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  • Une leçon sur la foi inspirée d’un figuier
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Jésus et ses disciples remarquent que le figuier stérile est desséché

      CHAPITRE 105

      Une leçon sur la foi inspirée d’un figuier

      MATTHIEU 21:19-27 MARC 11:19-33 LUC 20:1-8

      • JÉSUS SE SERT D’UN FIGUIER DESSÉCHÉ POUR ENSEIGNER UNE LEÇON SUR LA FOI

      • L’AUTORITÉ DE JÉSUS EST CONTESTÉE

      Le lundi après-midi, après avoir quitté Jérusalem, Jésus retourne à Béthanie, sur le versant est du mont des Oliviers. Il passe sans doute la nuit chez ses amis Lazare, Marie et Marthe.

      Nous sommes à présent le 11 nisan au matin. Accompagné de ses disciples, Jésus reprend la route en direction de Jérusalem, où il se rendra au Temple pour la dernière fois. C’est aussi le dernier jour de son ministère public avant qu’il célèbre la Pâque, institue le Mémorial de sa mort, puis soit jugé et exécuté.

      En chemin, Pierre remarque l’arbre que Jésus a maudit le matin précédent. « Rabbi, s’exclame-​t-​il, regarde : le figuier que tu as maudit s’est desséché ! » (Marc 11:21).

      Mais pourquoi Jésus a-​t-​il fait se dessécher l’arbre ? Il explique : « Vraiment je vous le dis, si vous avez de la foi et ne doutez pas, vous ne ferez pas seulement ce que j’ai fait au figuier. Mais même si vous dites à cette montagne : “Soulève-​toi et jette-​toi dans la mer”, cela arrivera. Et tout ce que vous demanderez dans la prière avec foi, vous le recevrez » (Matthieu 21:21, 22). Il répète ainsi une idée qu’il a déjà exprimée précédemment sur l’importance d’avoir une foi capable de déplacer des montagnes (Matthieu 17:20).

      En faisant se dessécher l’arbre, Jésus illustre l’importance d’avoir foi en Dieu. Il déclare : « Tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous le recevrez, et vous le recevrez » (Marc 11:24). C’est là une leçon importante pour tous les disciples de Jésus ! Les apôtres sont particulièrement concernés, car ils vont bientôt subir de dures épreuves. Mais il y a un autre lien encore entre le figuier desséché et la foi.

      Comme ce figuier, la nation d’Israël a une apparence trompeuse. Les Israélites ont conclu une alliance avec Dieu et, extérieurement, ils pourraient donner l’impression de respecter sa Loi. Mais dans son ensemble, la nation a montré qu’elle n’a pas foi et qu’elle ne produit pas de bons fruits. Elle rejette même le Fils de Dieu ! En faisant se dessécher le figuier improductif, Jésus montre donc quelle fin attend cette nation sans foi, qui ne porte pas de fruits.

      Peu après, Jésus et ses disciples arrivent à Jérusalem. Comme il en a l’habitude, Jésus se rend au Temple pour enseigner. Ayant sans doute à l’esprit ce qu’il a fait la veille avec les changeurs d’argent, les prêtres en chef et les anciens du peuple lui lancent : « De quel droit fais-​tu ces choses ? Qui t’a donné le droit de faire cela ? » (Marc 11:28).

      Jésus répond : « Je vais vous poser une question. Si vous me répondez, je vous dirai de quel droit je fais ces choses. Le baptême de Jean venait-​il du ciel ou des hommes ? Répondez-​moi. » Ses opposants se retrouvent pris à leur propre piège. Ils s’interrogent entre eux : « Si nous répondons : “Du ciel”, il dira : “Alors pourquoi ne l’avez-​vous pas cru ?” Mais si nous osons dire : “Des hommes”, alors... » En fait, ils ont peur de la foule, car tout le monde pense que Jean était « un vrai prophète » (Marc 11:29-32).

      Ne sachant quoi répondre, ils disent : « Nous ne savons pas. » Jésus conclut : « Moi non plus je ne vous dis pas de quel droit je fais ces choses » (Marc 11:33).

      • Qu’a de particulier la journée du 11 nisan ?

      • Quelles leçons Jésus enseigne-​t-​il au moyen du figuier desséché ?

      • Comment Jésus répond-​il à ceux qui lui demandent de quel droit il a chassé les changeurs d’argent ?

  • Deux exemples portant sur une vigne
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Les cultivateurs tuent le fils du propriétaire

      CHAPITRE 106

      Deux exemples portant sur une vigne

      MATTHIEU 21:28-46 MARC 12:1-12 LUC 20:9-19

      • L’EXEMPLE DES DEUX FILS

      • L’EXEMPLE DES CULTIVATEURS D’UNE VIGNE

      Au Temple, Jésus vient de réduire au silence les prêtres en chef et les anciens du peuple, qui ont contesté son autorité. Il donne ensuite un exemple qui dévoile le genre de personnes qu’ils sont réellement :

      « Un homme avait deux enfants. Il est allé voir le premier et lui a dit : “Mon enfant, va travailler à la vigne aujourd’hui.” Celui-ci a répondu : “Non, je ne veux pas.” Mais ensuite, il a eu des regrets et il y est allé. Le père est allé voir le deuxième et lui a dit la même chose. “Je vais y aller, père”, a-​t-​il répondu, mais il n’y est pas allé. Lequel des deux a fait la volonté de son père ? » (Matthieu 21:28-31). La réponse est évidente : c’est le premier, celui qui a fini par aller travailler à la vigne.

      Jésus avertit donc ses opposants : « Vraiment, je vous dis que les collecteurs d’impôts et les prostituées entreront avant vous dans le royaume de Dieu. » Au départ, ces personnes-​là ne servaient pas Dieu. Mais tout comme le premier fils, elles se sont repenties et servent Dieu maintenant. Par contre, les chefs religieux sont comme le deuxième fils : ils prétendent servir Dieu, mais ils ne le font pas. « Jean [le Baptiseur] est venu en vous montrant ce qu’est la justice, fait remarquer Jésus, mais vous ne l’avez pas cru. Cependant, les collecteurs d’impôts et les prostituées l’ont cru. Et même quand vous avez vu cela, vous n’avez pas eu de regrets et vous ne l’avez pas cru » (Matthieu 21:31, 32).

      Jésus enchaîne avec un autre exemple. Cette fois-​ci, il montre que les chefs religieux ne sont pas seulement coupables de ne pas servir Dieu ; ils sont aussi coupables de méchanceté. « Un homme a planté une vigne et l’a entourée d’une clôture. Il a aussi creusé un pressoir et construit une tour. Puis il a loué la vigne à des cultivateurs et il est parti en voyage à l’étranger. Le moment venu, il a envoyé un serviteur vers les cultivateurs pour recevoir une partie des raisins. Mais ils l’ont saisi, battu et renvoyé les mains vides. Il leur a envoyé un autre serviteur, mais ils l’ont frappé à la tête et humilié. Il en a envoyé un autre encore, mais ils l’ont tué. Et il en a envoyé beaucoup d’autres, mais ils les ont battus ou tués » (Marc 12:1-5).

      Ceux qui écoutent Jésus vont-​ils comprendre cet exemple ? Ils se rappellent peut-être ces paroles d’Isaïe : « La vigne de Jéhovah des armées, c’est le peuple d’Israël ; les hommes de Juda sont la plantation qu’il aimait. Il espérait le droit, mais voilà, il n’y a pas de droiture » (Isaïe 5:7). Dans l’exemple de Jésus, le propriétaire de la vigne représente également Jéhovah, et la vigne représente la nation d’Israël, la Loi de Dieu étant la « clôture » qui la protège. Jéhovah a envoyé des prophètes pour enseigner son peuple et l’aider à produire de bons fruits.

      Cependant, « les cultivateurs » ont maltraité et tué les « serviteurs » qui leur avaient été envoyés. Jésus continue : « [Le propriétaire de la vigne] avait encore un fils, qu’il aimait particulièrement. Il l’a envoyé en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais les cultivateurs se sont dit entre eux : “C’est l’héritier. Venez, tuons-​le, et l’héritage sera à nous.” Alors ils l’ont saisi [et] tué » (Marc 12:6-8).

      Jésus demande à présent : « Que fera le propriétaire ? » (Marc 12:9). Les chefs religieux répondent : « Parce qu’ils sont mauvais, il les tuera et louera la vigne à d’autres cultivateurs qui lui donneront sa part au moment de la récolte » (Matthieu 21:41).

      Sans le savoir, ils viennent de se condamner eux-​mêmes, car ils font partie des « cultivateurs » de la « vigne » de Jéhovah, la nation d’Israël. La « part » que Jéhovah espère recevoir de ces cultivateurs est la foi en son Fils, le Messie. Les regardant bien en face, Jésus dit aux chefs religieux : « N’avez-​vous jamais lu ce passage des Écritures : “C’est la pierre que les bâtisseurs ont rejetée qui est devenue la principale pierre d’angle. Elle est venue de Jéhovah, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux” ? » (Marc 12:10, 11). Puis il leur dit clairement : « C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits » (Matthieu 21:43).

      Les scribes et les prêtres en chef comprennent que « c’étaient eux qu’il visait par cet exemple » (Luc 20:19). Ils veulent plus que jamais tuer Jésus, l’« héritier » légitime. Mais ils ont peur de la foule, qui le considère comme un prophète ; ils n’essaient donc pas de le tuer tout de suite.

      • Qui les deux fils de l’exemple représentent-​ils ?

      • Dans le deuxième exemple, qui sont représentés par « le propriétaire », « la vigne », « les cultivateurs », « les serviteurs » et « l’héritier » ?

      • Quel avenir attend « les cultivateurs » ?

  • Invitations à un repas de mariage
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Le roi fait jeter dehors un homme qui n’était pas habillé correctement pour le repas de mariage

      CHAPITRE 107

      Invitations à un repas de mariage

      MATTHIEU 22:1-14

      • L’EXEMPLE DU REPAS DE MARIAGE

      Alors que son ministère touche à sa fin, Jésus continue d’utiliser des exemples pour dénoncer qui sont vraiment les scribes et les prêtres en chef. Par conséquent, ils veulent le tuer (Luc 20:19). Mais cela n’arrête pas Jésus. Il donne un autre exemple :

      « Le royaume des cieux peut être comparé à un roi qui a préparé un grand repas de mariage pour son fils. Il a envoyé ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités au repas de mariage, mais ils ont refusé de venir » (Matthieu 22:2, 3). Jésus commence son exemple en parlant du « royaume des cieux ». Le « roi » doit donc être Jéhovah. Et qu’en est-​il du fils du roi et des invités au repas de mariage ? Là encore, on comprend facilement que le fils du roi représente le Fils de Jéhovah, c’est-à-dire Jésus, et les invités ceux qui seront avec le Fils dans le royaume des cieux.

      Qui sont les premiers à être invités ? À qui Jésus et les apôtres ont-​ils prêché le Royaume jusqu’à maintenant ? Aux Juifs (Matthieu 10:6, 7 ; 15:24). Les membres de la nation juive ont accepté l’alliance de la Loi en 1513 avant notre ère ; ils ont ainsi reçu la perspective de devenir « un royaume de prêtres » (Exode 19:5-8). Mais quand ont-​ils été invités au « repas de mariage » ? En 29 de notre ère, quand Jésus a commencé à prêcher le royaume des cieux.

      Comment la plupart des Juifs ont-​ils répondu à cette invitation ? Jésus dit qu’ils « ont refusé de venir ». Dans l’ensemble, les chefs religieux et le peuple ne l’ont pas reconnu comme le Messie et le Roi choisi par Dieu.

      Cependant, Jésus indique que les Juifs auront une nouvelle chance : « [Le roi] a envoyé d’autres serviteurs en leur disant : “Dites aux invités : ‘J’ai préparé le repas ; mes taureaux et mes bêtes grasses ont été abattus, et tout est prêt. Venez au repas de mariage.’” Mais ils n’ont pas tenu compte de l’invitation : l’un est allé à son champ, un autre à son commerce. Et les autres ont saisi ses serviteurs, les ont maltraités, puis les ont tués » (Matthieu 22:4-6). Cela correspond à ce qui se passera une fois que l’assemblée chrétienne sera fondée. À ce moment-​là, les Juifs auront encore l’occasion de faire partie du Royaume. Mais la plupart d’entre eux rejetteront cette invitation, allant jusqu’à maltraiter les serviteurs du roi (Actes 4:13-18 ; 7:54, 58).

      Qu’arrivera-​t-​il à la nation ? « Le roi s’est mis en colère, raconte Jésus, et il a envoyé ses armées tuer ces meurtriers et brûler leur ville » (Matthieu 22:7). C’est ce qui se passera pour les Juifs en 70 de notre ère, lorsque les Romains détruiront « leur ville », Jérusalem.

      Le roi allait-​il s’arrêter là et n’inviter personne d’autre ? Non, comme le montre la suite de l’exemple : « Puis [le roi] a dit à ses serviteurs : “Le repas de mariage est prêt, mais les invités n’en ont pas été dignes. Allez donc sur les routes menant hors de la ville et invitez au repas de mariage tous ceux que vous trouverez.” Alors les serviteurs sont sortis sur les routes et ils ont rassemblé tous ceux qu’ils ont trouvés, les mauvais comme les bons. Et la salle où la fête avait lieu a été remplie d’invités » (Matthieu 22:8-10).

      Ces paroles se réaliseront quand l’apôtre Pierre aidera des Gentils (ceux qui ne sont ni juifs de naissance ni convertis au judaïsme) à devenir chrétiens. En 36 de notre ère, l’officier romain Corneille et sa famille recevront l’esprit de Dieu, et auront ainsi la perspective de faire partie du royaume des cieux dont Jésus a parlé (Actes 10:1, 34-48).

      Jésus indique que ceux qui viendront au repas ne trouveront pas tous faveur aux yeux du roi : « Quand le roi est entré pour examiner les invités, il a aperçu un homme qui ne portait pas de vêtement de mariage. Il lui a donc dit : “Comment as-​tu fait pour entrer ici sans vêtement de mariage ?” L’homme n’a rien répondu. Alors le roi a dit à ses serviteurs : “Attachez-​lui les pieds et les mains, et jetez-​le dehors, dans l’obscurité. Là, il pleurera et grincera des dents.” Car il y en a beaucoup qui sont invités, mais peu qui sont choisis » (Matthieu 22:11-14).

      Les chefs religieux qui écoutent Jésus ne comprennent peut-être pas tout ce que ses paroles signifient ou impliquent. Toutefois, ils sont furieux et plus déterminés que jamais à se débarrasser de celui qui les met dans un tel embarras.

      • Dans l’exemple de Jésus, qui sont représentés par « le roi », « son fils » et ceux qui ont été invités en premier au repas de mariage ?

      • Quand cette invitation est-​elle lancée aux Juifs, et qui est invité par la suite ?

      • Que signifient ces paroles : « Il y en a beaucoup qui sont invités, mais peu qui sont choisis » ?

  • Jésus déjoue les pièges des chefs religieux
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Une pièce à la main, Jésus répond à la question piège des pharisiens

      CHAPITRE 108

      Jésus déjoue les pièges des chefs religieux

      MATTHIEU 22:15-40 MARC 12:13-34 LUC 20:20-40

      • LES CHOSES DE CÉSAR À CÉSAR

      • LES RESSUSCITÉS SE MARIERONT-​ILS ?

      • LES PLUS GRANDS COMMANDEMENTS

      Les opposants de Jésus sont furieux : il vient de donner des exemples dénonçant leur méchanceté. Les pharisiens complotent à présent contre lui. Ils veulent lui faire dire quelque chose qui leur permettrait de le livrer au gouverneur romain. Ils paient donc certains de leurs disciples pour le piéger (Luc 6:7).

      « Enseignant, disent-​ils, nous savons que ce que tu dis et enseignes est exact, que tu n’es pas partial et que ce que tu enseignes à propos de Dieu est en accord avec la vérité. Nous est-​il permis ou non de payer l’impôt à César ? » (Luc 20:21, 22). Jésus ne se laisse pas avoir par leur flatterie, car il discerne leur hypocrisie et leur ruse. S’il répond non, il peut être accusé d’incitation à la révolte contre Rome. Mais s’il répond oui, le peuple, qui n’apprécie pas d’être sous la domination romaine, risque de mal interpréter ses paroles et de s’en prendre violemment à lui. Alors, comment va-​t-​il réagir ?

      Il répond : « Pourquoi me tendez-​vous un piège, hypocrites ? Montrez-​moi la pièce avec laquelle on paie l’impôt. » Ils lui apportent un denier. Il leur demande : « Ce visage et cette inscription, de qui sont-​ils ? » « De César », répondent-​ils. Alors il leur dit : « Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu » (Matthieu 22:18-21).

      Ses interlocuteurs sont très étonnés. Réduits au silence par sa réponse habile, ils partent. Mais la journée n’est pas finie : c’est maintenant au tour des chefs religieux d’un autre groupe de l’interroger.

      Les sadducéens, qui ne croient pas en la résurrection, soulèvent une question en lien avec la résurrection et le mariage léviratiquea : « Enseignant, Moïse a dit : “Si un homme meurt sans avoir eu d’enfant, son frère doit se marier avec sa veuve et donner une descendance à cet homme.” Or il y avait chez nous sept frères. Le premier s’est marié, puis est mort. Comme il n’avait pas de descendance, il a laissé sa femme à son frère. Il s’est passé la même chose pour le deuxième, puis pour le troisième, et finalement pour tous les sept. La femme est morte en dernier. À la résurrection, duquel des sept sera-​t-​elle donc la femme ? Car tous l’ont eue pour femme » (Matthieu 22:24-28).

      S’appuyant sur les écrits de Moïse, que les sadducéens reconnaissent, Jésus répond : « N’est-​ce pas pour cela que vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu. En effet, quand ils ressusciteront, les hommes ne se marieront pas et les femmes ne seront pas données en mariage, mais ils seront comme des anges dans le ciel. Mais sur le fait que les morts sont ressuscités, n’avez-​vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le récit du buisson épineux, que Dieu lui a dit : “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob” ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur » (Marc 12:24-27 ; Exode 3:1-6). Cette réponse impressionne la foule.

      Jésus vient de réduire au silence tant les pharisiens que les sadducéens. Ils s’unissent à présent pour le mettre à l’épreuve une fois de plus. Un scribe lui demande : « Enseignant, quel est le plus grand commandement de la Loi ? » (Matthieu 22:36).

      Jésus répond : « Le premier, c’est : “Écoute, ô Israël : Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah. Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.” Le deuxième, c’est : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là » (Marc 12:29-31).

      « Enseignant, ce que tu as dit est très bien, reconnaît le scribe. Tu as parlé en accord avec la vérité : “Il est un seul, et il n’y en a pas d’autre que lui.” Et l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-​même, vaut bien mieux que tous les holocaustes et les sacrifices. » Voyant qu’il a répondu intelligemment, Jésus lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu » (Marc 12:32-34).

      Cela fait trois jours (les 9, 10 et 11 nisan) que Jésus enseigne au Temple. Certains, comme ce scribe, l’ont écouté avec plaisir. Mais ce n’est pas le cas des chefs religieux, qui n’ont maintenant plus « le courage de l’interroger ».

      a Cette coutume des temps bibliques voulait que, lorsqu’un homme mourait sans avoir eu de fils, un de ses frères épouse sa veuve pour lui donner une descendance afin de perpétuer sa lignée.

      • Comment les pharisiens essaient-​ils de piéger Jésus, et avec quel résultat ?

      • Comment Jésus déjoue-​t-​il le piège des sadducéens ?

      • D’après la réponse que Jésus donne au scribe, qu’est-​ce qui a le plus d’importance ?

  • Jésus condamne ses opposants religieux
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Jésus condamne ses opposants religieux

      CHAPITRE 109

      Jésus condamne ses opposants religieux

      MATTHIEU 22:41–23:24 MARC 12:35-40 LUC 20:41-47

      • DE QUI LE CHRIST EST-​IL LE FILS ?

      • JÉSUS DÉVOILE L’HYPOCRISIE DE SES OPPOSANTS

      Les opposants de Jésus n’ont pas réussi à le discréditer ni à le piéger de sorte qu’il soit livré aux Romains (Luc 20:20). À présent, le 11 nisan, alors qu’il est encore au Temple, Jésus révèle sa véritable identité. C’est à son tour de mettre à l’épreuve les pharisiens : « Que pensez-​vous du Christ ? De qui est-​il le fils ? » (Matthieu 22:42). Tout le monde sait que le Christ, ou Messie, est un descendant de David, et c’est ce que répondent les opposants de Jésus (Matthieu 9:27 ; 12:23 ; Jean 7:42).

      Jésus demande : « Alors pourquoi David l’appelle-​t-​il Seigneur quand il dit sous inspiration : “Jéhovah a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-​toi à ma droite jusqu’à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds’” ? Si donc David l’appelle Seigneur, comment peut-​il être son fils ? » (Matthieu 22:43-45).

      Les pharisiens s’attendent à ce qu’un descendant humain de David les libère des Romains. Mais, s’appuyant sur les paroles de David rapportées en Psaume 110:1, 2, Jésus démontre que le Messie ne sera pas un simple dirigeant humain. Il est le Seigneur de David et il régnera après s’être assis à la droite de Dieu. Ses opposants ne savent donc pas quoi répondre.

      Jésus s’adresse à présent à ses disciples et à de nombreuses autres personnes qui l’écoutent. Il les met en garde contre les scribes et les pharisiens. En enseignant la Loi de Dieu, ces hommes « se sont assis sur le siège de Moïse ». Jésus recommande donc à ses auditeurs : « Faites [...] tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas comme eux, car ils ne font pas ce qu’ils disent » (Matthieu 23:2, 3).

      Il donne ensuite des exemples de l’hypocrisie des chefs religieux : « Ils agrandissent les boîtes qui contiennent des passages des Écritures et qu’ils portent pour se protéger. » Certains Juifs portent sur le front ou sur le bras des petites boîtes contenant des passages de la Loi. Les pharisiens élargissent leurs boîtes pour donner l’impression qu’ils appliquent la Loi avec zèle. De plus, « ils allongent les franges de leurs vêtements ». Les Israélites devaient ajouter des franges à leurs vêtements, mais les pharisiens veillent à ce que les leurs soient très longues (Nombres 15:38-40). Ils font tout cela « pour être remarqués par les hommes » (Matthieu 23:5).

      Même les disciples pourraient être gagnés par le désir d’être en vue. C’est pourquoi Jésus leur donne ce conseil : « Ne vous faites pas appeler Rabbi, car vous n’avez qu’un seul Enseignant, et vous êtes tous frères. De plus, n’appelez personne sur la terre votre père, car vous n’avez qu’un seul Père : celui qui est au ciel. Ne vous faites pas non plus appeler chefs, car vous n’avez qu’un seul Chef : le Christ. » Comment donc les disciples doivent-​ils se considérer et se comporter ? Jésus leur dit : « Le plus grand parmi vous doit être votre serviteur. Celui qui s’élève sera humilié, et celui qui s’humilie sera élevé » (Matthieu 23:8-12).

      Jésus prononce ensuite une série de malédictions contre ses opposants : « Malheur à vous, scribes et pharisiens ! Hypocrites ! Parce que vous fermez la porte du royaume des cieux devant les hommes. Vous, vous n’entrez pas, et ceux qui veulent entrer, vous les en empêchez » (Matthieu 23:13).

      Jésus reproche aux pharisiens de ne pas se soucier de ce qui compte le plus pour Jéhovah, comme en témoignent les règles qu’ils ont mises en place. Ils disent par exemple : « Si quelqu’un jure par le Temple, ce n’est rien. Mais si quelqu’un jure par l’or du Temple, il doit tenir sa promesse. » En accordant plus d’importance à l’or du Temple qu’à la valeur spirituelle de ce lieu où on adore Jéhovah, ils montrent qu’ils sont aveugles sur le plan moral. Ils laissent de côté « les points les plus importants de la Loi, c’est-à-dire la justice, la miséricorde et la fidélité » (Matthieu 23:16, 23 ; Luc 11:42).

      Jésus poursuit : « Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, mais vous avalez le chameau » (Matthieu 23:24). Les pharisiens filtrent leur vin pour ne pas avaler de moucheron, un insecte impur du point de vue rituel. Pourtant, ils négligent les aspects les plus importants de la Loi, un peu comme s’ils avalaient un chameau, un animal lui aussi impur, mais beaucoup plus gros (Lévitique 11:4, 21-24).

      • Pourquoi les pharisiens ne répondent-​ils rien quand Jésus les interroge à propos des paroles de David rapportées en Psaume 110 ?

      • Pourquoi les pharisiens agrandissent-​ils leurs boîtes contenant des passages de la Loi et rallongent-​ils les franges de leurs vêtements ?

      • Quel conseil Jésus donne-​t-​il à ses disciples ?

  • Le dernier jour de Jésus au Temple
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Au Temple, Jésus remarque une veuve pauvre déposant deux petites pièces dans un tronc du Trésor

      CHAPITRE 110

      Le dernier jour de Jésus au Temple

      MATTHIEU 23:25–24:2 MARC 12:41–13:2 LUC 21:1-6

      • JÉSUS CONTINUE DE DÉNONCER L’HYPOCRISIE DES CHEFS RELIGIEUX

      • LE TEMPLE SERA DÉTRUIT

      • UNE VEUVE PAUVRE DONNE DEUX PETITES PIÈCES

      Alors qu’il se trouve au Temple pour la dernière fois, Jésus continue de dénoncer ouvertement l’hypocrisie des scribes et des pharisiens : « Vous nettoyez l’extérieur de la coupe et du plat, mais [...] à l’intérieur ils sont pleins d’avidité et d’envies non maîtrisées. Pharisien aveugle, nettoie d’abord l’intérieur de la coupe et du plat pour que l’extérieur aussi devienne propre » (Matthieu 23:25, 26). Les pharisiens font très attention à leur pureté rituelle et à leur apparence, mais ils négligent leur personne intérieure et ne purifient pas leur cœur.

      Leur hypocrisie se manifeste d’une autre manière encore : ils s’empressent de construire et de décorer les tombes des prophètes, mais comme Jésus le dit, ce sont les dignes « fils de ceux qui ont assassiné les prophètes » (Matthieu 23:31). Ils le montrent d’ailleurs en cherchant à le tuer (Jean 5:18 ; 7:1, 25).

      Jésus annonce ce qui attend ces chefs religieux s’ils ne se repentent pas : « Serpents, fils de vipères, comment pourrez-​vous échapper au jugement de la géhenne ? » (Matthieu 23:33). « Géhenne » signifie « vallée de Hinnom ». C’est dans cette vallée, située non loin de Jérusalem, qu’on brûle les détritus. Cette image illustre donc bien la destruction éternelle que subiront les scribes et les pharisiens méchants.

      Les disciples de Jésus le représenteront en tant que « prophètes, [...] sages et [...] enseignants ». Comment seront-​ils traités ? S’adressant aux chefs religieux, Jésus dit : « Certains [de mes disciples], vous les tuerez et vous les attacherez au poteau, et d’autres, vous les fouetterez dans vos synagogues et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zacharie [...], que vous avez assassiné. » Il donne cet avertissement : « Vraiment je vous le dis, cette génération sera punie pour tout cela » (Matthieu 23:34-36). Ces paroles se réaliseront en 70 de notre ère, quand les armées romaines détruiront Jérusalem et que des centaines de milliers de Juifs mourront.

      En pensant au sort terrible qui les attend, Jésus est bouleversé. Il s’exclame : « Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ! Mais vous ne l’avez pas voulu. Voyez ! Votre maison vous est abandonnée » (Matthieu 23:37, 38). Ses auditeurs doivent se demander de quelle « maison » il parle. Pourrait-​il s’agir du magnifique temple de Jérusalem, que Dieu semble protéger ?

      Jésus ajoute : « Je vous dis que vous ne me verrez plus, à partir de maintenant et jusqu’à ce que vous disiez : “Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah !” » (Matthieu 23:39). Il cite les paroles prophétiques rapportées en Psaume 118:26 : « Béni est celui qui vient au nom de Jéhovah ; nous vous bénissons depuis la maison de Jéhovah. » De toute évidence, ce n’est pas au temple de Jérusalem que ces paroles seront prononcées puisqu’il sera détruit.

      Jésus se rend maintenant dans une partie du Temple où se trouvent les troncs du Trésor, des boîtes en forme de trompette avec une petite ouverture sur le dessus permettant d’y déposer de l’argent. Il voit de nombreux Juifs faire des offrandes, notamment des riches qui mettent « beaucoup de pièces ». Puis il remarque une veuve pauvre qui met « deux petites pièces de très peu de valeur » (Marc 12:41, 42). Il sait très certainement à quel point Dieu apprécie son offrande.

      Jésus appelle ses disciples et déclare : « Vraiment, je vous dis que cette veuve pauvre a mis plus que tous ceux qui ont mis de l’argent dans les troncs du Trésor. » Que veut-​il dire ? « Tous ont mis de leur superflu, explique-​t-​il, mais elle, qui est pauvre, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » (Marc 12:43, 44). Quel contraste avec l’attitude des chefs religieux !

      Alors que la journée du 11 nisan est bien avancée, Jésus quitte le Temple. Il n’y reviendra plus. Un disciple s’exclame : « Enseignant, regarde : quelles belles pierres et quelles belles constructions ! » (Marc 13:1). En effet, certaines pierres du Temple sont gigantesques, ce qui lui donne un aspect très solide et durable. Cela peut donc paraître étrange que Jésus dise : « Tu vois ces grandes constructions ? Eh bien, il ne restera pas ici pierre sur pierre, rien qui ne soit démoli » (Marc 13:2).

      Ensuite, Jésus et ses apôtres traversent la vallée du Cédron pour se rendre sur le mont des Oliviers. À un moment donné, il se retrouve avec Pierre, André, Jacques et Jean. De là, ils ont une vue magnifique sur le Temple.

      • Que fait Jésus alors qu’il se trouve au Temple pour la dernière fois ?

      • Que prédit Jésus à propos du Temple ?

      • Pourquoi Jésus dit-​il que la veuve « a mis plus » que les riches ?

  • Les apôtres demandent un signe
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Jésus répond aux questions de quatre apôtres

      CHAPITRE 111

      Les apôtres demandent un signe

      MATTHIEU 24:3-51 MARC 13:3-37 LUC 21:7-38

      • QUATRE DISCIPLES DEMANDENT UN SIGNE

      • UN ACCOMPLISSEMENT AU PREMIER SIÈCLE ET DANS L’AVENIR

      • NOUS DEVONS RESTER VIGILANTS

      C’est l’après-midi du mardi 11 nisan. La journée est bientôt terminée, tout comme la période d’activité intense que Jésus vient de connaître. Le jour, il enseignait dans le Temple et la nuit, il logeait hors de la ville. Son enseignement a suscité beaucoup d’intérêt : « Tôt le matin, tout le peuple venait vers lui dans le Temple pour l’écouter » (Luc 21:37, 38). Jésus se trouve maintenant sur le mont des Oliviers, assis en compagnie de Pierre, d’André, de Jacques et de Jean.

      Les quatre apôtres sont venus lui parler en privé. Ils sont inquiets pour le Temple, car Jésus vient de prédire qu’il sera détruit. Mais d’autres choses encore les préoccupent. Il y a quelque temps, Jésus leur a recommandé : « Tenez-​vous prêts, parce que le Fils de l’homme viendra à une heure que vous jugez peu probable » (Luc 12:40). Il a aussi parlé du « jour où le Fils de l’homme sera révélé » (Luc 17:30). Tout cela a-​t-​il un lien avec ce qu’il vient de dire au sujet du Temple ? Les apôtres veulent en savoir plus : « Dis-​nous : quand ces choses auront-​elles lieu, et quel sera le signe de ta présence et de la période finale du monde ? » (Matthieu 24:3).

      Ils pensent peut-être à la disparition de ce temple qu’ils ont sous les yeux. Ils s’interrogent aussi sur la présence du Fils de l’homme. Peut-être se rappellent-​ils que Jésus a donné un exemple sur « un homme de famille noble » qui est allé « dans un pays lointain pour être fait roi » et qui ensuite « allait revenir » (Luc 19:11, 12). Enfin, ils se demandent ce qu’impliquera « la période finale du monde ».

      Dans sa réponse détaillée, Jésus fournit un signe indiquant à quel moment le système juif en place, y compris son temple, prendra fin. Mais ce signe permettra aussi aux chrétiens d’une époque à venir de savoir qu’ils vivent durant la « présence » de Christ et que la fin du système mondial est proche.

      Les années passant, les apôtres ont constaté que la prophétie de Jésus se réalisait. En effet, une grande partie de ce qu’il avait annoncé a commencé à se produire de leur vivant. Les chrétiens vigilants encore en vie 37 ans plus tard, en 70 de notre ère, n’ont donc pas été surpris quand le système juif et son temple ont disparu. Cependant, tout ce que Jésus a prédit ne s’est pas accompli dans la période menant à 70 de notre ère. Alors, qu’est-​ce qui marquera la présence de Jésus en tant que Roi ? Jésus le révèle à ses apôtres.

      Il annonce qu’il y aura des « guerres et [des] nouvelles de guerres » et que « nation se dressera contre nation et royaume contre royaume » (Matthieu 24:6, 7). Il dit aussi qu’« il y aura de grands tremblements de terre et, dans un endroit après l’autre, des famines et des épidémies » (Luc 21:11). Il avertit ses disciples : « On vous arrêtera et on vous persécutera » (Luc 21:12). De faux prophètes apparaîtront et égareront beaucoup de monde. Le mépris de la loi se répandra, et l’amour de la plupart des gens se refroidira. De plus, la « bonne nouvelle du Royaume sera prêchée sur toute la terre en témoignage pour toutes les nations ». C’est alors, dit Jésus, que « viendra la fin » (Matthieu 24:14).

      Même si la prophétie de Jésus se réalise sous certains rapports avant et pendant la destruction de Jérusalem par les Romains, se pourrait-​il qu’elle ait un accomplissement plus grand dans une époque à venir ? Voyez-​vous les faits indiquant que cette prophétie capitale connaît un accomplissement principal de nos jours ?

      La présence de Jésus serait notamment marquée par l’apparition de « la chose répugnante qui cause la dévastation » (Matthieu 24:15). En 66 de notre ère, cette « chose répugnante » est apparue sous la forme des armées romaines, avec leurs étendards, ou drapeaux, idolâtriques. Les Romains ont encerclé Jérusalem et ont démoli une partie de ses murailles (Luc 21:20). Ainsi, la « chose répugnante » s’est tenue là où elle n’aurait pas dû, dans ce que les Juifs considéraient comme « un lieu saint ».

      Jésus annonce ensuite : « Il y aura une grande tribulation comme il n’y en a jamais eu depuis le commencement du monde et comme il n’y en aura plus. » En 70 de notre ère, les Romains ont détruit Jérusalem. Cette conquête de la ville sainte des Juifs, y compris de son temple, s’est révélée être une grande tribulation, qui a fait des centaines de milliers de morts (Matthieu 4:5 ; 24:21). Jamais la ville de Jérusalem et le peuple juif n’avaient subi de tels ravages. Ces ravages ont d’ailleurs entraîné la fin du système juif, car le culte ne serait plus axé autour du Temple comme il l’était depuis des siècles. Tout accomplissement ultérieur et encore plus grand de cette prophétie ne peut donc être que terrible.

      CONFIANTS PENDANT LES DERNIERS JOURS

      La discussion de Jésus avec ses apôtres concernant le signe de sa présence et de la période finale du monde est loin d’être terminée. Il les avertit à présent contre le danger de courir après « de faux Christs et de faux prophètes ». Ceux-ci essaieront d’« égarer, si possible, même ceux qui ont été choisis » (Matthieu 24:24). Mais ces « choisis » ne se laisseront pas tromper. En effet, les faux Christs ne peuvent se manifester que de façon physique. Jésus, quant à lui, sera invisible durant sa présence.

      Jésus mentionne ensuite une tribulation encore plus grande qui se produirait à la fin du système actuel : « Le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus de lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances du ciel seront ébranlées » (Matthieu 24:29). Les apôtres qui entendent ces paroles ne savent pas exactement comment elles se réaliseront, mais ils comprennent sans aucun doute que des évènements terrifiants auront lieu.

      Quel effet ces évènements auront-​ils sur les humains ? Jésus dit : « Les gens seront morts de peur dans l’attente de ce qui doit arriver sur la terre, car les puissances du ciel seront ébranlées » (Luc 21:26). Ce sera manifestement la période la plus sombre de l’Histoire.

      Mais Jésus rassure les apôtres en leur faisant comprendre que tous ne se lamenteront pas quand le Fils de l’homme viendra « sur les nuages du ciel avec puissance et grande gloire » (Matthieu 24:30). Il a déjà précisé que Dieu interviendra « à cause de ceux qui ont été choisis » (Matthieu 24:22). Comment ces fidèles disciples devront-​ils réagir quand les évènements terrifiants décrits par Jésus se produiront ? « Quand ces choses commenceront à arriver, leur dit Jésus, redressez-​vous et relevez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:28).

      Comment les disciples de Jésus vivant durant cette période de temps prédite sauront-​ils que la fin est proche ? Jésus se sert d’un exemple sur un figuier : « Dès que ses jeunes branches deviennent tendres et que des feuilles y poussent, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez qu’il est proche, à la porte. Vraiment je vous le dis, cette génération ne disparaîtra pas, non, sans que toutes ces choses arrivent » (Matthieu 24:32-34).

      Ainsi, quand les disciples vivant durant cette période décisive constateront que de nombreux éléments du signe se réalisent, ils comprendront que la fin est proche. Jésus leur donne ensuite cet avertissement :

      « Ce jour-​là et cette heure-​là, personne ne les connaît, ni les anges du ciel ni le Fils, mais seulement le Père. Durant la présence du Fils de l’homme, les choses se passeront comme à l’époque de Noé. Avant le Déluge, les gens mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche ; et ils n’ont pas été attentifs, jusqu’à ce que le Déluge vienne et les emporte tous. Il se passera la même chose durant la présence du Fils de l’homme » (Matthieu 24:36-39). L’évènement avec lequel Jésus établit ici un parallèle, à savoir le Déluge, a été d’ampleur mondiale.

      Les apôtres qui écoutent Jésus sur le mont des Oliviers doivent être conscients de l’importance de rester vigilants. Jésus leur recommande : « Faites attention à vous, pour que vos cœurs ne s’alourdissent pas dans les excès de table, les excès de boisson et les inquiétudes de la vie, et pour que soudain ce jour-​là ne vous surprenne pas comme un piège. Car il viendra sur tous les habitants de la terre entière. Restez donc éveillés et suppliez constamment pour réussir à échapper à tout ce qui doit arriver et à vous tenir debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21:34-36).

      Là encore, Jésus montre que ce qu’il prédit sera de grande ampleur. Les évènements qu’il annonce ne toucheront pas uniquement Jérusalem et la nation juive dans quelques dizaines d’années. Ils concerneront « tous les habitants de la terre entière ».

      Les disciples de Jésus devront rester vigilants, être en éveil et se tenir prêts. Il appuie d’ailleurs cette mise en garde avec un autre exemple : « Comprenez-​le bien : si le maître de maison avait su à quel moment de la nuit le voleur allait venir, il serait resté éveillé et ne l’aurait pas laissé forcer sa maison. Voilà pourquoi, vous aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à un moment auquel vous ne pensez pas » (Matthieu 24:43, 44).

      Jésus donne ensuite à ses disciples des raisons d’être optimistes. Il leur assure que, lorsque sa prophétie se réalisera, il y aura un « esclave » qui sera vigilant et actif. Il s’inspire d’une situation que les apôtres peuvent facilement se représenter : « Qui est donc l’esclave fidèle et avisé que son maître a établi sur ses domestiques pour leur donner leur nourriture au bon moment ? Heureux cet esclave si son maître, quand il viendra, le trouve en train de faire ainsi ! Vraiment je vous le dis, il l’établira sur tous ses biens. » Mais si « cet esclave » développe un mauvais état d’esprit et se met à maltraiter « ses compagnons », le maître « le punira très sévèrement » (Matthieu 24:45-51 ; cf. Luc 12:45, 46).

      Cela dit, Jésus n’est pas en train de suggérer qu’un certain groupe de disciples développera un mauvais état d’esprit. Alors que cherche-​t-​il à faire comprendre à ses disciples ? Il veut qu’ils restent vigilants et actifs, comme il le montre dans un autre exemple encore.

      • Qu’est-​ce qui pousse les apôtres à interroger Jésus sur des évènements futurs, mais qu’ont-​ils aussi en tête apparemment ?

      • Quand la prophétie de Jésus commence-​t-​elle à se réaliser, et comment ?

      • Quelles seront certaines caractéristiques de la présence de Christ ?

      • Sous quelle forme la « chose répugnante » est-​elle apparue, et quels évènements se sont ensuite produits ?

      • Comment les gens réagiront-​ils quand ils verront la prophétie de Jésus se réaliser ?

      • Quel exemple Jésus donne-​t-​il pour aider ses disciples à discerner que la fin est proche ?

      • Qu’est-​ce qui indique que la prophétie de Jésus aura un accomplissement mondial ?

      • Quel avertissement Jésus donne-​t-​il aux disciples qui vivront durant les derniers jours ?

  • L’exemple des dix vierges : une leçon de vigilance
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Les cinq vierges avisées avec leur lampes allumées

      CHAPITRE 112

      L’exemple des dix vierges : une leçon de vigilance

      MATTHIEU 25:1-13

      • JÉSUS DONNE L’EXEMPLE DES DIX VIERGES

      Jésus continue de répondre à la question de ses apôtres à propos du signe de sa présence et de la période finale du monde. Il leur donne à présent de sages recommandations au moyen d’un nouvel exemple dont l’accomplissement aura lieu durant sa présence.

      Il commence ainsi : « Le royaume des cieux sera comparable à dix vierges qui ont pris leurs lampes et sont sorties à la rencontre du marié. Cinq d’entre elles étaient stupides et cinq étaient avisées » (Matthieu 25:1, 2).

      Jésus ne veut pas dire que la moitié de ses disciples héritant du royaume des cieux sont stupides et l’autre moitié, avisés. Il explique plutôt que chacun de ses disciples peut décider de se montrer soit vigilant soit distrait en ce qui concerne le Royaume. Toutefois, il est convaincu que chacun de ses serviteurs peut rester fidèle et être ainsi béni par son Père.

      Dans l’exemple, les dix vierges sortent toutes pour accueillir le marié quand il arrivera et s’associer ainsi au cortège nuptial. Elles devront éclairer le chemin avec leurs lampes, lui rendant ainsi honneur tandis qu’il conduira son épouse à la maison préparée pour elle. Mais comment les choses vont-​elles tourner ?

      « Les stupides [...] avaient pris leurs lampes, explique Jésus, mais sans prendre d’huile avec elles, alors que les avisées, en plus de leurs lampes, avaient pris de l’huile dans des flacons. Comme le marié tardait, elles ont toutes eu sommeil et se sont endormies » (Matthieu 25:3-5). Le marié n’arrive pas aussi vite que les vierges le pensaient. Il semble qu’un long moment s’écoule, durant lequel elles s’endorment. Les apôtres se rappellent peut-être l’exemple de Jésus dans lequel un homme de famille noble est parti et est « finalement [...] revenu après avoir été fait roi » (Luc 19:11-15).

      Dans l’exemple des dix vierges, Jésus décrit ce qui se passe quand le marié arrive enfin : « En plein milieu de la nuit, il y a eu un cri : “Voilà le marié ! Allez à sa rencontre” » (Matthieu 25:6). Les vierges sont-​elles prêtes et vigilantes ?

      Jésus poursuit : « Alors toutes les vierges se sont levées et ont préparé leurs lampes. Les stupides ont dit aux avisées : “Donnez-​nous un peu de votre huile, parce que nos lampes vont bientôt s’éteindre.” Les avisées leur ont répondu : “Peut-être qu’il n’y en aura pas assez à la fois pour nous et pour vous. Allez plutôt vous en acheter chez ceux qui en vendent” » (Matthieu 25:7-9).

      Les cinq vierges stupides ne sont ni vigilantes ni prêtes pour l’arrivée du marié. Comme elles n’ont pas assez d’huile pour leurs lampes, elles doivent essayer de s’en procurer. « Alors qu’elles étaient parties en acheter, raconte Jésus, le marié est arrivé. Les vierges qui étaient prêtes sont entrées avec lui au repas de mariage, puis la porte a été fermée. Plus tard, les autres vierges sont arrivées et ont dit : “Seigneur, seigneur, ouvre-​nous !” Il leur a répondu : “Je vous dis la vérité : je ne vous connais pas” » (Matthieu 25:10-12). Quel dommage de n’avoir pas fait preuve de vigilance !

      Les apôtres comprennent sans doute que le marié représente Jésus lui-​même. Quelque temps plus tôt, il s’était déjà comparé à un marié (Luc 5:34, 35). Et les vierges sages ? Jésus a dit au « petit troupeau », qui recevra le Royaume : « Soyez habillés et prêts, et que vos lampes soient allumées » (Luc 12:32, 35). Les apôtres en déduisent donc peut-être que, dans l’exemple des vierges, Jésus parle des fidèles disciples qui, comme eux, font partie du petit troupeau. Quel message Jésus veut-​il faire passer avec cet exemple ?

      Il l’indique clairement dans sa conclusion : « Soyez donc vigilants, parce que vous ne connaissez ni le jour ni l’heure » (Matthieu 25:13).

      De toute évidence, Jésus montre à ses fidèles disciples l’importance d’être vigilants quant à sa présence. Pour ne pas passer à côté de la récompense qui leur est promise, ils devront, comme les cinq vierges avisées, être prêts et vigilants quand il viendra, gardant ainsi bien en vue leur précieuse espérance.

      • Pour ce qui est de la vigilance et de la préparation, comment les cinq vierges avisées se montrent-​elles très différentes des cinq vierges stupides ?

      • Qui représente le marié ? Qui représentent les vierges ?

      • Quel message Jésus veut-​il faire passer avec l’exemple des dix vierges ?

  • L’exemple des talents : une leçon de zèle
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Un serviteur enterre un sac d’argent

      CHAPITRE 113

      L’exemple des talents : une leçon de zèle

      MATTHIEU 25:14-30

      • JÉSUS DONNE L’EXEMPLE DES TALENTS

      Jésus est toujours sur le mont des Oliviers avec ses quatre apôtres. Quelques jours plus tôt, à Jéricho, il s’est servi de l’exemple des mines pour montrer que le Royaume serait instauré dans un avenir lointain. L’exemple qu’il donne maintenant, et qui est similaire à celui des mines, fait partie de sa réponse à la question sur sa présence et sur la période finale du monde. Il met en évidence que les disciples doivent s’acquitter avec zèle des missions que Jésus leur confie.

      Jésus commence ainsi : « C’est comme un homme qui a appelé ses serviteurs et leur a confié ses biens avant de partir en voyage à l’étranger » (Matthieu 25:14). Étant donné qu’il s’est déjà comparé à un homme parti « dans un pays lointain pour être fait roi », les apôtres peuvent facilement comprendre que l’« homme » dont il est question ici désigne Jésus (Luc 19:12).

      Avant que l’homme de l’exemple ne parte, il confie des biens de valeur à ses serviteurs. Durant les trois ans et demi de son ministère, Jésus s’est concentré sur la prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu, et il a formé ses disciples à cette œuvre. Maintenant, il est sur le point de s’en aller, convaincu qu’ils accompliront la mission qu’il leur a confiée (Matthieu 10:7 ; Luc 10:1, 8, 9 ; cf. Jean 4:38 ; 14:12).

      Dans l’exemple, comment l’homme distribue-​t-​il ses biens ? « Il a donné cinq talents à l’un, raconte Jésus, deux talents à un autre et un talent à un troisième, en tenant compte des capacités de chacun. Puis il est parti à l’étranger » (Matthieu 25:15). Que feront ces serviteurs des biens qui leur ont été confiés ? Les utiliseront-​ils consciencieusement, au mieux des intérêts de leur maître ? Jésus poursuit :

      « Immédiatement, celui qui avait reçu les cinq talents est allé faire des affaires avec cet argent et en a gagné cinq autres. Celui qui avait reçu les deux talents en a gagné deux autres. Mais le serviteur qui n’avait reçu qu’un talent est allé creuser un trou dans la terre et y a caché l’argent de son maître » (Matthieu 25:16-18). Que se passera-​t-​il au retour du maître ?

      « Longtemps après, continue Jésus, le maître de ces serviteurs est revenu et a réglé ses comptes avec eux » (Matthieu 25:19). Les deux premiers ont fait tout leur possible, chacun en fonction de ses capacités. Ils ont été consciencieux, travailleurs et productifs : celui qui a reçu cinq talents les a multipliés par deux, tout comme celui qui en a reçu deuxa. Le maître les félicite d’ailleurs de la même manière : « C’est bien, serviteur bon et fidèle ! Tu as été fidèle alors que je t’avais confié peu de choses. Je t’établirai sur beaucoup de choses. Viens partager la joie de ton maître » (Matthieu 25:21).

      1. Un serviteur enterre un sac d’argent ; 2. Le même serviteur est jeté dehors, dans la nuit

      Il en va différemment du serviteur qui a reçu un seul talent. Il dit : « Maître, je savais que tu es un homme exigeant, que tu moissonnes là où tu n’as pas semé et que tu ramasses le grain que tu n’as pas vanné. Alors j’ai eu peur et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Voilà, tu as ce qui est à toi » (Matthieu 25:24, 25). Ce serviteur n’a même pas cherché à placer cet argent à la banque pour le faire fructifier. Il a agi en quelque sorte contre les intérêts de son maître.

      Le maître le qualifie, à juste titre, de « serviteur méchant et paresseux ». Il lui reprend son talent et le donne à celui qui a consciencieusement fait fructifier les cinq talents qu’il avait reçus. Il énonce alors ce principe : « À celui qui a quelque chose, on donnera encore plus, et il sera dans l’abondance ; mais à celui qui n’a rien, on enlèvera même ce qu’il a » (Matthieu 25:26, 29).

      Des disciples de Jésus en train de prêcher

      Les disciples de Jésus ont largement de quoi méditer, ne serait-​ce qu’avec cet exemple. Ils comprennent probablement que la mission que Jésus leur a confiée — la responsabilité de faire des disciples — est de grande valeur. Et Jésus s’attend à ce qu’ils assument cette responsabilité avec zèle. Il sait que tous ne pourront pas se dépenser autant dans la prédication. Comme on l’a vu, chacun doit faire son maximum selon ses capacités. Évidemment, cela ne veut pas dire que Jésus sera satisfait si quelqu’un se montre « paresseux », c’est-à-dire s’il ne fait pas de son mieux pour s’acquitter des responsabilités qu’il lui a confiées.

      En tout cas, les apôtres doivent beaucoup se réjouir d’avoir reçu cette assurance : « À celui qui a quelque chose, on donnera encore plus. »

      a À l’époque, un seul talent représentait l’équivalent de 19 années de salaire.

      • Dans l’exemple des talents, qui représente le maître ? Qui représentent les serviteurs ?

      • Quelles leçons Jésus enseigne-​t-​il à ses disciples ?

  • Le Roi Jésus Christ juge les brebis et les chèvres
    Jésus : le chemin, la vérité, la vie
    • Des gens de toutes nations regardent vers le ciel dans l’attente du jugement de Jésus

      CHAPITRE 114

      Le Roi Jésus Christ juge les brebis et les chèvres

      MATTHIEU 25:31-46

      • JÉSUS DONNE L’EXEMPLE DES BREBIS ET DES CHÈVRES

      Sur le mont des Oliviers, Jésus vient de donner les exemples des dix vierges et des talents. Comment conclut-​il sa réponse à la question des apôtres sur le signe de sa présence et de la période finale du monde ? Avec un dernier exemple, celui des brebis et des chèvres.

      Jésus commence en décrivant le contexte de son exemple : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur son trône glorieux » (Matthieu 25:31). Il établit ainsi clairement qu’il est le personnage principal de l’exemple. En effet, il a souvent parlé de lui comme du « Fils de l’homme » (Matthieu 8:20 ; 9:6 ; 20:18, 28).

      Jésus est assis sur son trône glorieux et place les humains fidèles dans la catégorie des brebis

      Quand cet exemple trouvera-​t-​il son accomplissement ? Quand Jésus « viendra dans sa gloire » avec les anges et s’assiéra « sur son trône glorieux ». Il a déjà annoncé que « le Fils de l’homme [viendrait] sur les nuages du ciel avec puissance et grande gloire », accompagné de ses anges. Cela se passera « aussitôt après la tribulation » (Matthieu 24:29-31 ; Marc 13:26, 27 ; Luc 21:27). Cet exemple s’accomplira donc dans l’avenir, lorsque Jésus arrivera dans sa gloire. Que fera-​t-​il alors ?

      « Quand le Fils de l’homme viendra », explique Jésus, « toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les gens les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres. Il mettra les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche » (Matthieu 25:31-33).

      Qu’arrivera-​t-​il aux brebis ? Jésus poursuit : « Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, vous qui avez été bénis par mon Père, et héritez du royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde” » (Matthieu 25:34). Pourquoi les brebis obtiennent-​elles l’approbation du Roi ?

      Le Roi explique : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais un étranger et vous m’avez accueilli avec hospitalité. J’étais nu et vous m’avez habillé. Je suis tombé malade et vous avez pris soin de moi. J’étais en prison et vous êtes venus me voir. » Quand ces brebis, « les justes », lui demandent de quelle façon elles lui ont ainsi fait du bien, il répond : « Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25:35, 36, 40, 46). Elles n’ont pas pu faire ces bonnes actions au ciel puisqu’il ne s’y trouve personne qui soit malade ou qui ait faim. Il doit donc s’agir d’actions accomplies en faveur des frères du Christ sur terre.

      Un groupe d’humains infidèles est placé dans la catégorie des chèvres

      Qu’en est-​il des chèvres, qui sont placées à la gauche du Fils de l’homme ? « Puis [le Roi] dira à ceux qui seront à sa gauche : “Éloignez-​vous de moi, vous qui avez été maudits, et allez dans le feu éternel préparé pour le Diable et ses anges. Car j’ai eu faim, mais vous ne m’avez pas donné à manger. J’ai eu soif, mais vous ne m’avez pas donné à boire. J’étais un étranger, mais vous ne m’avez pas accueilli avec hospitalité. J’étais nu, mais vous ne m’avez pas habillé. J’étais malade et en prison, mais vous n’avez pas pris soin de moi” » (Matthieu 25:41-43). Ce jugement est mérité, car les chèvres n’ont pas traité avec bonté les frères du Christ sur terre, comme elles auraient dû le faire.

      Les apôtres comprennent que les décisions rendues lors de cette époque de jugement auront des conséquences éternelles. En effet, Jésus conclut : « [Le Roi] répondra [à ceux qui seront à sa gauche] : “Vraiment je vous le dis, dans la mesure où vous ne l’avez pas fait à l’un des plus petits de mes frères, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils subiront la mort éternelle, mais les justes recevront la vie éternelle » (Matthieu 25:45, 46).

      La réponse que Jésus vient de donner aux apôtres donne matière à réflexion à ses disciples en général. Ils peuvent notamment se demander ce que révèlent leur état d’esprit et leurs actions.

      • Dans l’exemple des brebis et des chèvres, qui est « le Roi », et quand cet exemple se réalisera-​t-​il ?

      • Pourquoi les brebis seront-​elles jugées favorablement par Jésus ?

      • En fonction de quels critères certains seront-​ils placés dans la catégorie des chèvres, et quel avenir attend les brebis et les chèvres ?

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