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  • La place de la musique dans notre culte

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  • La place de la musique dans notre culte
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1999
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1999
w99 1/11 p. 20-24

La place de la musique dans notre culte

LE CHANT est un don de Dieu qui peut procurer du plaisir à celui qui l’exécute, mais aussi au Créateur. S’il nous permet d’exprimer nos émotions, tant nos peines que nos joies, il nous donne surtout la possibilité de manifester notre amour, notre adoration et nos louanges envers son Auteur, Jéhovah.

La Bible parle quelque 300 fois de la musique, et c’est presque toujours en rapport avec le culte de Jéhovah. Le chant y est également associé à la joie : celle des chanteurs, mais celle également de Jéhovah. Un psalmiste a écrit par exemple : “ Qu’ils exécutent des mélodies pour lui [...]. Car Jéhovah prend plaisir en son peuple. ” — Psaume 149:3, 4.

Est-​il important, de nos jours, de mêler le chant à notre culte ? Comment pouvons-​nous plaire à Jéhovah par nos chants ? Quelle place la musique devrait-​elle occuper dans le vrai culte ? Un rapide historique nous aidera à répondre à ces questions.

La musique et le culte de Jéhovah dans l’Histoire

C’est en Genèse 4:21 que la Bible parle pour la première fois de musique. Il n’y est pas précisément question du culte de Jéhovah ; on y présente Youbal comme l’inventeur des premiers instruments de musique ou peut-être le précurseur d’une sorte de profession musicale. Cependant, la musique faisait déjà partie du culte de Jéhovah, et ce avant même la création de l’homme. Selon un certain nombre de traductions de la Bible, en effet, les anges chantaient. Job 38:7 nous les montre poussant des cris de joie et ‘ poussant des acclamations ’. Les Écritures nous autorisent donc à penser que, longtemps avant l’apparition de l’homme, le chant était déjà une facette du culte de Jéhovah.

Certains historiens ont affirmé que la musique des Hébreux de l’Antiquité était entièrement mélodique, sans soutien harmonique. Or, il était tout à fait possible de jouer plus d’une note en même temps sur une harpe, instrument abondamment mentionné dans la Bible. Il est donc peu probable que les harpistes n’aient pas remarqué l’harmonie qu’ils pouvaient obtenir en combinant plusieurs sons. Loin d’être primitive, leur musique était incontestablement très élaborée. À en juger d’après la poésie et la prose des Écritures hébraïques, la musique israélite devait être de grande qualité. Il est hors de doute qu’elle était d’une inspiration autrement plus noble que celle des nations voisines.

Au temple, un corps organisé préparait des arrangements élaborés de musique instrumentale et vocale pour accompagner les activités du culte (2 Chroniques 29:27, 28). Il comprenait des “ directeurs ”, des “ experts ”, des “ élèves ” et des “ chefs des chanteurs ”. (1 Chroniques 15:21 ; 25:7, 8 ; Nehémia 12:46.) L’historien Curt Sachs a écrit à leur sujet : “ Les chœurs et les orchestres attachés au Temple de Jérusalem témoignent sur le plan musical d’un haut niveau d’instruction, d’une grande habileté et d’une connaissance étendue. [...] Quoique nous ne sachions pas quel son produisait la musique ancienne, nous avons des témoignages suffisants de sa puissance, de sa dignité et de sa maîtrise. ” (The Rise of Music in the Ancient World: East and West, 1943, p. 48, 101, 102). Le Chant de Salomon offre un bel exemple de la créativité et de la qualité des compositions hébraïques. Il s’agit d’un récit lyrique, comparable au livret d’un opéra, dont le titre en hébreu signifie “ Chant des chants ”, c’est-à-dire le plus excellent des chants. Ainsi donc, le chant faisait partie intégrante du culte des Hébreux d’autrefois. Il les mettait dans une bonne disposition mentale pour louer Jéhovah.

Le chant chez les chrétiens du Ier siècle

Les premiers chrétiens aussi utilisaient régulièrement la musique dans leur culte. Non contents de reprendre les Psaumes divinement inspirés, il semble qu’ils écrivaient des paroles et composaient des musiques originales, établissant un modèle pour les cantiques chrétiens de notre époque (Éphésiens 5:19). Dans son Histoire de la musique (angl.), Waldo Selden Pratt écrit : “ Les chrétiens trouvaient naturel d’accompagner leur culte de chants, que ce soit en public ou en privé. Pour les convertis juifs, c’était une continuation des coutumes de la synagogue [...]. Outre l’utilisation des Psaumes hébraïques [...], la nouvelle religion produisait constamment de nouveaux hymnes qui au début se présentaient, semble-​t-​il, sous la forme de rhapsodiesa. ”

Le soir où il a institué le Repas du Seigneur, Jésus a mis en évidence la valeur du chant en chantant avec ses apôtres (Matthieu 26:26-30). Il s’agissait probablement des psaumes du Hallel, des chants de louange à Jéhovah consignés dans les Psaumes et qu’on chantait lors de la célébration de la Pâque. — Psaumes 113–118.

L’influence du faux culte

Au Moyen Âge, la musique religieuse n’était plus que chants lugubres. Vers 200 de notre ère, Clément d’Alexandrie avait décrété : “ Nous n’usons que d’un seul instrument, du seul Logos [ou Parole] pacifique, par qui nous glorifions Dieu : il ne s’agit plus d’un antique instrument à cordes, d’une trompette, d’un tambourin ou d’une flûte. ” Des restrictions avaient été imposées qui cantonnaient la musique ecclésiale à une stricte musique vocale connue plus tard sous le nom de plain-chant, ou chant grégorien. “ Moins de 40 ans après l’érection de Constantinople, lit-​on dans le livre Notre héritage musical (angl.), le concile de Laodicée (367 apr. J.-C.) a interdit la participation des instruments et des congrégations à la liturgie. La musique orthodoxe était purement vocale. ” (C’est nous qui soulignons.) Ces restrictions n’avaient aucun fondement dans le christianisme primitif.

Au Moyen Âge, les gens du peuple n’avaient pas accès à la Bible. Tout chrétien qui s’avisait d’en posséder une ou de la lire s’exposait même à la persécution, voire à la mort. Dans ce contexte de ténèbres, il n’est pas étonnant que l’habitude de chanter des louanges à Dieu se soit perdue. Comment les gens auraient-​ils pu savoir qu’un dixième de la Bible est composé de chants puisqu’ils ne pouvaient pas la consulter ? Qui leur dirait que Dieu commandait à ses adorateurs de ‘ chanter pour Jéhovah un chant nouveau, sa louange dans l’assemblée des fidèles ’ ? — Psaume 149:1.

La musique retrouve sa place dans le culte de Jéhovah

L’organisation de Jéhovah a fait beaucoup pour redonner leur place à la musique et au chant dans le culte. Par exemple, le numéro du 1er février 1896 de La Tour de Garde de Sion (angl.) ne renfermait que des chants. Il était intitulé “ Cantiques joyeux du matin de Sion ”.

En 1938, on se passait encore facilement de chanter lors des réunions de la congrégation. Cependant, on a vite reconnu la sagesse de suivre l’exemple et la direction des apôtres sous ce rapport. En 1944, lors d’une assemblée de district, Frederick Franz a prononcé le discours “ Des cantiques pour le service du Royaume ”. Il a montré que, longtemps avant la création de l’homme, les créatures célestes chantaient des louanges à Jéhovah. “ Il est normal et agréable à Dieu, a-​t-​il dit, que ses serviteurs sur la terre fassent monter vers lui des chants au sens propre. ” Après avoir expliqué quelle est la place du chant dans le culte, il a annoncé la parution en anglais du Recueil de cantiques pour le service du Royaume destiné à être utilisé lors des réunions de service hebdomadairesb. Par la suite, en décembre 1944, l’édition anglaise de l’Informateur (aujourd’hui Le ministère du Royaume) signalait que d’autres réunions commenceraient et se termineraient désormais par des cantiques. Le chant était de nouveau associé au culte de Jéhovah.

‘ Chantons dans notre cœur pour Jéhovah ’

Chanter de tout cœur est salutaire. Nos frères et sœurs d’Europe de l’Est et d’Afrique qui ont été en butte à l’adversité et à la persécution pendant des années peuvent en témoigner. Lothar Wagner a passé sept ans au secret. Comment a-​t-​il supporté cet isolement ? “ Durant plusieurs semaines, raconte-​t-​il, je me suis appliqué à compléter mon recueil mental de cantiques du Royaume. Lorsque je ne connaissais pas le texte exact, je composais tout simplement une ou deux strophes. [...] Nos cantiques du Royaume sont vraiment une source d’encouragement et une mine de pensées édifiantes ! ” — Annuaire des Témoins de Jéhovah 1974, pages 225-7.

Pendant les cinq années que sa fidélité lui a valu de passer au secret, Harold King a puisé du réconfort dans la composition et le chant de cantiques à la louange de Jéhovah. Plusieurs de ses œuvres sont aujourd’hui utilisées par les Témoins de Jéhovah dans leur culte. Chanter procure une joie qui donne du courage. Mais nous ne devrions pas attendre d’être persécutés pour nous convaincre de l’importance de louer Dieu par des chants.

Tous les serviteurs de Jéhovah peuvent trouver de la joie à chanter. Même ceux qui ont des complexes à s’exprimer oralement peuvent donner libre cours à leurs sentiments envers Jéhovah quand ils les extériorisent dans les cantiques. L’apôtre Paul a indiqué comment nous pouvons trouver de la joie à chanter des louanges ; il a encouragé les chrétiens à ‘ se parler entre eux par des psaumes et des louanges à Dieu et des chants spirituels, chantant et s’accompagnant avec de la musique dans leurs cœurs pour Jéhovah ’. (Éphésiens 5:19.) Quand notre cœur est rempli de pensées spirituelles, nous trouvons le moyen de les exprimer puissamment à travers les cantiques. Le secret pour mieux chanter réside donc dans une bonne condition de cœur.

La joie découle de bonnes relations avec Jéhovah et elle nous incite à dire, à chanter, voire à crier ses louanges (Psaume 146:2, 5). Partant du principe qu’on chante de tout cœur les choses qu’on apprécie, si nous aimons un cantique ou les sentiments qu’il exprime, nous le chanterons très certainement avec émotion.

Pour chanter avec sentiment, il n’est pas nécessaire de chanter à tue-tête. Chanter fort n’est pas forcément chanter bien ; chanter de manière inaudible non plus d’ailleurs. Certaines voix dotées d’une résonance naturelle se détachent par rapport aux autres sans même avoir à forcer dessus. L’une des difficultés du chant en groupe consiste à se fondre dans l’ensemble. Que vous chantiez à l’unisson ou en harmonie, le résultat sera plus agréable et harmonieux si vous ajustez le volume de votre voix avec celui des autres chanteurs. La modestie chrétienne alliée à une oreille attentive vous aidera à trouver l’équilibre qui consiste à chanter de tout cœur, avec expression, sans pour autant dominer les autres de toute votre voix. Reste qu’on ne devrait pas décourager ceux qui possèdent un bel organe ou une bonne technique vocale de chanter à pleine voix. Une belle voix peut avoir un effet entraînant sur toute une congrégation en train de chanter des louanges à Jéhovah.

Les réunions offrent des occasions appropriées de chanter la mélodie à plusieurs voix. Ceux qui ont l’oreille musicale ou qui savent déchiffrer et chanter ces voix notées sur les partitions du recueil de cantiques sont encouragés à le faire, afin d’enrichir et d’embellir le morceauc.

Certains diront : ‘ Je chante faux ’ ou ‘ J’ai une voix horrible ; elle se casse dans les aigus. ’ De ce fait, ils n’osent pour ainsi dire pas chanter, même à la Salle du Royaume. Or, Jéhovah ne trouve jamais “ horrible ” une voix qui le loue. Par ailleurs, de même que, dans le domaine oratoire, on peut améliorer sa voix en faisant des exercices et en suivant les conseils donnés à l’École du ministère théocratique, de même on peut perfectionner sa manière de chanter. Certains l’ont fait simplement en fredonnant tout en effectuant leurs tâches ménagères. Fredonner contribue à adoucir le timbre de la voix. Profitons également de ce que nous sommes seuls ou que nous travaillons quelque part où nous ne dérangeons personne pour chanter des mélodies du Royaume. C’est un excellent exercice pour la voix doublé d’un bon moyen de se mettre de bonne humeur.

Lors de soirées récréatives, pourquoi ne pas suggérer de chanter quelques cantiques du Royaume ? Accompagnés par exemple à la guitare ou au piano, ou chantés sur les enregistrements au piano dont nous disposons, ils donneront une touche spirituelle à nos soirées. Ces petites séances nous permettront également d’apprendre les cantiques et de bien les chanter lors des réunions de la congrégation.

Pour nous aider à chanter lors des réunions de la congrégation, nous disposons d’un support musical sous la forme d’enregistrements d’accompagnement. Le préposé à la sonorisation doit veiller à mettre le volume suffisamment fort, car si les membres de la congrégation n’entendent pas bien la musique, ils risquent de ne pas oser chanter à pleine voix. En chantant lui aussi, il se rendra compte si la musique est jouée assez fort pour être entraînante.

Exécutons des mélodies pour Jéhovah

Chanter nous donne la possibilité d’exprimer nos sentiments envers le Créateur (Psaume 149:1, 3). Il ne s’agit pas d’une exaltation du moment, mais d’une louange exprimée de façon maîtrisée, raisonnable et joyeuse. Épancher notre cœur en chantant dans la congrégation peut nous mettre dans la bonne disposition d’esprit et de cœur pour le programme qui suit et nous inciter à prendre une plus grande part au culte de Jéhovah. Si le chant a un effet psychologique certain, il peut aussi nous instruire par l’intermédiaire des paroles. En nous exprimant ainsi à l’unisson ou en harmonie, nous préparons humblement notre cœur à apprendre tous ensemble, en peuple rassemblé. — Voir Psaume 10:17.

Le chant fera toujours partie du culte de Jéhovah. Nous avons donc la perspective de partager éternellement les sentiments du psalmiste qui a écrit : “ Je veux louer Jéhovah pendant ma vie. Je veux exécuter des mélodies pour mon Dieu tant que je serai. ” — Psaume 146:2.

[Notes]

a Une rhapsodie est une pièce musicale de composition très libre divisée en plusieurs parties et qui, souvent, exalte des événements épiques ou des personnages héroïques.

b Ce que dit Paul en 1 Corinthiens 14:15 laisse entendre qu’au Ier siècle le chant était un aspect habituel du culte des chrétiens.

c Dans le recueil dont nous nous servons actuellement, Louons Jéhovah par nos chants, certains cantiques comportent des notations destinées à ceux qui aiment chanter à quatre voix. Toutefois, nombre des cantiques ont été arrangés pour être accompagnés au piano dans un style qui cherche à préserver les origines internationales des airs. Improviser une autre voix sur les cantiques qui ne sont pas écrits avec les indications relatives aux quatre parties peut rehausser agréablement la qualité des chants lors de nos réunions.

[Encadré, page 23]

QUELQUES CONSEILS POUR BIEN CHANTER

1. Tenez le recueil de cantiques assez haut quand vous chantez. Cette position permet de respirer plus naturellement.

2. Prenez une bonne inspiration au début de chaque phrase.

3. Obligez-​vous à ouvrir la bouche un petit peu plus que la normale. Vous augmenterez ainsi le volume et la résonance de votre voix.

4. Par-​dessus tout, gardez présents à l’esprit les sentiments qui imprègnent le cantique que vous êtes en train de chanter.

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