Références pour le Cahier Vie et ministère
2-8 JUILLET
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | LUC 6-7
« Mesurons généreusement »
nwtsty, note d’étude de Lc 6:37
Continuez à pardonner, et vous serez pardonnés : Ou « Continuez à libérer, et vous serez libérés ». Le terme grec traduit par « pardonner » signifie littéralement « relâcher », « renvoyer », « libérer » (par exemple, un prisonnier). Dans ce contexte, comme il est utilisé en opposition avec juger et condamner, il emporte l’idée d’acquitter ou de pardonner, même quand la punition ou le châtiment pourrait sembler justifié.
Continuons de faire du bien aux autres
13 L’Évangile de Matthieu rapporte les paroles de Jésus comme suit : « Cessez de juger, afin de ne pas être jugés » (Mat. 7:1). Dans l’Évangile de Luc, on lit : « Cessez de juger, et vous ne serez jugés en aucune façon ; cessez de condamner, et vous ne serez condamnés en aucune façon. Continuez à libérer, et vous serez libérés » (Luc 6:37). Parce qu’ils suivaient des traditions non bibliques, les Pharisiens du Ier siècle jugeaient durement les autres. Les auditeurs de Jésus qui agissaient ainsi étaient exhortés à « cesse[r] de juger ». Ils devaient plutôt « continue[r] à libérer », autrement dit pardonner les manquements des autres. L’apôtre Paul a formulé une recommandation semblable à propos du pardon, comme nous l’avons vu plus haut.
14 En pardonnant généreusement, les disciples de Jésus inciteraient les autres à faire de même. « C’est avec le jugement dont vous jugez que vous serez jugés, a dit Jésus ; et c’est avec la mesure dont vous mesurez qu’on mesurera pour vous » (Mat. 7:2). En ce qui concerne notre manière de traiter autrui, nous moissonnons ce que nous semons (Gal. 6:7).
nwtsty, note d’étude de Lc 6:38
Ayez l’habitude de donner : Ou « Continuez à donner ». La forme du verbe grec, qui peut être rendu par « donner », exprime une action continue.
nwtsty, note d’étude de Lc 6:38
le repli de votre vêtement : Le mot grec signifie littéralement « votre sein (poitrine) » ; mais, dans ce contexte, il se rapporte probablement au pli formé au-dessus de la ceinture par la partie ample du vêtement de dessus. L’expression « verser dans le repli du vêtement » fait peut-être référence à la coutume qu’avaient certains marchands de remplir ce repli des marchandises achetées.
Recherchons des perles spirituelles
Comment trouver la vraie spiritualité ?
Il n’était pas rare que Jésus consacre de longs moments à la prière (Jean 17:1-26). Par exemple, avant de choisir les 12 hommes qui allaient devenir ses apôtres, Jésus « sortit dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit dans la prière à Dieu » (Luc 6:12). Sans forcément prier toute la nuit, les personnes spirituelles suivent l’exemple de Jésus. Avant de prendre des décisions importantes dans leur vie, elles s’accordent suffisamment de temps pour prier Dieu et elles recherchent la direction de son esprit saint de manière à faire des choix qui amélioreront leur spiritualité.
nwtsty, note d’étude de Lc 7:35
ce qu’elle produit : Ou « ses enfants ». Ici, la sagesse est personnifiée et, en grec original, elle est décrite comme ayant des enfants. Dans le récit parallèle de Mt 11:19, la sagesse est décrite comme ayant des « œuvres ». Les enfants, ou les œuvres, de la sagesse — c’est-à-dire les preuves produites par Jean le Baptiseur et Jésus — prouvent que les accusations portées contre eux sont fausses. Jésus disait en fait : « Regardez les œuvres et la conduite justes d’une personne, et vous saurez que les accusations portées contre elle sont fausses. »
9-15 JUILLET
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | LUC 8-9
« “Suis-moi” : qu’est-ce que cela implique ? »
it-2 399-400
Nid
Quand un certain scribe dit à Jésus : « Enseignant, je te suivrai partout où tu iras », Jésus répondit : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des abris, mais le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête » (Mt 8:19, 20 ; Lc 9:57, 58). Jésus faisait remarquer ici que, pour être son disciple, cet homme devait renoncer à l’idée d’avoir le confort et les commodités dont on jouit généralement, et mettre entièrement sa confiance en Jéhovah. C’est le principe qui ressort de la prière modèle qu’il enseigna à ses disciples : « Donne-nous aujourd’hui notre pain pour ce jour », et de sa déclaration : « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne dit pas adieu à tous ses biens ne peut être mon disciple » (Mt 6:11 ; Lc 14:33).
nwtsty, notes d’étude de Lc 9:59, 60
enterrer mon père : Ces mots ne signifient vraisemblablement pas que l’homme venait de perdre son père et qu’il demandait simplement de le laisser organiser les funérailles. Si cela avait été le cas, il n’aurait probablement pas été là à parler avec Jésus. Dans l’Antiquité, au Moyen-Orient, quand on perdait un membre de sa famille, on l’enterrait très rapidement, en général le jour même. Le père de l’homme était donc peut-être âgé ou en mauvaise santé, mais pas mort. Et comme Jésus n’aurait jamais dit à l’homme d’abandonner un parent malade ou dans le besoin, c’est certainement que d’autres membres de sa famille pouvaient pourvoir à ses besoins élémentaires (Mc 7:9-13). L’homme disait en fait : « Je te suivrai, mais pas tant que mon père est en vie. Attends que mon père meure et que je l’enterre. » Toutefois, aux yeux de Jésus, l’homme manquait une occasion de mettre les intérêts du royaume de Dieu à la première place dans sa vie (Lc 9:60, 62).
Laisse les morts enterrer leurs morts : Comme le montre la note d’étude de Lc 9:59, le père de l’homme à qui Jésus parle était sans doute âgé ou en mauvaise santé, mais pas mort. Donc, Jésus dit de toute évidence : « Laisse ceux qui sont spirituellement morts enterrer leurs morts », ce qui veut dire que l’homme ne devait pas remettre à plus tard sa décision de le suivre puisque d’autres membres de sa famille pouvaient sans doute prendre soin de son père jusqu’à ce qu’il meure. En suivant Jésus, l’homme se serait mis à marcher sur le chemin de la vie éternelle et non avec ceux qui étaient spirituellement morts aux yeux de Dieu. Dans sa réponse, Jésus montre que mettre le royaume de Dieu à la première place dans sa vie et proclamer ce royaume largement est indispensable pour rester spirituellement en vie.
nwtsty, note multimédia
Labour
Le labour avait souvent lieu en automne quand les pluies ramollissaient le sol qui avait été durci par le soleil brûlant des mois d’été (voir sgd, partie 19). Certaines charrues consistaient en une simple pièce de bois pointue, parfois équipée d’un embout métallique, fixée à un age et tirée par un ou plusieurs animaux. Une fois le sol labouré, les graines étaient semées. Dans les exemples des Écritures hébraïques, il est souvent fait allusion au travail familier du labourage (Jg 14:18 ; Is 2:4 ; Jr 4:3 ; Mi 4:3). Jésus se servait fréquemment des activités agricoles pour illustrer des enseignements importants. Par exemple, il a fait référence au travail de labourage pour mettre en évidence l’importance d’être un disciple zélé (Lc 9:62). Un laboureur qui se laissait distraire de son travail ne pouvait pas tracer de sillons droits. Pareillement, un disciple de Christ qui se laisse distraire ou qui se détourne de ses responsabilités n’est plus fait pour le royaume de Dieu.
Continuons à servir Jéhovah d’un cœur complet
11 Pour bien faire ressortir la leçon qui se dégage de l’exemple de Jésus, étoffons-le de quelques détails. Un cultivateur est en train de labourer un champ. Mais il ne cesse de penser à sa maison où, à l’ombre, il pourrait manger, écouter de la musique et s’amuser avec sa famille et ses amis. Il rêve de tout cela. Après avoir labouré une longue bande de terre, il finit par éprouver un tel désir de profiter des plaisirs de la vie qu’il se retourne pour regarder « les choses qui sont derrière ». Bien qu’il reste encore beaucoup à faire avant les semailles, le cultivateur est distrait et son travail en pâtit. Naturellement, son maître est déçu de son manque de persévérance.
12 On pourrait établir un parallèle entre ce cultivateur et tout chrétien qui semble robuste sur le plan spirituel, mais dont le cœur est en réalité en danger. Imaginons un frère qui assiste aux réunions et prend part à la prédication de la bonne nouvelle, mais qui n’arrête pas de penser à des choses qui l’attirent dans le monde actuel. Au fond de son cœur, il y aspire. Après s’être acquitté de son ministère pendant plusieurs années, il finit par être tellement obnubilé par ses désirs qu’il se retourne pour regarder « les choses qui sont derrière ». Alors qu’il reste beaucoup à accomplir dans l’œuvre de prédication, ce chrétien cesse de « ten[ir] fermement la parole de vie », et ses activités théocratiques en pâtissent (Phil. 2:16). Jéhovah, le « Maître de la moisson », s’attriste de ce manque d’endurance (Luc 10:2).
13 La leçon est claire. Il est louable que nous prenions régulièrement part à de saines activités, qu’il s’agisse d’assister aux réunions chrétiennes ou de prêcher. Mais cela ne signifie pas forcément que nous servons Jéhovah d’un cœur complet (2 Chron. 25:1, 2, 27). Si, dans le secret de notre cœur, nous continuons d’aimer « les choses qui sont derrière », c’est-à-dire des choses que propose le monde, nous risquons de perdre nos bonnes relations avec Jéhovah (Luc 17:32). Ce n’est qu’à la condition d’avoir « en aversion ce qui est mauvais » et de nous « attache[r] [...] à ce qui est bon » que nous serons « fait[s] pour le royaume de Dieu » (Rom. 12:9 ; Luc 9:62). Par conséquent, nous devons tous veiller à ce qu’aucune chose du monde de Satan, aussi utile ou agréable qu’elle puisse paraître, ne nous retienne de soutenir de tout cœur les intérêts du Royaume (2 Cor. 11:14 ; lire Philippiens 3:13, 14).
Recherchons des perles spirituelles
nwtsty, note d’étude de Lc 8:3
les servir : Ou « pourvoir à leurs besoins ». Le mot grec diakonéô peut signifier combler les besoins physiques de quelqu’un, entre autres, en se procurant des aliments, en les cuisinant et en les servant. Il a un sens similaire en Lc 10:40 (« accomplir le travail »), en Lc 12:37 (« servir ») et en Ac 6:2 (« distribuer la nourriture »), mais il peut aussi se rapporter à tout autre service de même nature rendu à quelqu’un. Ici, il est employé pour parler de la façon dont les femmes mentionnées aux versets 2 et 3 pourvoyaient aux besoins de Jésus et de ses disciples, ce qui les aidait à s’acquitter de leur mission divine. En agissant ainsi, ces femmes glorifiaient Dieu qui, en retour, a montré qu’il accordait du prix à leurs actions en conservant dans la Bible un récit de leur belle générosité afin que les générations futures en prennent connaissance (Pr 19:17 ; Hé 6:10). Le même terme grec est utilisé concernant des femmes en Mt 27:55 ; Mc 15:41.
Points marquants du livre de Luc
9:49, 50 : Pourquoi Jésus n’a-t-il pas empêché un homme d’expulser des démons, alors que cet homme n’était pas du nombre de ceux qui le suivaient ? Jésus n’a pas empêché cet homme d’agir ainsi, car la congrégation chrétienne n’avait pas encore été établie. Par conséquent, cet homme n’avait pas besoin de suivre, au sens littéral, Jésus pour exercer la foi en son nom et expulser des démons (Marc 9:38-40).
16-22 JUILLET
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | LUC 10-11
« La parabole du bon Samaritain »
nwtsty, note multimédia
La route de Jérusalem à Jéricho
La route (1) qui apparaît dans cette courte vidéo suit probablement un itinéraire semblable à celui de l’ancienne route qui reliait Jérusalem à Jéricho. Cette route sinueuse descendait de Jérusalem à Jéricho et faisait plus de 20 km pour une dénivelée d’1 km. Les vols étaient si fréquents dans cette zone désertique et isolée qu’une garnison avait dû y être postée pour protéger les voyageurs. La ville romaine de Jéricho (2) se trouvait à l’endroit où la route quittait le désert de Judée. La vieille ville de Jéricho (3) était située à près de 2 km de la ville romaine.
« Il ne leur parlait pas sans exemple »
14 En second lieu, rappelez-vous la parabole du bon Samaritain. Jésus a dit d’abord : « Un certain homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il est tombé au milieu de bandits, qui l’ont dépouillé et aussi roué de coups, et s’en sont allés, le laissant à demi mort » (Luc 10:30). Ce n’est pas par hasard que Jésus a mentionné la route qui allait « de Jérusalem à Jéricho ». Lorsqu’il a énoncé cette parabole, il se trouvait en Judée, non loin de Jérusalem ; ses auditeurs connaissaient donc probablement la route en question. Cette route avait la réputation d’être dangereuse, surtout pour quelqu’un qui voyageait seul. Elle traversait des endroits isolés, qui offraient de nombreuses cachettes aux bandits.
15 Un autre élément mérite d’être relevé à propos de la route évoquée par Jésus qui descendait « de Jérusalem à Jéricho ». Selon le récit, d’abord un prêtre, puis un Lévite, ont emprunté cette route, mais ni l’un ni l’autre ne se sont arrêtés pour porter secours à la victime (Luc 10:31, 32). Les prêtres servaient au temple, à Jérusalem, et les Lévites les aidaient. De nombreux prêtres et Lévites habitaient à Jéricho quand ils ne travaillaient pas au temple, car cette ville n’était qu’à 23 kilomètres de Jérusalem. Ils prenaient donc régulièrement cette route. Remarquez également que le prêtre et le Lévite venaient « de Jérusalem », par conséquent du temple. Autrement dit, personne ne peut justifier leur indifférence en disant : « Ils ont évité l’homme blessé parce qu’il semblait mort, et qu’en touchant un cadavre ils se seraient rendus temporairement inaptes à servir au temple » (Lévitique 21:1 ; Nombres 19:11, 16). N’est-il pas manifeste que l’exemple de Jésus faisait allusion à des choses familières à ses auditeurs ?
nwtsty, notes d’étude de Lc 10:33, 34
un certain Samaritain : En général, les Juifs dédaignaient les Samaritains et refusaient d’avoir quoi que ce soit à faire avec eux (Jean 4:9). Des Juifs utilisaient même le terme « Samaritain » comme une expression de mépris (Jean 8:48). La Michna cite un rabbin qui déclare : « Celui qui mange le pain des [Samaritains] est semblable à celui qui mange du porc » (Cheviit 8:10, note ; trad. par les Membres du Rabbinat Français). De nombreux Juifs ne croyaient pas le témoignage d’un Samaritain ni n’acceptaient un de ses services. Sachant que beaucoup de Juifs avaient ce comportement méprisant, Jésus a dégagé une leçon puissante de cet exemple, fréquemment appelé la parabole du bon Samaritain.
a versé de l’huile et du vin sur ses blessures, et les a bandées : Le médecin Luc rapporte ici de manière précise la parabole de Jésus : les méthodes de soins qu’il décrit sont conformes à celles de l’époque. Les gens utilisaient couramment l’huile et le vin comme remèdes pour soigner les blessures. L’huile était parfois utilisée pour adoucir les plaies (comparer avec Is 1:6), et le vin avait quelques vertus médicinales en tant qu’antiseptique et léger désinfectant. Luc explique aussi que les blessures ont été bandées pour éviter qu’elles ne s’aggravent.
une auberge : Le mot grec signifie littéralement « un lieu où tous sont reçus ou accueillis ». Les voyageurs pouvaient y trouver de quoi loger pour eux et pour leurs bêtes. L’aubergiste fournissait aux voyageurs des provisions de base et, contre rémunération, pouvait s’occuper de ceux qui lui étaient confiés.
Un Samaritain se montre un bon prochain
La parabole de Jésus montre qu’une personne véritablement juste ne se borne pas à obéir aux lois divines. Elle imite aussi les qualités de Dieu (Éphésiens 5:1). Par exemple, selon la Bible, « Dieu n’est pas partial » (Actes 10:34). L’imitons-nous sous ce rapport ? Par sa remarquable parabole, Jésus explique que l’amour du prochain doit franchir les barrières nationales, culturelles et religieuses. En vérité, les chrétiens ont reçu l’ordre de « pratiqu[er] envers tous ce qui est bon », c’est-à-dire pas seulement envers ceux qui sont de leur classe sociale, de leur race ou nationalité, et pas seulement envers leurs compagnons chrétiens (Galates 6:10).
Recherchons des perles spirituelles
nwtsty, note d’étude de Lc 10:18
Je vois déjà Satan tomber du ciel comme un éclair : Jésus parle manifestement de façon prophétique : il voit l’expulsion de Satan du ciel comme si elle avait déjà eu lieu. Ré 12:7-9 décrit la guerre dans le ciel et associe la chute de Satan avec la naissance du royaume messianique. Ici, Jésus soulignait le fait que, lors de cette guerre future, la défaite de Satan et de ses démons serait certaine, puisque Dieu venait juste de donner à ces 70 disciples, de simples humains imparfaits, le pouvoir d’expulser des démons (Lc 10:17).
Points marquants du livre de Luc
10:18 : À quoi Jésus faisait-il référence quand il a dit aux 70 disciples : « Je regardais Satan déjà tombé du ciel comme un éclair » ? Jésus ne disait pas que Satan avait déjà été chassé du ciel. Cela n’est arrivé que peu après l’installation de Christ comme Roi céleste, en 1914 (Rév. 12:1-10). En parlant d’un événement à venir comme s’il avait déjà eu lieu, Jésus a peut-être voulu souligner qu’il se produirait à coup sûr.
nwtsty, notes d’étude de Lc 11:5-9
Mon ami, prête-moi trois pains : Dans la culture du Moyen-Orient, l’hospitalité est un devoir dans lequel chacun aime exceller, comme cela ressort de cet exemple. Même si la personne se présentait à l’improviste à minuit, une précision qui montre peut-être l’incertitude des voyages à cette époque, l’hôte se sentait obligé de lui donner quelque chose à manger. Il se sentait même contraint de déranger son voisin à cette heure-là pour lui emprunter de la nourriture.
Laisse-moi tranquille : Dans l’exemple, le voisin était peu disposé à aider, non par manque d’amabilité, mais parce qu’il était déjà couché. En ce temps-là, les maisons, et particulièrement celles des pauvres, ne comprenaient souvent qu’une grande pièce. Si l’homme de la maison se levait, il dérangerait probablement toute sa famille, notamment les enfants qui dormaient.
audace d’insister : Ou « persistance audacieuse ». Le mot grec employé ici peut être rendu de manière littérale par « manque de modestie » ou « absence de honte ». Cependant, dans ce contexte, il désigne une insistance ou audace persistante. L’homme de l’exemple de Jésus ne ressent pas de honte ni ne se retient de demander avec insistance ce dont il a besoin, et Jésus dit à ses disciples qu’ils doivent pareillement persévérer dans la prière (Lc 11:9, 10).
23-29 JUILLET
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | LUC 12-13
« Vous valez plus que beaucoup de moineaux »
nwtsty, note d’étude de Lc 12:6
moineaux : Le mot grec strouthion est un diminutif qui désigne n’importe quel petit oiseau, mais qui était souvent employé pour les moineaux, le moins cher des oiseaux vendus pour la consommation.
nwtsty, note d’étude de Lc 12:7
même vos cheveux sont tous comptés : L’être humain a en moyenne plus de 100 000 cheveux sur la tête. Le fait que Jéhovah connaisse des détails aussi infimes donne la garantie qu’il s’intéresse vraiment à chaque disciple du Christ.
Rien ne peut « nous séparer de l’amour de Dieu »
4 Premièrement, la Bible enseigne expressément que Dieu attache de la valeur à chacun de ses serviteurs. Jésus a dit : « Ne vend-on pas deux moineaux pour une pièce de monnaie de peu de valeur ? Pourtant, pas un d’entre eux ne tombera à terre à l’insu de votre Père. Mais les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés. N’ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux » (Matthieu 10:29-31). Que signifiaient ces paroles pour les contemporains de Jésus ?
5 Peut-être vous demandez-vous qui aurait l’idée d’acheter un moineau. En fait, à l’époque le moineau était l’oiseau comestible le moins cher. Notez qu’avec une pièce de peu de valeur on en achetait deux. Plus tard, Jésus fera même remarquer qu’avec deux pièces de monnaie on en obtenait, non pas quatre, mais cinq. Le cinquième était offert, comme s’il n’avait aucune valeur. Peut-être ces oiseaux n’avaient-ils aucune valeur pour les hommes. Mais pour le Créateur ? « Pas un d’entre eux [pas même le moineau supplémentaire] n’est oublié devant Dieu », a précisé Jésus (Luc 12:6, 7). Saisissez-vous maintenant ce qu’il voulait dire ? Si Jéhovah accorde une telle valeur à un seul moineau, quel prix doit avoir un humain ! Comme Jésus l’a expliqué, Jéhovah connaît absolument tout de nous. Il compte même nos cheveux !
Recherchons des perles spirituelles
nwtsty, note d’étude de Lc 13:24
Faites de vigoureux efforts : Ou « Continuez à combattre ». L’exhortation de Jésus met l’accent sur la nécessité d’agir de toute son âme pour entrer par la porte étroite. Compte tenu du contexte, différents ouvrages de référence proposent de rendre ce terme par « Faites le maximum d’efforts », « Faites tous les efforts ». Le verbe grec agônizomaï est apparenté au nom grec agôn, souvent utilisé pour désigner des compétitions athlétiques. En Hé 12:1, ce nom est utilisé de façon figurée pour parler de la « course » chrétienne pour la vie. Il est aussi employé dans un sens plus général pour parler d’un « combat » (Php 1:30 ; Col 2:1 ; 1Tm 6:12 ; 2Tm 4:7). Des formes du verbe grec employé en Lc 13:24 sont rendues dans d’autres passages par « participent à une compétition » (1Co 9:25), « lutte » et « luttons » (Col 1:29 ; 4:12 ; 1Tm 4:10), et « combats » (1Tm 6:12). Cette expression tirant son origine des compétitions organisées lors des jeux athlétiques, certains émettent l’idée que les efforts que Jésus encourageait à faire peuvent être comparés aux efforts vigoureux d’un athlète qui met toute son énergie à remporter la victoire, qui mobilise en quelque sorte tous ses muscles dans ce but.
nwtsty, note d’étude de Lc 13:33
il est impensable : Même si aucune prophétie ne dit explicitement que le Messie devait mourir à Jérusalem, cette idée peut être déduite de Dn 9:24-26. De plus, si les Juifs tuaient un prophète, et particulièrement le Messie, on s’attendait à ce que ce soit dans cette ville. Les 71 membres du Sanhédrin, la cour suprême, se réunissaient à Jérusalem, c’est pourquoi ceux qui étaient accusés d’être de faux prophètes étaient jugés dans cette ville. Jésus avait peut-être aussi à l’esprit que c’était à Jérusalem que les sacrifices habituels étaient offerts à Dieu et que c’était là que l’agneau pascal était tué. La suite des évènements a montré que les paroles de Jésus se sont réalisées. Il a été amené devant le Sanhédrin à Jérusalem et condamné. Et c’est à Jérusalem, à l’extérieur des murailles de la ville, qu’il est mort en tant qu’« agneau pascal » (1Co 5:7).
30 JUILLET–5 AOÛT
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | LUC 14-16
« La parabole du fils prodigue »
nwtsty, notes d’étude de Lc 15:11-16
Un homme avait deux fils : Certaines caractéristiques de l’exemple du fils prodigue (aussi appelé « fils perdu ») sont uniques. C’est l’un des plus longs exemples que Jésus a donnés. Les relations familiales qu’il décrit sont un aspect remarquable du récit. Dans d’autres exemples, Jésus a souvent parlé de choses inanimées, comme les différentes sortes de grains ou de sols, ou de relations impersonnelles entre un maître et ses esclaves (Mt 13:18-30 ; 25:14-30 ; Lc 19:12-27). Mais dans cet exemple, Jésus souligne la relation intime qui unit un père et ses fils. Beaucoup de ceux qui entendent ce récit n’ont peut-être pas eu un père si bon et si affectueux. Cet exemple dépeint la profonde compassion et l’amour intense que notre Père céleste a pour ses enfants terrestres, qu’ils soient restés auprès de lui ou qu’ils soient revenus à lui après s’être éloignés.
Le plus jeune : Selon la Loi mosaïque, le premier-né recevait une double part (Dt 21:17). Donc, dans cet exemple, si l’aîné des deux fils était un premier-né, l’héritage du plus jeune devait être la moitié de l’héritage de son frère.
a gaspillé : Le mot grec employé ici signifie littéralement « disperser (dans différentes directions) » (Lc 1:51 ; Ac 5:37). En Mt 25:24, 26, il est rendu par « vanné ». Ici, il est utilisé dans le sens de dépenser de façon déraisonnable.
en menant une vie de débauche : Ou « en étant dépensier », « en étant irresponsable ». Un mot grec apparenté est utilisé dans un sens semblable en Éph 5:18 ; Tt 1:6 ; 1P 4:4. Comme le mot grec peut aussi emporter l’idée d’être dépensier, ou de gaspiller, certaines traductions de la Bible utilisent l’expression « en menant grande vie ».
pour garder les porcs : Selon la Loi, ces animaux étaient impurs ; pour un Juif, un tel emploi était donc dégradant, méprisable (Lv 11:7, 8).
gousses de caroubier : Les fruits du caroubier, ses gousses, ont une enveloppe coriace, brillante et rougeâtre ; comme l’indique le sens littéral de leur nom grec (kération, « petite corne »), ils ont la forme incurvée d’une corne. Aujourd’hui encore, on utilise communément les gousses de caroubier pour nourrir les chevaux, les bovins et les porcs. Le fait que le jeune homme désirait même manger la nourriture des porcs souligne à quel point il avait sombré dans la déchéance (voir note d’étude de Lc 15:15).
nwtsty, notes d’étude de Lc 15:17-24
contre toi : Ou « à tes yeux ». La préposition grecque énôpion, qui signifie littéralement « devant », « aux yeux de », est utilisée de façon semblable dans la Septante en 1S 20:1. Dans ce verset, David demande à Jonathan : « Est-ce que j’ai péché contre ton père ? »
employés : Le plus jeune fils avait prévu qu’à son retour chez lui, il demanderait à son père d’être accepté, non comme un fils, mais comme un employé. Contrairement à un esclave, un employé ne faisait pas partie du domaine, mais était embauché, souvent pour une seule journée à la fois (Mt 20:1, 2, 8).
l’a embrassé tendrement : Ou « l’a embrassé affectueusement ». Le terme grec rendu par « embrassé tendrement » est une forme intensive du verbe philéô, parfois rendu par « embrasser » (Mt 26:48 ; Mc 14:44 ; Lc 22:47) mais ayant plus souvent le sens d’« avoir de l’affection pour » (Jean 5:20 ; 11:3 ; 16:27). En saluant son fils d’une façon si chaleureuse et affectueuse, le père de l’exemple montre son désir d’accueillir son fils repentant.
appelé ton fils : Certains manuscrits ajoutent : « Fais de moi l’un de tes employés » ; mais le choix fait dans le texte principal actuel est appuyé par plusieurs manuscrits anciens faisant autorité. Des biblistes pensent que cette phrase a été ajoutée pour harmoniser ce verset avec Lc 15:19.
beau vêtement [...] bague [...] sandales : Ce vêtement n’était pas un habit tout simple ; c’était le plus beau — peut-être un vêtement richement brodé comme ceux que l’on donnait à un invité que l’on voulait honorer. Le fait que le père mette une bague au doigt de son fils montre qu’il témoignait à ce fils réhabilité sa faveur et son affection et qu’il lui accordait de la dignité, de l’honneur et un rang. Les esclaves ne portaient en général pas de bague ni de sandales. Par ce geste, le père montrait donc clairement qu’il accueillait son fils comme un membre à part entière de la famille.
Recherchons des perles spirituelles
nwtsty, note d’étude de Lc 14:26
ne hait pas : Dans la Bible, le verbe « haïr » a plusieurs sens. Il peut se rapporter à un sentiment d’hostilité motivé par de la méchanceté, qui pousse quelqu’un à blesser les autres. Il peut également se rapporter au sentiment profond d’aversion ou de dégoût qu’un individu a pour une personne ou une chose, et qui fait qu’il ne veut rien avoir à faire avec cette personne ou cette chose. Ce terme peut aussi simplement signifier aimer à un degré moindre. Par exemple, quand il est dit que Léa était « haïe » par Jacob et que Rachel était aimée, cela signifie que Jacob aimait moins Léa que Rachel (Gn 29:31, note ; Dt 21:15, note) ; ce terme est d’ailleurs employé dans ce sens dans d’autres ouvrages juifs anciens. Par conséquent, Jésus ne disait pas que ses disciples devaient avoir de l’hostilité ou du dégoût envers leur famille et envers eux-mêmes ; cela serait en contradiction avec le reste des Écritures. (Comparer avec Mc 12:29-31 ; Éph 5:28, 29, 33.) Dans ce contexte, « ne hait pas » pourrait être rendu par « n’aime pas moins ».
Recherchons les vraies richesses
7 (Lire Luc 16:10-13.) L’intendant de l’exemple s’est fait des amis pour en retirer un avantage. Par contre, Jésus encourage ses disciples à se faire des amis dans le ciel dans un but non égoïste. Comme il le montre, les « richesses injustes » et la fidélité à Dieu sont liées. La leçon ? Nous pouvons nous montrer fidèles dans l’utilisation de nos « richesses injustes ». Alors comment les utiliser ?
8 Une façon évidente de nous montrer fidèles dans l’utilisation de nos biens, c’est de soutenir financièrement l’œuvre mondiale de prédication prédite par Jésus (Mat. 24:14). En Inde, une fillette avait une tirelire dans laquelle elle mettait régulièrement des pièces. Pour la remplir, elle a même renoncé à s’acheter des jouets. Quand sa tirelire a été pleine, elle a donné l’argent pour qu’il serve à la prédication. Dans le même pays, un frère qui cultive des noix de coco en a offert une grande quantité à l’antenne de traduction en malayalam, en ayant ce raisonnement : « Puisque les frères doivent en acheter, si je leur en fournis directement, je fais une offrande plus intéressante que si je donnais de l’argent. » C’est de la sagesse pratique. De même, des frères de Grèce offrent régulièrement de l’huile d’olive, du fromage et d’autres aliments à la famille du Béthel.