le thème en haut de la page. Ensuite, écrivez très succinctement les points principaux, en commençant chaque ligne sur la gauche de la feuille. Les points secondaires peuvent être inscrits en retrait, c’est-à-dire décalés légèrement à droite par rapport aux points principaux auxquels ils se réfèrent. S’il y a d’autres points destinés à appuyer les points secondaires, ils peuvent être écrits encore plus en retrait. Ainsi, un rapide coup d’œil vous permettra de voir quels sont les points principaux, les idées clés que vous voulez faire comprendre à votre auditoire. Cela vous aidera à prononcer le discours, car vous pourrez accentuer ces idées en répétant les mots clés pour graver ces pensées importantes dans l’esprit des auditeurs. Agissez de même pour chaque point principal. Ce type de plan se caractérise par sa concision, puisque chaque point n’est évoqué que par des mots clés.

      6 Passons maintenant au plan à phrases. Dans ce type de plan, toutes vos idées sont exprimées sous forme de phrases complètes résumant l’idée principale d’un paragraphe du discours. Bien entendu, certaines de ces phrases peuvent être écrites en retrait par rapport à d’autres, afin de faire ressortir les points principaux du discours. L’orateur peut lire une phrase, puis développer l’idée qu’elle exprime par des phrases improvisées. Les deux types de plans ont leurs avantages. Le plan à phrases, qui exprime pleinement les idées, est en général préférable pour les discours que l’on prépare des semaines à l’avance ou que l’on fait plusieurs fois, mais à des intervalles de plusieurs mois, comme c’est le cas des discours publics.

      7, 8. Pour vous exercer à faire votre discours, quelle utilisation pouvez-​vous faire du plan?

      7 Votre premier plan peut être de l’un ou de l’autre type, à phrases ou à mots clés, et il peut être aussi détaillé que vous le désirez. Ainsi vous serez sûr de ne pas oublier les nombreux points secondaires que vous désirez communiquer à votre auditoire. Mais pour faire leur discours, certains orateurs préfèrent se servir d’un plan abrégé. En vous exerçant pour prononcer votre discours, vous pouvez mettre sous vos yeux les deux plans. Exercez-​vous à parler à l’aide du plan abrégé jusqu’à ce que vous soyez à même de vous rappeler, grâce à ses indications, tous les détails mentionnés sur votre premier plan. Dès que vous êtes capable de vous rappeler tous ces points en ne vous servant que du plan abrégé, vous êtes prêt à prononcer publiquement votre discours.

      8 Voilà, dans ses grandes lignes, la manière de procéder pour construire un plan. À présent, il sera profitable d’examiner avec plus de détails les trois parties principales du discours.

      9-12. a) Quel est le but de l’entrée en matière? b) Citez un exemple d’entrée en matière.

      9 L’entrée en matière. Le but de l’exorde est d’éveiller l’intérêt des auditeurs. Vos premières phrases devraient susciter leur intérêt pour le sujet et les aider à comprendre pourquoi celui-ci est important pour eux. La première phrase, en particulier, mérite d’être mûrement réfléchie. Il est indispensable qu’elle établisse entre vous et l’auditoire un contact agréable. Aussi ne sera-​t-​elle ni dogmatique ni agressive.

      10 Il existe de nombreux types d’entrées en matière. Ce peut être une comparaison ou une citation connue des auditeurs. Vous pourriez aussi mettre l’auditoire en face d’un problème qu’il faut résoudre. Le fond historique du sujet peut également servir d’entrée en matière. Vous pourriez poser une série de questions, ou même annoncer brièvement les points principaux que vous allez traiter.

      11 Il importe que l’entrée en matière convienne au discours. Par exemple, une comparaison frappante peut être utilisée avec succès, surtout si l’orateur s’y réfère continuellement au cours de son exposé. Grâce à ce procédé, le discours sera plus intéressant, plus facile à suivre et à retenir; enfin il gagnera en cohérence, à condition que la comparaison soit bien choisie.

      12 L’intérêt que l’auditoire portera à votre discours dépendra dans une large mesure de la façon dont l’entrée en matière sera prononcée. L’orateur doit commencer son discours d’une voix ferme et confiante, et parler sans accroc et sans hésitation. Aussi, pour être sûrs de bien commencer leur discours, certains orateurs écrivent en entier les premières phrases.

      13-16. a) Expliquez comment le corps d’un discours peut être développé. b) Comment doit-​on tenir compte du temps en préparant le corps du discours?

      13 Le corps du discours. Le corps de votre exposé peut être développé de bien des manières. Vous pouvez décider de présenter d’abord les détails de moindre importance, en préparant le terrain pour les idées principales qui formeront le point culminant du discours. On peut également exposer les idées dans l’ordre chronologique, comme dans Actes 7:2-53. Une autre bonne méthode consiste à diviser le discours en grands sujets contribuant chacun au développement du thème central. Par exemple, si vous devez parler sur le thème “La délivrance de la mort”, vous pourriez développer les sujets suivants: “D’où vient la mort?”, “Les hommes sont incapables de fournir une rançon”, “Qui peut la fournir, et pourquoi?” et enfin “Bienfaits de la rédemption”.

      14 Parfois un sujet se prête à des divisions naturelles, comme lorsque Paul donna des instructions d’abord à l’ensemble de la congrégation, puis successivement aux femmes, aux maris et aux enfants (voir Éphésiens, chapitres 5 et 6). Ou bien vous pouvez développer votre sujet en passant de la cause à l’effet, ou encore du problème à la solution. Quelquefois il est utile de combiner deux ou plusieurs de ces méthodes.

      15 Un autre procédé employé couramment consiste à faire une narration de certains événements, sans nécessairement aborder l’aspect chronologique. Des détails descriptifs ajoutent à l’intérêt du discours. Il est encore possible d’aborder une question d’actualité en présentant le pour et le contre de certains arguments.

      16 Tenez compte du temps imparti et ne surchargez pas votre plan. D’excellentes idées perdront de leur valeur si vous n’avez pas le temps de les développer suffisamment. Du reste vous n’avez pas besoin d’épuiser le sujet en un seul discours. D’autres aspects de la question peuvent être traités une autre fois. Répartissez bien le temps entre les points importants de votre exposé, puis déterminez le nombre des autres idées à traiter en fonction du temps disponible. Ce qui importe, ce n’est pas la quantité d’idées développées, mais leur qualité.

      17-20. Pourquoi la conclusion est-​elle si importante, et quelles formes peut-​elle revêtir?

      17 La conclusion. La dernière partie d’un discours mérite de faire l’objet d’une excellente préparation. Elle doit réunir tous les points développés dans le corps du discours et les faire converger de manière à convaincre les auditeurs et à les déterminer à l’action. Elle doit être courte et précise.

      18 Parmi les différentes manières de conclure, choisissez-​en une qui corresponde au thème que vous avez développé. Vous pouvez résumer les points principaux du discours, les récapitulant en ordre logique, avant d’en tirer la conclusion qui s’impose. Ou bien votre conclusion peut faire l’application des idées, montrant aux assistants comment elle s’applique à eux et comment ils peuvent agir en conséquence. Pour certains discours, et notamment les sermons que nous prononçons de maison en maison, il est préférable de choisir une conclusion qui détermine à l’action. Par exemple, la personne peut être encouragée à accepter une publication ou une étude biblique dans son foyer.

      19 La conclusion peut aussi être le terme d’une gradation, présentant l’idée clé que l’orateur désire graver dans l’esprit de ses auditeurs. Pour bien achever un discours, il est également utile de relier la conclusion à une idée énoncée dans l’entrée en matière. L’orateur peut rappeler une comparaison ou une citation qu’il a mentionnée au début de son exposé. Souvent la conclusion montrera l’urgence de prendre une certaine décision. Un excellent exemple de cette méthode se trouve dans les paroles que Josué prononça à la fin de son discours d’adieu, peu de temps avant de mourir. — Josué 24:14, 15.

      20 On voit donc que si un discours a un plan bien construit, il comportera une entrée en matière qui éveillera l’intérêt des auditeurs, un développement logique composé de pensées clés choisies soigneusement en fonction du thème, et enfin une conclusion qui incitera les auditeurs à agir en harmonie avec les conseils bibliques présentés. Tous ces éléments doivent être préparés lors de la construction du plan. Un bon plan vous économisera du temps et vous aidera à prononcer un discours sensé qui gravera profondément dans l’esprit des auditeurs des instructions précieuses.

  • Comment cultiver l’art d’enseigner
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 10

      Comment cultiver l’art d’enseigner

      1-3. Que faut-​il faire pour être un bon enseignant et quelles occasions d’enseigner s’offrent à nous?

      1 En vrais chrétiens, nous reconnaissons que Jéhovah Dieu et Jésus Christ sont les grands Enseignants. Nous partageons les sentiments du psalmiste qui déclara à Jéhovah dans une prière: “Apprends-​moi à faire ta volonté.” (Ps. 143:10). Nous sommes également du même avis que les disciples de Jésus au premier siècle qui l’appelèrent “Maître”. Et quel Maître! Quand il eut terminé son Sermon sur la montagne “les foules étaient frappées de sa manière d’enseigner; car il les enseignait en personne qui a autorité”. (Mat. 7:28, 29.) Voilà les plus grands Maîtres, et nous cherchons à les imiter.

      2 L’enseignement est un art qu’il faut cultiver. Il est nécessaire d’expliquer le pourquoi et le comment des choses, les lieux et les époques. Le devoir incombe à chaque chrétien d’augmenter sa capacité d’enseigner, d’autant plus que Jésus a donné cet ordre à ses disciples: “Faites des disciples de gens de toutes les nations, (...) les enseignant.” (Mat. 28:19, 20). Qu’il s’agisse là d’une œuvre demandant de l’habileté, cela ressort de ce conseil que l’apôtre Paul adressa à Timothée: “Exhorte avec toute longanimité et art d’enseigner.” — II Tim. 4:2.

      3 Les occasions d’enseigner sont nombreuses. Les parents doivent enseigner leurs enfants. Les proclamateurs de la bonne nouvelle doivent enseigner ceux qui s’intéressent au message au moyen d’études bibliques à domicile. Souvent il y a lieu d’instruire les nouveaux proclamateurs. Bien des frères ont le privilège de faire des discours édifiants à la réunion de service ou sous forme de conférences publiques. Tous les élèves de l’École du ministère théocratique devraient être désireux de manifester leurs progrès comme enseignants. À mesure que vous développerez votre aptitude à enseigner et que vous participerez à cet aspect du ministère, vous éprouverez une grande satisfaction et une joie profonde. Rien n’est plus réjouissant que d’instruire quelqu’un dans la Parole de Dieu et de le voir faire d’excellents progrès spirituels.

      4, 5. Sur qui et sur quoi devrions-​nous compter lorsque nous enseignons?

      4 Comptez sur Jéhovah. Pour être un habile enseignant de la bonne nouvelle, il est indispensable de se reposer sur Jéhovah, d’en tenir compte, de chercher sa direction et de réclamer son aide (Prov. 3:5, 6). Même Jésus déclara: “Ce que j’enseigne n’est pas à moi mais appartient à celui qui m’a envoyé.” (Jean 7:16). Il se référa régulièrement à la Parole de Dieu, citant environ la moitié des livres des Écritures hébraïques ou y faisant allusion dans ses conversations qui ont été consignées par écrit. Imitez donc Jésus lorsque vous enseignez d’autres, en vous appuyant sur la Parole véridique de Dieu. Cherchez-​y vos réponses, car il n’existe qu’un seul manuel principal permettant d’apprendre aux gens comment devenir des disciples de Jésus: la sainte Bible. — II Tim. 3:16.

      5 Si vous comptez vraiment sur Jéhovah, vous ne vous sentirez pas incapable. Dieu nous accorde l’intelligence de ses desseins tels qu’ils sont exposés dans sa Parole de vérité. Si vous partagez votre connaissance de ces vérités, Jéhovah vous soutiendra. Ne vous retenez pas en disant: “Je ne suis pas un enseignant.” Vous pouvez le devenir si vous priez Jéhovah et comptez sur lui. — II Cor. 3:5.

      6-8. Faut-​il se préparer pour bien enseigner?

      6 La préparation. Évidemment, rien ne remplace la connaissance du sujet. Avant de l’enseigner, vous devez d’abord le comprendre clairement vous-​même (Rom. 2:21). À mesure que vos connaissances s’étendront, vous deviendrez un meilleur enseignant. Cependant, même si vous ne connaissez que quelques vérités fondamentales, vous pouvez être un enseignant. Parlez de ce que vous savez. Même les jeunes enfants peuvent apprendre à leurs camarades de classe les vérités que leurs parents leur ont enseignées. L’École du ministère théocratique vous aidera à cultiver votre aptitude à enseigner.

      7 Si vous devez conduire une étude biblique ou prononcer un discours, assimilez d’abord les arguments avancés à l’appui de l’explication donnée. Essayez d’en déterminer le pourquoi et le comment. Efforcez-​vous d’exprimer les idées dans vos propres termes. Étudiez pour bien comprendre les preuves bibliques des points mentionnés. Préparez-​vous pour appliquer efficacement les textes cités.

      8 Se préparer c’est aussi considérer d’avance les questions qui peuvent surgir dans l’esprit d’une personne à cause de sa formation religieuse. Grâce à cela, vous pourrez vous documenter sur des choses qui intéressent particulièrement la personne. Si vous gardez présent à l’esprit ce qu’elle comprend déjà, vous pourrez poser un fondement pour qu’elle acquière d’autres connaissances et l’aider à progresser. Quelqu’un qui a reçu une formation différente aura probablement besoin d’une autre série d’arguments. Si donc vous connaissez la personne, vous pourrez mieux vous préparer pour l’aider.

      9. Comment pouvez-​vous encourager une personne à répondre dans ses propres termes?

      9 Questions. Comme Jésus Christ l’a si souvent démontré, l’emploi de questions est particulièrement utile pour bien enseigner (Luc 10:36). Vous utilisez cette méthode lorsque vous conduisez une étude biblique, en posant les questions imprimées dans nos publications. Mais le bon enseignant ne sera pas satisfait si la personne se borne à lire les réponses dans le livre. Il lui posera des questions supplémentaires qui l’inciteront à s’exprimer dans ses propres termes. Parfois il suffit de dire: “Votre réponse est juste, mais pourriez-​vous l’exprimer autrement, dans vos propres termes?”

      10. Expliquez l’emploi de questions orientées.

      10 Les questions orientées vous aideront également à bien enseigner. Ce sont des questions qui vous permettront de diriger l’esprit de la personne, sur la base de ce qu’elle sait déjà, vers une conclusion que peut-être elle n’avait jamais envisagée (Mat. 17:25, 26; 22:41-46). C’est comme si vous vous disiez: ‘Je sais que cette personne possède certaines connaissances; aussi, si je lui pose des questions dans un ordre logique, elle aboutira à la bonne conclusion. En revanche, si je ne lui pose pas d’abord des questions orientées, mais d’emblée la question principale, elle pourra arriver à une conclusion erronée.’ Autrement dit, la personne possède assez de renseignements pour aboutir à la bonne conclusion, mais elle a besoin d’aide. Évidemment, le plus facile serait de lui donner la réponse. Mais si vous recourez à des questions orientées, non seulement elle acceptera plus facilement la réponse, l’ayant donnée elle-​même, mais vous l’aurez aidée à développer ses facultés mentales. Vos questions auront orienté son esprit et l’auront amené par des étapes logiques à aboutir à la bonne conclusion. Cette méthode lui sera d’une aide inestimable à l’avenir.

      11. Pourquoi convient-​il de demander l’opinion de la personne?

      11 Parfois vous trouverez qu’il est utile d’interroger la personne sur son opinion. Il s’agit de poser des questions pour apprendre ce qu’elle croit elle-​même. Par exemple, vous pourriez lui demander quelle est la loi de Dieu relative à la fornication. Elle citera peut-être un passage biblique montrant que la fornication est mauvaise. Mais en est-​elle réellement convaincue? Quelle est son opinion personnelle? Vous pourrez alors lui poser une question pour savoir ce qu’elle pense elle-​même de la fornication, en lui disant par exemple: “S’agit-​il d’une question importante?” D’après sa réponse, vous pourrez voir si elle n’a pas tout saisi, et l’aider en conséquence. De telles questions vous permettront de pénétrer le cœur de la personne.

      12, 13. Pourquoi l’emploi de questions est-​il utile quand nous allons de maison en maison ou prononçons un discours au pupitre?

      12 Les questions ont également leur utilité lorsque nous allons de maison en maison. Par exemple, pour aider quelqu’un à comprendre les vérités de la Bible, il vous faut savoir ce qu’il pense. Vous savez aussi que si, en lui posant des questions, vous lui donnez l’occasion d’exprimer son point de vue, il sera plus enclin à écouter votre message.

      13 Même lorsque vous prononcez un discours au pupitre, vous posez parfois des questions en invitant les auditeurs à répondre. Mais vous pouvez aussi employer des questions comme procédé rhétorique, des questions destinées simplement à stimuler l’esprit des auditeurs, sans vous attendre à ce qu’ils répondent (Luc 12:49-51). Vous répondrez vous-​même à ces questions. Si vous posez une série de questions, vous pouvez décider de ne répondre qu’à la dernière. La nature des questions posées dépendra de l’auditoire et des idées que vous voulez enseigner.

      14, 15. Quelle est l’utilité des comparaisons et de la répétition?

      14 Comparaisons. Les images jouaient un rôle important dans l’enseignement dispensé par Jésus. Aujourd’hui de même, les enseignants chrétiens peuvent puiser dans les choses et les expériences de la vie pour trouver des comparaisons qui aideront leurs auditeurs à graver des enseignements précieux dans leur esprit (Mat. 13:34, 35). Choisissez des comparaisons simples, car si elles sont trop compliquées, elles seront difficiles à suivre et pourront même détourner l’attention de vos arguments principaux. La lettre de Jacques contient de nombreuses images: le flot de la mer, le gouvernail d’un bateau, le mors d’un cheval, un miroir, etc. Tous ces exemples furent tirés des choses courantes de la vie. Un enseignant à l’esprit actif choisira ses comparaisons en fonction de la situation, de l’âge, de la religion et de la culture de la personne. Bien entendu, on peut recourir à ce procédé dans les discours comme dans l’instruction individuelle.

      15 La répétition. Que ce soit au pupitre ou en s’adressant à une seule personne dans son foyer, la répétition est indispensable pour bien enseigner. Cherchez à graver dans l’esprit de la personne des mots ou des phrases clés, et surtout des passages bibliques. Si vous devez faire une allocution d’élève avec un interlocuteur, soulignez certains points en lui posant des questions en guise de révision. Ainsi, vous serez sûr que la personne a bien compris. Vous imiterez Jésus, qui posa cette question: “Avez-​vous saisi le sens de toutes ces choses?” — Mat. 13:51.

      16. Si un orateur est un bon enseignant, de quoi les auditeurs devraient-​ils se souvenir après son discours?

      16 Des discours instructifs. Vous vous souvenez avec plaisir des discours qui vous ont appris beaucoup de choses. Essayez d’observer pourquoi certains orateurs sont de bons enseignants et pourquoi on se souvient facilement de leurs discours. Ils n’ont pas un débit rapide. Ils posent des questions, soit en demandant aux assistants de répondre, soit comme un simple procédé rhétorique destiné à stimuler les pensées. Ils vous invitent à suivre dans votre Bible la lecture de certains textes clés et ils raisonnent sur ces derniers, en les expliquant et en soulignant les idées principales. Certains orateurs font usage d’images visuelles. Mais quelles que soient les méthodes utilisées, vous remarquerez qu’on se souvient plus facilement de quelques points bien développés que de nombreuses idées traitées superficiellement. Si l’orateur est un bon enseignant, ses auditeurs devraient se souvenir facilement de son thème, des points principaux et peut-être d’un ou de deux passages de l’Écriture qu’il a cités.

      17, 18. Comment et pourquoi devrions-​nous diriger l’attention des personnes vers les grands Enseignants?

      17 Dirigeons l’attention vers les grands Enseignants. L’enseignant chrétien devrait reconnaître constamment combien il est important de diriger l’attention des personnes vers Jéhovah Dieu, la Source de la vie, et vers Jésus Christ, par qui Dieu accorde la vie et des bénédictions (Jean 17:3). Efforcez-​vous de développer dans l’esprit de vos semblables une profonde gratitude à l’égard de ces grands Enseignants.

      18 À mesure que vous cultiverez l’art d’enseigner, vous reconnaîtrez l’importance de l’amour. Si quelqu’un apprend à vraiment aimer Jéhovah Dieu, il le servira fidèlement. Aussi, au cours de l’étude, profitez des moments opportuns pour attirer l’attention de la personne sur tout ce que Dieu a fait et fait encore pour les hommes pécheurs. Soulignez la sagesse, la justice, l’amour et la puissance de Dieu, attributs qui s’harmonisent merveilleusement pour le bien des hommes obéissants. Si le cœur de la personne est bon, avec le temps elle éprouvera le désir d’être profondément loyale envers Jéhovah et de participer à la glorification de son nom.

  • Parlons correctement tous les jours
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 11

      Parlons correctement tous les jours

      1. Grâce à quoi nos paroles deviennent-​elles agréables devant Jéhovah?

      1 “Que les paroles de ma bouche (...) deviennent agréables devant toi, ô Jéhovah!” (Ps. 19:14, NW). Pour que ce passage s’applique à nous, il nous faut dire des choses édifiantes, d’une manière digne d’un serviteur de Dieu. Par notre langage, nous désirons prouver que nous sommes de fidèles serviteurs de Dieu tous les jours, et non seulement quand nous sommes à la Salle du Royaume ou participons au ministère du champ. Les paroles que nous prononçons à la maison, au travail ou à l’école rendront un excellent témoignage en faveur de notre ministère. — II Cor. 6:3.

      2, 3. Pourquoi est-​il important de surveiller notre manière de nous exprimer et les mots que nous utilisons?

      2 Notre façon de nous exprimer est importante. Or, nous nous exprimons aussi par l’expression de notre visage et le ton de notre voix. Notre joie d’être des serviteurs de Jéhovah devrait se voir sur notre visage. Une attitude amicale et un sourire chaleureux sont attrayants. Certes, les vérités bibliques que nous annonçons sont sérieuses, mais elles sont aussi réconfortantes. Soyons donc enthousiastes. Un visage “figé” ne convient pas au message d’espérance que nous devons diffuser.

      3 À mesure que vous vous familiariserez avec l’art de manier la parole, vous vous apercevrez que les mots ont une “personnalité”. Une parole peut être acerbe ou bienveillante, dure ou douce, amicale ou hostile, édifiante ou décourageante. D’où toute l’importance de choisir le mot juste. Cela est particulièrement vrai quand il s’agit d’annoncer la vérité, la bonne nouvelle du Royaume.

      4. Comment pouvons-​nous enrichir notre vocabulaire?

      4 Enrichissez votre vocabulaire. Il suffit de feuilleter un dictionnaire pour se rendre compte que les mots disponibles pour louer Jéhovah ne manquent pas. Encore faut-​il puiser dans ce réservoir. Le faites-​vous? Lorsque vous lisez, cherchez-​vous la signification des mots que vous ne connaissez qu’imparfaitement, les notant peut-être sur un papier pour les vérifier dès que vous avez terminé votre lecture? Cette pratique vous aidera à étendre votre vocabulaire. Vous remarquerez également, au cours de vos lectures, que vous rencontrez nombre de mots que vous connaissez mais que vous n’utilisez pas couramment. Faites des efforts conscients pour les employer à propos. Comme ministre ou étudiant chrétien, vous avez sûrement intérêt à cultiver sans cesse la faculté de vous exprimer correctement.

      5, 6. Comment pouvons-​nous apprendre à employer le mot juste?

      5 Apprenez à utiliser le mot juste. Deux termes peuvent avoir une signification voisine, et pourtant se distinguer par des nuances qui détermineront une différence d’emploi. Si vous tenez compte de ce fait, vous éviterez d’offenser vos auditeurs, et vous parlerez avec plus de clarté. Il est utile de consulter un bon dictionnaire. Certains donnent également des synonymes (des mots de sens analogue mais non identique) et des antonymes (des mots de sens contraire). Vous y trouverez non seulement une variété de termes capables d’exprimer la même idée, mais présentant aussi des nuances. Cela vous aidera à employer l’expression qui convient. L’habitude d’employer le mot juste vous protégera contre la verbosité; votre langage sera plus concis. La verbosité tend à obscurcir les idées. Exercez-​vous donc à vous exprimer en peu de mots. Quand vous aurez appris à parler avec concision, vous pourrez vous permettre de varier votre langage en y ajoutant des mots descriptifs pleins de couleur et de sens.

      6 Enrichissez votre vocabulaire non seulement en apprenant des termes nouveaux, mais encore en étudiant les mots par rapport à leur caractère propre: des verbes énergiques, des adjectifs colorés, des conjonctions variées pour éviter la monotonie et des expressions chaleureuses et bienveillantes. En lisant les publications de la Société, vous trouverez un grand choix d’expressions et de types de phrases.

      7, 8. Si nous enrichissons notre vocabulaire, quels dangers devrions-​nous éviter?

      7 Bien entendu, si nous étendons notre vocabulaire ce n’est pas pour faire étalage de notre savoir. Notre but est de communiquer des idées et non d’impressionner nos auditeurs. Nous devrions adopter la même attitude que l’apôtre Paul, qui déclara: “Dans une congrégation, je préférerais dire cinq paroles avec mon intelligence, afin que je puisse aussi instruire oralement les autres, que dix mille paroles dans une langue [étrangère].” (I Cor. 14:9, 19). Si notre langage est trop compliqué, donc incompréhensible, c’est comme si nous parlions dans une langue étrangère. Il serait peu sage de faire usage d’un vocabulaire inutilement technique en parlant à des personnes qui n’apprécieront pas ce luxe de détails. Dans notre conversation de tous les jours, nous ne devrions pas essayer de nous faire valoir en nous servant de mots recherchés et savants. L’important est que nos auditeurs comprennent ce que nous disons. N’oublions pas que, selon Proverbes 15:2 (NW), “la langue des sages fait du bien avec la connaissance”. Des mots bien choisis et faciles à comprendre rendront notre langage rafraîchissant et stimulant, au lieu d’être terne et monotone. — Col. 4:6.

      8 Il importe également de prononcer les mots correctement. À cet effet, consultez un dictionnaire et écoutez la prononciation de ceux qui parlent bien votre langue. Cela vous évitera d’écorcher certains mots. Parmi d’autres dangers du langage parlé citons les mots escamotés et les liaisons vicieuses. Ne marmonnez pas entre vos dents. Soignez votre diction. Ouvrez la bouche et articulez distinctement.

      9-12. Quel genre de langage devrions-​nous proscrire, et pourquoi?

      9 Mots à proscrire. La Parole de Dieu nous montre quelle sorte de langage nous devons éviter dans notre conversation de tous les jours. Par exemple, l’apôtre Paul nous conseille de nous abstenir de “choses qui ne conviennent pas”, telles que les “plaisanteries obscènes”. (Éph. 5:3, 4.) Gardons-​nous donc de faire usage de mots ou d’expressions obscènes et vulgaires. Paul écrivit également: “Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole ordurière, mais toute parole qui soit propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique ce qui est favorable aux auditeurs.” (Éph. 4:29). Le chrétien se dispense de prononcer des jurons ou des termes grossiers. Il se trouve des personnes qui pensent qu’un tel langage est nécessaire pour accentuer ce qu’elles disent, mais il existe quantité de mots convenables pour renforcer nos déclarations. Dans nos conversations avec de telles personnes, nous n’avons pas besoin d’imiter leur façon de parler. Le langage simple peut être un avantage, mais il devrait être pur et correct.

      10 On fera bien également d’éviter certaines tournures qui font fi du bon usage grammatical. Ce genre de langage, utilisé par certains artistes, a été popularisé par des chansons modernes. Les gens tendent à imiter ces artistes, mais le chrétien ne devrait pas adopter ce genre de vocabulaire. Ce serait s’identifier au monde et à son mode de vie. Le monde de la drogue, des crimes et de la prostitution possède son propre vocabulaire, chargeant les mots d’un sens que le profane ignore. Mais notre langage ne devrait pas refléter l’influence du monde. — Rom. 12:2.

      11 Le chrétien se gardera bien de parler irrévérencieusement. Certaines personnes prononcent des expressions contenant les mots “Dieu”, “Seigneur” et “Jésus” simplement pour renforcer une déclaration ou à la place d’un juron. Des exclamations comme “parbleu!” ou “pardi!” sont simplement des euphémismes pour “par Dieu”, et sont par conséquent à proscrire. — Ex. 20:7; Mat. 5:34-37.

      12 Parfois, les paroles que nous entendons peuvent nous irriter, mais il ne convient pas que le chrétien réponde par des propos violents ou injurieux. L’apôtre déclare: “Éloignez-​les réellement toutes de vous, le courroux, la colère, la malice, le langage injurieux et, de votre bouche, les propos obscènes.” (Col. 3:8). Aussi, bien que les paroles de certains puissent vous agacer, la sagesse vous conseille de dominer vos émotions. — Prov. 14:29; Jacq. 3:11.

      13-16. Qu’est-​ce qui nous permettra d’améliorer notre connaissance de la grammaire et nos habitudes de langage?

      13 Parlons grammaticalement. Sans doute certains se rendent-​ils compte qu’ils ne sont pas forts en grammaire. Peut-être ont-​ils été élevés dans un autre pays ou n’ont-​ils jamais eu l’occasion de s’instruire pendant leur jeunesse. Bien loin de se décourager, qu’ils fassent plutôt des efforts sincères pour apprendre, le faisant à cause de la bonne nouvelle. Voici quelques conseils pratiques. La lecture à haute voix en famille fournit l’occasion de corriger nos propres défauts de langage. On peut aussi apprendre beaucoup de choses au sujet de la grammaire en écoutant ceux qui parlent correctement. Notez donc attentivement comment les frères mûrs et instruits s’expriment. Lorsque vous lisez la Bible et les publications de la Société, soyez conscient de la structure des phrases et des formes grammaticales utilisées dans tel ou tel cas. Suivez ces bons exemples dans votre propre façon de parler.

      14 Les jeunes chrétiens devraient profiter de l’occasion qui leur est offerte d’apprendre la grammaire et l’articulation à l’école. Tant que vous ne comprenez pas la raison d’une règle de grammaire, demandez d’autres explications à votre professeur. Vous avez d’excellentes raisons de persévérer, car vous désirez sincèrement être un ministre compétent de la bonne nouvelle.

      15 Efforcez-​vous de parler correctement tous les jours. Celui qui prend de mauvaises habitudes de langage dans ses conversations courantes ne peut s’attendre à bien s’exprimer en des occasions spéciales. Il faut s’exercer à bien parler. Mais si vous employez tous les jours un langage de qualité, vous vous exprimerez avec aisance et naturel sur l’estrade ou en rendant témoignage concernant la vérité divine.

      16 En nous exerçant à parler correctement tous les jours, nous remplirons notre esprit et notre cœur de paroles délicieuses que nous pourrons utiliser pour expliquer combien nous apprécions les desseins merveilleux de Jéhovah relatifs à son Royaume. Alors ces paroles de Jésus consignées dans Luc 6:45 s’appliqueront à nous: “Un homme bon, du bon trésor de son cœur, tire ce qui est bon.”

  • Discours improvisés et impromptus
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 12

      Discours improvisés et impromptus

      1, 2. Comment Jéhovah nous aide-​t-​il à parler?

      1 “Ne vous mettez pas en souci de la manière dont vous aurez à parler et de ce que vous aurez à dire; car ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même; car ceux qui parlent sont, non seulement vous, mais c’est l’esprit de votre Père qui parle par vous.” (Mat. 10:19, 20). Ces paroles ont dû rassurer merveilleusement les premiers disciples de Jésus. Aujourd’hui encore, elles fortifient les ministres de la bonne nouvelle voués à Dieu lorsqu’ils sont appelés à rendre témoignage devant les autorités. Ce n’est pas à dire que les chrétiens Témoins de Jéhovah ont reçu miraculeusement “la parole de sagesse” et “la parole de connaissance” que possédaient certains des témoins chrétiens au premier siècle (I Cor. 12:8). Nous profitons cependant d’une excellente instruction théocratique et, comme promis, l’esprit de Dieu nous rappelle comment il faut répondre en cas de besoin.

      2 Grâce à la formation que vous recevez dans les études bibliques, à l’École du ministère théocratique et aux autres réunions de la congrégation, vous avez un bon bagage de connaissances bibliques. Vous avez appris les principes fondamentaux de la justice et comment les appliquer dans les différentes circonstances de votre vie. Par votre participation au service du champ, vous avez acquis de l’expérience dans l’art de parler et de communiquer à autrui les connaissances que vous avez emmagasinées. Vous le faites par des présentations improvisées ou impromptues.

      3. Expliquez la différence entre un discours improvisé et un discours impromptu.

      3 Bien que très voisins, ces deux types de présentation ne sont pas identiques. Un exemple vous aidera sans doute à les distinguer. Supposez que vous alliez de porte en porte et commenciez à présenter le message à quelqu’un suivant un plan que vous avez clairement présent à l’esprit. Mais tout en connaissant votre plan, vous n’avez pas appris par cœur les mots précis que vous allez utiliser pour exprimer vos idées. C’est là une présentation improvisée. Supposons maintenant que la personne soulève une objection imprévue pour laquelle vous ne vous êtes pas spécialement préparé. Grâce à la formation que vous avez reçue à la Salle du Royaume, vous serez à même de donner une réponse ou une explication, en puisant dans votre réserve de connaissances bibliques. Cette partie de votre présentation sera donc impromptue, c’est-à-dire qu’elle sera composée et prononcée à l’improviste.

      4. Comment faut-​il se préparer pour prononcer un bon discours improvisé?

      4 Le discours improvisé. Qu’il s’agisse de la prédication de porte en porte ou d’un discours prononcé au pupitre, la préparation est la clé du succès d’un discours improvisé. Pour présenter ce type de discours préparez d’abord un plan comportant plusieurs points principaux à développer. Indiquez sous ces points les idées secondaires, les preuves, les références bibliques et les comparaisons qui vous permettront de prononcer un discours vraiment instructif. Préparez tout à l’avance sauf les mots précis que vous allez utiliser.

      5-7. Citez les avantages de l’improvisation.

      5 Le discours improvisé présente plusieurs avantages. La souplesse en est un. Les idées ne sont pas comme coulées dans un moule, c’est-à-dire fixées une fois pour toutes, à la manière des discours destinés à être lus ou récités de mémoire. Des faits de dernière minute peuvent nécessiter des changements dans le discours que vous aviez prévu. Par exemple, juste avant de monter au pupitre, vous pourriez apprendre qu’il y a dans l’auditoire un nombre inattendu de personnes nouvellement intéressées à la vérité. L’improvisation vous permettra de modifier votre discours pour les aider à saisir pleinement vos arguments. Ou bien, vous pourriez remarquer que l’auditoire comporte de nombreux adolescents. Dans ce cas, vous pouvez choisir des comparaisons qui leur permettront de comprendre comment appliquer dans leur vie les idées exposées.

      6 Un deuxième avantage est que l’improvisation excite l’esprit. Le discours improvisé vous laisse une marge de liberté qui vous permet de développer de nouvelles idées. Souvent un auditoire qui suit le discours avec intérêt et attention stimule l’orateur et suscite dans son esprit d’autres pensées qu’il pourra facilement incorporer dans son discours si celui-ci est improvisé.

      7 Le troisième avantage de ce type de discours c’est de vous permettre de regarder constamment vos auditeurs et ainsi de vous tenir en communication plus directe avec eux. Ils suivront plus attentivement vos explications. Ils sauront que vous connaissez bien votre matière, car vos yeux ne seront pas rivés sur un manuscrit. Vous êtes aussi à même de noter les réactions des auditeurs. Si vous remarquez qu’ils vous suivent avec moins d’intérêt, vous pouvez faire le nécessaire pour vaincre cette difficulté. On voit donc que l’improvisation permet de prononcer sur le ton de la conversation un discours chaleureux et à cœur ouvert.

      8-10. Comment peut-​on éviter les dangers de l’improvisation?

      8 L’improvisation comporte toutefois des écueils, mais il est possible de les éviter. Par exemple, l’orateur peut ajouter tellement de pensées supplémentaires qu’il dépassera le temps imparti. Sous l’afflux des idées qui jaillissent dans son esprit pendant qu’il parle, l’orateur peut avoir tendance à s’étendre trop longtemps sur certains points. Vous pouvez vous préserver de ce danger en notant sur votre plan le temps réservé à chaque partie du discours. Puis observez scrupuleusement cet horaire.

      9 On s’expose encore à oublier des idées clés, à faire des déclarations incomplètes ou inexactes, et aussi à faire des affirmations non appuyées par des preuves. Cependant, si vous consultez vos notes régulièrement et sans hâte, vous devriez être à même de suivre votre plan et d’éviter les omissions et les inexactitudes. Quant au danger des affirmations non prouvées, vous pouvez l’écarter grâce à un plan bien conçu, comportant plusieurs points principaux étayés de preuves et de passages bibliques.

      10 Quoiqu’un discours improvisé n’exige pas qu’on apprenne par cœur les mots qu’on va utiliser, il est bien de s’exercer à construire mentalement des phrases, et on y parvient d’autant plus facilement qu’on a bien gravé dans son esprit une chaîne d’idées à développer. On évitera ainsi d’employer un langage incorrect et des mots mal choisis. Si vous vous efforcez de parler correctement tous les jours, vous aurez plus de facilité lorsque vous prononcerez un discours. Certes, vous risquez d’employer un vocabulaire moins riche et un style moins châtié que si vous lisiez un manuscrit, mais cet inconvénient sera largement compensé par votre ton, qui sera celui de la conversation. Ne manquez pas cependant de revoir votre discours plusieurs fois avant de le prononcer. Pour certains, il suffit de relire le plan silencieusement, tournant les phrases dans leur tête. Mais nombre d’orateurs trouvent qu’il est avantageux, surtout eu égard au temps imparti, d’essayer leurs discours à haute voix.

      11, 12. Pourquoi est-​il prudent de la part d’un orateur d’avoir un plan sous la main?

      11 Avec du temps et de la pratique, vous devriez être à même de réduire votre plan à quelques mots clés rappelant les divers points de votre discours. Vous pouvez consigner ces notes et les références bibliques sur une fiche ou une feuille de papier que vous pourrez facilement consulter. Pour les petits discours, tels qu’une allocution d’élève à l’École du ministère, certains préfèrent apprendre leur plan par cœur. Il n’y a toutefois pas d’objection à ce que vous ayez un plan abrégé sous la main en cas d’oubli ou d’un dérangement qui viendrait interrompre le cours de vos idées. Mais pour les discours plus importants, comme une conférence publique, il est en général plus prudent d’avoir à votre disposition un plan détaillé auquel vous pouvez vous référer pendant que vous parlez.

      12 L’improvisation est extrêmement précieuse dans notre ministère aux portes. En effet, lorsque la personne soulève une objection ou nous interrompt pour une autre raison, l’improvisation nous permet de laisser momentanément les points que nous étions en train de traiter, de répondre à l’objection, puis de revenir aux idées que nous avions préparées. Si nous apprenons par cœur les mots précis de notre présentation, il nous sera difficile de résoudre l’objection et de reprendre notre présentation.

      13-15. En quelles occasions parlons-​nous impromptu, et quelle préparation est nécessaire?

      13 Le discours impromptu. Le mot “impromptu” signifie “sans préparation, à l’improviste, sur-le-champ”. Est-​ce à dire qu’un sujet développé impromptu n’a fait l’objet d’aucune préparation? Non, car pour bien enseigner quelque chose, il faut l’avoir étudié à l’avance. Il est cependant des occasions où, sans préavis, on doit parler sur une certaine matière, sans qu’on se soit spécialement préparé. Ce peut être une question soulevée par une personne alors que nous prêchons de maison en maison. Ou bien l’occasion peut se présenter dans les nouvelles visites, dans les études bibliques à domicile, en donnant un témoignage informel ou lorsqu’on doit comparaître devant un magistrat ou un fonctionnaire. En de telles occasions, la disposition des mots et des phrases sera impromptue, mais les connaissances que vous avez acquises grâce à vos études théocratiques vous fourniront les idées. Il s’ensuit que ce que nous appelons un discours impromptu est en fait le fruit d’une préparation à l’avance, bien que celle-ci n’ait pas été faite en vue de l’occasion qui se présente. — És. 50:4.

      14 Si vous apprenez, ne serait-​ce que quelques minutes à l’avance, qu’on va vous inviter à prendre la parole, les suggestions suivantes pourront vous être utiles: premièrement, choisissez un ou deux points principaux à traiter; deuxièmement, cherchez à les étayer sur quelques arguments et textes bibliques appropriés; enfin, trouvez une courte entrée en matière. À présent, si besoin est, vous serez à même de parler. L’occasion peut se présenter par exemple lorsqu’il faut remplacer à la dernière minute un élève qui devait faire une allocution à l’École du ministère théocratique.

      15 Les Écritures contiennent des exemples de ministres de Jéhovah qui devaient, au pied levé, rendre témoignage à la vérité. Étienne, emmené de force devant le Sanhédrin et accusé par de faux témoins, prononça un discours impromptu émouvant que nous pouvons lire au chapitre 7 du livre des Actes. Les Athéniens s’emparèrent de l’apôtre Paul et le menèrent à l’Aréopage, où ils l’interrogèrent sur ses croyances. L’excellente explication impromptue qu’il leur fournit est consignée dans Actes, chapitre 17.

      16-18. Pourquoi les élèves devraient-​ils s’exercer à l’improvisation, au lieu de lire ou d’apprendre par cœur leurs allocutions?

      16 La meilleure méthode. Parfois les débutants sont tentés de préparer un manuscrit et de lire leurs allocutions d’élève. Mais en général ce n’est pas là la meilleure méthode, et ils devraient s’efforcer de s’en défaire le plus rapidement possible, car ils n’auront pas de contacts visuels avec l’auditoire et ils ne parleront pas sur le ton de la conversation. Il y a certes des circonstances où la lecture d’un manuscrit est recommandée, mais parfois le programme de l’école prévoit des lectures, et alors vous pourrez vous y exercer. Profitez des autres allocutions pour parler à l’aide de quelques notes.

      17 Sous prétexte de se passer entièrement de notes, certains élèves essaient d’apprendre leurs allocutions par cœur. Mais les discours débités de mémoire comportent de réels désavantages, puisqu’ils manquent de souplesse, de naturel, et l’orateur risque d’oublier des points importants. On peut apprendre par cœur quelques phrases clés, telles que l’entrée en matière ou la conclusion, mais cette méthode ne convient pas au reste du discours.

      18 En règle générale, la meilleure méthode, c’est l’improvisation. C’est celle que nous employons dans le ministère du champ, où nous recevons une excellente formation dans l’art d’improviser. C’est aussi la méthode que nous utilisons le plus souvent aux réunions de la congrégation, puisqu’elle nous permet de nous exprimer d’une manière directe et sincère, et si nous présentons ainsi notre message nous obtiendrons de très bons résultats. Exercez-​vous donc constamment à l’improvisation. Et même si nous sommes appelés à parler impromptu, nous y serons préparés, car Jéhovah a fait en sorte que nous soyons équipés pour faire des présentations improvisées et impromptues. Les deux méthodes ont leur utilité dans notre ministère.

  • Comment améliorer la voix et utiliser le microphone
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 13

      Comment améliorer la voix et utiliser le microphone

      1-3. Quelles sont quelques-unes des faiblesses éventuelles de la voix, et qu’est-​ce qui peut nous aider à analyser notre problème personnel?

      1 S’adressant à Moïse, le Créateur Jéhovah Dieu lui posa cette question: “Qui a donné la bouche à l’homme?” (Ex. 4:10, 11). Nous pourrions ajouter: Qui a donné à l’homme tous les merveilleux organes lui permettant de s’exprimer? Bien qu’ayant “la bouche et la langue embarrassées”, Moïse apprit finalement que Dieu pouvait lui permettre d’améliorer sa voix, ce qu’il fit. Le prophète fut capable de parler avec autorité à la nation d’Israël.

      2 Aujourd’hui, beaucoup de serviteurs de Dieu sont conscients de leurs faiblesses dans l’usage de la parole. Certains ont une voix faible, tandis que chez d’autres elle est aiguë, rude ou rauque. On n’écoute pas avec plaisir celui qui parle avec une voix plaintive ou bourrue, ou d’un ton nasillard. Un orateur ne stimule personne lorsqu’il parle d’une façon monotone, sans vie. Si votre voix semble être caractérisée par une de ces faiblesses, prenez courage. Il n’y a pas de raison de vous résigner à cette situation, comme s’il n’était pas possible d’y porter remède ni de vous améliorer.

      3 Évidemment, celui qui veut progresser doit être conscient de la faiblesse particulière à laquelle il doit veiller. L’École du ministère théocratique et les conseils édifiants qui y sont donnés par le surveillant peuvent vous aider à analyser toute faiblesse éventuelle de votre voix. Il est également utile d’écouter un enregistrement de celle-ci. Si vous ne l’avez jamais fait, vous serez sans doute surpris. En effet, quand vous parlez vous ressentez les vibrations des os de votre tête, qui favorisent les sons graves, tandis qu’un magnétophone vous révèle votre voix telle qu’elle parvient aux oreilles de ceux qui vous écoutent. Pour poser un fondement à toute amélioration de la voix, il est bien de considérer un instant le mécanisme de l’organe dont vous vous servez sans même y penser.

      4-6. Comment la parole est-​elle produite?

      4 Comment est produite la parole. La base de toute expression vocale est la colonne d’air que vous projetez hors de vos poumons qui agissent comme un soufflet. Passant à travers la trachée-artère, l’air pénètre dans le larynx qui occupe le milieu de votre gorge. À l’intérieur du larynx se trouvent deux petits bourrelets musculaires appelés cordes vocales. Ce sont les principales sources des sons de votre voix. Ces cordes ou “muscles vocaux”, comme on les appelle encore, ressemblent à des volets mobiles situés sur les parois du larynx. Leur rôle principal consiste à s’écarter ou à se resserrer pour laisser passer l’air ou le retenir, ainsi qu’à interdire l’accès des poumons à certaines matières indésirables. Le souffle venant de vos poumons fait mouvoir ces cordes. Lorsque l’air passe en force à travers elles, elles vibrent et émettent un son. Illustrons cela par un exemple: Gonflez un ballon de baudruche, puis laissez l’air s’en échapper tout en pinçant les lèvres de l’embouchure; la baudruche vibre et émet un son. De même, lorsque vous parlez, les bourrelets ou cordes de votre larynx se rapprochent vigoureusement. L’orifice en forme de V qui les sépare se referme. Plus les cordes sont tendues, plus elles vibrent rapidement et plus les sons produits sont aigus. Inversement, plus elles sont détendues, plus les sons émis sont graves.

      5 Après avoir quitté le larynx, la bouffée d’air arrive dans la partie supérieure de votre gorge qu’on appelle le pharynx. Puis, elle pénètre dans votre bouche et votre cavité nasale. Là, d’autres sons modifient et amplifient le premier, et lui donnent son timbre. Le palais, la langue, les dents, les gencives, les mâchoires et les lèvres contribuent ensemble à fragmenter les ondes sonores alors en vibration et à les transformer en voyelles et en consonnes, afin que les sons sortent sous la forme de paroles compréhensibles.

      6 La voix humaine est sans aucun doute une merveille dont les multiples possibilités ne peuvent être égalées par aucun instrument fait par l’homme. Elle peut exprimer des sentiments et des émotions qui vont de l’amour tendre et bienveillant jusqu’à la haine inflexible et violente. Malgré l’imperfection, la voix humaine peut, lorsqu’elle est convenablement développée et entraînée, embrasser jusqu’à trois octaves et émettre non seulement des sons musicaux de toute beauté mais aussi des paroles qui touchent le cœur. Comme nous le verrons, il faut tenir compte de deux facteurs essentiels pour améliorer la voix.

      7-10. Comment devons-​nous contrôler notre provision d’air et pourquoi?

      7 Contrôlez votre provision d’air. Pour obtenir de bons résultats, un orateur doit disposer régulièrement d’une bonne provision d’air et bien contrôler son souffle. Beaucoup de gens ne savent pas comment inspirer et expirer convenablement lorsqu’ils parlent. Ils ne se servent que de la partie supérieure de leurs poumons, si bien que lorsqu’ils parlent rapidement ils doivent reprendre haleine. Contrairement à l’opinion générale, la plus grande partie des poumons ne se trouve pas en haut de la poitrine; si cette région du corps semble plus large, c’est tout simplement à cause de l’ossature de nos épaules. Nos poumons sont plus volumineux immédiatement au-dessus du diaphragme. Ce gros muscle cintré agit telle une pompe en aidant vos poumons à inspirer de l’air frais et à rejeter l’air vicié. Fixé aux côtes inférieures, le diaphragme sépare la poitrine de la cavité abdominale. Ce muscle en forme de voûte joue un rôle essentiel dans la respiration. Lorsque la voûte diaphragmatique s’élève, elle expulse l’air hors de vos poumons. Quand elle s’abaisse, l’air y pénètre.

      8 Pour améliorer votre voix, la première chose à faire consiste à apprendre à contrôler votre provision d’air. Lorsque vous inspirez pour parler, faites un effort conscient pour éviter de gonfler la partie supérieure et peu volumineuse de votre poitrine. Gonflez plutôt la partie inférieure de vos poumons. Puis contrôlez votre expiration, en faisant sortir l’air graduellement au moyen d’une légère pression diaphragmatique exercée par les muscles abdominaux. Cela empêchera l’air de s’échapper brusquement. L’orateur qui ne contrôle pas sa respiration sera très vite essoufflé, et sa voix deviendra haletante et étouffée.

      9 Un grand nombre d’orateurs ont tendance à essayer de contrôler leur provision d’air en contractant la gorge, mais leur voix devient enrouée et se fatigue. Pour éviter cela, efforcez-​vous de maintenir détendus les muscles de votre gorge.

      10 Tout comme un coureur s’entraîne en vue d’une course, un orateur doit développer le contrôle diaphragmatique de sa respiration par des exercices. Il peut se tenir bien droit, inspirer l’air profondément et expirer graduellement tout en prononçant lentement et sans à-coup le plus grand nombre possible de lettres de l’alphabet ou en comptant aussi loin que possible sans reprendre son souffle. Il peut également faire cet exercice en lisant à haute voix.

      11-15. Pourquoi la contraction musculaire produit-​elle une voix pointue, nasillarde ou étouffée?

      11 Relâchez les muscles tendus. Détendez-​vous! Ce simple conseil est également très important pour vaincre la plupart des faiblesses d’ordre vocal. On ne peut pas faire grand-chose pour aider quelqu’un à améliorer sa voix s’il n’apprend pas à se détendre. En revanche, vous serez vraiment émerveillé de constater les progrès que vous pouvez faire en apprenant à vous décontracter lorsque vous parlez. Il faut détendre son esprit aussi bien que son corps, car la tension mentale provoque la tension musculaire. Détendez votre esprit en adoptant un point de vue convenable à propos de votre auditoire qui, dans la plupart des cas, est composé de membres du peuple de Jéhovah. Vos amis deviendraient-​ils subitement vos ennemis pour la simple raison qu’ils sont assis en rang devant vous? Non, évidemment. Aucun autre peuple de la terre ne peut avoir un auditoire aussi amical et rempli d’amour que celui auquel nous nous adressons régulièrement.

      12 Au début, vous devrez peut-être faire des efforts conscients pour vous détendre. Vous rendez-​vous compte que juste avant de parler, votre respiration est haletante et entrecoupée à cause de votre nervosité? Vous pouvez y remédier en adoptant délibérément une respiration lente et cadencée, tout en vous efforçant de relâcher les muscles de votre gorge.

      13 Comme nous l’avons appris, la tension accrue des cordes vocales produit un son élevé; aussi, plus vous les tendez, plus les sons produits sont aigus. Il peut en résulter une voix pointue, qui paraît étranglée et qui provoque une certaine tension parmi les assistants. Que peut-​on faire pour vaincre cette faiblesse? Rappelez-​vous que vos cordes vocales vibrent sous l’action de l’air qui les traverse. Le son produit varie selon que les muscles sont tendus ou relâchés, tout comme les sons émis par les cordes d’un violon changent suivant qu’elles sont tendues ou lâches. Quand vous détendez vos cordes vocales, le ton devient plus grave. Il vous faut donc relâcher les muscles de votre gorge. Sous l’effet de la tension, les muscles de la déglutition peuvent s’opposer au travail de ceux qui contrôlent les cordes vocales, ce qui rend la voix rauque. Vous ferez des progrès si vous pensez à vous détendre.

      14 Parfois, en contractant les muscles de la gorge et de la bouche, une personne ferme la cavité nasale, si bien que l’air ne peut plus passer librement. Il en résulte un ton nasillard. Pour éviter cela, il est également nécessaire de se détendre. Cependant, dans certains cas, ce problème peut être dû à l’obstruction des fosses nasales.

      15 Les mâchoires doivent elles aussi être détendues. Si elles sont contractées, la bouche n’est pas suffisamment ouverte et les sons passent difficilement entre les dents. Il en résulte une voix assourdie et indistincte. Détendre ses mâchoires ne signifie pas devenir paresseux dans ses habitudes oratoires. Il est nécessaire d’être équilibré dans sa façon de produire des sons, afin de bien articuler.

      16, 17. Qu’est-​ce qui nous aidera à améliorer la résonance de notre voix et pourquoi cela est-​il très important?

      16 La détente des muscles en général favorisera beaucoup la résonance. Une fois que des sons clairs sont émis par une gorge détendue, d’autres sons produits par la résonance doivent renforcer les premiers pour que la voix porte. Ce phénomène est produit par le corps tout entier qui sert de caisse de résonance; mais la contraction nuit à cet effet. Les sons émis par le larynx se réfléchissent non seulement dans la cavité nasale, mais aussi sur les os de la poitrine, sur les dents, sur le palais et sur les sinus. Toutes ces parties du corps contribuent à la qualité de la résonance. Si l’on place un poids sur la table d’un violon, le son est étouffé; elle doit pouvoir vibrer librement. Il en est de même pour les os de notre corps qui sont maintenus fermement par les muscles. Grâce à une bonne résonance vous pourrez vous adresser sans peine à un vaste auditoire, sans forcer votre voix. S’il n’y avait pas cette résonance, votre voix aurait du mal à porter, et il vous serait difficile de bien moduler ou d’exprimer des sentiments nuancés.

      17 On peut améliorer la résonance en s’exerçant à fredonner tout en s’efforçant de détendre tout son corps. Les lèvres ne doivent pas être serrées mais se toucher à peine. De cette façon, les vibrations sonores ne seront pas retenues par des muscles tendus ni expulsées de force par le nez. Un exercice très utile consiste à répéter certains mots et à faire résonner de façon prolongée les sons représentés par les lettres m, n et l. Pour améliorer la qualité de votre voix, vous pouvez aussi prononcer les voyelles avec un faible volume et en traînant exagérément, la gorge largement ouverte et les mâchoires décontractées.

      18-22. Quels conseils devons-​nous garder présents à l’esprit pour faire un bon usage du microphone?

      18 Faites un bon usage du microphone. Lorsqu’un lieu de réunion est vaste, il est nécessaire d’amplifier électroniquement la voix humaine, tant pour faciliter la tâche de l’orateur que pour permettre aux assistants d’écouter sans peine. L’orateur n’aura donc pas d’efforts à fournir pour avoir un bon volume de la voix, et les assistants ne devront pas tendre l’oreille pour saisir ce qu’il dit. Dans de nombreuses congrégations, on utilise des microphones non seulement sur l’estrade, mais également parmi les assistants pour que leurs commentaires soient entendus sans peine. Si l’on n’utilise pas de microphones dans la Salle du Royaume locale, on en emploie généralement lors des assemblées. Nous devons donc savoir comment nous en servir.

      19 À quelle distance du microphone votre bouche doit-​elle se trouver? En général, entre dix et quinze centimètres. Les problèmes les plus fréquents dans l’emploi d’un microphone viennent du fait que l’orateur s’en tient trop éloigné. Veillez donc à la distance qui vous sépare du microphone. Veillez également à parler en direction de celui-ci, tout en tenant compte de sa directivité, sinon l’opérateur aura du mal à régler l’amplification pour que les sons parviennent clairement aux auditeurs. Évidemment vous devez éviter de tousser, d’éternuer ou de vous éclaircir la voix près du microphone.

      20 Quand vous utilisez un microphone, écoutez votre voix telle qu’elle est reproduite par les haut-parleurs. Il vous sera ainsi possible de régler le volume de votre voix et d’ajuster votre position si cela est nécessaire. Vous pourrez apporter cette correction en vous rapprochant du microphone ou en vous en éloignant de quelques centimètres. Certains orateurs devraient éviter de parler trop fort car cela ne ferait que déformer leur voix, ce qui risquerait de gêner et d’agacer les assistants. Si, pour produire certains effets oratoires, vous désirez baisser la voix à un moment quelconque de votre discours, gardez présent à l’esprit que grâce à cette merveille moderne qu’est l’amplification électronique, vos auditeurs peuvent même entendre un simple murmure.

      21 Vous devez prendre encore d’autres précautions dans l’emploi du microphone. Avez-​vous remarqué que la lettre “p” fait parfois un bruit sec? Cela arrive quand l’orateur se trouve trop près du microphone. Des “s” aigus peuvent également causer des problèmes. Il faut les atténuer, parce qu’ils sont trop accentués par l’amplification et ressemblent à des sifflements lorsqu’ils sortent des haut-parleurs. Vous n’aurez pas de difficultés à surmonter ces problèmes si vous suivez les conseils donnés ci-dessus.

      22 Le mécanisme de notre voix est un don merveilleux de notre Créateur. C’est à lui que nous devons également l’électricité et l’esprit inventif qui ont rendu possible l’usage du microphone. Chaque fois que vous vous servez de votre voix, que vous utilisiez ou non un système d’amplification, veillez à honorer le Créateur de la parole.

  • Plein de tact, mais ferme
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 14

      Plein de tact, mais ferme

      1. Pourquoi devons-​nous cultiver le tact?

      1 Quand Jésus envoya ses disciples prêcher, il leur montra clairement qu’ils devaient se montrer prudents dans leurs paroles et dans leurs actions. Bien qu’il promît d’être avec eux, ils ne devaient pas s’attirer des difficultés inutiles (Mat. 10:16). Même entre eux, les chrétiens devaient parler et agir avec sagesse afin de ne pas se blesser l’un l’autre par manque de réflexion (Prov. 12:8, 18, Darby). Il est donc nécessaire de cultiver le tact.

      2. Que signifie avoir du tact?

      2 Cette qualité est définie comme “l’appréciation de ce qu’il convient de dire ou de faire dans les relations humaines” ou “la faculté d’entretenir des relations avec nos semblables sans les offenser”. Avoir du tact signifie nous montrer suffisamment aimables dans nos paroles et nos actes pour éviter de blesser les sentiments d’autrui. Nous ne désirons pas offenser quelqu’un par la manière dont nous parlons ou nous nous conduisons. Toutefois, cela ne veut pas dire que nous ne choquerons jamais nos semblables par ce que nous disons ou faisons, car le message biblique lui-​même est choquant aux yeux de certains (Rom. 9:33; II Cor. 2:15, 16). Ainsi, tout en étant pleins de tact dans notre attitude, nous sommes aussi fermes dans notre attachement à la vérité de Dieu.

      3. Montrez comment les fruits de l’esprit sont le fondement du tact.

      3 Il n’est pas difficile de faire preuve de tact dans notre vie de tous les jours si nous manifestons les fruits de l’esprit de Dieu qui en sont le fondement (Gal. 5:22, 23). Par exemple, celui qui est guidé par l’amour ne voudra pas irriter ses semblables, mais éprouvera le désir sincère de les aider. Une personne bienveillante fait toutes choses avec amabilité. Celle qui a cultivé la maîtrise de soi et qui reste calme dans des situations difficiles gagnera vraisemblablement les autres à son point de vue. En revanche, on s’attend à ce que l’homme emporté et coléreux s’exprime brutalement et suscite l’hostilité de ceux à qui il s’adresse (Prov. 15:18). Nos paroles et nos actions doivent attirer et non rebuter les esprits raisonnables.

      4-8. a) Comment pouvons-​nous faire preuve de tact dans notre activité de maison en maison? b) Faut-​il faire des compromis pour exercer le tact? Qu’implique cette qualité?

      4 Faites preuve de tact dans le ministère du champ. Dans votre activité de maison en maison, vous pouvez vous montrer plein de tact en commençant vos conversations par des problèmes qui intéressent la personne et en lui montrant comment le Royaume de Dieu apportera la solution. Faites appel à son amour de la justice, à sa raison et à son désir de voir des conditions meilleures. Si vous vous moquez ou condamnez ses pensées religieuses, elle fermera son esprit. C’est pourquoi, au lieu de traiter des questions qui provoqueraient la controverse, parlez de choses dont la véracité est généralement reconnue. S’il est nécessaire de passer ensuite à un sujet plus controversable, recherchez d’abord un point commun avec votre interlocuteur et mettez-​le en évidence. Si vous pouvez faire pénétrer dans l’esprit de la personne les vérités réconfortantes concernant le Royaume et les bénédictions qu’il apportera, il vous sera possible de corriger en temps voulu ses autres pensées au fur et à mesure que grandira sa reconnaissance pour la bonté imméritée de Dieu.

      5 Le chrétien plein de tact fait des efforts pour encourager son interlocuteur à entrer dans la conversation et à faire connaître son opinion. Paul s’efforçait de raisonner à partir du point de vue des gens à qui il rendait témoignage, afin de pouvoir présenter des arguments meilleurs et plus puissants en faveur de la bonne nouvelle (I Cor. 9:20-22). Nous devons l’imiter. En nous mettant à la place des gens pour comprendre leur situation et ses raisons, pourquoi ils croient et s’expriment ainsi, il nous sera plus facile de leur parler avec tact et compréhension. Leurs idées peuvent être dues à des conditions de vie et à des antécédents différents des nôtres ou au fait qu’ils ne se réclament pas de la même autorité que nous. Une fois que nous avons recueilli certaines indications sur le point de vue de nos interlocuteurs, nous pouvons leur présenter la bonne nouvelle de façon positive au lieu de les offenser inutilement pour avoir ignoré leur opinion et les raisons de celle-ci.

      6 Tenir compte de l’opinion des autres ne signifie pas faire des compromis avec ce qui est juste. Le tact n’est pas la déformation des faits. Nous devons en toutes circonstances rester fermement attachés à ce qui est vrai. Le chrétien qui agirait autrement se rendrait compte qu’au lieu de faire preuve de tact il transige avec la vérité. Il se laisserait diriger par la crainte de l’homme plutôt que par l’amour de la justice. Cependant, bien que le tact ne signifie pas faire des compromis avec la vérité, il faut agir opportunément, c’est-à-dire déterminer le moment approprié pour fournir certains renseignements. Parfois il est plus simple d’ignorer avec tact ce qu’une personne a déclaré. Il peut être préférable de remettre certaines questions à plus tard, lorsque la personne sera prête à les examiner. Ainsi, Jésus déclara à ses disciples: “J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter à présent.” (Jean 16:12). Bien que nous ne soyons peut-être pas d’accord avec notre interlocuteur, nous ne sommes pas obligés d’attirer immédiatement son attention sur chacune de ses idées erronées. Si nous le faisions, cela ne pourrait que l’inciter à fermer son esprit et à refuser toute discussion ultérieure.

      7 Quand au cours d’une conversation une personne parle de nombreux points bibliques en disant qu’ils sont faux, il est difficile de répondre avec tact et en peu de temps à chacune de ses objections. En général, il est préférable d’en ignorer une bonne partie et de ne considérer que ce qui a un rapport avec l’objet de la discussion. Il se peut aussi que votre interlocuteur essaie de vous engager dans des raisonnements humains. Avec tact, évitez de vous laisser entraîner et utilisez la Bible pour répondre à ces questions profanes. En agissant ainsi, vous imiterez Jésus. — Mat. 22:15-22.

      8 Lorsque votre interlocuteur se met en colère, soyez plein de tact, mais ferme. Ne transigez pas avec la vérité pour essayer de le calmer. Efforcez-​vous plutôt de comprendre ses sentiments; vous pouvez même lui demander pourquoi il a un tel point de vue. S’il explique la raison de son opinion, vous pourrez lui dire qu’à votre tour vous aimeriez lui expliquer les raisons de votre point de vue. Quelle que soit l’issue de la conversation, le tact produira les meilleurs résultats. Souvenez-​vous du conseil suivant rapporté dans Proverbes 15:1: “Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère.” Cependant, si certaines personnes se montrent intraitables, il est préférable de les quitter. — Mat. 7:6.

      9, 10. Devons-​nous faire preuve de tact dans nos relations avec nos frères chrétiens?

      9 Pleins de tact avec nos frères chrétiens. Nous devons faire preuve de tact non seulement dans nos relations avec les personnes qui ne connaissent pas Jéhovah, mais aussi avec nos frères spirituels. Il arrive parfois que des frères ou des sœurs, qui sont pleins de tact dans le ministère du champ, oublient d’exercer cette qualité dans leurs relations avec leurs compagnons chrétiens. Il est indispensable de se montrer aimable en paroles et en actes au sein de l’organisation de Jéhovah pour y développer un esprit d’amour et d’unité, et pour entretenir jour après jour de bonnes relations. Paul fait aussi cette exhortation: “Faisons ce qui est bien envers tous, particulièrement envers ceux qui nous sont apparentés dans la foi.” — Gal. 6:10.

      10 Nous nous intéressons à nos frères, et plus particulièrement à leurs intérêts spirituels, parce que nous sommes tous membres de l’organisation de Jéhovah (Phil. 2:2, 4). Cependant, un chrétien plein de tact reconnaît que s’il s’intéresse à ses frères, il ne doit pas pour autant s’ingérer dans leurs affaires personnelles, par exemple en leur posant des questions embarrassantes qui ne le regardent pas. Le tact nous aidera à éviter de nous ‘ingérer dans les affaires d’autrui’. — I Pierre 4:15.

      11. De quelle façon les Écritures montrent-​elles que les anciens dans les congrégations doivent se montrer pleins de tact?

      11 Le tact est particulièrement important pour les anciens qui traitent les problèmes de la congrégation. Quand l’apôtre Paul donna à Timothée des instructions sur la façon de se conduire envers les rebelles au sein de la congrégation chrétienne, il insista sur la nécessité de se montrer aimable et bienveillant, disant: “Un esclave du Seigneur n’a pas à se quereller, mais il doit être doux envers tous, (...) se contenant sans cesse sous le mal, instruisant avec douceur ceux qui ne sont pas favorablement disposés; car il se peut (...) qu’ils reviennent à la raison, sortant du piège du Diable.” (II Tim. 2:24-26). De même, l’apôtre conseilla aux chrétiens de manifester un “esprit de douceur” en allant trouver un frère qui a fait un faux pas avant de s’en rendre compte (Gal. 6:1). Lorsqu’ils conseillent de tels frères, les anciens doivent faire preuve de tact tout en appliquant avec fermeté les principes de justice.

      12, 13. Pourquoi le tact est-​il important dans le cercle familial?

      12 Nos semblables, envers qui nous devons agir avec tact, comprennent les membres de notre famille. Ce n’est pas parce que nous les connaissons bien que nous devons agir durement ou brutalement avec eux. Ils méritent que nous les traitions avec tact. Des paroles dures ou sarcastiques les rebuteront. Si certains membres de notre famille ne sont pas serviteurs de Jéhovah, cela nous dispense-​t-​il de leur parler avec tact? Absolument pas, car si nous faisons preuve de tact avec des incroyants, ceux-ci accepteront peut-être un jour le vrai culte. — I Pierre 3:1, 2.

      13 En faisant preuve de tact théocratique, nous produirons d’excellents fruits que ce soit dans nos relations avec le public, avec nos frères et sœurs spirituels ou avec les membres de notre famille. Cette qualité aura un effet agréable sur nos auditeurs, comme le montre Proverbes 16:24 en ces termes: “Les bonnes paroles sont un rayon de miel, douces à l’âme et salutaires au corps.” Faites donc tous vos efforts pour cultiver le tact en étant animé du désir ardent de faire du bien à toutes les personnes que vous rencontrez.

  • Comment toucher le cœur de vos auditeurs
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 15

      Comment toucher le cœur de vos auditeurs

      1-4. Pourquoi, en tant que ministres, attachons-​nous beaucoup d’importance au cœur?

      1 L’apôtre Paul ne cessait de prier Jéhovah en faveur de ceux à qui il avait prêché la bonne nouvelle, afin que ‘les yeux de leur cœur soient éclairés’. (Éph. 1:16-18.) Remarquez qu’il parlait ici non pas de l’esprit mais du cœur, qui serait éclairé. Que voulait-​il dire? C’est ce que nous devons savoir si nous voulons être des orateurs ou des enseignants habiles.

      2 Par l’intermédiaire de Paul, l’esprit de Jéhovah révélait ce qu’il avait déjà fait connaître par l’entremise d’autres serviteurs loyaux de Celui qui pèse les cœurs (Prov. 21:2). Par exemple, s’adressant à son héritier royal, le roi David, alors âgé, donna cet excellent conseil: “Mon fils, connais le Dieu de ton père, et sers-​le d’un cœur parfait et d’une âme dévouée, car Jéhovah sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, il se laissera trouver par toi; mais si tu l’abandonnes, il te rejettera pour toujours.” (I Chron. 28:9). Un culte sincère venant du cœur, voilà ce qui réjouit le Créateur.

      3 Jésus Christ, le Grand David, offrit un sage conseil semblable quand il donna cette instruction: “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit et de toute ta force.” (Marc 12:28-30). Pour ce qui est de plaire à Dieu, c’est ce que renferme le cœur de ses créatures qui compte le plus pour lui. Si nous comprenons cela, nous nous rendrons mieux compte de toute l’importance des paroles rapportées dans Proverbes 4:23, où nous lisons: “Garde ton cœur avant toutes choses, car de lui jaillissent les sources de la vie.”

      4 Tous ceux qui prêchent et enseignent la bonne nouvelle du Royaume de Dieu doivent se soucier de toucher le cœur de chacun de leurs auditeurs. Ce doit être le souci des parents chrétiens lorsqu’ils instruisent leurs enfants ou de chaque ministre qui conduit une étude biblique avec les personnes qui désirent connaître la bonne nouvelle. Cette question mérite également une attention sérieuse de la part des frères qui enseignent du pupitre. Dans tous ces cas, nous nous efforçons de transmettre le précieux message de vérité à l’esprit de nos semblables. Cependant, nous devons chercher à faire davantage. Nous désirons atteindre leur cœur. Nous voulons les inciter à ‘donner leur cœur au Père céleste’. — Prov. 23:26.

      5, 6. Pourquoi ne devons-​nous pas nous borner à faire pénétrer la connaissance dans l’esprit des personnes?

      5 Le cœur est différent de l’esprit. Un habile enseignant de la bonne nouvelle peut faire pénétrer la connaissance dans l’esprit de son auditeur. Cet élève est bientôt capable de répéter et d’expliquer l’enseignement reçu. Il en a saisi le sens et l’a assimilé. Mais maintenant ces deux questions se posent: Que va-​t-​il en faire? Se soucie-​t-​il uniquement d’absorber la connaissance, ou bien celle-ci le pousse-​t-​elle à l’action?

      6 C’est là qu’intervient le cœur, car dans la Bible il est associé aux mobiles. Un vrai adorateur de Dieu peut dire avec le rédacteur biblique inspiré: “Je garde ta parole cachée dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi.” (Ps. 119:11). Bien qu’une personne puisse laisser pénétrer dans son esprit une bonne connaissance des desseins divins et comprendre de nombreux principes excellents de la Bible, elle peut cependant ne pas être disposée dans son cœur à appliquer dans sa vie ces principes et cette connaissance. De nombreuses personnes ont écouté les vérités rafraîchissantes de la Parole de Dieu, mais lorsqu’il a fallu les mettre en pratique dans leur vie ou les transmettre à leurs semblables, leur cœur ne les a pas incitées à participer à cette activité salvatrice.

      7, 8. Expliquez la différence entre l’esprit et le cœur.

      7 Les renseignements reçus doivent nécessairement être absorbés et assimilés par l’esprit. Celui-ci est le siège de l’intelligence et le centre de coordination des connaissances. Il réunit des informations puis, par la raison et la logique tire des conclusions. Or, les Écritures indiquent que grâce à quelque moyen merveilleux, l’esprit est directement relié au cœur. Celui-ci joue un rôle essentiel, car il a un rapport étroit avec l’état affectif et les mobiles de l’individu. L’influence que le cœur d’une personne exerce sur sa vie devient évidente à ceux qui l’observent. Ils s’aperçoivent finalement de ce qu’elle est vraiment dans son for intérieur. En revanche, Jéhovah connaît à tout moment “la personnalité secrète du cœur”. — I Pierre 3:3, 4.

      8 Parfois, le cœur va à l’encontre des conclusions de l’esprit, en permettant à ses mobiles de favoriser l’émotion ou le désir, et de les faire passer avant le raisonnement logique. Non seulement une personne doit savoir par son esprit ce qui est juste aux yeux de Dieu, mais il faut que son cœur désire suivre cette voie. La faculté que possède le cœur de choisir entre plusieurs voies éventuelles et de fixer ses désirs sur l’une d’entre elles explique pourquoi la Bible déclare que dans le cœur de l’homme “beaucoup de projets s’agitent” et que le cœur “médite [fixe l’esprit de l’homme sur] sa voie”. (Prov. 19:21; 16:9.) À moins que des circonstances les obligent plus ou moins à agir autrement, les gens adopteront la voie qui plaît à leur cœur. Cela est particulièrement vrai dans le domaine des questions morales et spirituelles. — Mat. 5:28.

      9, 10. Qu’est-​ce qui nous aidera à toucher le cœur d’une personne?

      9 Comment toucher le cœur. Comment un enseignant chrétien touchera-​t-​il le cœur des gens? Un moyen consiste à les encourager à réfléchir avec reconnaissance sur les choses apprises. Rappelez-​vous le récit nous rapportant comment Marie, la mère charnelle de Jésus, “gardait soigneusement toutes ces paroles dans son cœur”. (Luc 2:51.) Il n’est pas dit “dans sa mémoire”, bien que cette dernière fût elle aussi concernée. Elle garda ces choses dans son cœur, le siège de ses affections et de ses mobiles, si bien qu’elle devint plus tard une chrétienne fidèle. Pour aider aujourd’hui les personnes à faire pénétrer la vérité dans leur cœur, prenez le temps de bien développer les points principaux. Ne cherchez pas à examiner trop d’idées.

      10 Les questions sont très utiles pour déterminer si les vérités bibliques étudiées prennent vraiment racine dans le cœur des gens. Après avoir examiné de nouvelles pensées, vous voudrez peut-être poser ces questions: “Qu’en pensez-​vous maintenant? Le croyez-​vous réellement?” Exercez-​vous à faire ainsi lorsque vous donnez des allocutions d’élève. C’est seulement en déterminant ce qu’une personne a dans le cœur que nous pourrons l’aider à progresser dans le service de Jéhovah.

      11. Comment pouvons-​nous montrer à quelqu’un l’importance de ses relations avec Jéhovah?

      11 Pour que la Parole de Dieu pénètre dans le cœur des gens que vous enseignez, vous devez les aider à réfléchir sur leurs relations avec Jéhovah. Pour s’exercer à utiliser cette méthode, il n’y a pas de meilleure occasion que la présentation d’une allocution à l’École du ministère. Encouragez ceux que vous instruisez à se confier de tout leur cœur en Jéhovah, par amour pour lui et parce qu’il nous aime. Par quelques questions posées à des moments appropriés, attirez leur attention sur le fait que ce qu’ils apprennent dans la Bible vient de Jéhovah, notre Créateur aimant, qui “est très tendre dans l’affection et miséricordieux”. (Jacq. 5:11.) Lors de l’étude, mettez l’accent semaine après semaine sur l’amour et la sagesse de Jéhovah, manifestes dans les merveilleuses vérités que vous examinez ensemble. Aidez les gens à comprendre que leur propre vie est concernée et qu’elle le sera encore dans les jours à venir. Revoyez fréquemment avec eux les principes bibliques, afin qu’ils leur deviennent familiers. Aidez-​les à cultiver l’habitude de toujours rechercher avec certitude quelle est la volonté du Père céleste avant de prendre une décision dans n’importe quel domaine. Vous les aiderez ainsi à comprendre peu à peu que notre vie et tout ce que nous possédons appartiennent à Dieu, car il “donne à tous la vie et le souffle et toutes choses”, et que son culte et son service doivent occuper la première place dans notre cœur et dans notre esprit. — Actes 17:25.

      12-14. Que doivent apprendre les gens à propos des mobiles, et comment une personne peut-​elle analyser les siens?

      12 De temps à autre, attirez l’attention des personnes sur le fait qu’aux yeux de Dieu ce n’est pas uniquement ce que nous faisons qui compte, mais nos mobiles. Il désire que nous prenions plaisir à faire sa volonté. Comme le père dont il est question dans le livre des Proverbes, notre Père céleste nous invite en ces termes: “Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux, garde-​les au milieu de ton cœur. Car ils sont vie pour ceux qui les trouvent, santé pour tout leur corps.” — Prov. 4:20-22.

      13 De cette façon, les personnes que vous instruisez seront encouragées à analyser les mobiles de leurs actes et à se poser des questions comme celles-ci: Pourquoi ai-​je le désir de faire telle ou telle chose? Qu’est-​ce qui m’incite à choisir telle voie? Je sais ce que mon esprit désire, mais qu’est-​ce qui remplit vraiment mon cœur? Est-​ce que je cherche à plaire à Dieu ou à satisfaire mes désirs? Suis-​je vraiment sincère ou est-​ce que je cherche à me tromper moi-​même par de faux raisonnements?

      14 On peut aussi mettre en garde ceux qui étudient contre les dangers et les tromperies qui mettent en péril les gens irréfléchis. Par exemple, une personne peut prendre à cœur un certain objectif, peut-être tout à fait légitime, mais qui l’entrave plus ou moins dans le culte ou le service qu’elle rend à Jéhovah. Le livre inspiré des Proverbes dit ouvertement: “Celui qui a confiance dans son propre cœur est un insensé, mais celui qui marche dans la sagesse sera sauvé.” — Prov. 28:26.

      15-17. Comment l’exemple de Jésus et des conversations sur la prière peuvent-​ils être profitables pour le cœur?

      15 Enfin, il est bien de toujours garder devant les yeux des personnes l’exemple parfait laissé par le Seigneur Jésus. Il se montra fidèle à son Père céleste. C’est parce qu’il ‘aimait la justice et haïssait l’iniquité que Dieu l’a oint d’une huile d’allégresse, de préférence à ses compagnons’. (Ps. 45:8 45:7, MN.) Comment a-​t-​il préservé sa bonne condition de cœur? Il étudiait non seulement pour connaître Dieu mais aussi pour lui plaire. Il gardait toujours présente à l’esprit la volonté de son Père et s’approchait régulièrement de celui-ci par la prière. Dans ses requêtes, il demandait à Dieu de ‘l’éprouver, de le sonder, de faire passer au creuset ses reins et son cœur’. (Ps. 26:2.) Il ne désirait pas se laisser guider par son propre raisonnement ou les impulsions de son cœur. Peu de temps avant sa mort sacrificielle, qui avait été annoncée, il exprima sa décision dans cette prière: “Père, (...) non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.” — Marc 14:36.

      16 N’est-​ce pas un excellent exemple à placer devant ceux qui étudient? Ils peuvent à leur tour être aidés à rechercher la direction divine dans leur vie en utilisant la prière sincère et venant du cœur, afin de demander la sagesse nécessaire pour suivre la voie approuvée par Dieu. Lisez-​leur quelques-unes des prières de Jésus. Quand il vint sur la terre, c’est en qualité de Fils de Dieu qu’il s’adressa à celui-ci. Montrant à ses disciples comment prier, Jésus commença sa prière modèle par ces mots: “Notre Père qui es dans les cieux.” (Mat. 6:9). Celui qui prie Dieu doit donc adopter l’attitude d’un fils qui s’approche de son père. Nos prières révèlent peut-être plus que toute autre chose le genre de relations que nous entretenons avec Jéhovah. Sont-​elles chaleureuses, confiantes et intimes comme celles qu’un fils ou une fille entretiennent avec un père qu’ils respectent et aiment de tout leur cœur? Ou bien ne sont-​elles que de simples relations, semblables à celles qu’on entretient avec un voisin ou avec un ami? Efforcez-​vous de toucher le cœur des personnes à qui vous parlez et avec qui vous étudiez en vous entretenant avec elles de la prière, de l’importance qu’elles lui accordent et des choses pour lesquelles elles prient. — Prov. 15:8, 29.

      17 Puisque Dieu attache une grande importance au cœur, nous devons nous aussi le considérer avec attention lorsque nous enseignons la parole divine. Que vous donniez un discours public ou une allocution d’élève, ou que vous conduisiez une étude biblique, votre principal objectif n’est pas de traiter un grand nombre d’idées. Prenez le temps nécessaire pour aider vos auditeurs à s’approcher de Jéhovah et à faire pénétrer sa Parole profondément dans leur cœur.

  • Des conversations édifiantes
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 16

      Des conversations édifiantes

      1, 2. Qu’est-​ce qui doit caractériser nos conversations?

      1 Dans nos conversations de tous les jours, nous avons la possibilité d’honorer Dieu. Un psalmiste de la Bible écrivit: “Nous célébrons Élohim [Dieu] tout le jour et nous louons ton nom à jamais.” N’est-​ce pas là une attitude digne d’éloges pour tous les adorateurs de Dieu? Elle implique qu’ils ont la détermination d’utiliser leurs lèvres en accord avec la volonté de Jéhovah. — Ps. 44:9, Dhorme 44:8, MN.

      2 Pareille résolution est vitale, car à cause de notre imperfection héréditaire nous pouvons être enclins à prononcer des paroles qui accableront les autres au lieu de les édifier (Jacq. 3:8-12). Il est donc bien de garder toujours présente à l’esprit l’exhortation biblique nous encourageant à prononcer “toute parole qui soit propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique ce qui est favorable aux auditeurs”. — Éph. 4:29.

      3, 4. Outre le fait de parler, qu’implique également une conversation et où pouvons-​nous nous exercer à converser?

      3 Évidemment, il ne faut pas oublier qu’une conversation implique également écouter, car elle consiste en un échange de pensées. Parlez d’une manière édifiante, mais donnez à vos auditeurs l’occasion de s’exprimer à leur tour. Développez l’art de leur poser des questions appropriées pour les inciter à parler. Puis, portez un intérêt sincère à ce qu’ils déclarent au lieu d’utiliser ce temps-​là à préparer ce que vous direz ensuite. Vous édifierez vos interlocuteurs en vous intéressant à leurs pensées.

      4 Il existe de nombreuses occasions de commencer une conversation édifiante. Cela est possible, par exemple, lorsque vous êtes chez vous avec les membres de votre famille, quand vous vous trouvez avec vos compagnons de travail ou de classe, ou encore lorsque vous êtes avec vos frères dans la foi. Une bonne partie de nos allocutions prononcées à l’École du ministère nous donnent la possibilité de cultiver l’art de converser.

      5-7. Donnez quelques suggestions pour améliorer la qualité des conversations en famille, particulièrement au moment des repas.

      5 Au foyer. Les conversations au foyer contribuent beaucoup au bonheur de la famille: elles méritent donc que nous fassions des efforts pour les améliorer. Un mari ou une femme est très heureux quand son conjoint s’intéresse sincèrement à ce qu’il dit. Les enfants apprécient que leurs parents les écoutent et s’intéressent réellement à eux. En revanche, si vous feuilletez une revue pendant que quelqu’un vous parle, si vous l’interrompez ou si, d’une manière ou d’une autre, vous montrez que ses paroles ne vous intéressent pas, les conversations au foyer perdront bientôt de leur valeur. Personne n’aime parler à quelqu’un qui n’écoute pas ce qu’on lui dit.

      6 Les repas quotidiens offrent aux membres d’une famille une excellente occasion d’entretenir des conversations édifiantes. À l’un d’eux, une partie de l’entretien peut être centrée sur le texte biblique du jour que l’on trouve dans la brochure Scrutons les Écritures chaque jour. Lors de certains repas, des articles lus récemment dans La Tour de Garde ou dans Réveillez-vous! peuvent faire l’objet d’une discussion intéressante et utile. Toutefois, n’organisez jamais ce genre de conversation d’une manière trop rigide au point qu’il ne serait plus possible de s’exprimer spontanément ni de savourer dans le calme la nourriture préparée.

      7 Au moment des repas, chaque membre de la famille peut naturellement contribuer aux conversations édifiantes. Ce n’est pas le moment d’exposer vos griefs; cela pourrait gêner votre digestion. Au cours de la journée, un membre de la famille a pu entendre des renseignements utiles ou même humoristiques. Il peut avoir recueilli un fait de prédication particulièrement stimulant. Peut-être a-​t-​il appris une nouvelle intéressante par le journal ou la radio. Pourquoi ne la garderait-​il pas présente à l’esprit pour en faire part aux autres membres de la famille au moment du repas? Bientôt vous vous apercevrez qu’au lieu de manger rapidement et de quitter la table en hâte, tous les membres de la famille attendront avec impatience ce moment-​là pour converser ensemble.

      8-10. Pourquoi les entretiens privés entre parents et enfants sont-​ils importants, et comment les parents peuvent-​ils favoriser de telles conversations?

      8 Il est également important que les parents aient des entretiens personnels avec chacun de leurs enfants, à l’écart des autres membres de la famille. Ils obtiendront de meilleurs résultats si ces conversations ont lieu dans une atmosphère détendue, que ce soit à la maison ou dans la rue. Elles leur donneront l’occasion de préparer l’enfant aux phénomènes physiques qui transformeront son corps au fur et à mesure de sa croissance. Ces discussions révéleront aussi ce que renferme le cœur de l’enfant, ses désirs réels et ses buts dans la vie; elles offrent la possibilité de modeler l’enfant pour son bien.

      9 Si, votre enfant vous ayant fait part des ennuis auxquels il a été mêlé, vous le réprimandez aussitôt, la conversation s’arrêtera certainement là. Se souvenant de cette entrevue, il ne vous parlera peut-être plus jamais de ses problèmes. Il est généralement préférable de l’écouter et d’examiner ses difficultés en posant quelques questions qui révéleront votre attitude compréhensive. Puis, avec bienveillance mais fermeté, vous pourrez aider votre enfant à redresser ses voies s’il s’est écarté des principes bibliques.

      10 Les conversations sont indispensables à la vie d’une famille heureuse, mais cela ne signifie pas que quelqu’un doit toujours parler. En réalité, il est bien de pouvoir être parfois seul avec ses pensées, afin de réfléchir en silence sur certaines questions. Les membres d’une famille apprécient souvent des moments de tranquillité.

      11, 12. Outre le ministère régulier dans le champ, quelles occasions avons-​nous de rendre témoignage?

      11 Comment se créer des occasions de rendre témoignage. Quel rapport l’art de converser d’une manière naturelle a-​t-​il avec notre ministère? Ne vous êtes-​vous jamais demandé pourquoi certains témoins semblent avoir toujours d’excellents faits à rapporter? Ne serait-​ce pas parce qu’ils prennent l’initiative d’entamer des conversations? Le livre biblique des Proverbes déclare: “Les lèvres des sages répandent la connaissance.” — Prov. 15:7, Darby.

      12 En dehors du service régulier dans le champ, il y a de nombreuses occasions d’engager la conversation avec quelqu’un et de lui parler de Jéhovah. Par exemple, les ménagères chrétiennes peuvent rendre témoignage aux voisins ou aux représentants qui leur rendent visite. Les enfants ont l’occasion de parler de la Bible avec leurs camarades sur le chemin de l’école ou entre les cours. Les chrétiens qui travaillent hors de leurs foyers peuvent rendre témoignage sur leur lieu de travail, au moment des repas par exemple. Il vous est même possible de commencer des conversations édifiantes lorsque vous vous promenez dans un parc, quand vous faites la queue dans un magasin ou lorsque vous attendez l’autobus. Dans certains pays où la prédication du Royaume est interdite, le ministère s’accomplit principalement par des conversations occasionnelles. Cette méthode de prédication est efficace, car on enregistre bien souvent dans ces pays une augmentation rapide du nombre des serviteurs du vrai Dieu.

      13-16. Quelles méthodes pouvons-​nous utiliser pour entamer des conversations permettant de rendre témoignage?

      13 Afin de rendre témoignage à partir de diverses situations, il suffit de prononcer quelques paroles amicales pour “rompre la glace”, et une conversation est prête à commencer. Jésus donna l’exemple sous ce rapport. Un jour à midi, comme il s’était arrêté près d’une source de Samarie pour se reposer, il demanda à boire à une femme qui était venue là pour puiser de l’eau. Cela suscita la curiosité de cette femme, car les Juifs n’avaient pas l’habitude de parler aux Samaritains. Elle posa une question à Jésus. Celui-ci lui répondit et augmenta sa curiosité en disant qu’il possédait une eau qui pouvait donner la vie éternelle. Il eut donc l’occasion de lui rendre témoignage. Remarquez bien qu’il ne se lança pas dans une longue explication; il prépara le chemin par une conversation amicale. — Jean 4:5-42.

      14 Vous pouvez, vous aussi, entamer de telles conversations édifiantes. Tandis que vous attendez un autobus, vous pouvez attirer l’attention d’une personne sur un journal ou un article d’un périodique traitant d’un certain problème, de la pollution ou de la guerre par exemple, et lui demander: “À votre avis, pourquoi les conditions ont-​elles tant empiré ces dernières années? Pensez-​vous qu’un jour la terre entière deviendra un lieu d’habitation agréable?” Cette méthode s’est également avérée très efficace pour entamer une conversation à propos d’un problème local. Vous pouvez continuer ainsi: “Selon vous, quel en est le remède?” Ceci amène tout naturellement à parler de la seule solution valable, le Royaume de Dieu. Évidemment, il faut faire preuve de discernement. Il n’est pas nécessaire d’imposer une telle conversation si la personne ne s’y intéresse pas. Cependant, vous vous apercevrez que certains écoutent avec plaisir, tout comme la femme samaritaine près de la source.

      15 Un autre moyen de créer des occasions pour parler de la Parole de Dieu consiste à mettre des publications bibliques bien en vue. Si vous faites cela chez vous, vos visiteurs feront souvent quelques remarques à propos de ces écrits, ce qui ouvrira la voie à un excellent témoignage. Si vous allez à l’école, un livre ou un périodique laissé sur votre table incitera presque à coup sûr quelqu’un à demander: “De quoi s’agit-​il?” Vous aurez alors la possibilité de le lui dire et de rendre témoignage. D’autre part, si vous lisez une publication biblique au moment du repas ou lorsque vous empruntez les transports publics, cela vous donnera l’occasion de parler du Royaume de Dieu aux personnes curieuses.

      16 Des conversations avec vos relations peuvent également vous amener tout naturellement à parler des vérités bibliques. Au cours de ce genre d’entretien, on parle généralement de ce que les personnes ont fait, d’où elles viennent, de ce qu’elles ont entendu ou vu, ou de ce qu’elles projettent de faire. Aussi, lorsque vous avez de telles occasions, pourquoi ne pas parler de ce que vous avez fait? Si vous avez assisté à une assemblée de circonscription, dites à un collègue ou à un voisin où vous avez été et quel était le titre du discours principal. Il vous posera peut-être des questions à ce sujet. Tout comme d’autres vous parlent de ce qu’ils font, faites-​leur part de ce que vous avez lu dans La Tour de Garde ou dans Réveillez-vous! Si vous touchez leur corde sensible, ils vous demanderont d’autres renseignements. Vous aurez alors la possibilité de leur donner un témoignage plus complet. De telles discussions qui ont pour but d’attirer l’attention sur les desseins de Dieu sont certainement très édifiantes.

      17-20. Quels sujets peuvent faire l’objet de conversations édifiantes entre les témoins?

      17 Avec vos compagnons chrétiens. Lorsque vous êtes en compagnie de frères et sœurs spirituels, il est tout à fait normal que la conversation ait un niveau élevé et qu’elle convienne à des ministres de la bonne nouvelle. Vous ne devriez pas avoir simplement pour but de passer le temps, mais de vous édifier.

      18 Vous avez d’excellentes occasions d’entretenir des conversations édifiantes avant et après les réunions à la Salle du Royaume. Ne développez pas l’habitude de partir en toute hâte dès que les réunions sont terminées. Pourquoi ne parleriez-​vous pas avec des frères plus âgés ou plus expérimentés, ou avec ceux qui sont peut-être timides et qui ont tendance à s’isoler? Il y a tant de sujets de conversation. Vous pouvez mentionner les pensées particulièrement intéressantes que vous avez remarquées dans les éditions récentes de La Tour de Garde. Parlez de votre prochaine allocution à l’École du ministère théocratique. Certains ont peut-être des idées toutes fraîches que vous pourrez utiliser dans votre discours, ou bien vous pouvez donner quelques suggestions qui aideront quelqu’un d’autre à préparer son allocution. Vous pouvez partager des faits de prédication ou faire quelques commentaires sur certaines parties de la réunion que vous avez particulièrement appréciées. De telles conversations sont certainement très édifiantes.

      19 À l’occasion d’assemblées plus importantes, il est possible de parler avec des frères et des sœurs venus de divers endroits. De nombreux Témoins se font une règle d’entamer une conversation lorsqu’ils attendent leur tour pour prendre un rafraîchissement, quand ils se rendent sur les lieux de l’assemblée ou lorsqu’ils en reviennent. Un bon moyen consiste à donner votre nom au frère ou à la sœur à qui vous vous adressez et à lui demander le sien. Demandez-​lui comment il est devenu témoin de Jéhovah. Cela introduit généralement une conversation agréable et édifiante.

      20 Lorsque vous vous rendez dans le territoire où vous effectuez votre ministère, vous avez une autre occasion d’entretenir des discussions utiles. Au lieu de vous engager dans des conversations banales, pourquoi ne pas parler de la manière d’aborder les habitants d’un certain territoire ou des sujets les plus appropriés à développer? Il est bien également de discuter de la façon de surmonter les objections. À de tels moments, il est très rafraîchissant et très approprié de penser à ces questions spirituelles et d’en parler. — Phil. 4:8, 9.

      21-24. Lorsqu’une conversation entre plusieurs chrétiens cesse d’être édifiante, que pouvons-​nous faire personnellement?

      21 Si vous vous trouvez parmi un groupe de frères et de sœurs et que la conversation perde tout intérêt ou ne soit pas particulièrement édifiante, que pouvez-​vous faire? Pourquoi ne pas soulever une question pour diriger la discussion dans une voie qui la rendra plus utile? Attirez l’attention sur un sujet particulier et posez quelques questions s’y rapportant. Une telle conversation sera d’autant plus profitable si les participants s’arrêtent un moment sur un sujet, offrant ainsi à chacun l’occasion de s’exprimer.

      22 Lorsque d’autres membres de la congrégation chrétienne sont impliqués dans une conversation, il est nécessaire de veiller à ce que les propos tenus ne deviennent pas irrespectueux ni critiques, au lieu d’être édifiants. Si quelqu’un commence à parler des manquements d’un autre frère, aurez-​vous le courage de ramener la conversation à un niveau plus édifiant? Vous montrerez-​vous loyal envers l’organisation de Jéhovah et protégerez-​vous l’un de ses membres? Certains diront peut-être que cela n’a pas grande importance; mais on raisonne autrement quand on se souvient que celui qui se plaint d’un serviteur voué à Dieu peut en arriver à critiquer les dispositions prises par Dieu lui-​même. — Jacq. 5:9; II Cor. 10:5.

      23 Parfois, la conversation est plus légère et inclut quelques anecdotes amusantes. Ce genre de discussion peut être utile et favoriser la détente. Cependant, il faut veiller à ce qu’elles ne dégénèrent pas en des propos qui ne conviennent pas à des ministres chrétiens. Gardez présent à l’esprit le conseil biblique suivant: “Que la fornication et toute espèce d’impureté ou l’avidité ne soient pas même mentionnées parmi vous, comme il convient à des hommes saints; pas non plus de conduite indigne, ni de propos absurdes, ni de plaisanteries obscènes, choses qui ne conviennent pas, mais plutôt des actions de grâces.” — Éph. 5:3, 4.

      24 Étant ministres de Jéhovah, nous veillerons donc à toujours l’honorer dans nos conversations. En agissant ainsi, nous suivrons également l’excellent conseil donné par l’apôtre Paul en ces termes: “Que chacun de nous plaise à son prochain en ce qui est bon pour son édification.” — Rom. 15:2.

  • Comment rédiger une lettre
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • Étude 17

      Comment rédiger une lettre

      1, 2. À quelles fins utiles les lettres peuvent-​elles servir?

      1 La congrégation chrétienne du premier siècle a fait un bon usage des lettres sous bien des rapports. Elles ont servi à maintenir les congrégations en relation les unes avec les autres (Phil. 1:1). Elles furent utilisées pour encourager les chrétiens qui avaient reçu des responsabilités spéciales (II Tim. 1:1, 2, 6). Des lettres ont édifié ceux qui étaient devenus croyants depuis peu ou qui devaient faire face à des difficultés (I Thess. 1:1-7; 3:1-7). Les premiers chrétiens ont écrit des lettres à d’autres croyants avec qui ils étaient très unis dans le service du Seigneur, afin de rester en contact avec eux. — III Jean 1, 14.

      2 À notre époque, les ministres théocratiques ont de nombreuses raisons d’écrire des lettres, et celles-ci peuvent faire beaucoup de bien. Il est parfois nécessaire d’écrire des lettres d’affaires. On peut aussi devoir adresser une lettre à des fonctionnaires publics en rapport avec l’œuvre du Royaume. Des personnes qui habitent des résidences ou des endroits isolés ne peuvent souvent être touchées par la “bonne nouvelle” que grâce à des lettres. Des proclamateurs de votre congrégation ont peut-être déménagé ou bien certains de vos parents vivent très loin de votre domicile. Vous voudrez leur montrer que vous pensez à eux avec amour en leur écrivant. Parfois, il vous arrive aussi d’envoyer une lettre pour exprimer vos remerciements ou vos condoléances.

      3. Qu’est-​ce qui doit caractériser nos lettres pour qu’elles soient dignes de notre ministère?

      3 Nos lettres doivent être dignes du ministère que Dieu nous a confié. Elles doivent être amicales, pleines de tact et refléter la considération empreinte d’amour que nous éprouvons pour ceux qui les liront. Elles doivent être positives, édifiantes et non pas négatives ni laisser transparaître un esprit critique qui déprimerait le lecteur et ruinerait sa foi. La Parole de Dieu dit que “l’amour édifie”. (I Cor. 8:1.) Veillez également à la présentation générale de la lettre et à l’impression qu’elle donne. Pour qu’elle présente bien, il est préférable de laisser une marge à peu près semblable de chaque côté et au bas de la feuille. Des taches font une mauvaise impression. En outre, l’orthographe et la syntaxe méritent notre attention. Toutefois, si vous n’êtes pas très habile dans ces domaines, que cela ne vous décourage pas d’écrire à vos amis. En général, la chaleur, l’enthousiasme et l’intérêt que vous leur portez compensent largement les fautes d’orthographe ou de syntaxe. Vous pourrez néanmoins vous améliorer dans ces domaines en vous servant d’un dictionnaire et en notant comment les autres frères assemblent les mots et les phrases. Tout en gardant ces points présents à l’esprit, voyons maintenant de plus près les divers genres de lettres que nous devrons peut-être écrire en rapport avec notre ministère.

      4. Décrivez la présentation appropriée d’une lettre d’affaires.

      4 Les lettres d’affaires. Quand vous écrivez une lettre d’affaires, il est recommandé de mettre votre nom et votre adresse en haut à gauche de la feuille, et la date à droite. C’est ce qu’on appelle l’en-tête. (Dans les lettres adressées à la Société Watch Tower et concernant les affaires de la congrégation, l’en-tête doit comporter le nom de la congrégation dont fait partie l’expéditeur.) On écrit la “vedette” ou adresse du destinataire en haut à droite de la feuille, mais au-dessous de la date. Là, vous indiquez le nom et l’adresse de la société ou de la personne à laquelle vous écrivez. Ensuite vient la formule de politesse. Lorsque vous vous adressez à une société ou à des personnes qui ne sont pas témoins de Jéhovah, il est approprié d’utiliser des formules comme “Monsieur” ou “Messieurs”. Quand on écrit à la Société ou à d’autres témoins de Jéhovah, on utilise habituellement des formules de salutation telles que “Chers frères” ou “Cher frère”. La lettre se termine par une formule finale telle que “Recevez, Monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués”. Mais quand vous écrivez à d’autres membres de l’organisation de Jéhovah, vous pouvez conclure votre lettre par des expressions comme “Votre frère” ou “Votre compagnon de service”. La formule finale doit toujours former un alinéa séparé. Vous mettrez votre signature immédiatement au-dessous. Si une lettre est adressée à la Société au nom d’une congrégation ou d’une circonscription, son rédacteur indiquera également sa fonction, “surveillant-président” ou “surveillant de circonscription” par exemple, immédiatement au-dessous de sa signature.

      5, 6. Que doit-​on traiter en premier dans une lettre et qu’est-​ce qui contribue généralement à susciter une réponse favorable?

      5 Dès le début de votre lettre, dites quel en est l’objet. Ainsi, le destinataire saura tout de suite pourquoi vous lui écrivez. S’il y a eu une correspondance antérieure, il est bien de le mentionner et de préciser la question traitée dans celle-ci. Lorsqu’il s’agit d’une correspondance avec une grande société comprenant de nombreux services, il est aussi très utile de rappeler toute référence indiquée sur la dernière lettre reçue de cette société. Pour ce qui est du corps de la lettre, vous avez intérêt à réserver un paragraphe pour chaque affaire ou question particulière. De cette façon, les différents points seront mis en évidence, ce qui facilitera le service. Si votre lettre comporte des questions d’affaires et des questions personnelles, il est bien de traiter en premier les questions d’affaires.

      6 Quand on écrit une lettre, il est toujours préférable d’être bref, bien que les renseignements fournis doivent être clairs et complets. Si vous retranchez les mots superflus ou les répétitions de pensées, votre lettre sera plus efficace. Si vous écartez les idées qui n’ont pas de rapport avec le sujet, l’objet de votre lettre n’en sera que plus évident. En général, il convient d’exprimer sincèrement votre reconnaissance pour les efforts faits par vos correspondants. Même si une lettre d’affaires traite d’un certain problème, la réponse sera généralement meilleure si vous utilisez des expressions telles que: “Je vous suis très reconnaissant de ce que vous faites (ou de ce que vous pourrez faire) pour moi dans ce domaine.”

      7-9. Que peut-​on inclure dans une lettre ayant pour but de rendre témoignage?

      7 Pour rendre un témoignage. Les lettres sont également d’une grande valeur pour prêcher le message du Royaume. Dans certaines régions, il existe des immeubles ou des résidences que nous ne pouvons visiter librement pour accomplir notre ministère. Cependant, nous pouvons écrire une lettre aux personnes qui y résident. De même, il est des personnes qui sont toujours absentes lorsque nous voulons leur rendre visite dans notre activité de maison en maison; mais elles relèvent leur courrier. Aussi un proclamateur qui est dans l’incapacité de sortir de chez lui peut leur écrire une lettre, ce qui sera peut-être sa seule possibilité de participer à la proclamation du message du Royaume.

      8 Lorsque vous écrivez une lettre pour rendre témoignage sur le Royaume de Dieu, il est bien que vous commenciez par vous présenter. Vous voudrez également expliquer pourquoi vous écrivez à cette personne au lieu de lui rendre visite. Votre correspondant sera ainsi impressionné par votre sincérité. Puis, faites-​lui part de ce que vous auriez aimé lui dire personnellement si vous aviez pu le visiter. Cela n’est pas difficile si vous mettez en pratique les principes appris à l’École du ministère. Vous pouvez utiliser une présentation biblique tirée d’un exemplaire récent du Ministère du Royaume ou résumer en vos propres termes un extrait d’un des derniers numéros de La Tour de Garde ou de Réveillez-vous!, ou encore du livre Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis. Vous pouvez ajouter à votre lettre un tract, un périodique ou une brochure, et inviter la personne à lire cet imprimé. Expliquez-​lui pourquoi ces renseignements sont très importants. Comme vous le faites dans l’activité de maison en maison, vous pouvez lui suggérer de rechercher les textes dans sa propre Bible. Puis, ayant en vue de cultiver l’intérêt qui peut être suscité, dites-​lui comment il est possible de vous contacter, en l’invitant à le faire. Indiquez clairement votre nom et votre adresse, afin que, si la personne désire vous remercier ou souscrire un abonnement à La Tour de Garde ou à Réveillez-vous!, elle sache où écrire.

      9 Indiquez toujours votre adresse à l’extérieur de l’enveloppe. Assurez-​vous que votre lettre est suffisamment affranchie, particulièrement si vous y avez joint un imprimé. Si l’affranchissement est insuffisant, le destinataire devra peut-être payer une surtaxe, ce qui nuira à vos efforts pour rendre un excellent témoignage.

      10, 11. Pourquoi est-​il utile d’écrire aux membres de notre famille et à nos amis, et que pouvons-​nous inclure dans ces lettres?

      10 Aux membres de votre famille et à vos amis intimes. Jour après jour, nous accordons notre temps et notre attention aux activités que nous jugeons les plus importantes. Mais prenons-​nous le temps de maintenir des relations avec des parents qui nous aiment et des amis intimes en leur écrivant? Un père et une mère apprécient beaucoup une lettre venant de leurs enfants, et ceux-ci retirent des bienfaits des lettres écrites par leurs parents. Cet échange de “conversations” écrites contribue beaucoup à l’unité des membres d’une famille, même si, physiquement, ils sont éloignés les uns des autres. Vos amis et vos parents seraient sûrement stimulés en apprenant que vous êtes en bonne santé dans une lettre renfermant d’autres nouvelles encourageantes, qu’elle soit écrite à la main ou à la machine. En doutez-​vous? Pensez alors à votre propre cas. Peu de choses sont aussi réjouissantes que la réception d’une bonne lettre. Elle provoque généralement une émotion agréable. Vous êtes heureux de ce que quelqu’un ait pensé à vous. N’oubliez pas que la qualité principale des chrétiens est l’amour qu’ils témoignent l’un à l’autre; or un moyen de le démontrer consiste précisément à demeurer en relation même avec ceux qui sont loin.

      11 Mais qu’écrirez-​vous? Avez-​vous connu une joie particulière? En général, ce qui vous réjouit réjouit aussi vos amis. Ce peut être un fait particulier qui s’est produit dans l’exercice de votre ministère ou qui vous a été rapporté. (Cependant il n’est pas sage de transmettre des nouvelles dont l’authenticité n’est pas absolument sûre.) Vous voudrez parfois rappeler les moments agréables que vous avez passés en compagnie de la personne à qui vous écrivez. Cela fortifie l’amitié. Vous pouvez aussi parler des nouvelles choses apprises. Mentionnez également ce que vous avez fait récemment, peut-être les lieux que vous avez visités. Cela intéresse toujours des amis. Votre correspondant est-​il malade? Offrez-​lui quelques paroles d’encouragement. Montrez que vous vous intéressez à lui et souhaitez-​lui un prompt rétablissement. Vous pouvez également rapporter un événement particulièrement intéressant qui s’est produit lors d’une réunion de la congrégation, quelque chose d’encourageant qui égaiera les jours de cette personne malade. À ce propos, si vous avez des difficultés pour vous souvenir en détail de certains événements récents ou de ce qui a fait l’objet de vos pensées, pourquoi ne les écririez-​vous pas sur un bloc-notes lorsque ces choses vous viennent à l’esprit? De cette façon, quand vous vous assiérez pour écrire, vous aurez aussitôt tous ces renseignements sous la main.

      12, 13. De quelle façon nos lettres peuvent-​elles encourager autrui à persévérer dans la voie de la vérité?

      12 Toujours à propos de ce qu’on peut inclure dans une lettre, à votre avis existe-​t-​il quelque chose de plus précieux pour son destinataire que des encouragements à persévérer sur le chemin de la vérité? Une personne avec qui vous avez étudié la Bible a pu déménager. Si vous lui écrivez une lettre encourageante qui exprime tout l’intérêt que vous lui portez, cela ne l’aidera-​t-​il pas à maintenir vivant son amour pour la vérité? Pensez aussi aux sentiments qu’éprouvent des parents lorsqu’un fils ou une fille éloigné leur envoie une lettre pour les remercier de s’être montrés fidèles durant toutes ces années et de lui avoir appris à aimer les voies de Jéhovah. Il y a également les chrétiens qui sont allés là où le besoin en témoins est particulièrement grand ou qui servent comme missionnaires ou dans un Béthel. Ils sont encouragés lorsqu’ils reçoivent des lettres les félicitant pour le service fidèle qu’ils rendent à Jéhovah (Juges 11:40 [39 dans AC]). Ils vous seront reconnaissants si vous leur transmettez des nouvelles concernant la congrégation qu’ils fréquentaient auparavant.

      13 Vous augmenterez la qualité de vos lettres en n’attirant pas l’attention uniquement sur vous-​même. Intéressez-​vous à la personne à qui vous écrivez en la questionnant sur sa santé ou ses projets, en lui demandant comment ont évolué les choses qui ont fait l’objet d’une précédente lettre et en parlant de vos amis communs et des progrès des personnes avec qui votre correspondant étudie la Bible. Si vous vous intéressez ainsi aux autres, votre lettre sera édifiante et aura un heureux effet, et elle favorisera un autre échange de nouvelles.

      14, 15. Que pouvez-​vous faire pour rendre expressive la conclusion de votre lettre?

      14 Une fois le corps de votre lettre achevé, comment allez-​vous la terminer? Il est certainement souhaitable de conclure de façon appropriée. Si nous nous contentons de dire: “Je dois m’arrêter parce que je n’ai plus de place”, ce ne sera pas à notre honneur. Pourquoi ne pas penser à quelque chose de plus expressif? L’apôtre Paul concluait ses lettres de façon variée et intéressante. Par exemple il écrivit: “Que la bonté imméritée de notre Seigneur Jésus Christ soit avec l’esprit que vous montrez, frères.” (Gal. 6:18; II Cor. 13:14). L’apôtre Jean termina ainsi une de ses lettres: “La paix soit avec toi! Les amis t’envoient leurs salutations. Donne mes salutations aux amis, par leur nom.” (III Jean 14). Rédigez une conclusion qui soit en rapport avec le sujet général de votre lettre et appropriée aux relations que vous entretenez avec son destinataire.

      15 Vous n’aurez pas de mal à écrire une lettre si vous observez jour après jour ce qui se passe autour de vous. De nombreux événements accomplissent les prophéties bibliques. Le présent système de choses, y compris sa partie religieuse se détériore rapidement. Cependant, l’œuvre de Jéhovah prospère de façon merveilleuse grâce à sa bénédiction. Vos frères se réjouiront de recevoir des nouvelles sur l’expansion théocratique dans votre région. Quelle que soit votre fonction, d’autres chrétiens seront heureux de recevoir une lettre dans laquelle vous leur témoignerez un intérêt personnel et chaleureux. Cela fait réellement partie de notre ministère, car notre amour pour nos frères ne doit pas disparaître pour la simple raison qu’ils sont éloignés de nous. En fait, nous pouvons prouver cet amour en écrivant des lettres.

  • Comment améliorer vos réponses
    Manuel pour l’École du ministère théocratique
    • 11 Parfois, pendant que vous parlez à une personne qui écoute avec intérêt, quelqu’un d’autre soulève une objection destinée à couper court à la discussion. Dans une telle situation, vous pourriez répondre en posant vous-​même une question. Jésus Christ employa cette méthode pour réduire au silence des ennemis qui essayaient de s’opposer à sa prédication (Mat. 22:41-46). N’oubliez pas que la responsabilité de soutenir une assertion incombe logiquement à celui qui l’a faite. Par exemple, si quelqu’un vous dit: “Vous ne croyez pas à la Trinité”, en vous parlant sur un ton qui laisse entendre que les chrétiens sont obligés d’accepter cette doctrine, vous pourriez lui répondre: “Je crois à tout ce qu’enseigne la Bible. Je vous prie de me montrer à l’aide de la Bible pourquoi je devrais croire à ce dogme.” Alors, c’est au contradicteur de fournir les preuves de ce qu’il prétend être la vérité.

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