BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • mwbr18 septembre p. 1-8
  • Références pour le Cahier Vie et ministère (septembre 2018)

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Références pour le Cahier Vie et ministère (septembre 2018)
  • Références pour le Cahier Vie et ministère (2018)
  • Intertitres
  • 3-9 SEPTEMBRE
  • 10-16 SEPTEMBRE
  • 17-23 SEPTEMBRE
  • 24-30 SEPTEMBRE
Références pour le Cahier Vie et ministère (2018)
mwbr18 septembre p. 1-8

Références pour le Cahier Vie et ministère

3-9 SEPTEMBRE

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | JEAN 1-2

« Jésus accomplit son premier miracle »

w15 15/6 4 § 3

Christ la puissance de Dieu

3 C’est lors d’un festin de mariage à Cana, en Galilée, que Jésus a accompli son premier miracle. Il se peut que le nombre de convives présents à ce mariage ait été plus important que prévu. Quoi qu’il en soit, le vin est venu à manquer. Marie, la mère de Jésus, faisait partie des invités. Depuis des années, elle avait sans doute médité sur toutes les promesses prophétiques qui concernaient son fils. Elle savait notamment qu’il serait appelé « Fils du Très-Haut » (Luc 1:30-32 ; 2:52). S’est-​elle dit que son fils possédait des pouvoirs dont il ne s’était pas encore servi ? Ce qui est sûr, c’est qu’à Cana, Marie et Jésus ont éprouvé de la compassion pour les jeunes mariés et qu’ils ont voulu leur éviter une grande gêne. Jésus savait que l’hospitalité était un devoir. Il a donc transformé environ 380 litres d’eau en un « excellent vin » (lire Jean 2:3, 6-11). Était-​il obligé d’accomplir ce miracle ? Non. Mais il se souciait des autres et il imitait son Père céleste en se montrant généreux.

jy 41 § 6

Le premier miracle de Jésus

C’est le premier miracle de Jésus. La foi de ses nouveaux disciples en ressort grandie. Après cet évènement, Jésus, sa mère et ses demi-frères se rendent à Capharnaüm, une ville située sur la rive nord-ouest de la mer de Galilée.

Recherchons des perles spirituelles

nwtsty, notes d’étude de Jean 1:1

la Parole : Ou « le Logos ». Grec ho logos. Cette expression est utilisée ici comme un titre, ce qui est également le cas en Jean 1:14 et en Ré 19:13. Jean établit l’identité de celui qui porte ce titre, c’est-à-dire Jésus. Jésus est désigné par ce titre pendant son existence préhumaine, en tant qu’esprit ; pendant son ministère sur terre, en tant qu’homme parfait ; et après avoir été élevé au ciel. Jésus était la Parole de Dieu, ou son Porte-Parole : c’est par lui que Dieu communiquait des informations et des instructions à ses autres fils spirituels et aux humains. Il est donc logique de penser qu’avant la venue de Jésus sur terre, Jéhovah communiquait avec les humains par l’intermédiaire de la Parole, son porte-parole angélique (Gn 16:7-11 ; 22:11 ; 31:11 ; Ex 3:2-5 ; Jg 2:1-4 ; 6:11, 12 ; 13:3).

avec : Litt. « vers ». Dans ce contexte, la préposition grecque pros emporte l’idée de proximité et de relations étroites. De plus, elle indique qu’il est question de personnes distinctes, qui sont, dans ce verset, la Parole et le seul vrai Dieu.

la Parole était un dieu : Ou « la Parole était divine [ou « un être de nature divine »] ». Par cette déclaration, Jean présentait une caractéristique de « la Parole » (grec ho logos ; voir la note d’étude la Parole de ce verset), c’est-à-dire de Jésus Christ. La Parole est le Fils premier-né de Dieu par l’intermédiaire de qui Dieu a créé toutes les autres choses ; cette position supérieure justifie qu’on présente la Parole comme « divine », « un dieu », « un être divin », « un être de nature divine ». Beaucoup de traducteurs préfèrent la traduction « la Parole était Dieu », identifiant ainsi la Parole au Dieu Tout-Puissant. Cependant, il y a de solides raisons de penser que Jean ne voulait pas dire que « la Parole » était le Dieu Tout-Puissant. Tout d’abord, juste avant et juste après cette déclaration, il est clairement dit que la Parole était « avec Dieu ». De plus, le mot grec théos apparaît trois fois dans les versets 1 et 2. La première et la troisième occurrence de théos sont précédées en grec de l’article défini ; mais la deuxième occurrence n’est pas précédée d’un article. Beaucoup de biblistes sont d’accord pour dire que cette absence d’article défini est significative. En effet, dans ces deux versets, quand l’article est présent, théos désigne le Dieu Tout-Puissant. En revanche, ici, l’article étant absent dans la construction grammaticale, théos devient un attribut qui indique une caractéristique de « la Parole ». De ce fait, plusieurs traductions anglaises, françaises et allemandes de la Bible rendent le texte de façon semblable à la Traduction du monde nouveau, et expriment ainsi l’idée que « la Parole » était « divine », « dieu », « un dieu », « un être divin », « de nature divine », « de condition divine ». Cette façon de traduire est d’ailleurs appuyée par des versions anciennes de l’Évangile de Jean en dialectes saïdique et bohaïrique de la langue copte. Ces versions, qui datent probablement des IIIe et IVe siècles de n. è., rendent la première occurrence de théos en Jean 1:1 différemment de la deuxième occurrence. Leurs choix de traduction mettent en évidence une caractéristique de « la Parole » — elle est de même nature que Dieu —, mais n’identifient pas la Parole au Père, le Dieu Tout-Puissant. D’ailleurs, en harmonie avec Jean 1:1, Col 2:9 présente Christ comme ayant « toute la plénitude de la qualité divine ». Et selon 2P 1:4, même les cohéritiers de Christ deviendraient « participants de la nature divine ». D’autre part, dans la Septante, le mot grec théos est généralement l’équivalent des mots hébreux ʼèl et ʼèlohim rendus par « Dieu » ; leur sens fondamental est vraisemblablement « Puissant », « Fort ». Ces mots hébreux sont utilisés pour désigner le Dieu Tout-Puissant, d’autres dieux ainsi que des humains. Présenter la Parole comme « un dieu », ou « un puissant », est en accord avec la prophétie d’Is 9:6, qui annonçait que le Messie serait appelé « Dieu fort » (et non « Dieu Tout-Puissant ») et qu’il serait le « Père éternel » de tous ceux qui auraient le privilège d’être ses sujets. « Le zèle de Jéhovah des armées », son propre Père, « fer[ait] cela » (Is 9:7).

nwtsty, note d’étude de Jean 1:29

l’Agneau de Dieu : Après que Jésus a été baptisé puis tenté par le Diable, Jean le Baptiseur l’a présenté comme « l’Agneau de Dieu ». Dans la Bible, cette expression apparaît seulement ici et en Jean 1:36 (voir app. A7). Comparer Jésus à un agneau est approprié. Tout au long du récit biblique, des humains ont offert des moutons pour reconnaître leurs péchés et pour avoir accès auprès de Dieu. Ces sacrifices préfiguraient le sacrifice que Jésus ferait en donnant sa vie humaine parfaite en faveur de l’humanité. L’expression « l’Agneau de Dieu » peut faire écho à plusieurs passages de la Bible. Étant donné que Jean le Baptiseur connaissait bien les Écritures hébraïques, ses paroles peuvent faire référence à un ou plusieurs des sacrifices suivants : le mouton mâle qu’Abraham a offert à la place de son fils Isaac (Gn 22:13), l’agneau pascal qui a été tué en Égypte, ce qui a ouvert la voie à la délivrance des Israélites en esclavage (Ex 12:1-13), ou encore l’agneau qui était offert chaque matin et chaque soir sur l’autel de Dieu à Jérusalem (Ex 29:38-42). Jean avait peut-être aussi à l’esprit la prophétie d’Isaïe, où celui que Jéhovah appelle « mon serviteur » est décrit « comme un mouton mené à l’abattage » (Is 52:13 ; 53:5, 7, 11). Quand l’apôtre Paul a écrit sa première lettre aux Corinthiens, il a appelé Jésus « notre agneau pascal » (1Co 5:7). L’apôtre Pierre a parlé du « sang précieux [du Christ], comme celui d’un agneau sans défaut et sans tache » (1P 1:19). Et l’expression « l’Agneau » est utilisée au sens figuré plus de 25 fois dans le livre de la Révélation pour parler de Jésus glorifié. (Voici quelques exemples : Ré 5:8 ; 6:1 ; 7:9 ; 12:11 ; 13:8 ; 14:1 ; 15:3 ; 17:14 ; 19:7 ; 21:9 ; 22:1.)

10-16 SEPTEMBRE

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | JEAN 3-4

« Jésus prêche à une Samaritaine »

nwtsty, note d’étude de Jean 4:6

épuisé : C’est le seul passage de la Bible où il est dit que Jésus est « épuisé ». Il était environ midi, et ce matin-​là Jésus avait probablement fait le voyage de la vallée du Jourdain en Judée jusqu’à Sychar en Samarie, une montée abrupte avec une dénivelée d’au moins 900 mètres (Jean 4:3-5 ; voir app. A7).

Recherchons des perles spirituelles

nwtsty, note d’étude de Jean 3:29

l’ami du marié : Aux temps bibliques, un ami proche du futur marié le représentait légalement et jouait un rôle important dans l’organisation du mariage. On considérait que c’était lui qui faisait se rencontrer les futurs mariés. Le jour du mariage, le cortège nuptial se rendait à la maison du marié ou à celle de son père, où le repas de mariage devait avoir lieu. Au cours de ce repas, l’ami du marié était heureux d’entendre la voix du marié quand ce dernier parlait à la mariée ; il avait alors le sentiment d’avoir rempli sa mission avec succès. Jean le Baptiseur s’est comparé à « l’ami du marié ». Ici, Jésus était donc le marié, et les disciples en tant que groupe étaient la future mariée symbolique. Jean le Baptiseur, qui préparait le chemin pour le Messie, a présenté les premiers membres de « la mariée » à Jésus Christ (Jean 1:29, 35 ; 2Co 11:2 ; Éph 5:22-27 ; Ré 21:2, 9). « L’ami du marié » a atteint son objectif en faisant des présentations qui ont eu une issue favorable ; il a alors cessé d’être un personnage central. Pareillement, en parlant de lui-​même par rapport à Jésus, Jean a dit : « Lui il doit grandir, mais moi je dois diminuer » (Jean 3:30).

nwtsty, note d’étude de Jean 4:10

eau vive : Cette expression grecque est utilisée dans un sens littéral pour désigner de l’eau qui s’écoule, de l’eau de source ou de l’eau douce provenant d’un puits approvisionné par des sources. C’est l’inverse de l’eau qui stagne dans une citerne. En Lv 14:5, l’expression hébraïque traduite par « eau courante » signifie littéralement « eau vive ». En Jr 2:13 et 17:13, Jéhovah est présenté comme « la source d’eau vive », c’est-à-dire la source de l’eau symbolique qui donne la vie. Quand il a parlé avec la Samaritaine, Jésus a utilisé l’expression « eau vive » dans un sens figuré, mais il semble que cette femme a d’abord pris cette expression au sens propre (Jean 4:11).

17-23 SEPTEMBRE

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | JEAN 5-6

« Suis Jésus avec de bons mobiles »

nwtsty, note d’étude de Jean 6:10

ils s’assirent là ; il y avait environ 5 000 hommes : Seul Matthieu précise « sans compter les femmes et les jeunes enfants » quand il rapporte ce miracle (Mt 14:21). Il est possible que le nombre total de ceux qui ont été miraculeusement nourris soit bien supérieur à 15 000.

nwtsty, note d’étude de Jean 6:14

le Prophète : Beaucoup de Juifs du Ier siècle s’attendaient à ce que le « prophète comme [Moïse] », dont parle Dt 18:15, 18, soit le Messie. Dans ce contexte, l’expression venir dans le monde semble se rapporter à l’apparition attendue du Messie. Jean est le seul à rapporter l’épisode mentionné dans ce verset.

nwtsty, notes d’étude de Jean 6:27, 54

nourriture qui est périssable [...] nourriture qui demeure pour la vie éternelle : Jésus a compris que certains s’associaient à lui et à ses disciples uniquement pour obtenir des avantages matériels. Tandis que la nourriture physique maintient en vie les gens au jour le jour, la « nourriture » venant de la Parole de Dieu permettra à des humains de rester en vie éternellement. Jésus encourage la foule à travaille[r] [...] pour la nourriture qui demeure pour la vie éternelle, en d’autres termes, à s’efforcer de combler leurs besoins spirituels et à exercer la foi dans ce qu’ils apprennent (Mt 4:4 ; 5:3 ; Jean 6:28-39).

se nourrit de ma chair et [...] boit mon sang : Le contexte indique que ceux qui se nourrissent et qui boivent le font dans un sens figuré en exerçant la foi en Jésus Christ (Jean 6:35, 40). Comme Jésus a fait cette déclaration en 32 de n. è., il ne parlait pas du Repas du Seigneur, qu’il instituerait un an plus tard. De plus, comme il a fait cette déclaration juste avant « la Pâque, la fête des Juifs » (Jean 6:4), ses auditeurs avaient probablement à l’esprit la fête qu’ils étaient sur le point de célébrer et le rôle crucial que le sang de l’agneau avait joué pour sauver des vies la nuit où Israël était sorti d’Égypte (Ex 12:24-27). Jésus mettait en évidence que son sang jouerait aussi un rôle crucial : il permettrait à ses disciples d’obtenir la vie éternelle.

w05 1/9 21 § 13-14

Nous marcherons au nom de Jéhovah notre Dieu

13 Cependant, les foules ont résolument cherché Jésus et elles l’ont trouvé, nous dit Jean, « de l’autre côté de la mer ». Pourquoi l’ont-​elles cherché alors qu’il avait refusé de devenir leur roi ? Beaucoup laissaient transparaître des motivations charnelles : ils ne parlaient que des dispositions d’ordre matériel que Jéhovah avait prises dans le désert aux jours de Moïse. L’allusion était claire : Jésus devait continuer à satisfaire leurs besoins physiques. Ayant discerné la nature de leurs mobiles, Jésus s’est mis à leur enseigner des vérités spirituelles qui auraient pu rectifier leur point de vue (Jean 6:17, 24, 25, 30, 31, 35-40). En réponse, certains se sont mis à murmurer contre lui, surtout lorsqu’il a énoncé l’exemple suivant : « Oui, vraiment, je vous le dis : Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme et ne buvez pas son sang, vous n’avez pas de vie en vous-​mêmes. Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:53, 54).

14 Les exemples de Jésus poussaient souvent ses auditeurs à montrer s’ils désiraient vraiment marcher avec Dieu. Celui-là n’a pas fait exception à la règle. Il a provoqué des réactions tranchées. Le récit poursuit : « Beaucoup de ses disciples donc, quand ils entendirent cela, dirent : “Ce langage est choquant ! Qui peut l’écouter ?” » Jésus leur a encore expliqué qu’ils devaient chercher à comprendre la signification spirituelle de ses paroles. Il a précisé : « C’est l’esprit qui donne la vie ; la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et sont vie. » Mais beaucoup n’ont rien voulu entendre, et le récit ajoute : « À cause de cela, beaucoup de ses disciples s’en allèrent vers les choses qui étaient derrière et ne voulurent plus marcher avec lui » (Jean 6:60, 63, 66).

Recherchons des perles spirituelles

nwtsty, note d’étude de Jean 6:44

l’attire : Bien que le verbe grec pour « attirer » soit employé pour parler de l’action de tirer un filet à poissons (Jean 21:6, 11), il n’indique pas que Dieu « tire » les gens à lui contre leur gré. La déclaration de Jésus fait peut-être allusion à Jr 31:3, où Jéhovah dit à la nation d’Israël : « Je t’ai attirée avec bonté de cœur » (la Septante utilise ici le même verbe grec que celui qui figure en Jean 6:44). Jean 12:32 montre que, pareillement, Jésus attire des hommes de toutes sortes. La Bible indique que Jéhovah a donné aux humains le libre arbitre. Tout le monde peut choisir de le servir ou non (Dt 30:19, 20). Dieu attire avec douceur ceux qui ont un cœur bien disposé (Ps 11:5 ; Pr 21:2 ; Ac 13:48). Il le fait grâce au message de la Bible et à son esprit saint. La prophétie d’Is 54:13, citée en Jean 6:45, s’applique à ceux qui sont attirés par le Père. (Comparer avec Jean 6:65.)

nwtsty, notes d’étude de Jean 6:64

Jésus savait [...] qui était celui qui le trahirait : Jésus parlait de Judas Iscariote. Avant de choisir ses 12 apôtres, Jésus a passé la nuit entière à prier son Père (Lc 6:12-16). Donc, au départ, Judas était fidèle à Dieu. Cependant, grâce aux prophéties des Écritures hébraïques, Jésus savait qu’il serait trahi par un intime (Ps 41:9 ; 109:8 ; Jean 13:18, 19). Quand Judas a commencé à mal tourner, Jésus, qui pouvait lire dans les cœurs et les pensées, a remarqué ce changement (Mt 9:4). En utilisant sa capacité à connaître l’avenir, Dieu a su qu’un compagnon de confiance de Jésus deviendrait un traître. Mais penser que c’est Judas qui devait devenir infidèle, comme si sa trahison était prédestinée, n’est pas compatible avec les qualités et les manières d’agir de Dieu.

dès le commencement : Ou « dès le début ». Cette expression ne se rapporte pas à la naissance de Judas ni au moment où il a été choisi comme apôtre, choix que Jésus a fait après avoir prié toute une nuit (Lc 6:12-16). Elle se rapporte plutôt au moment où Judas a commencé à agir en traître, attitude que Jésus a immédiatement discernée (Jean 2:24, 25 ; Ré 1:1 ; 2:23). Elle montre aussi que les actions de Judas étaient préméditées, qu’elles n’étaient pas le résultat d’un changement soudain d’état d’esprit. Dans les Écritures grecques chrétiennes, le sens du terme grec arkhê rendu par « commencement » ou « début » est relatif : il dépend du contexte. Par exemple, en 2P 3:4, où il est rendu par « commencement », il se rapporte au début de la création. Mais dans la plupart des cas, il est utilisé dans un sens plus restreint. Par exemple, Pierre a dit que l’esprit saint était venu sur les Gentils « tout comme il était venu sur nous au début » (Ac 11:15). Pierre ne parlait pas du moment de sa naissance ou de celui où il était devenu apôtre. Il parlait en fait du jour de la Pentecôte 33 de n. è., c’est-à-dire le « début » de l’effusion de l’esprit saint dans un but précis (Ac 2:1-4). D’autres exemples qui montrent que le sens des termes « commencement » ou « début » dépend du contexte se trouvent en Lc 1:2 ; Jean 15:27 ; et 1J 2:7.

24-30 SEPTEMBRE

JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU | JEAN 7-8

« Jésus a glorifié son Père »

cf 100-101 § 5-6

« Il est écrit »

5 Jésus tenait à ce qu’on sache d’où provenait son message. Il a dit un jour : « Ce que j’enseigne n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé » (Jean 7:16). Une autre fois : « Je ne fais rien de ma propre initiative, mais [...], comme le Père m’a enseigné, moi je dis ces choses » (Jean 8:28). Et plus tard encore : « Les choses que je vous dis, je ne les dis pas en tirant ce que j’annonce de mon propre fonds ; mais le Père qui demeure en union avec moi fait ses œuvres » (Jean 14:10). Conséquent avec ses affirmations, il citait abondamment la Parole de Dieu.

6 Un examen attentif des paroles de Jésus rapportées dans les Évangiles révèle qu’il a cité directement ou indirectement plus de la moitié des livres du canon des Écritures hébraïques. À première vue, cela n’a rien d’extraordinaire. Vous vous étonnez peut-être qu’en trois ans et demi de prédication et d’enseignement publics il n’ait pas cité la totalité des livres inspirés disponibles à l’époque. Mais il est fort possible qu’il l’ait fait. N’oublions pas qu’une petite partie seulement de ses paroles et de ses actions ont été mises par écrit (Jean 21:25). Il vous suffirait probablement de quelques heures pour lire à voix haute l’intégralité de ses paroles consignées dans les Évangiles. À présent, imaginez que vous n’ayez que ces quelques heures pour parler de Dieu et de son Royaume, et que vous deviez citer plus de la moitié des livres des Écritures hébraïques. N’oublions pas non plus que, la plupart du temps, Jésus n’avait pas de rouleaux à sa disposition. Dans le Sermon sur la montagne, il a cité les Écritures hébraïques directement ou indirectement des dizaines de fois — et de mémoire !

w11 15/3 11 § 19

Ne nous laissons pas influencer par l’esprit du monde

19 Obéissons à Jéhovah sans réserve. Jésus a toujours fait ce qui plaisait à son Père. Au moins une fois, il a songé à se sortir d’une situation d’une manière différente de celle prévue par Jéhovah. Pourtant, avec confiance il lui a dit : « Que ce soit, non pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse » (Luc 22:42). Posons-​nous la question : « Est-​ce que j’obéis à Dieu, même quand cela m’est difficile ? » Il est indispensable d’obéir à Jéhovah pour avoir la vie. Nous lui devons une obéissance absolue, car il est notre Auteur, Celui qui nous a donné la vie et qui l’entretient (Ps. 95:6, 7). Rien ne peut remplacer l’obéissance. Sans elle, nous ne pouvons obtenir l’approbation divine.

Recherchons des perles spirituelles

w07 1/2 6 § 4

Pourquoi toujours dire la vérité ?

Quel modèle Jésus Christ nous a-​t-​il laissé à cet égard ? Un jour, il conversait avec des personnes qui n’exerçaient pas la foi en lui mais voulaient savoir où il avait l’intention de se rendre. « Passe d’ici pour aller en Judée », lui ont-​ils suggéré. Qu’a répondu Jésus ? « Vous, montez à la fête [à Jérusalem] ; moi, je ne monte pas encore à cette fête, parce que mon temps n’est pas encore pleinement venu. » Peu après, Jésus s’est rendu là-bas pour la fête. Pourquoi leur a-​t-​il donc donné cette réponse ? Parce qu’ils n’étaient pas en droit de connaître les détails précis sur l’endroit où il irait. On le voit, Jésus n’a rien dit de faux. Il a néanmoins fourni une réponse incomplète pour limiter au maximum le mal que ces personnes auraient pu leur faire, à lui ou à ses disciples. Le Christ n’a pas menti, car l’apôtre Pierre a écrit à son sujet : « Il n’a pas commis de péché, et on n’a pas trouvé de tromperie dans sa bouche » (Jean 7:1-13 ; 1 Pierre 2:22).

nwtsty, note d’étude de Jean 8:58

j’ai été : Les Juifs qui s’opposaient à Jésus voulaient le lapider parce qu’il avait déclaré avoir « vu Abraham » alors que, pour reprendre leurs paroles, il n’avait « pas encore 50 ans » (Jean 8:57). Dans sa réponse, Jésus parlait en fait de son existence préhumaine en tant qu’esprit puissant au ciel avant la naissance d’Abraham. Certains prétendent que ce verset prouve que Jésus est Dieu. Ils soutiennent que l’expression grecque égô éïmi employée ici (traduite par « je suis » dans certaines Bibles) est une allusion à la traduction d’Ex 3:14 dans la Septante et que ces deux versets devraient être traduits de la même façon. Toutefois, dans ce contexte, l’action exprimée par le verbe grec éïmi était toujours en cours et avait commencé « avant qu’Abraham vienne à l’existence ». C’est donc à juste titre que l’expression grecque égô éïmi est traduite ici par « j’ai été », et non par « je suis ». D’ailleurs, beaucoup de traductions, aussi bien anciennes que modernes, utilisent des tournures semblables à « j’ai été ». En effet, en Jean 14:9, la même forme du verbe grec éïmi est utilisée pour rendre ces paroles de Jésus : « Philippe, malgré tout le temps que j’ai passé [ou « où j’ai été »] avec vous, tu ne me connais toujours pas ? » La plupart des traductions, dont certaines en français, utilisent une tournure semblable en Jean 14:9, ce qui montre que, selon le contexte, il n’y a pas d’objection grammaticale à traduire éïmi par « j’ai été ». (Voici des versets où un verbe grec au présent est traduit par un verbe au passé : Lc 2:48 ; 13:7 ; Jean 5:6.) De plus, le raisonnement de Jésus rapporté en Jean 8:54, 55 montre qu’il ne se présentait pas comme étant la même personne que son Père.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager